Le jeu du chat et de la souris
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- Général PatafouinRédacteur en chefRat de bibliothèqueVous avez publier plus de 400 messagesRomancierVous avez créer 20 sujetsLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
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Le jeu du chat et de la souris
Jeu 8 Juil - 14:42
Rappel du premier message :
On ne sait s'ils s'apprécient, on ne sait s'ils se comprennent, mais leurs échanges sont toujours... piquants, surprenants, audacieux, mystérieux, authentiques ?
Ici se développe les interactions complexes qui poussent Phèbe et Valriel toujours un peu plus dans leurs retranchements...
On ne sait s'ils s'apprécient, on ne sait s'ils se comprennent, mais leurs échanges sont toujours... piquants, surprenants, audacieux, mystérieux, authentiques ?
Ici se développe les interactions complexes qui poussent Phèbe et Valriel toujours un peu plus dans leurs retranchements...
- LilythRédacteur en chefRat de bibliothèqueVous avez publier plus de 400 messagesRomancierVous avez créer 20 sujetsLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Ven 9 Juil - 18:27
Phèbe, sur les rempart dans l'ombre de Valriel
Elle détestait ça, qu'on la surplombe, qu'on la menace. Elle se sentait prise au piège, elle détestait ça! Malgré sa volonté d'être patiente, sa voix fut froide.
- Alors c'est ça votre glorieuse proposition? Me donner le choix de partir avant les dieux savent quel événement dont je suis sensé me méfier sans en connaître la nature? Mais Valriel, ce n'est pas un choix que vous me laissez! Inversez les rôles une seconde, vous écouteriez-vous? Vous prendriez-vous au sérieux?
Pas de hurlement ou de cri. Sa voix, Phèbe ne la reconnue pas. C'était un murmure comme le sifflement du vent. Elle tente de se donner prestance, toute petite contre ce mur face au géant. Le givre qui depuis plusieurs jour avait planté ses griffes dans son cœur sembla tétanisé ses muscles. Alors compris. La glace. C'était cela le vide, le silence, le froid. Ce n'était pas l'absence d'un feu, c'était la renaissance d'un autre. Elle ne pu pas profiter de cette victoire, déjà car elle sentait qu'elle était tout à fait incapable de la maîtriser, ensuite car la conversation prenait une fois de plus une tournure déplaisante. Elle tente de réguler ses excès mais sent quand même que cela risque de lui échapper. Elle n'aimait pas qu'on la menace!
- Oh, mais attendez... c'est exactement ce que j'ai fait! Vous mettre en garde contre les dangers de votre comportement puéril d'adolescent blessé! Mais vous ne m'écoutez pas hein? Quand je vous dit que vous vous perdez, que vous vous mentez, que vous courez à votre ruine! Vous n'écoutez pas. Vous ne faites pas un pas vers moi. Vous voulez m'éloigner. Je vais me dire que c'est par bienveillance mais posez vous la question: est-ce le cas ou craignez vous tant que je sois un obstacle que vous vous donnez bonne conscience en vous persuadant que c'est de la merci de me donner ce choix?
Elle détestait ça, qu'on la surplombe, qu'on la menace. Elle se sentait prise au piège, elle détestait ça! Malgré sa volonté d'être patiente, sa voix fut froide.
- Alors c'est ça votre glorieuse proposition? Me donner le choix de partir avant les dieux savent quel événement dont je suis sensé me méfier sans en connaître la nature? Mais Valriel, ce n'est pas un choix que vous me laissez! Inversez les rôles une seconde, vous écouteriez-vous? Vous prendriez-vous au sérieux?
Pas de hurlement ou de cri. Sa voix, Phèbe ne la reconnue pas. C'était un murmure comme le sifflement du vent. Elle tente de se donner prestance, toute petite contre ce mur face au géant. Le givre qui depuis plusieurs jour avait planté ses griffes dans son cœur sembla tétanisé ses muscles. Alors compris. La glace. C'était cela le vide, le silence, le froid. Ce n'était pas l'absence d'un feu, c'était la renaissance d'un autre. Elle ne pu pas profiter de cette victoire, déjà car elle sentait qu'elle était tout à fait incapable de la maîtriser, ensuite car la conversation prenait une fois de plus une tournure déplaisante. Elle tente de réguler ses excès mais sent quand même que cela risque de lui échapper. Elle n'aimait pas qu'on la menace!
- Oh, mais attendez... c'est exactement ce que j'ai fait! Vous mettre en garde contre les dangers de votre comportement puéril d'adolescent blessé! Mais vous ne m'écoutez pas hein? Quand je vous dit que vous vous perdez, que vous vous mentez, que vous courez à votre ruine! Vous n'écoutez pas. Vous ne faites pas un pas vers moi. Vous voulez m'éloigner. Je vais me dire que c'est par bienveillance mais posez vous la question: est-ce le cas ou craignez vous tant que je sois un obstacle que vous vous donnez bonne conscience en vous persuadant que c'est de la merci de me donner ce choix?
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Ven 9 Juil - 23:55
Valriel en compagnie de Phèbe, sur les remparts
Valriel se redressa en arrière en entendant les mots de la Brétonne. "Un comportement puéril d'adolescent blessé..." Mais pour qui se prenait-elle, cette insolente ? Il avait eu un geste bienveillant, un geste plus hasardeux que ceux qu'il entreprenait habituellement, emplis de logique et de bon sens, il avait voulu l'aider et elle s'énervait contre lui, lui manquait de respect.
Il sentit un flux magique emplir l'atmosphère, mais d'une façon différente de ce à quoi la pyromancienne l'avait habitué... Ce n'était pas normal.
Toutefois, il réfléchit un moment à sa première question. Bien sûr que non, si on lui avait dit une chose pareille, il n'aurait jamais abandonné. Mais il n'était pas elle. Elle, à ses yeux et selon sa perspective d'Altmer, sa vie était bientôt finie. Elle, elle n'avait ni ses compétences, ni ses projets, ni son savoir. Les situations étaient entièrement différentes. Cependant, il était convaincu d'une chose.
- Vous avez raison sur un point, Phèbe. Je n'aurais jamais tout abandonné sur un simple avertissement. Mais j'aurais considéré la question et essayé de comprendre la signification de tout ceci. Tenté d'évaluer les différentes options.
Il se perdit à nouveau dans ses réflexions quelques secondes. Il voulait peser ses mots pour ne pas risquer de l'énerver davantage.
- Croyez-le ou non, mais si je vous dis tout ceci, c'est uniquement par bienveillance, tout comme vous, lorsque vous m'avez accordé votre pardon. Pensez ce que vous voulez, que je suis un calculateur, froid et arrogant, si cela vous chante, c'est de cela que j'ai été taxé toute ma vie. Et j'ai excellé à confirmer ces rumeurs. Mais aujourd'hui, comme je vous l'ai dit, je me montre à vous tel que je suis. Je vous apporte le peu de soutien qui soit en mon pouvoir. Vous vous imaginez que je cours à ma ruine, uniquement parce que... parce que vous ne voyez pas le tableau dans son ensemble. Vous vous défiez de moi, mais vous vous trompez de personne. Le véritable danger ici, ce n'est pas moi.
Valriel se redressa en arrière en entendant les mots de la Brétonne. "Un comportement puéril d'adolescent blessé..." Mais pour qui se prenait-elle, cette insolente ? Il avait eu un geste bienveillant, un geste plus hasardeux que ceux qu'il entreprenait habituellement, emplis de logique et de bon sens, il avait voulu l'aider et elle s'énervait contre lui, lui manquait de respect.
Il sentit un flux magique emplir l'atmosphère, mais d'une façon différente de ce à quoi la pyromancienne l'avait habitué... Ce n'était pas normal.
Toutefois, il réfléchit un moment à sa première question. Bien sûr que non, si on lui avait dit une chose pareille, il n'aurait jamais abandonné. Mais il n'était pas elle. Elle, à ses yeux et selon sa perspective d'Altmer, sa vie était bientôt finie. Elle, elle n'avait ni ses compétences, ni ses projets, ni son savoir. Les situations étaient entièrement différentes. Cependant, il était convaincu d'une chose.
- Vous avez raison sur un point, Phèbe. Je n'aurais jamais tout abandonné sur un simple avertissement. Mais j'aurais considéré la question et essayé de comprendre la signification de tout ceci. Tenté d'évaluer les différentes options.
Il se perdit à nouveau dans ses réflexions quelques secondes. Il voulait peser ses mots pour ne pas risquer de l'énerver davantage.
- Croyez-le ou non, mais si je vous dis tout ceci, c'est uniquement par bienveillance, tout comme vous, lorsque vous m'avez accordé votre pardon. Pensez ce que vous voulez, que je suis un calculateur, froid et arrogant, si cela vous chante, c'est de cela que j'ai été taxé toute ma vie. Et j'ai excellé à confirmer ces rumeurs. Mais aujourd'hui, comme je vous l'ai dit, je me montre à vous tel que je suis. Je vous apporte le peu de soutien qui soit en mon pouvoir. Vous vous imaginez que je cours à ma ruine, uniquement parce que... parce que vous ne voyez pas le tableau dans son ensemble. Vous vous défiez de moi, mais vous vous trompez de personne. Le véritable danger ici, ce n'est pas moi.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Sam 10 Juil - 18:28
Phèbe sur les rempart en même temps de Valriel.
Elle n'a pas la force de se battre. Les elfes et leur combine. Les elfes et leur mystères. Toutes sa vie elle avait été balloté dans le brouillard et l'ignorance. Elle soupire et ferme douloureusement les yeux. Une fois de plus on la traitait comme une chose fragile qui demandait soin et protection. Comme si elle était incapable de survivre seule. Ah. Peut-être était ce donc ça... Elle était incapable. La chappe de froid se fait pesante, elle voulait plus d'information mais pouvait-elle subir longtemps ? Elle écarte les bras en signe d'impuissance.
- Je ne vous comprend pas. Je ne souhaite que vous aidez... Mais vous ne comprenez pas hein? Vous êtes persuadé que je fais cela par interêt.
Elle était abattu. Elle ne pourrait jamais l'atteindre. Pourquoi essayer? Personne n'avait besoin d'elle. Personne.
-Bien, vous voulez me convaincre? Alors dites moi de qui je dois me méfier? De quoi? Je... Je ne sais pas Valriel. Dites moi quelque chose de concret. Vous ne pouvez pas me faire peur avec des fantôme et des spectres. Vous de pouvait pas non plus me convaincre sans me donner ... je ne sais pas... n'importe quoi. Oui n'importes quoi. Vous n'aimez pas que je vous traite comme un enfant? Ne faites pas de même avec moi. Même si à vos yeux je ne suis qu'une seconde éphémère et vaine de votre existence.
Elle n'a pas la force de se battre. Les elfes et leur combine. Les elfes et leur mystères. Toutes sa vie elle avait été balloté dans le brouillard et l'ignorance. Elle soupire et ferme douloureusement les yeux. Une fois de plus on la traitait comme une chose fragile qui demandait soin et protection. Comme si elle était incapable de survivre seule. Ah. Peut-être était ce donc ça... Elle était incapable. La chappe de froid se fait pesante, elle voulait plus d'information mais pouvait-elle subir longtemps ? Elle écarte les bras en signe d'impuissance.
- Je ne vous comprend pas. Je ne souhaite que vous aidez... Mais vous ne comprenez pas hein? Vous êtes persuadé que je fais cela par interêt.
Elle était abattu. Elle ne pourrait jamais l'atteindre. Pourquoi essayer? Personne n'avait besoin d'elle. Personne.
-Bien, vous voulez me convaincre? Alors dites moi de qui je dois me méfier? De quoi? Je... Je ne sais pas Valriel. Dites moi quelque chose de concret. Vous ne pouvez pas me faire peur avec des fantôme et des spectres. Vous de pouvait pas non plus me convaincre sans me donner ... je ne sais pas... n'importe quoi. Oui n'importes quoi. Vous n'aimez pas que je vous traite comme un enfant? Ne faites pas de même avec moi. Même si à vos yeux je ne suis qu'une seconde éphémère et vaine de votre existence.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Dim 11 Juil - 1:34
Valriel, sur les remparts avec Phèbe, au même moment
Devant son discours erratique et déstructuré, il eut un sourire amer. Il avait fait sa part désormais. Mais il avait tout de même envie d'aller au bout de sa démarche et de la mener à avoir le bon raisonnement. Et pour la suite, advienne que pourra.
- Les choses sont sous vos yeux et vous ne les voyez pas. Est-ce ma faute si vous ne regardez pas au bon endroit ? Je ne vous traite pas comme une enfant, je croyais justement en votre lucidité, en votre intelligence. Regardez autour de vous. Regardez le brave et loyal Mazar, perdu dans sa vertu, regardez la naïve Ivy qui avance les yeux fermés, regardez l'avisé Zéphyriel, ce guerrier-mage gorgé de fierté et d'assurance, regardez l'impérieux et digne Ghorthul, droit et autoritaire... regardez Elia et sa soif de pouvoir fébrile et inextinguible. Alors seulement, vous verrez.
Il prit une profonde respiration et se recula quelque peu, serein.
- Vous voulez m'aider ? Très bien : restez.
Devant son discours erratique et déstructuré, il eut un sourire amer. Il avait fait sa part désormais. Mais il avait tout de même envie d'aller au bout de sa démarche et de la mener à avoir le bon raisonnement. Et pour la suite, advienne que pourra.
- Les choses sont sous vos yeux et vous ne les voyez pas. Est-ce ma faute si vous ne regardez pas au bon endroit ? Je ne vous traite pas comme une enfant, je croyais justement en votre lucidité, en votre intelligence. Regardez autour de vous. Regardez le brave et loyal Mazar, perdu dans sa vertu, regardez la naïve Ivy qui avance les yeux fermés, regardez l'avisé Zéphyriel, ce guerrier-mage gorgé de fierté et d'assurance, regardez l'impérieux et digne Ghorthul, droit et autoritaire... regardez Elia et sa soif de pouvoir fébrile et inextinguible. Alors seulement, vous verrez.
Il prit une profonde respiration et se recula quelque peu, serein.
- Vous voulez m'aider ? Très bien : restez.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 9:24
Phèbe dehors avec valriel en haut de muraille.
Elle le regarda avec intensité. Avais-t-elle compris le message? Parce que si c'était le cas c'était bien la première fois qu'on ne prenait pas sa paranoïa pour un tare. Elle fronce les sourcils :
"Attendez.... soyons claire... ce que vous voulez c'est que je me méfie d'un homme si loyal qu'il en a oublié son existence, d'une gamine ignarde qui essaye de trouver sa place, d'un chef si obtu qu'il en perd de vue son camp, d'un nordique qui couvre sa honte sous un orgueil épuisant, et d'une femme si amoureuse du pouvoir qu'elle ne supporte pas de n'en avoir sur ses propres émotions ?C'est....cela votre avertissement? "
Elle guette son approbation, plisse les yeux:
" Je crois Valriel que c'est la première fois que nous tombons d'accord sur un quelconque sujet. Je voys le répète: je me méfie de tous, pas que de vous."
Elle le regarda avec intensité. Avais-t-elle compris le message? Parce que si c'était le cas c'était bien la première fois qu'on ne prenait pas sa paranoïa pour un tare. Elle fronce les sourcils :
"Attendez.... soyons claire... ce que vous voulez c'est que je me méfie d'un homme si loyal qu'il en a oublié son existence, d'une gamine ignarde qui essaye de trouver sa place, d'un chef si obtu qu'il en perd de vue son camp, d'un nordique qui couvre sa honte sous un orgueil épuisant, et d'une femme si amoureuse du pouvoir qu'elle ne supporte pas de n'en avoir sur ses propres émotions ?C'est....cela votre avertissement? "
Elle guette son approbation, plisse les yeux:
" Je crois Valriel que c'est la première fois que nous tombons d'accord sur un quelconque sujet. Je voys le répète: je me méfie de tous, pas que de vous."
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 9:35
Valriel, sur les remparts près de Phèbe, toujours en pleines messes-basses
Il lui adressa un sourire et un éclat de malice luit dans ses pupilles brillant comme deux émeraudes.
- Exact. Vous venez de comprendre. Mais à la lumière de cette prise de conscience, permettez-moi de vous poser une question : si vous savez cela, si vous vous méfiez avec autant de sagesse des gens qui partagent votre vie, pourquoi rester ici, là où plane le danger ? Est-ce cela que vous recherchez au fond ? Je ne vous juge pas. Vous êtes libre de vos choix, après tout. J'ai moi-même fait des choix difficiles à comprendre de l'extérieur.
Il lui adressa un sourire et un éclat de malice luit dans ses pupilles brillant comme deux émeraudes.
- Exact. Vous venez de comprendre. Mais à la lumière de cette prise de conscience, permettez-moi de vous poser une question : si vous savez cela, si vous vous méfiez avec autant de sagesse des gens qui partagent votre vie, pourquoi rester ici, là où plane le danger ? Est-ce cela que vous recherchez au fond ? Je ne vous juge pas. Vous êtes libre de vos choix, après tout. J'ai moi-même fait des choix difficiles à comprendre de l'extérieur.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 9:51
Phèbe, avec Valriel sur les remparts,
Elle n'avait pas besoin de réfléchir à la question. La réponse était évidente. Mais elle n'avait aucune idée de comment expliquer ça à quelqu'un d'aussi opaque que Valriel. Elle ne voulais pas avoir l'air naïve mais avec lui l'honnêteté semblait être la seul chose qui puisse l'atteindre d'une quelconque façon. Elle s'approcha un peu en avant:
- La liberté a un coût, Valriel. Je n'ai pas assez pour le payer. Je n'ai jamais eu assez. J'ai eu bien des prisons. Elles n'ont pas toujours été d'acier ou de fer. Je suis ici à cause d'une nouvelle prison....
Les mots moururent sur ses lèvres. Elle ne sut pas si elle devait continuer. Elle n'était pas sûre de le vouloir. Les douleurs du passé, elle était lasse de les subir. Elle jette un œil à son interlocuteur.
Elle n'avait pas besoin de réfléchir à la question. La réponse était évidente. Mais elle n'avait aucune idée de comment expliquer ça à quelqu'un d'aussi opaque que Valriel. Elle ne voulais pas avoir l'air naïve mais avec lui l'honnêteté semblait être la seul chose qui puisse l'atteindre d'une quelconque façon. Elle s'approcha un peu en avant:
- La liberté a un coût, Valriel. Je n'ai pas assez pour le payer. Je n'ai jamais eu assez. J'ai eu bien des prisons. Elles n'ont pas toujours été d'acier ou de fer. Je suis ici à cause d'une nouvelle prison....
Les mots moururent sur ses lèvres. Elle ne sut pas si elle devait continuer. Elle n'était pas sûre de le vouloir. Les douleurs du passé, elle était lasse de les subir. Elle jette un œil à son interlocuteur.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 10:13
Valriel, en compagnie de Phèbe, sur les remparts
Un voile de mélancolie passa dans les yeux de l'Altmer. Un instant. Un très bref instant. Il baissa les yeux vers Phèbe, soucieux qu'il ait laissé transparaître les émotions que ses mots ramenaient en lui. Il voyait bien, qu'elle-même était troublée. Instinctivement, comme pour se rassurer, il passa sa main dans la poche intérieure de sa chemise et posa ses doigts sur l'objet qui s'y trouvait. Son regard reprit alors une force plus vive.
- "La liberté a un coût". Oui. Cela, c’est vrai. J'ai moi-même dû payer le prix fort pour cette liberté, à de multiples reprises. J'aimerais vous donner un conseil : si vous êtes emprisonnée, ne restez pas ainsi. Quels que soient les barreaux et les chaînes, trouvez les ressources nécessaires pour vous en défaire. Dites-moi, Phèbe : qu'est-ce qui vous retient ?
Mais elle plaqua alors sa main contre son torse. Valriel baissa les yeux, interloqué par ce contact soudain. Que cherchait-elle à faire ?
Elle lui dit alors :
Le chevalier arriva, visiblement fulminant et se ruant sur eux, s'exclama avec vivacité à l'adresse de son écuyer :
En voyant Mazar et en entendant sa voix remplie de colère, avec des gestes calmes, Valriel recula d'un pas et leva les mains en signe de reddition. Il regarda le Rougegarde en essayant d'avoir l'air le plus serein possible. Il jeta un coup d'œil à Phèbe. Il espérait dissiper le malentendu quel qu'il soit, mais il attendait d'abord d'entendre ce que Mazar avait à dire.
Un voile de mélancolie passa dans les yeux de l'Altmer. Un instant. Un très bref instant. Il baissa les yeux vers Phèbe, soucieux qu'il ait laissé transparaître les émotions que ses mots ramenaient en lui. Il voyait bien, qu'elle-même était troublée. Instinctivement, comme pour se rassurer, il passa sa main dans la poche intérieure de sa chemise et posa ses doigts sur l'objet qui s'y trouvait. Son regard reprit alors une force plus vive.
- "La liberté a un coût". Oui. Cela, c’est vrai. J'ai moi-même dû payer le prix fort pour cette liberté, à de multiples reprises. J'aimerais vous donner un conseil : si vous êtes emprisonnée, ne restez pas ainsi. Quels que soient les barreaux et les chaînes, trouvez les ressources nécessaires pour vous en défaire. Dites-moi, Phèbe : qu'est-ce qui vous retient ?
Mais elle plaqua alors sa main contre son torse. Valriel baissa les yeux, interloqué par ce contact soudain. Que cherchait-elle à faire ?
Elle lui dit alors :
Je sens que Mazar approche
Le chevalier arriva, visiblement fulminant et se ruant sur eux, s'exclama avec vivacité à l'adresse de son écuyer :
- Qu'est-ce qu'il se passe ici ?! Éloigne-toi d'elle !! Ne la touche pas !
En voyant Mazar et en entendant sa voix remplie de colère, avec des gestes calmes, Valriel recula d'un pas et leva les mains en signe de reddition. Il regarda le Rougegarde en essayant d'avoir l'air le plus serein possible. Il jeta un coup d'œil à Phèbe. Il espérait dissiper le malentendu quel qu'il soit, mais il attendait d'abord d'entendre ce que Mazar avait à dire.
- LilythRédacteur en chefRat de bibliothèqueVous avez publier plus de 400 messagesRomancierVous avez créer 20 sujetsLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 11:08
Phèbe sur les remparts avec les deux autres zigotos
Phèbe en entendant Mazar fut plus qu'interloqué. Avait-il jamais parlé aussi froidement à Valriel? Qu'est ce que c'était que cette histoire? Constatant la réaction coupable de l'écuyer, elle leva les yeux au ciel et s'interposa presque immédiatement entre eux.
"Qu'est-ce qu'il te prend Mazar? Pourquoi tu nous agresse?"
Phèbe ancra ses poings sur ses hanches. Cet homme allait la rendre folle! Elle savait que c'était une mauvaise idée de lui avouer ses sentiments! Qu'il pouvait être idiot parfois! Avec toute l'exaspération du monde lui répondit:
"Je ne sais pas Mazar? Que crois-tu que nous faisions? Attends... Sérieusement tu as crut que.. quoi? Avec lui? Mais qui t'as mis ça en tête?"
Phèbe en entendant Mazar fut plus qu'interloqué. Avait-il jamais parlé aussi froidement à Valriel? Qu'est ce que c'était que cette histoire? Constatant la réaction coupable de l'écuyer, elle leva les yeux au ciel et s'interposa presque immédiatement entre eux.
"Qu'est-ce qu'il te prend Mazar? Pourquoi tu nous agresse?"
BlackoutMj a écrit:Mazar enragé sur les remparts avec sa femme et un elfe suspicieux
Mazar arrive devant Phèbe et arrête sa course frénétique juste avant de la percuter et il baisse les bras en signe de capitulation
- Non ! euh ! C'est que j'ai cru .. il avait l'air de ..! J'ai eu peur qu'il ...!
Il arrête de baragouiner, voyant qu'elle ne courait en fait aucun danger.
- Votre proximité soudaine, le fait que vous soyez souvent à l'écart tous les deux, votre voyage ... vos .. secrets ... Je ne .. - il fixe Phèbe dans les yeux - Excusez moi..
Il réfléchit un instant puis fini par dire
- Que faisiez vous ? Pourquoi êtes vous là ?
Phèbe ancra ses poings sur ses hanches. Cet homme allait la rendre folle! Elle savait que c'était une mauvaise idée de lui avouer ses sentiments! Qu'il pouvait être idiot parfois! Avec toute l'exaspération du monde lui répondit:
"Je ne sais pas Mazar? Que crois-tu que nous faisions? Attends... Sérieusement tu as crut que.. quoi? Avec lui? Mais qui t'as mis ça en tête?"
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 11:18
Mazar a écrit:Quelque chose à lui dire hein... ?!
- Puis-je savoir de quoi il s'agit ? Pourquoi gardez-vous autant de secret ?? Et de quel présent parles-tu ?!
Il lance des regards de l'un à l'autre comme s’il les suspectait… Il regarde Phèbe avec insistance comme pour implorer son aide et qu'elle lui révèle la vérité…
Valriel, assistant à la scène avec Phèbe et Mazar, sur les remparts
Amusé, il se redressa en arrière et croisa les bras sur son torse en se figurant ce que Mazar s'était imaginé. Il avait vraiment cru qu'ils étaient intimes ou quelque chose dans cet esprit ? Il eut un sourire en réalisant que, vu de l'extérieur, cette scène pouvait être effectivement perturbante. Cela, il n'avait pas cherché à le faire. Mazar avait malencontreusement été le témoin de cette scène. Mais ne valait-il mieux pas qu'il s'imagine cela, plutôt qu'il n'apprenne ce qu'il venait de dire à Phèbe ? Quoi qu'il en soit, il fallait rattraper cette situation au plus vite.
Il ajusta sa chemise dont le col s'était quelque peu délacé lorsque Phèbe y avait posé sa main. Décidément, les choses ne jouaient pas en sa faveur... Il enchaîna d'une voix douce et chaleureuse :
- J'avais seulement quelque chose à dire à Phèbe pour la remercier de son présent de l'autre fois. Nous nous sommes croisés fortuitement sur les remparts et tu es arrivé, Mazar, voilà tout.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 11:26
Blackout a écrit:Mazar avec Valriel et Phèbe sur les remparts
Quelque chose à lui dire hein ..?!
- Puis je savoir de quoi il s'agit ? Pourquoi gardez vous autant de secret ?? Et de quel présent parles tu ?!
Il lance des regards de l'un à l'autre comme si il les suspectait .. Il regarde Phèbe avec insistance comme pour implorer son aide et qu'elle lui révèle la vérité ..
Phèbe, sur les remparts avec un amant jaloux et un pseudo ami
Cette fois elle croisa les bras. Pas encore vexée, mais relativement remontée.
"Des secrets? Il n'y a aucun secret. J'apprécie Valriel et sa compagnie, c'est toi qui m'a encouragé à me lier plus avec nos compagnons? Et bien il se trouve que ton écuyer et moi avons une passion commune pour les discussions animées, nous débattions justement de la place de l'individu dans une communauté et de la notion de liberté. Tu veux te joindre à nous peut-être? Je croyais que tu trouvais la philosophie et ce genre de choses barbantes?"
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 11:36
Valriel, sur les remparts, protégé par Phèbe des assauts de Mazar
Dans une posture révérencieuse, les mains croisées dans le dos, il observait la scène. Il fit de son mieux pour ne pas avoir l'air surpris, mais ne put s'empêcher de tourner la tête vers Phèbe quand celle-ci prit sa défense. Il connaissait sa finesse d'esprit, mais il ne s'était pas attendu à cette réponse. Sous ses bandages, il esquissa un sourire. C'était bien répondu. Avait-elle vraiment dit qu'elle appréciait sa compagnie ? Une fois de plus, il lui sembla qu'elle lui sauvait la mise. Il ne savait si elle disait vrai à ce sujet, mais il appréciait sincèrement sa fougue et son piquant, surtout en ce moment.
Il savait que la situation était délicate et qu'il lui faudrait prouver qu'il savait où était sa place, c'est pourquoi, il ajouta sobrement :
- Phèbe dit vrai. Et pour ce qui est de ce présent dont je parlais, il s'agissait de cette broche que je porte, symbole de son pardon pour... ce que j'ai fait à Haltevoie.
Dans une posture révérencieuse, les mains croisées dans le dos, il observait la scène. Il fit de son mieux pour ne pas avoir l'air surpris, mais ne put s'empêcher de tourner la tête vers Phèbe quand celle-ci prit sa défense. Il connaissait sa finesse d'esprit, mais il ne s'était pas attendu à cette réponse. Sous ses bandages, il esquissa un sourire. C'était bien répondu. Avait-elle vraiment dit qu'elle appréciait sa compagnie ? Une fois de plus, il lui sembla qu'elle lui sauvait la mise. Il ne savait si elle disait vrai à ce sujet, mais il appréciait sincèrement sa fougue et son piquant, surtout en ce moment.
Il savait que la situation était délicate et qu'il lui faudrait prouver qu'il savait où était sa place, c'est pourquoi, il ajouta sobrement :
- Phèbe dit vrai. Et pour ce qui est de ce présent dont je parlais, il s'agissait de cette broche que je porte, symbole de son pardon pour... ce que j'ai fait à Haltevoie.
Mazar un peu rassuré, mais toujours inquiet et suspicieux ne voulut par abandonner si facilement
- Oh et bien, si ! Ça m'intéresse beaucoup en réalité ! Dites-moi de quoi vous parlez exactement et ce que vous en pensez, j'essaierai de vous communiquer mon point de vue le plus objectivement possible.
Il se donnait un air sérieux et intéressé en se tenant un coude et l'autre main au menton
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 11:49
Phèbe toujours dans les hauteurs de l'incrédulité et de la Citadelle,
Phèbe exaspérée dit d'un ton cinglant:
"Je n'arrive pas à croire que tu puisses soudain agir comme un enfant gâté qui ne veut pas partager son jouet! Je ne suis pas ta propriété exclusive Mazar! Je pensais que c'était une évidence mais visiblement je dois le préciser!"
Elle bouillonnait d'irritation. Bien décidée à prouver qu'elle n'avait rien à cacher elle tourna ostensiblement le dos à Mazar pour parler à Valriel avec le plus grand naturel, comme si rien n'était venu les interrompre.
"Nous disions donc, la liberté n'est qu'une illusion. Les hommes se croient libres parce qu’ils ignorent les causes qui les déterminent. Ils se croient libres tant que leur penchant pour une chose reste légère. Cette superficialité nous laisse croire qu’on peut choisir librement de suivre ou de ne pas suivre nos impulsions. Par exemple en les contrecarrant par une autre impulsion. Mais nous ne sommes pas libre, nous restons esclaves de nous même. Esclave d'un conflit sans fin entre ce que nous sommes, ce que nous aspirons à être et ce que nous pensons être."
Phèbe exaspérée dit d'un ton cinglant:
"Je n'arrive pas à croire que tu puisses soudain agir comme un enfant gâté qui ne veut pas partager son jouet! Je ne suis pas ta propriété exclusive Mazar! Je pensais que c'était une évidence mais visiblement je dois le préciser!"
Elle bouillonnait d'irritation. Bien décidée à prouver qu'elle n'avait rien à cacher elle tourna ostensiblement le dos à Mazar pour parler à Valriel avec le plus grand naturel, comme si rien n'était venu les interrompre.
"Nous disions donc, la liberté n'est qu'une illusion. Les hommes se croient libres parce qu’ils ignorent les causes qui les déterminent. Ils se croient libres tant que leur penchant pour une chose reste légère. Cette superficialité nous laisse croire qu’on peut choisir librement de suivre ou de ne pas suivre nos impulsions. Par exemple en les contrecarrant par une autre impulsion. Mais nous ne sommes pas libre, nous restons esclaves de nous même. Esclave d'un conflit sans fin entre ce que nous sommes, ce que nous aspirons à être et ce que nous pensons être."
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 11:55
Valriel, pris entre deux feux, sur les remparts
L'Altmer papillonna des paupières en entendant la tirade de Phèbe. Venait-elle réellement de dédaigner Mazar ? De lui renvoyer sa jalousie à la figure ? Il s'en serait amusé s'il n'était pas dans une posture aussi inconfortable.
Il cherchait à se concentrer. Il se passait beaucoup de choses en très peu de temps, de nombreux éléments à prendre en compte. Il était partagé entre rentrer dans le jeu de Phèbe et tenter de noyer un peu plus le Rougegarde dans une discussion trop pesante pour sa propre compréhension ou prouver sa loyauté envers Mazar et tenter désamorcer la situation. Mais Phèbe semblait d'humeur vindicative et les secondes s'écoulaient trop vite... Qu'est-ce qu'elle disait, déjà ? D'ordinaire, il aurait adoré se lancer dans un tel débat. En ce moment, en revanche... Il tenta de rassembler ce qu'il avait entendu et d'une voix hésitante, il amorça une réponse.
- Hum... Oui, tout à fait... Et hum... Mais en fin de compte, nous sommes les seuls à pouvoir définir ce que nous sommes. Dès lors que nous acceptons cela, nous prenons en main notre liberté. Dès lors que nous ne réagissons pas à nos impulsions, mais à un dessein plus grand, alors nous outrepassons cette condition...
Subrepticement, il lança un regard désolé à Mazar pour lui signifier qu'il ne cherchait pas à lui couper l'herbe sous le pied.
Le Rougegarde repartit alors vers la tour d'entraînement, furieux, les laissant à nouveau seuls.
Valriel regarda Mazar partir puis tourna les yeux vers Phèbe, interdit. Il passa ses mains sur son visage, faisant de son mieux pour résister à l'envie impérieuse de retirer ses bandages et, s'adossant contre un mur, ne put s'empêcher de soupirer :
- Par Auri-El...
Il allait devoir retrouver Mazar et éclaircir la situation, mais il espérait quelques secondes de répit avant de se lancer à nouveau dans des explications...
L'Altmer papillonna des paupières en entendant la tirade de Phèbe. Venait-elle réellement de dédaigner Mazar ? De lui renvoyer sa jalousie à la figure ? Il s'en serait amusé s'il n'était pas dans une posture aussi inconfortable.
Il cherchait à se concentrer. Il se passait beaucoup de choses en très peu de temps, de nombreux éléments à prendre en compte. Il était partagé entre rentrer dans le jeu de Phèbe et tenter de noyer un peu plus le Rougegarde dans une discussion trop pesante pour sa propre compréhension ou prouver sa loyauté envers Mazar et tenter désamorcer la situation. Mais Phèbe semblait d'humeur vindicative et les secondes s'écoulaient trop vite... Qu'est-ce qu'elle disait, déjà ? D'ordinaire, il aurait adoré se lancer dans un tel débat. En ce moment, en revanche... Il tenta de rassembler ce qu'il avait entendu et d'une voix hésitante, il amorça une réponse.
- Hum... Oui, tout à fait... Et hum... Mais en fin de compte, nous sommes les seuls à pouvoir définir ce que nous sommes. Dès lors que nous acceptons cela, nous prenons en main notre liberté. Dès lors que nous ne réagissons pas à nos impulsions, mais à un dessein plus grand, alors nous outrepassons cette condition...
Subrepticement, il lança un regard désolé à Mazar pour lui signifier qu'il ne cherchait pas à lui couper l'herbe sous le pied.
Mazar n'en croit pas ses yeux, il reste figé face aux remarques de Phèbe et reste bouche bée lorsqu'elle se tourne feignant l'indifférence pour reprendre sa discussion avec Valriel. Il ne comprend pas sa réaction ni ce qu'elle raconte…
- Qu'est ce qui se passe à la fin... ?!
Le coup de grâce fut délivré par Valriel, lorsqu'il reprit sa conversation avec Phèbe a son tour, Mazar se sentir abattu, décontenancé, désemparé… il sert les poings se retourne et s'en va
- C'est bon. J'ai compris.
Le Rougegarde repartit alors vers la tour d'entraînement, furieux, les laissant à nouveau seuls.
Valriel regarda Mazar partir puis tourna les yeux vers Phèbe, interdit. Il passa ses mains sur son visage, faisant de son mieux pour résister à l'envie impérieuse de retirer ses bandages et, s'adossant contre un mur, ne put s'empêcher de soupirer :
- Par Auri-El...
Il allait devoir retrouver Mazar et éclaircir la situation, mais il espérait quelques secondes de répit avant de se lancer à nouveau dans des explications...
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 12:00
Phèbe, en haut des remparts avec Valriel.
Aussitôt Mazar partis Phèbe vacilla. Mais qu'est-ce qui lui avait pris à ce rougegarde encore? Elle croyait qu'il adorait son écuyer? Des paillettes dansèrent dans ses yeux. Elle n'avait pas mangé assez pour la quantité monstrueuse d'énergie que cette stupide magie incontrôlable consomait! Qu'est-ce que c'était que cette horreur !? Elle en oublia presque Valriel.
"Par Auriel..."
Mal à l'aise puisqu'elle ne savait pas comment reprendre la conversation, elle regarda sa poitrine: la broche y était en effet... A nouveau lasse elle frotte ses paupières :
"Vous l'avez gardée.... je pensais qu'elle finirais dans un fleuve..."
Aussitôt Mazar partis Phèbe vacilla. Mais qu'est-ce qui lui avait pris à ce rougegarde encore? Elle croyait qu'il adorait son écuyer? Des paillettes dansèrent dans ses yeux. Elle n'avait pas mangé assez pour la quantité monstrueuse d'énergie que cette stupide magie incontrôlable consomait! Qu'est-ce que c'était que cette horreur !? Elle en oublia presque Valriel.
"Par Auriel..."
Mal à l'aise puisqu'elle ne savait pas comment reprendre la conversation, elle regarda sa poitrine: la broche y était en effet... A nouveau lasse elle frotte ses paupières :
"Vous l'avez gardée.... je pensais qu'elle finirais dans un fleuve..."
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 12:03
Valriel, toujours avec Phèbe et un peu plus de quiétude, sur les remparts
Suivant le regard de la Brétonne, il posa les yeux sur son torse et sur le talisman qui y était accroché. Oubliant ses bandages, il lui sourit doucement.
- J'y ai pensé, en effet. Mais... ça ne m'a pas paru correct.
Il regarda au loin, admirant les rayons du soleil.
- Et puis... personne ne m'avait jamais accordé son pardon jusque-là. Pour quoi que ce soit.
Il fronça les sourcils en sentant l'énergie magique qui continuait d'affluer autour de Phèbe. Il ne comprenait pas pourquoi cela se produisait, ou même pour quelle raison elle semblait utiliser sa magie. Toutefois, il n'en dit rien.
Suivant le regard de la Brétonne, il posa les yeux sur son torse et sur le talisman qui y était accroché. Oubliant ses bandages, il lui sourit doucement.
- J'y ai pensé, en effet. Mais... ça ne m'a pas paru correct.
Il regarda au loin, admirant les rayons du soleil.
- Et puis... personne ne m'avait jamais accordé son pardon jusque-là. Pour quoi que ce soit.
Il fronça les sourcils en sentant l'énergie magique qui continuait d'affluer autour de Phèbe. Il ne comprenait pas pourquoi cela se produisait, ou même pour quelle raison elle semblait utiliser sa magie. Toutefois, il n'en dit rien.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 12:15
Phèbe, sur les remparts avec Valriel
Elle se sentis touché et fière de cette nouvelle, une sorte de victoire idiote. C'était étrange... en sa présence elle osait être elle même. Pas comme avec les autres compagnons où elle devait ménager ses humeurs et ses réponses émotionnelles pour ne pas paraître dingue ou sanguinaires. Malgré ses pics à ce sujet, elle se dit qu'il était bien l'élève de Mazar.
"Et bien il n'y a pas d'âge pour les premières." Elle se moqua: "Dommage pour vous que ca vienne d'une vieille carne."
Puis elle repensa à la raison de sa présence initiale sur les remparts. Elle ouvrit et ferma plusieurs fois les mains en essayant de comprendre le comportement de son pouvoir.... en vain. Elle sentais qu'il y avait quelque chose. Elle pouvait presque mettre le doigts dessus!
"Raaah et cette stupide magie!? Qu'est-ce que c'est son problème !?"
Elle se sentis touché et fière de cette nouvelle, une sorte de victoire idiote. C'était étrange... en sa présence elle osait être elle même. Pas comme avec les autres compagnons où elle devait ménager ses humeurs et ses réponses émotionnelles pour ne pas paraître dingue ou sanguinaires. Malgré ses pics à ce sujet, elle se dit qu'il était bien l'élève de Mazar.
"Et bien il n'y a pas d'âge pour les premières." Elle se moqua: "Dommage pour vous que ca vienne d'une vieille carne."
Puis elle repensa à la raison de sa présence initiale sur les remparts. Elle ouvrit et ferma plusieurs fois les mains en essayant de comprendre le comportement de son pouvoir.... en vain. Elle sentais qu'il y avait quelque chose. Elle pouvait presque mettre le doigts dessus!
"Raaah et cette stupide magie!? Qu'est-ce que c'est son problème !?"
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 12:16
Valriel, en compagnie de Phèbe, sur les remparts
Il eut un petit rire cynique.
- Si ça peut vous rassurer, je ne suis plus tout jeune moi non plus... Mais bon, mieux vaut tard que jamais.
Sa pensée fut interrompue par l'exclamation de Phèbe :
Il se rapprocha d'elle, intrigué.
- Qu'est-ce qui vous arrive ? Votre énergie est bizarre, aujourd'hui...
Il eut un petit rire cynique.
- Si ça peut vous rassurer, je ne suis plus tout jeune moi non plus... Mais bon, mieux vaut tard que jamais.
Sa pensée fut interrompue par l'exclamation de Phèbe :
- "Raaah et cette stupide magie!? Qu'est-ce que c'est son problème !?"
Il se rapprocha d'elle, intrigué.
- Qu'est-ce qui vous arrive ? Votre énergie est bizarre, aujourd'hui...
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 12:33
Phèbe, toujours perché sur les fortification,
Elle recommença a arpenter les lieux en essayant au mieux de se dégager de l'étreinte qui l'engourdissait. Devait-elle parler à Valriel de son problème? Pouvait-elle lui faire confiance ou utiliserait-il cette connaissance contre elle? Elle repensa à ce que lui avait dit au Couchant. A ce qu'elle avait dit à Elia. Elle grinça des dents. L'unique moyen de lui prouver sa volonté de l'aider c'était cela: offrir pour recevoir. Elle allait surement le regretter. Elle ne devrait pas ainsi mettre ses faiblesses à nu....
- Il se passe quelque chose d'étrange avec mes pouvoirs depuis que Elia et moi nous sommes affronter dans une joute amicale. C'est comme si j'étais complètement déconnecté de mes flammes. Comme si elles étaient à porter de mains mais que je n'arrivais jamais à les saisir
Elle aurait aimer être moins fébrile mais elle étais préoccupée. Sa magie comptait trop à ses yeux pour qu'elle accepte simplement sa disparition. Elle passait ses mains sur son visage comme pour chasser la fatigue.
Elle recommença a arpenter les lieux en essayant au mieux de se dégager de l'étreinte qui l'engourdissait. Devait-elle parler à Valriel de son problème? Pouvait-elle lui faire confiance ou utiliserait-il cette connaissance contre elle? Elle repensa à ce que lui avait dit au Couchant. A ce qu'elle avait dit à Elia. Elle grinça des dents. L'unique moyen de lui prouver sa volonté de l'aider c'était cela: offrir pour recevoir. Elle allait surement le regretter. Elle ne devrait pas ainsi mettre ses faiblesses à nu....
- Il se passe quelque chose d'étrange avec mes pouvoirs depuis que Elia et moi nous sommes affronter dans une joute amicale. C'est comme si j'étais complètement déconnecté de mes flammes. Comme si elles étaient à porter de mains mais que je n'arrivais jamais à les saisir
Elle aurait aimer être moins fébrile mais elle étais préoccupée. Sa magie comptait trop à ses yeux pour qu'elle accepte simplement sa disparition. Elle passait ses mains sur son visage comme pour chasser la fatigue.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 12:37
Valriel en compagnie de Phèbe, sur les hauteurs
L'Altmer se fit alors pensif. Elle lui présentait un problème. Et surtout, une autre occasion de le résoudre : cela l'excitait, d'autant plus qu'il s'agissait de magie. "Quelque chose s'est passé avec Elia... Quel genre de magie a-t-elle pu utiliser ?"
- La magie d'Elia est plutôt tournée vers les éléments. Je me demande ce qu'elle a pu vous faire pour vous mettre dans cet état... L'énergie magique se comprend et se manipule, comme un corps, et afin de mieux saisir, j'aimerais en capter la source. Il me faudrait un contact physique pour mieux comprendre. Rien d'indécent, je vous rassure, juste poser ma main sur vous. Puis-je ?
L'Altmer se fit alors pensif. Elle lui présentait un problème. Et surtout, une autre occasion de le résoudre : cela l'excitait, d'autant plus qu'il s'agissait de magie. "Quelque chose s'est passé avec Elia... Quel genre de magie a-t-elle pu utiliser ?"
- La magie d'Elia est plutôt tournée vers les éléments. Je me demande ce qu'elle a pu vous faire pour vous mettre dans cet état... L'énergie magique se comprend et se manipule, comme un corps, et afin de mieux saisir, j'aimerais en capter la source. Il me faudrait un contact physique pour mieux comprendre. Rien d'indécent, je vous rassure, juste poser ma main sur vous. Puis-je ?
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 13:27
Phèbe, rempart extérieur avec Valriel.
Elle envisagea de laisser Valriel la sonder. Elle connaissait très bien cette méthode mais l'idée que son essence la parcourt ne la réjouissait pas. Elle pouvait faire tout les efforts du monde, un elfe restait un elfe. Et elle avait un problème avec eux. Elle se força à ravaler fierté et appréhension.
"Depuis quand vous parler de cela au yeux et au su de tous? Et puis après la scène que Mazar vient de nous faire... peut-être devrions nous mettre à l'écart ?"
Et comme elle avait besoin de lâcher la pression, elle dit (plus par malice que véritable option):
"Vous voulez peut-être prendre l'un de mes portails? Il me semble que vous les adorez"
Elle envisagea de laisser Valriel la sonder. Elle connaissait très bien cette méthode mais l'idée que son essence la parcourt ne la réjouissait pas. Elle pouvait faire tout les efforts du monde, un elfe restait un elfe. Et elle avait un problème avec eux. Elle se força à ravaler fierté et appréhension.
"Depuis quand vous parler de cela au yeux et au su de tous? Et puis après la scène que Mazar vient de nous faire... peut-être devrions nous mettre à l'écart ?"
Et comme elle avait besoin de lâcher la pression, elle dit (plus par malice que véritable option):
"Vous voulez peut-être prendre l'un de mes portails? Il me semble que vous les adorez"
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 13:40
Valriel sur les remparts avec Phèbe, au petit matin
Il haussa les sourcils. Même s'il tentait de capter son énergie magique, de l'extérieur, cela passerait inaperçu. Cela dit, elle n'avait pas tort : il n'avait pas très envie que Mazar le surprenne posant ne serait-ce que la main sur sa bien-aimée. Il voulait dissiper le quiproquo, pas l'accentuer. Et le Rougegarde n'avait pas l'air d'être d'humeur à entendre ses explications. Surtout si celles-ci parlaient de magie.
En entendant sa suggestion au sujet du portail, il fit la moue, se souvenant des affreuses sensations qu'il avait éprouvées lors de leur dernier voyage.
- D'accord, vous avez raison, ce ne serait pas très prudent. Mais au sujet du portail...
Il eut un petit rire tendre.
- ... Ne vous vexez pas, mais je préfère les miens.
Il dit plus bas :
- Voulez-vous aller dans un endroit où nul ne nous verra ?
Il haussa les sourcils. Même s'il tentait de capter son énergie magique, de l'extérieur, cela passerait inaperçu. Cela dit, elle n'avait pas tort : il n'avait pas très envie que Mazar le surprenne posant ne serait-ce que la main sur sa bien-aimée. Il voulait dissiper le quiproquo, pas l'accentuer. Et le Rougegarde n'avait pas l'air d'être d'humeur à entendre ses explications. Surtout si celles-ci parlaient de magie.
En entendant sa suggestion au sujet du portail, il fit la moue, se souvenant des affreuses sensations qu'il avait éprouvées lors de leur dernier voyage.
- D'accord, vous avez raison, ce ne serait pas très prudent. Mais au sujet du portail...
Il eut un petit rire tendre.
- ... Ne vous vexez pas, mais je préfère les miens.
Il dit plus bas :
- Voulez-vous aller dans un endroit où nul ne nous verra ?
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 13:42
Phebe et Valriel, en haut des remparts.
Elle haussa les épaules. Et entrepris de naté ses cheveux.
"Je me fiche bien de où nous allons. Il n'y en que pour quelques minutes non? Je doute que mon affliction soit compliqué, il suffirait de nous porter dans les alentours de la guilde. Tant que vous ne m'emmener pas dans un traquenard...."
Elle se décala pour lui laisser le loisir de choisir leur destination allors qu'avec une grande dextérité elle formait une seconde natte.
Elle haussa les épaules. Et entrepris de naté ses cheveux.
"Je me fiche bien de où nous allons. Il n'y en que pour quelques minutes non? Je doute que mon affliction soit compliqué, il suffirait de nous porter dans les alentours de la guilde. Tant que vous ne m'emmener pas dans un traquenard...."
Elle se décala pour lui laisser le loisir de choisir leur destination allors qu'avec une grande dextérité elle formait une seconde natte.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 14:00
Valriel, en compagnie de Phèbe, sur le départ
L'Altmer eut un sourire en coin qui plissa doucement ses yeux. Il se sentait d'humeur taquine. Et cela lui faisait du bien d'être un peu lui-même et de se laisser aller.
- Voyons Phèbe, si j'avais voulu vous emmener dans un traquenard, j'aurais eu mille occasions de le faire. Mais je comprends que vous vous méfiez de vous retrouver seule et à l'écart avec un Mer, surtout que je ne laisse pas souvent les femmes indifférentes.
Il eut envie de rire, mais il se contint, adressant un regard espiègle à la Brétonne. Cette légèreté exceptionnelle lui était agréable.
Il décida de la mener dans une clairière non loin de la Citadelle et exécuta rapidement les gestes pour ouvrir un portail, espérant toutefois ne pas trop attirer l'attention. Dans une caricature d'Elfe noble du Couchant, il fit un geste exagérément cérémonieux, se penchant en avant pour désigner d'une main tendue le passage à Phèbe et, il dit avec un ton solennel, ses yeux trahissant son amusement :
- Ma dame... Après-vous, je vous prie.
L'Altmer eut un sourire en coin qui plissa doucement ses yeux. Il se sentait d'humeur taquine. Et cela lui faisait du bien d'être un peu lui-même et de se laisser aller.
- Voyons Phèbe, si j'avais voulu vous emmener dans un traquenard, j'aurais eu mille occasions de le faire. Mais je comprends que vous vous méfiez de vous retrouver seule et à l'écart avec un Mer, surtout que je ne laisse pas souvent les femmes indifférentes.
Il eut envie de rire, mais il se contint, adressant un regard espiègle à la Brétonne. Cette légèreté exceptionnelle lui était agréable.
Il décida de la mener dans une clairière non loin de la Citadelle et exécuta rapidement les gestes pour ouvrir un portail, espérant toutefois ne pas trop attirer l'attention. Dans une caricature d'Elfe noble du Couchant, il fit un geste exagérément cérémonieux, se penchant en avant pour désigner d'une main tendue le passage à Phèbe et, il dit avec un ton solennel, ses yeux trahissant son amusement :
- Ma dame... Après-vous, je vous prie.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 12 Juil - 14:33
Phèbe avec valriel en transit
Elle crut lui remarquer un regard espiègle en lui passant devant. Elle se permit une dernière plaisanterie:
"Je suis sûre que ce que vous cachez sous vos bandages c'est que je ne vous laisse pas indifférente. Après tout, vous ne seriez pas le premier à tomber sous mon charme."
Phèbe traversa pour se retrouver dans une clairières. Il y avait quelques chose que l'Altmer avait mal compris: son problème avec les Mers c'est que malgré toute sa haine, elle avait vécu toute sa vie parmi eux et elle se sentait plus naturel à leur côtés que nul part ailleurs.
Elle crut lui remarquer un regard espiègle en lui passant devant. Elle se permit une dernière plaisanterie:
"Je suis sûre que ce que vous cachez sous vos bandages c'est que je ne vous laisse pas indifférente. Après tout, vous ne seriez pas le premier à tomber sous mon charme."
Phèbe traversa pour se retrouver dans une clairières. Il y avait quelques chose que l'Altmer avait mal compris: son problème avec les Mers c'est que malgré toute sa haine, elle avait vécu toute sa vie parmi eux et elle se sentait plus naturel à leur côtés que nul part ailleurs.
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