Bruits de couloir

Rappel du premier message :

À la Citadelle, il y a beaucoup de passage, les Compagnons y partagent leur quotidien et de nombreuses histoires s'y tissent. Après vos périlleuses quêtes, vous pourriez profiter d'un instant à la Citadelle pour échanger, écouter, parcourir les livres de la bibliothèque, rêvasser dans vos quartiers, écouter le doux sifflements des alambics, le grattement de la plume de Biro-Dar sur ses 
livres, l'éclat des épées dans la cour... Vous pourriez en apprendre bien plus sur vos camarades et amis que vous ne le pensez. Car les murs ont des oreilles, alors, pourquoi ne pas passer un peu de temps parmi vos Compagnons ?




Le concept :

Le but est d'avoir un espace pour écrire sur le quotidien de vos personnages à la Citadelle, sans forcément y placer un grand récit, comme au sein des autres catégories.
Ce que vos personnages choisissent d'y faire est tout à fait libre (dans le respect de la charte, bien entendu).

En revanche, plusieurs paramètres sont à prendre en considération :

• Plusieurs interactions sont possibles en même temps et à des endroits différents de la Citadelle. 
  

Exemple : "Valriel décida de se rendre dans les cuisines pour se sustenter un moment."
En parallèle, quelqu'un d'autre peut écrire : "Phèbe faisait l'inventaire des livres de la bibliothèque et se dit que ceux-ci n'étaient véritablement pas bien rangés".

• Vous devez avoir une explication logique pour vos actions, elles doivent être justifiées et plausibles.
  

Exemple : Si Octave se trouve à l'intérieur du bâtiment, mais que d'autres personnes sont en train de discuter dehors, il est plus probable qu'il ne les entende pas, et donc qu'il ne sache pas qu'il y a du monde a l'extérieur. Il faudra qu'Octave sorte du bâtiment pour entendre la conversation.

• Pour s'y retrouver sur l'emplacement des personnages et sur qui fait l'action, chaque début de message devra commencer avec le nom du personnage suivi du lieu où il se trouve dans la Citadelle au début de l'action.
  

Exemple : Ivy, dortoirs de la Citadelle 
[suite du message]

• Dernier point, mais assez important : attention à ne pas confondre ce que vous savez de ce que votre personnage sait... et à orienter les actions de votre personnage en conséquence. Il est bien sûr très tentant de faire en sorte que notre personnage découvre une vérité que nous, IRL, connaissons. Cependant, toujours dans un souci de cohérence, pensez bien à jouer votre personnage selon les informations qu'il détient.
  

Exemple : Korsen avoue à Skonsky qu'il planifie de faire une farce à Elia. Je le sais, parce que je l'ai lu, mais si Elia n'a pas été témoin de cette conversation, elle n'a pas non plus de sixième sens et ne pourra, en l'occurrence, pas savoir ce qui l'attend. Je devrai donc jouer Elia comme si elle ne se doutait de rien, tout en sachant les intentions de Korsen.

Enfin, pour vous donner une idée de comment pourrait se dérouler un échange au sein de cette publication, voici un exemple imaginé par mes soins :

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen arriva à la Citadelle et se dirigea vers l'armurerie pour se délester de ses affaires de voyage boueuses. Il les balança par terre et, tournant les talons, poursuivit sa route vers les cuisines."

Valriel, cour de la Citadelle
"Valriel qui revenait tout juste d'affuter les épées de l'armurerie, remarqua le désordre et, voyant Korsen partir, le héla : Hé, Korsen, tu crois peut-être que tu vas laisser l'armurerie dans cet état ?"

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen en entendant la voix de l'Altmer, se retourna un sourire sadique au visage..."

...et ainsi de suite. D'autres personnages peuvent aller et venir et interagir entre eux (ou non) à des endroits différents de la Citadelle.

Au cours de ces échanges, vous allez donc pouvoir évoluer, apporter de la profondeur à vos personnages, leur permettre de nouer de liens entre eux et, si vous êtes attentifs et que vous laissez traîner une oreille (ou un œil) au bon endroit, au bon moment, vous pourrez peut-être recueillir des informations intéressantes… ou des anecdotes inutiles. 

L'intérêt de ce roleplay est qu'il n'a pas de limite dans le temps et qu'il laisse une grande liberté d'action tout en gardant le cadre de la Citadelle et la temporalité du quotidien. Certains échanges pourront avoir l'air anodins, mais ils contribueront tous à la vie de la Guilde et à l'élaboration des personnages. Venez donc y faire un tour fréquemment pour ne rien louper de ce qu'il s'y passe !

N.B. : Si quelqu'un tombe sur une information concernant votre personnage que vous ne souhaitez pas divulguer à tous les membres, vous pouvez bien entendu transmettre cette information en MP sur Discord… et voir ce qu'en fera le personnage concerné.


Afin de vous situer dans la Citadelle et d'apporter de la logique aux interactions (êtes-vous proche ou non d'un autre personnage, pouvez-vous entendre une discussion ou non), vous pouvez vous référer aux plans ci-dessous :







Edit : Pour ajouter la notion de temporalité et ajouter de la cohérence au RP, il a été décidé que chaque dimanche matin, un nouveau jour commencera. Une journée durera ainsi une semaine IRL afin que chacun ait le temps de participer à la vie de la Citadelle. Faites bien attention de prendre ce facteur en compte lorsque vous écrivez ! Le premier qui écrit au terme d'une nouvelle semaine décidera de l'heure de début du récit.

Ivy avec Phèbe à la Bibliothèque au même moment
 

Phèbe a écrit:
- En réalité, ils sont assez courant mais strictement réglementer. Bien vu? Non. Pour beaucoup cela reste un vice. Mais... je dois surtout vous mettre en garde... vous connaissez un peu ce milieu?

Elle secoua la tête,

- Je vois, la réglementation a ce sujet met encore que trop peu connus et bien, pour tous vous dire en réalité non, quand je vivais dans les rues de Daguifilante j’observais de loin. Je savais que cela se faisait beaucoup, mais je ne voulais pas prendre le risque de perdre le peu d'argent que j’arrivais à me faire. C'est Ewen qui m'a initié en grandissant, il y jouer beaucoup... Hm C'est pour cela que je viens vers vous, parce que je suis encore trop peu familière avec ce milieu ...

Phèbe redescendant vers les rez-de-chaussé avec Ivy, à l'aube


Phèbe n'ayant pas trouver ce qu'elle cherchait se dirige vers le réfectoire comme proposé par la jeune brétonne:

- C'est un milieu très fermé quand on est du côté des gestionnaires. C'est le genre d'affaire qu'on lègue, qu'on transmet... Ils verront d'un mauvais œil qu'une étrangère y mettent son nez. Ca serait défier leur autorité, marché sur leur plates bandes. Parce qu'on ne va pas se mentir, oui il y a quelques riches bourgeois qui tiennent des salles... mais majoritairement il faut plutôt associer ça à des groupuscule bien moins fréquentable. 

Elle s'assit à une table en invitant Ivy d'un geste et se découpa une tanche de pain. Son ton n'était pas du tout dissuasif mais plus analytique.

- C'est faisable bien sûre. Mais il faut être fine pour ne pas se faire d'ennemi.

Ivy et Phèbe dans le réfectoire, au même moment,

Phèbe a écrit:
- C'est un milieu très fermé quand on est du côté des gestionnaires. C'est le genre d'affaire qu'on lègue, qu'on transmet... Ils verront d'un mauvais œil qu'une étrangère y mettent son nez. Ca serait défier leur autorité, marché sur leur plates bandes. Parce qu'on ne va pas se mentir, oui il y a quelques riches bourgeois qui tiennent des salles... mais majoritairement il faut plutôt associer ça à des groupuscule bien moins fréquentable. 

Elle réfléchit un instant, s'installant a table avec elle, se servant à son tour, ce versant de l'eau dans un verre et en servit un pour Phèbe également, avant de reprendre,

- Hum... Oui j'imagine, Mais je suis déterminé ! Je tiens absolument à ce projet... Je ferais tout ce qu'il faut ... et c'est groupes peu fréquentable n'y changerons rien, et puis je ne serais pas seule, je vais proposais à Kar-Jeenar de m'aider également

Phèbe a écrit:- C'est faisable bien sûre. Mais il faut être fine pour ne pas se faire d'ennemi.

- Vous me connaissez, je ne suis que paix et amour aha, je pensais peut-être à une petite infiltration pour voir comment cela se passe ...

Phèbe, dans le réfectoire avec Ivy de bon matin

Elle remercie la jeune fille pour le verre d'eau. Phèbe prend un ton sévère:

- Vous avez tord de prendre sa à la légère. Je ne plaisante pas.

Elle croisa ses mains et détailla la jeune femme.  Elle n'ignorait pas ce que la jeune fille avait vécu et la savait fonceuse, têtu et déterminé. Une simple mise en garde serait inutile et toute tentative de la dissuader finirait irrémédiablement par la convaincre de faire l'inverse. 

- Je crois que vous n'avez pas saisit: si vous venez monter votre affaire, ils vous élimineront.

Elle marqua une pause et réfléchissant.

- Je ne dis pas que vous devriez abandonné, mais vous vouliez des conseils non? Et bien mon premier conseil est: faites vous des alliés de ceux qui pourraient devenir vos ennemis. En faite, ce qu'il vous faut c'est un partenaire du milieu. Si.... Si vous le souhaitez, moi je pourrais vous présenter du monde.

Ivy avec phèbe dans le réfectoire au même moment 


Elle voyait le visage de Phèbe se durcir et compris que ça ne l'avait pas fait rire ... du tous 

Phèbe a écrit:- Vous avez tord de prendre sa à la légère. Je ne plaisante pas

- Je ... Vous avez raison Phèbe excusez-moi c'est ma manière de relativiser les choses ...

Son visage devient sérieux quand Phèbe continue,

Phèbe a écrit:- Je crois que vous n'avez pas saisit: si vous venez monter votre affaire, ils vous élimineront.

Phèbe a écrit:- Je ne dis pas que vous devriez abandonné, mais vous vouliez des conseils non? Et bien mon premier conseil est: faites vous des alliés de ceux qui pourraient devenir vos ennemis. En faite, ce qu'il vous faut c'est un partenaire du milieu. Si.... Si vous le souhaitez, moi je pourrais vous présenter du monde.

- C'est pour ça que j'ai besoin d'être bien entourer, selon moi et protéger mes arrières. Je comprends et bien oui, c’est pour cela que je suis venue vous voir, je suis consciente d'avoir besoin d'aide, et de bonne relation, alors ce serait avec plaisir

Phèbe et Ivy, au réfectoire, de bon matin.


Elle fut satisfaite de voir que ses mises en garde étaient entendu et se détendit. Elle rapprocha un corbeille de fruit et entreprit de découper des quartiers de pommes. Plus posément, elle questionna:

- Laissez moi vous dire que Kar-Jeenar sera un atout, mais pas tout de suite. Il vous sera utile pour monter le projet pas pour vous implanter dans le milieu. Bon, alors expliquer moi plus en détail ce que vous aviez en tête... Que je me fasse une idée de votre vision.

Elle voulait comprendre qu'elle était l'ampleur du projet: voulait-elle ouvrir une salle de jeu? Un repère de joueur de carte ou une foire au hasard? Elle voyait plutôt une affaire tranquille ou une entreprise de grande allure? Qui voulait-elle attirer? Etait-ce du long terme ou un plutôt un moyen de tenter de nouvel chose dans la vie?

Ivy réfectoire avec Phèbe au même moment

Phèbe a écrit:- Laissez moi vous dire que Kar-Jeenar sera un atout, mais pas tout de suite. Il vous sera utile pour monter le projet pas pour vous implanter dans le milieu. Bon, alors expliquer moi plus en détail ce que vous aviez en tête... Que je me fasse une idée de votre vision.

Elle sourit voyant les expressions plus apaiser de Phèbe, et tend la main vers la coupelle pour se servir également.

- Kar-Jeenar n'est pas encore au courant, je ne lui ai rien dit pour le moment... Je veux ouvrir une salle de jeu, et que cette affaire soit fructueuse et pérenne... Je n'ai jamais rien possédé ... enfin à moi seule je veux dire... j'ai grandie dans la boue. Je veux que ce projet soit le projet d'une vie, et je ferais ce qu'il faut pour ...

Son visage devint ferme, elle était déterminée, elle regarda dans le vide, un instant ...

- Je veux que ... si demain il devait m'arriver quelques choses que ceci soit le fruit de ma création, que les gens y rit et s'y amuse ... qu'il y est une trace de mon passage sur ce monde ... Voilà ce que je veux

Phèbe, même endroit, même moment.

Bien que la pyromancienne soit tout à fait incapable d'adhérer à ce genre de motivation, elle comprenait. Et puis, elle était satisfaite de la détermination de Ivy. C'était une vraie volonté d'entreprendre, pas une lubie d'un soir. Aussi elle fut ravie d'éduquer la jeune femme, de partager son expérience et de répondre à ses question. Elles se mirent à échafauder des plans, des projets alors que lentement la Citadelle se réveillait. Prise dans leur conversation elles débattaient vivement complétement indifférentes au réfectoire qui se remplissaient.

De cette discussion ressortis un grand projet auquel, curieusement, Phèbe était ravie d'être lié. Elle était enthousiaste de pouvoir pour une fois faire quelque chose dans lequel elle était à l'aise, dans lequel elle savait être compétente.

Mais la première étape serait de sortir toute les deux, la présenter à ce beau monde.

Un corbeau arrive à la Citadelle, à l'intention de Elia Vifacier. Un minuscule rouleau en patte de mouche est accroché à sa patte. La bête farouche et fort intelligente ne laisse que Ancre-les-mots l'approcher. Il remet en personne le mot à l'Archonte avec un sceau est intact. 

Ganzaëlle a écrit: a écrit:
Archonte,
Korsen possède un collier avec un pierre en rapport avec la mission en Cyrodiil. 
Amenez le au rendez-vous. Chercher aussi la clef, tout est dans le rapport.
G.

PS: N'oubliez pas votre robe de soirée.

Arthur, dans le hall principal, milieu de matinée


Arthur arpentait la Citadelle, comme un esprit rôdeur, à la recherche de quelqu'un ou de quelque chose. Il tournait en rond et décida finalement de s'arrêter à la grande table a manger pour attendre le passage d'un autre Compagnon.
N'ayant pas encore été briefé sur ce qu'il devait faire ou à quoi il pourrait servir à la Citadelle, il espérait qu'un officier pointe enfin le bout de son nez.
Lorsqu'il vit la Vicomtesse accompagnée d'Ivy dans une vive discussion, il n'osa pas les déranger et resta à l'écart.

- Bon sang ! Me suis je levé trop tôt ?  À quelle heure la Citadelle est-elle censée être active ?

Il se rasseya à la table un moment avant de se relever, fatigué d'attendre, pour prendre la direction de la tour d'entraînement


(Encore sur le chemin)

Ancre-les-mots, dans l'escalier, les bras chargés de livres, dans la matinée


Pourquoi la vicomtesse aurait-elle soudainement besoin d'autan de bouquin? Surtout sur des sujets aussi disparates? Et... puis elle savait lire?! Ca le dépassait... Cependant il n'était pas de son ressort d'éduquer des personnes aussi ignares et insensibles à la beauté des mots.

Les bras chargés de livre au point de ne plus voir devant lui, il se dirige maladroitement vers la salle de repos. Quand soudain un étranger l'interpelle.

Arthur, devant les escaliers, milieu de matinée


Alors qu'il était sur le point de monter jusqu'au toit, il entend un bruit de pas venir dans sa direction.

- Euh .. Bonjour ..? Excusez moi..

Un Argonien, lourdement chargé. Il n'aurait sû dire si il était très en colère ou si c'était son expression faciale naturelle qui suivait cette impression.


Il reprit :

- Hum .. Je me nomme Arthur. Auriez vous vu un officier ou pourriez vous m'indiquer où est ce que je peux trouver des choses à faire ici ?


Il avait un air hésitant, mal à l'aise face à l'Argonien qui ne semblait pas de bonne humeur. Bizarre comme première rencontre...

Ancre-les-mots, en transition, le matin

Il jeta un seul regard à l'individu. Bréton, Blond, cheveux mi long, bien rasé, assez grand et svelte. Il a une tenue d'érudit et il garde son bâton dans son dos. Il était assez médiocre. Banal. Il n'avait pas l'allure d'un Compagnon. Il repensa à sa discussion avec Mazar Al'Hafik: le paladin avait dit que sa charge de travail n'était pas normal, qu'il devrait avoir plus de repos. Quelqu'un aurait-il employé ce dadet pour l'aider? C'est pour cela qu'il cherchait un officier? Prendre ses fonctions? 

Et bien Ancre-les-mots n'allait pas attendre que l'un deux se décident à se pointer! Il allait mettre cette main d'œuvre à contribution immédiatement!

- Ah parfait! Vous tombez bien, tenez prenez ça, oui oui voilà. Et ça aussi. Bon vous me posez ça en bas dans le coin salon et puis vous remontez au plus vite. Je vous dirais ce qu'il y à faire. Je serais dans les archives. Pourquoi vous me regardez comme ça? Aller, du nerf!

Ancre-les-mots leva les yeux au ciel et fit demi tour vers son antre.

Arthur, devant les escaliers avec Ancre, au même moment


- Euh ..?! Pardon ..??

Il fut surpris par l'initiative de l'Argonien qui s'en crier garde lui lança des paquets de livres et documents dans les bras avant de lui ordonne de se rendre quelque part pour les y déposer.


- euh.. très bien ..?! Mais ?! Enfin .. je.. où. Où est ce ?! 

Manquant de tituber, il tente de regarder le sombre reptile qui déjà s'éloignait..

Ancre-les-mots, même endroit même moment.

L'argonien leva vagument la patte en soupirant:

- En bas prêt du refectoire... vous n'aurez qu'à demandez votre chemin.

Une fois devant son bureau, il ouvre un tiroir et sort un paquet de feuillet et une fiole. Il secoue un peu ce précieux liquide qu'il avait trouvé chez Mélicendre et relit la recette associée. Ça n'avait pas l'air bien compliqué mais ses connaissances en terme de plantes se limitait à ce qu'il avait pu lire dans les livres... Il n'avait pas vraiment envie de préparer hasardeusement un filtre d'amour, tout de même s'il voulait pièger quelqu'un il fallait mieux que ça marche. Mieux vaudrait l'avis d'un expert. 

Il parcourut les autres feuilles. Bon il y avait aussi une tisane... pourquoi pas la tester tiens? Sur ce, il rangea à nouveau les affaires de la sorcière puis il se leva pour regarder si sa petite réserve personnelle contenait les fleurs nécessaires.

Valriel, sur les remparts, en fin de matinée.

Il releva la tête d'un seul coup. Oui, cela venait de se produire, il somnolait debout. Il se secoua, se massant l'arcade sourcilière. Il aurait bien besoin d'un peu plus de sommeil. Mais ses journées ne le lui permettaient pas. Depuis plusieurs semaines, il se couchait chaque fois au beau milieu de la nuit et parfois même, une heure ou deux avant le lever du jour... avant de se relever à peine le soleil levé. Ce rythme l'épuisait. Les cernes sous ses yeux se creusaient. Les potions ne lui faisaient plus grand-chose et il rechignait à prendre quelque chose de plus fort, de peur de s'accoutumer aux plantes qui le tiendraient éveillé. 

Une énième obligation venait de s'ajouter à sa longue liste de choses à faire. Il réalisa qu'il ne pourrait jamais tenir le rythme. Il devait s'occuper des priorités. Ensuite, seulement, il pourrait peut-être songer à faire l'écuyer serviable et alerte. Et il savait à qui il devait s'adresser pour cela.

Pénétrant à l'intérieur de la Citadelle, il partit donc en quête de Mazar, la tête lui tournant dangereusement.

Arthur, dans les cuisines, en fin de matinée


Après avoir fini les tâches que lui avait confié cet argonien aux écailles sombres et au regard perçant, Arthur se réfugia dans la cuisine espérant ne pas retomber sur lui et se reposer un instant. Il salue Fait-plein-de-soupe et saisi un gobelet et un pichet d'eau bien fraîche et transvase à plusieurs repise l'eau du pichet dans son verre qu'il vide dans sa gorge en une seconde. Une fois sa soif étanchée, il repose le pichet et le gobelet vide sur la table avant de repartir vers le second étage en veillant bien à vérifier qu'il trouve un autre officier ..

_______

Mazar, en fin de matinée, dans les escaliers du second étage


Mazar se dirigeait joyeusement vers l'extérieur de la tour d'entrainement, il était de bonne humeur pour une fois et il souhaitais même la partager avec d'autres membres.
Il ne lui fallu pas beaucoup de temps avant d'avoir une première occasion de transmettre sa joie a quelqu'un d'autre ! Il croisa Valriel alors qu'il commençait à peine à monter les escaliers.


 - Bonjour Valriel ! Comment vas tu aujourd'hui ??

Valriel, dans les escaliers du deuxième étage, en fin de matinée

Il remercia les dieux que ses pas l'aient mené à la personne qu'il recherchait sans avoir à sillonner toute la Citadelle. Mazar semblait de bonne humeur, de surcroît, cela allait lui faciliter les choses.
"Phèbe ne lui a sûrement pas parlé de notre échange..." songea-t-il avec une pointe d'amertume en se remémorant la dernière fois où il avait parlé avec la pyromancienne. 

Il le salua avec déférence :

- Bonjour Mazar, cela me fait plaisir de te voir. J'avais justement quelque chose à te demander.

Il décida d'aller droit au but sans plus attendre.

- J'aimerais prendre des vacances. Pas très longtemps. Juste une petite semaine. Je préparerai la plupart de mes tâches hebdomadaires en amont et pour ce qui est des ouvrages que j'honore chaque jour, je trouverai un remplaçant digne de ce nom.

Mazar, escalier 2nd étage, fin de matinée


Mazar, tout sourire, invita Valriel à se redresse lorsque celui ci le salua avec bien trop d'application à son goût, il fut surpris lorsque ce dernier lui demanda la permission de prendre des vacances. Il écarquilla d'abord les yeux puis ouvrir grand les bras pour donner une courte étreinte chaleureuse et vigoureuse à Valriel.


- Haha ! Enfin ! Je ne croyais que jamais tu n'accepterais de prendre un moment pour te reposer ! Mais bien sûr que j'accepte ! Sans aucun problème ! Et ne t'inquiètes pas pour ton remplaçant, j'ai cru apercevoir un nouveau qui pourrait peut être faire l'affaire, il a l'air débrouillard. Mais tu peux voir avec Elia ou Phèbe si tu préfères. D'ailleurs .. il faudrait que je la trouve aussi Phèbe..

Valriel, dans les escaliers du deuxième étage, en fin de matinée

L'écuyer Altmer ne s'était pas attendu à une telle démonstration d'affection de la part de Mazar. Il se figea un moment sous l'étreinte. Il n'avait pas prévu qu'il accepte si facilement. Il avait déjà préparé tout un argumentaire en venant, mais il fut ravi que cela s'avère inutile. Il répondit aussi chaleureusement qu'il put, malgré la fatigue :

- Merci infiniment Mazar, cela compte beaucoup à mes yeux. Je te fais confiance pour le remplaçant, tu as de très bonnes capacité de clairvoyance et de perception à ce sujet. 

Il risqua une question qui lui brûlait la langue.

- Comment se porte Ph... la Vicomptesse ?

Mazar, escaliers second étage, fin de matinée

Son sourire s'évanouie quand Valriel lui demande comment va Phèbe, il détourne légèrement le regard et semble un peu inquiet.

- Oh .. Phèbe ..? Elle euh .. elle est un peu bizarre en ce moment et le peu dont on a pu parler, elle me parlait de toi parfois .. Il faut d'ailleurs que je lui parle moi aussi, saurais-tu où je peux la trouver ? 

Il leva un regard vers Valriel, se demandant tout à coup, pourquoi est ce que Phèbe l'évoquait aussi souvent, peut être aurait il des réponses de lui ..?

- Mais dis moi.. De quoi parliez vous récemment ? Elle avait l'air .. enfin, de quoi parliez vous ?

Valriel, dans les escaliers du deuxième étage, en fin de matinée

Scrutant l'expression du Rougegarde, il ne lui fut pas compliqué de comprendre qu'elle n'avait peut-être pas tout à fait digéré leur dernière conversation. Mais ses propos l'inquiétèrent.

Mazar a écrit:- Oh .. Phèbe ..? Elle euh .. elle est un peu bizarre en ce moment et le peu dont on a pu parler, elle me parlait de toi parfois .. Il faut d'ailleurs que je lui parle moi aussi, saurais-tu où je peux la trouver ? - Mais dis moi.. De quoi parliez vous récemment ? Elle avait l'air .. enfin, de quoi parliez-vous ?

- Elle te parle... de moi ? Qu'est-ce qu'elle t'a dit ?

Il réfléchit un moment à la réponse qu'il voulait donner à Mazar. Comment lui expliquer la nature de leur conversation ? Lui mentir semblait risqué si Phèbe venait à lui en parler... Mais de là à lui exposer ce qu'il s'était produit et surtout les raisons pour lesquelles il s'était confié à elle... Il ne comprendrait jamais. Parler de la raison initiale de sa convocation ? Cela semblait une mauvaise idée également. Elle semblait avoir oublié ces histoires autour d'Ewen et de Mélicendre et il ne voulait pas relancer la machine.

- À vrai dire... Elle... Elle voulait m'aider. Je crois qu'elle avait l'impression que j'étais... malheureux.

Mazar, Escaliers 2nd étages, fin de matinée


- Tu dis qu'elle voulait t'aider ..? Hum .. C'est vrai qu'elle semble .. inquiète ou préoccupée, ça doit coller, j'imagine .. M'enfin ! Je lui demanderai tout ça quand j'aurai l'occasion de la voir, il faut que je lui parle aussi. Et sinon, tu sais ce que tu vas faire de tes vacances ??

Mazar regardait l'Elfe d'un air un peu taquin, comme un enfant avide de secret et de confidence.

Valriel, dans les escaliers du deuxième étage, en fin de matinée

Il jeta un rapide coup d'œil sur le côté avant de le rabattre vers Rougegarde qui le regardait avec un air entendu. À quoi pouvait-il bien penser ? Il préféra rester minimaliste.

- Je vais... m'isoler un peu en forêt pour me reposer. 

Cela ressemblait à une perspective agréable. Même s'il n'aurait pas été contre un peu de galante compagnie pour agrémenter ses nuits. Un peu de papier pour dessiner, également, des livres et du poisson fraîchement pêché accompagné d'un peu de vin. Oui... cela ressemblait à un programme idéal. Dommage que la réalité en soit toute autre.

Mazar, même lieu, même moment


Il le regarda d'un air suspicieux en haussant un sourcil 

- La forêt hein ? Je ne pensais pas que tu étais du genre à vivre dans la nature, mais bon, si c'est ce que tu veux.. 

Mazar lève les mains et les épaules en grimaçant. Qu'importe, tant qu'il fait ce qu'il lui plait pour une fois depuis qu'il l'a rencontré.

- Je ne vais pas te retenir plus longtemps. Si tu ne croises pas d'Officier je me chargerai de les tenir au courant. Je vais d'ailleurs de ce pas aller chercher Phèbe. Bonne route et bon repos à toi, mon ami.

Il se remit en route et reparti dans le couloir en direction des quartiers des Officiers.