Le jeu du chat et de la souris
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- Général PatafouinRédacteur en chefRat de bibliothèqueVous avez publier plus de 400 messagesRomancierVous avez créer 20 sujetsLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
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Le jeu du chat et de la souris
Jeu 8 Juil - 14:42
Rappel du premier message :
On ne sait s'ils s'apprécient, on ne sait s'ils se comprennent, mais leurs échanges sont toujours... piquants, surprenants, audacieux, mystérieux, authentiques ?
Ici se développe les interactions complexes qui poussent Phèbe et Valriel toujours un peu plus dans leurs retranchements...
On ne sait s'ils s'apprécient, on ne sait s'ils se comprennent, mais leurs échanges sont toujours... piquants, surprenants, audacieux, mystérieux, authentiques ?
Ici se développe les interactions complexes qui poussent Phèbe et Valriel toujours un peu plus dans leurs retranchements...
- LilythRédacteur en chefRat de bibliothèqueVous avez publier plus de 400 messagesRomancierVous avez créer 20 sujetsLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Dim 19 Sep - 10:09
Le dernier rebondissements en date entre Phèbe et Valriel était purement le fruit du hasard. C'était peu de temps après sa rencontre avec Mélicendre. La brétonne avait pris l'habitude de courir le matin seul autour de la Citadelle en passant par les champs et les bosquets. Et ce jour là, à sa grande surprise, elle vit Valriel dans un clairière ouvrir un portail et s'y engouffrer. Il faisait de la magie au vu et su de tous maintenant ? Elle fut perturbé. Où allait il ainsi? Pourquoi prendre ce risque ? Elle était si proche ... elle aurait pu se précipiter à sa suite. Et après tout.... pourquoi pas? Impulsivement, sans réfléchir elle passa elle aussi le portail, pendant cet micro seconde où le présomptueux Altmer n'imaginait pas que quelqu'un le suive.
Elle se retrouva dans un paysage radicalement différent. Cela lui rappelait la demeure que Mazar et elle occupait parfois. C'était montagneux avec des ruisseau vif et de la roche. Les conifères partout étaient couvert d'un manteau de neige. Elle frémit vêtu uniquement d'une tunique et encore couvert de sueur. Mais pas le temps! Elle ne doit pas perdre sa trace. Avec discrétion elle suit le mer qui n'est pas du tout sur ses gardes (contrairement à d'habitude). Elle le voit oter son armure et s'allonge sur un talus. Qu'était elle venue faire au juste ?! A quoi elle pensait en le suivant !? Elle allaut décidé de jeter un dernier coup d'œil quand...
- Qui va là ? .... Phèbe !?
Et voilà. La main dans le sac. Couverte de honte, elle eut bien du mal a expliquer sa présence après ça. Et si il eut la générosité de lui offrir un thé avant de la mettre dehors, leur conversation fut vite le serpent qui se mord la queue. Il désapprouvait qu'elle est demandé à Mélicendre de l'aide mais ne pouvait lui même justifier sa relation avec elle. Il lui disait de trouver d'autre solution à son problème mais n'en avait pas à proposer. Et finalement comme d'habitude, elle se mettait a nu, il se renfermait et ils finissaient par se crier dessus.... Au moins le poisson était bon.
Elle se retrouva dans un paysage radicalement différent. Cela lui rappelait la demeure que Mazar et elle occupait parfois. C'était montagneux avec des ruisseau vif et de la roche. Les conifères partout étaient couvert d'un manteau de neige. Elle frémit vêtu uniquement d'une tunique et encore couvert de sueur. Mais pas le temps! Elle ne doit pas perdre sa trace. Avec discrétion elle suit le mer qui n'est pas du tout sur ses gardes (contrairement à d'habitude). Elle le voit oter son armure et s'allonge sur un talus. Qu'était elle venue faire au juste ?! A quoi elle pensait en le suivant !? Elle allaut décidé de jeter un dernier coup d'œil quand...
- Qui va là ? .... Phèbe !?
Et voilà. La main dans le sac. Couverte de honte, elle eut bien du mal a expliquer sa présence après ça. Et si il eut la générosité de lui offrir un thé avant de la mettre dehors, leur conversation fut vite le serpent qui se mord la queue. Il désapprouvait qu'elle est demandé à Mélicendre de l'aide mais ne pouvait lui même justifier sa relation avec elle. Il lui disait de trouver d'autre solution à son problème mais n'en avait pas à proposer. Et finalement comme d'habitude, elle se mettait a nu, il se renfermait et ils finissaient par se crier dessus.... Au moins le poisson était bon.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Dim 19 Sep - 13:58
Depuis qu'ils avaient retrouvé un foyer dans la nouvelle Citadelle, Valriel avait apprécié la nouvelle disposition des lieux, bien plus spacieuse, lui permettant ainsi de profiter plus souvent d'instants de tranquillité au cours desquels il ne croisait personne. Et la bonne nouvelle était que Phèbe semblait avoir trop à faire pour continuer ses sempiternels interrogatoires. Leur dernière entrevue l'avait convaincu qu'il lui était préférable de prendre ses distances avec elle et il n'était pas convaincu qu'elle ait apprécié qu'il la chasse de chez lui en la poussant dans un portail.
Mais c'était sans compter une petite erreur venue se fourrer dans ses projets. Après avoir sauvé Ewen des griffes de Mélicendre, il en était venu à la conclusion qu'il lui serait préférable de recueillir le plus d'informations possible sur ce qu'il savait. Et il tenait à être le premier à discuter avec lui. Il s'était donc dirigé à l'infirmerie et, après avoir envoyé Ivy dans une quête impossible de décoction de bleuets, lui laissant ainsi tout le loisir de discuter avec le Bréton, il avait donné un petit coup de pouce au destin en usant d'un peu de magie pour sortir le convalescent du coma dans lequel il était plongé depuis son retour à la Citadelle.
Son plan se déroulait à la perfection. Usant des mots avec habileté, il gagna la confiance de l'homme et bientôt, Ewen lui confia qu'il savait comment neutraliser Mélicendre et il était sur le point de lui expliquer de quelle manière il allait s'y prendre quand un petit grain de sable se glissa dans l'engrenage bien huilé de son stratagème. Précédé par Ivy qui revenait bredouille, interrompant sa conversation avec Ewen, le messager de Mélicendre, Kudro, un Khaajit simplet, venait d'entrer dans la pièce, escorté de la pire personne qui pouvait arriver en ce moment présent : Phèbe. Bien entendu, le Khajiit venait pour remettre un présent à Valriel, contredisant les propos qu'il tenait à Ewen concernant la défiance qu'il portait à Mélicendre.
Le sang de Valriel ne fit qu'un tour. Phèbe semblait avoir compris que quelque chose d'anormal se tramait et après avoir interrogé chaque personne présente dans la pièce, elle en vint à la conclusion qu'elle obtiendrait plus de réponses en interrogeant l'écuyer Altmer, seul.
Elle le mena donc jusqu'à son bureau et c'est ainsi qu'un nouvel interrogatoire commença, derrière la confidentialité de la porte fermée des quartiers des officiers. Valriel observa les lieux en se demandant comment il allait pouvoir ressortir de cette pièce sans créer plus de dommages collatéraux.
Mais c'était sans compter une petite erreur venue se fourrer dans ses projets. Après avoir sauvé Ewen des griffes de Mélicendre, il en était venu à la conclusion qu'il lui serait préférable de recueillir le plus d'informations possible sur ce qu'il savait. Et il tenait à être le premier à discuter avec lui. Il s'était donc dirigé à l'infirmerie et, après avoir envoyé Ivy dans une quête impossible de décoction de bleuets, lui laissant ainsi tout le loisir de discuter avec le Bréton, il avait donné un petit coup de pouce au destin en usant d'un peu de magie pour sortir le convalescent du coma dans lequel il était plongé depuis son retour à la Citadelle.
Son plan se déroulait à la perfection. Usant des mots avec habileté, il gagna la confiance de l'homme et bientôt, Ewen lui confia qu'il savait comment neutraliser Mélicendre et il était sur le point de lui expliquer de quelle manière il allait s'y prendre quand un petit grain de sable se glissa dans l'engrenage bien huilé de son stratagème. Précédé par Ivy qui revenait bredouille, interrompant sa conversation avec Ewen, le messager de Mélicendre, Kudro, un Khaajit simplet, venait d'entrer dans la pièce, escorté de la pire personne qui pouvait arriver en ce moment présent : Phèbe. Bien entendu, le Khajiit venait pour remettre un présent à Valriel, contredisant les propos qu'il tenait à Ewen concernant la défiance qu'il portait à Mélicendre.
Le sang de Valriel ne fit qu'un tour. Phèbe semblait avoir compris que quelque chose d'anormal se tramait et après avoir interrogé chaque personne présente dans la pièce, elle en vint à la conclusion qu'elle obtiendrait plus de réponses en interrogeant l'écuyer Altmer, seul.
Elle le mena donc jusqu'à son bureau et c'est ainsi qu'un nouvel interrogatoire commença, derrière la confidentialité de la porte fermée des quartiers des officiers. Valriel observa les lieux en se demandant comment il allait pouvoir ressortir de cette pièce sans créer plus de dommages collatéraux.
- LilythRédacteur en chefRat de bibliothèqueVous avez publier plus de 400 messagesRomancierVous avez créer 20 sujetsLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Dim 19 Sep - 17:24
Phèbe recevait rarement du monde dans son bureau. Il était emplis de caisses ordonnées et de piles de documents mais il n'y avait pas une seule assise en vue. Elle imaginait mal laisser Valriel debout... Elle fouilla l'espace du regard, Mazar s'occupait de l'aménagement habituellement, il y aurait penser. Voilà, là, contre un mur il avait évidemment penser à mettre une sorte de banc ouvragé. Phèbe le tira vers le bureau. Elle fit signe à Valriel de prendre place. Ensuite elle se servit un généreux verre d'eau qu'elle prit le temps d'avaler. Elle était exténuée par tout le travail qu'elle abattait depuis leur arrivée. Elle lisait si lentement, écrivait avec tant de peine... chaque devoir était un supplice. Sa nuit blanche n'aidait pas et si elle ne voulait pas agresser l'Altmer il fallait qu'elle prenne le temps faire les choses.
Enfin elle s'assit. Ils n'étaient pas séparé par un bureau, en réalité Phèbe avait sa chaise tourner vers lui et son bureau était derrière elle. Il pouvait voir des colonnes de chiffres interminables.
-Vous voulez un verre d'eau? Vous allez me parler de cette affaire. De Mélicendre, Ivy, Ewen. Ce que vous en savez.
Elle lui servit un verre et le posa sur une tablette près de lui.
Enfin elle s'assit. Ils n'étaient pas séparé par un bureau, en réalité Phèbe avait sa chaise tourner vers lui et son bureau était derrière elle. Il pouvait voir des colonnes de chiffres interminables.
-Vous voulez un verre d'eau? Vous allez me parler de cette affaire. De Mélicendre, Ivy, Ewen. Ce que vous en savez.
Elle lui servit un verre et le posa sur une tablette près de lui.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Dim 19 Sep - 19:29
Valriel prit un temps pour observer la pièce et ses détails, curieux de la façon dont Phèbe avait aménagé ses quartiers. Il ne s'étonna pas de la simplicité du lieu. Il jeta un coup d'œil sur le bureau, apercevant ce qu'il identifiait comme un livre de comptes. Rien de bien exceptionnel dans cette pièce relatant de la vie ordinaire que la pyromancienne menait à ses yeux. Sa voix le tira de ses pensées.
Il baissa les yeux sur le verre d'eau. "Elle veut sûrement me faire retirer mes bandages à nouveau. Plus facile pour comprendre les expressions du visage, je suppose." Cela dit, il n'aurait pas été contre se désaltérer un peu. Il avait su garder son sang froid durant l'échange à l'infirmerie, mais il se rendit bien compte que la pression lui avait donné chaud. Il fit mine de n'en avoir cure pour le moment, s'asseyant sur le banc que Phèbe avait tiré vers lui.
- Merci. Que voulez-vous que je vous dise de plus à ce sujet ? Je crois pourtant avoir été plutôt exhaustif, pour une fois.
Phèbe a écrit:-Vous voulez un verre d'eau? Vous allez me parler de cette affaire. De Mélicendre, Ivy, Ewen. Ce que vous en savez.
Il baissa les yeux sur le verre d'eau. "Elle veut sûrement me faire retirer mes bandages à nouveau. Plus facile pour comprendre les expressions du visage, je suppose." Cela dit, il n'aurait pas été contre se désaltérer un peu. Il avait su garder son sang froid durant l'échange à l'infirmerie, mais il se rendit bien compte que la pression lui avait donné chaud. Il fit mine de n'en avoir cure pour le moment, s'asseyant sur le banc que Phèbe avait tiré vers lui.
- Merci. Que voulez-vous que je vous dise de plus à ce sujet ? Je crois pourtant avoir été plutôt exhaustif, pour une fois.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 20 Sep - 16:16
- Que vouliez-vous apprendre en interrogeant Ewen? Pourquoi semble-t-il croire que vous allez l'aider contre Mélicendre?
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 20 Sep - 17:55
Pensivement, Valriel attrapa et le verre d'eau et perdit son regard dans le liquide translucide, tentant de se remémorer ce qu'il avait dit à Ewen.
- Ewen a mal compris mes intentions. Je lui ai effectivement proposé mon aide pour protéger Ivy, mais je n'avais aucunement pour projet de mutiler la divinatrice. J'ai appris en même temps que vous qu'il planifiait d'inverser le rituel. Mélicendre est peut-être dangereuse, mais je ne pense pas qu'elle mérite un tel châtiment. Il y a des méthodes moins barbares et cruelles. J'ai vu des choses terribles en matière de manipulation d'âme. Tenter d'inverser le rituel pourrait lui être pire que la mort à la moindre erreur. Et même si le rituel était annulé correctement... Elle pourrait bien ne plus jamais être elle-même. Vivre mille tourments.
Il réalisa qu'il n'avait pas complètement répondu à la question et reprit :
- J'espérais en interrogeant Ewen en apprendre plus sur ce que Mélicendre lui a fait subir. Sur les raisons pour lesquelles elle l'a enlevé. Plus on comprendra l'état d'esprit de cette femme et plus facile il nous sera de prédire ses futures actions.
Ses yeux se posèrent alors sur le petit paquet que Kudro lui avait remis, posé à côté de lui sur le banc. Il était curieux de savoir ce qu'il contenait. Il se demanda alors si Phèbe en avait la moindre idée et commença à s'en préoccuper sérieusement...
- Ewen a mal compris mes intentions. Je lui ai effectivement proposé mon aide pour protéger Ivy, mais je n'avais aucunement pour projet de mutiler la divinatrice. J'ai appris en même temps que vous qu'il planifiait d'inverser le rituel. Mélicendre est peut-être dangereuse, mais je ne pense pas qu'elle mérite un tel châtiment. Il y a des méthodes moins barbares et cruelles. J'ai vu des choses terribles en matière de manipulation d'âme. Tenter d'inverser le rituel pourrait lui être pire que la mort à la moindre erreur. Et même si le rituel était annulé correctement... Elle pourrait bien ne plus jamais être elle-même. Vivre mille tourments.
Il réalisa qu'il n'avait pas complètement répondu à la question et reprit :
- J'espérais en interrogeant Ewen en apprendre plus sur ce que Mélicendre lui a fait subir. Sur les raisons pour lesquelles elle l'a enlevé. Plus on comprendra l'état d'esprit de cette femme et plus facile il nous sera de prédire ses futures actions.
Ses yeux se posèrent alors sur le petit paquet que Kudro lui avait remis, posé à côté de lui sur le banc. Il était curieux de savoir ce qu'il contenait. Il se demanda alors si Phèbe en avait la moindre idée et commença à s'en préoccuper sérieusement...
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 20 Sep - 18:57
Phèbe fut satisfaite par sa réponse et approuva du chef. Mais elle n'en avait pas finis. Sa véritable demande c'était de savoir si la guilde devrait s'inquiéter des agissement de Mélicendre. Cependant il n'aurait pas été intelligent de poser la question directement à Valriel.
- Et je devrais m'inquiétez de votre relation avec Mélicendre?
- Et je devrais m'inquiétez de votre relation avec Mélicendre?
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 20 Sep - 19:12
Il haussa les sourcils, surpris de cette question. Il se demanda quel ton il convenait d'utiliser. Même si elle n'était pas cassante, elle semblait sérieuse. Le sujet n'en restait pas moins sensible. Il voulait savoir où elle voulait en venir.
- Pourquoi devriez-vous vous inquiéter ? Seriez-vous jalouse de cette grande idylle ? dit-il doucement en souriant, une pointe de malice dans la voix.
- Pourquoi devriez-vous vous inquiéter ? Seriez-vous jalouse de cette grande idylle ? dit-il doucement en souriant, une pointe de malice dans la voix.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Lun 20 Sep - 19:27
Phèbe n'était pas amusé par la réponse mais la lassitude lui empêchait d'être touché par la remarque.
- Non Valriel je ne suis pas jalouse d'une quelconque idylle.
Ce n'était pas de la jalousie, pourtant c'était peut-être tout aussi risible. Elle se demandait si Mélicendre ne confortait pas Valriel dans son chemin de damnation tel qu'elle se le figurait. Le frisson, cette femme le trouvait non seulement dans le plaisir charnel mais aussi dans des situations inextricables dans lesquels elle pouvait à loisir épanouir son esprit tortueux. En cela, l'Altmer était donc un partenaire idéal: torturé et complexe. Phèbe voulait sortir Valriel de ce cercle stérile, alors que se passerait-il si Mélicendre l'y faisait plutôt sombrer? Voilà ce qui la préoccupait: que son influence soit bien moindre que celle de la sorcière. Parce que Phèbe lutait à contre courant ses efforts n'étaient que plus intenses et futiles là où Mélicendre alimentait le brasier et n'avait donc pas grand chose à combattre.
- Mais avouez que votre relation est des plus troublantes. Un jour elle semble vous agresser dans les dortoirs, le suivant vous lui confier une pierre magique. Un soir vous me dites de m'en méfiez, mais vous recevez de sa part de présent la semaine suivante.
- Non Valriel je ne suis pas jalouse d'une quelconque idylle.
Ce n'était pas de la jalousie, pourtant c'était peut-être tout aussi risible. Elle se demandait si Mélicendre ne confortait pas Valriel dans son chemin de damnation tel qu'elle se le figurait. Le frisson, cette femme le trouvait non seulement dans le plaisir charnel mais aussi dans des situations inextricables dans lesquels elle pouvait à loisir épanouir son esprit tortueux. En cela, l'Altmer était donc un partenaire idéal: torturé et complexe. Phèbe voulait sortir Valriel de ce cercle stérile, alors que se passerait-il si Mélicendre l'y faisait plutôt sombrer? Voilà ce qui la préoccupait: que son influence soit bien moindre que celle de la sorcière. Parce que Phèbe lutait à contre courant ses efforts n'étaient que plus intenses et futiles là où Mélicendre alimentait le brasier et n'avait donc pas grand chose à combattre.
- Mais avouez que votre relation est des plus troublantes. Un jour elle semble vous agresser dans les dortoirs, le suivant vous lui confier une pierre magique. Un soir vous me dites de m'en méfiez, mais vous recevez de sa part de présent la semaine suivante.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Mar 21 Sep - 9:48
Valriel réfléchit un moment. Dans un premier temps, les bandages l'insupportaient et il estima qu'il ne craignait rien de plus à afficher son visage ; la situation était déjà fâcheuse et il réfléchirait mieux s'il pouvait respirer. Qui plus est, cela lui laisserait le temps de songer à la réponse qu'il allait donner. Tout en démêlant l'enchevêtrement de bandages, il commença avec une pointe de scepticisme dans la voix :
- Bien... admettons que ce ne soit pas de la jalousie...
Il déposa les bandes de tissu à côté de lui et reprit :
- Dans ce cas, je me demande quel genre de relation vous pensez que je peux bien entretenir avec elle. Je croyais vous avoir pourtant bien expliqué. Oui, cette femme nourrit une obsession pour ma personne au point de se glisser sournoisement dans ma couche. Oui, je lui ai donné une pierre enchantée en guise de paiement. Et oui je me méfie d'elle, l'inverse serait idiot, vous ne croyez pas ? Quant à ce paquet, je redoute qu'elle ne cherche à me faire croire qu'elle ignore que j'ai contribué à faire échapper Ewen en m'envoyant un charmant petit présent. Mais, au regard de ces informations, je me pose une question : en quoi notre relation vous inquiète-t-elle au juste ? J'ai du mal à comprendre...
Il fronça les sourcils, faisant mine de réfléchir, avant de lâcher, un sourire au coin des lèvres :
- Avez-vous peur que je lui brise le cœur ?
- Bien... admettons que ce ne soit pas de la jalousie...
Il déposa les bandes de tissu à côté de lui et reprit :
- Dans ce cas, je me demande quel genre de relation vous pensez que je peux bien entretenir avec elle. Je croyais vous avoir pourtant bien expliqué. Oui, cette femme nourrit une obsession pour ma personne au point de se glisser sournoisement dans ma couche. Oui, je lui ai donné une pierre enchantée en guise de paiement. Et oui je me méfie d'elle, l'inverse serait idiot, vous ne croyez pas ? Quant à ce paquet, je redoute qu'elle ne cherche à me faire croire qu'elle ignore que j'ai contribué à faire échapper Ewen en m'envoyant un charmant petit présent. Mais, au regard de ces informations, je me pose une question : en quoi notre relation vous inquiète-t-elle au juste ? J'ai du mal à comprendre...
Il fronça les sourcils, faisant mine de réfléchir, avant de lâcher, un sourire au coin des lèvres :
- Avez-vous peur que je lui brise le cœur ?
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Mer 22 Sep - 11:27
Phèbe se concentra sur la voix et les propos de Valriel. Mais comme d'habitude il était impossible de décerné le vrai du faux. Il maniait l'éloquence et la rhétorique avec aise et pouvait glisser comme un serpent pour plier la vérité à ses besoins. C'était non seulement épuisant mais cela rappelait à Phèbe le panier dans le crabe elle naviguait avant.
- Il y a de ça. Que ça vous plaise ou non, j'éprouve pour cette personne de la compassion.
Phèbe se resservit de l'eau pour combattre la fatigue et ajouta:
- Mais si vous voulez que je sois honnête; je crains plus l'influence qu'elle a sur vous que l'inverse. Peu importe la sympathie que j'ai pour elle, je ne suis pas aveugle à sa nature.
- Il y a de ça. Que ça vous plaise ou non, j'éprouve pour cette personne de la compassion.
Phèbe se resservit de l'eau pour combattre la fatigue et ajouta:
- Mais si vous voulez que je sois honnête; je crains plus l'influence qu'elle a sur vous que l'inverse. Peu importe la sympathie que j'ai pour elle, je ne suis pas aveugle à sa nature.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Mer 22 Sep - 12:24
Cette fois-ci, il lui fut impossible de conserver un visage impassible. Il ne put s'empêcher d'ouvrir de grands yeux, haussant les sourcils, stupéfait. Il la toisa un moment, cherchant à deviner si elle plaisantait. Mais cela ne lui ressemblait pas de lancer de telles affirmations par simple but récréatif ou uniquement pour tester ses réactions. Il rassembla ses pensées.
- Vous vous inquiétez... Pour moi ?
Il était abasourdi que Phèbe puisse s'imaginer que Mélicendre ait une quelconque influence sur lui - qu'elle soit néfaste ou non - et surtout, qu'elle s'en préoccupe. Jusqu'alors, il s'était imaginé que Phèbe agissait ainsi pour le déstabiliser ou le forcer à être plus honnête. Il en vint à se questionner sur l'image qu'elle pouvait bien avoir de lui. Il reprit son sérieux et demanda sans contrariété :
- Vous croyez qu'elle me plonge dans un univers de stupre et de luxure ? Que je m'adonne à la débauche lorsque je la rencontre ?
- Vous vous inquiétez... Pour moi ?
Il était abasourdi que Phèbe puisse s'imaginer que Mélicendre ait une quelconque influence sur lui - qu'elle soit néfaste ou non - et surtout, qu'elle s'en préoccupe. Jusqu'alors, il s'était imaginé que Phèbe agissait ainsi pour le déstabiliser ou le forcer à être plus honnête. Il en vint à se questionner sur l'image qu'elle pouvait bien avoir de lui. Il reprit son sérieux et demanda sans contrariété :
- Vous croyez qu'elle me plonge dans un univers de stupre et de luxure ? Que je m'adonne à la débauche lorsque je la rencontre ?
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Mer 22 Sep - 13:25
D'accord, visiblement il n'était pas à la même page. Phèbe comprit qu'en effet sa réflexion pouvait être interpréter ainsi.
- Mais non pas du tout. Et si vous résumez Mélicendre à une créature licencencieuse, c'est que vous ne la comprenez absolument pas. Quoiqu'il en soit, ce n'est pas ce qui m'inquiète! Vous êtes un grand garçon je ne pense pas que vous ayez besoin d'aide pour gérer ça.
Elle ajouta avec un pointe espiègle:
- Ah moins que vous ne preniez exemple sur votre maître en la matière...
Elle s'arrêta brutalement, réalisant que c'était tout à fait inapproprié! Elle avait vraiment besoin de sommeil. Mazar lui manquait et ça ne risquait pas de s'améliorer, c'était de la folie en ce moment! Elle n'avait pas une seconde a passé avec lui. Ce n'était pas une raison pour débiter des choses pareil devant Valriel.
- Bref ce n'est pas de cela que je parle. Je pensais plutôt au fait que Mélicendre est comme un diablotin sur notre épaule qui susurre de paroles et minaude des possibilités néfastes. Je...
Elle s'interrompt une fois de plus les lèvres pincées. Il ne pouvait pas dire ça!
- Mais non pas du tout. Et si vous résumez Mélicendre à une créature licencencieuse, c'est que vous ne la comprenez absolument pas. Quoiqu'il en soit, ce n'est pas ce qui m'inquiète! Vous êtes un grand garçon je ne pense pas que vous ayez besoin d'aide pour gérer ça.
Elle ajouta avec un pointe espiègle:
- Ah moins que vous ne preniez exemple sur votre maître en la matière...
Elle s'arrêta brutalement, réalisant que c'était tout à fait inapproprié! Elle avait vraiment besoin de sommeil. Mazar lui manquait et ça ne risquait pas de s'améliorer, c'était de la folie en ce moment! Elle n'avait pas une seconde a passé avec lui. Ce n'était pas une raison pour débiter des choses pareil devant Valriel.
- Bref ce n'est pas de cela que je parle. Je pensais plutôt au fait que Mélicendre est comme un diablotin sur notre épaule qui susurre de paroles et minaude des possibilités néfastes. Je...
Elle s'interrompt une fois de plus les lèvres pincées. Il ne pouvait pas dire ça!
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Mer 22 Sep - 14:23
Phèbe a écrit:- Mais non pas du tout. Et si vous résumez Mélicendre à une créature licencieuse, c'est que vous ne la comprenez absolument pas. Quoiqu'il en soit, ce n'est pas ce qui m'inquiète! Vous êtes un grand garçon je ne pense pas que vous ayez besoin d'aide pour gérer ça.
L'Altmer esquissa un léger sourire en coin. "Oh non, Mélicendre est bien plus qu'une simple fille de joie." Mais cela lui convenait que Phèbe s'imagine qu'il voyait la divinatrice de la même manière que la plupart des gens : une source de plaisir. Lui-même avait douté de son véritable potentiel au début et avait ressenti le besoin de la tester lors de leur première rencontre. Depuis, il avait eu l'occasion de revoir son opinion à son propos...
Phèbe a écrit:- Ah moins que vous ne preniez exemple sur votre maître en la matière...
Il tiqua intérieurement. Ainsi, il n'était pas le seul qu'elle voyait comme un enfant ayant besoin qu'on l'aide et qu'on l'aiguille. C'était rassurant.
Phèbe a écrit:- Bref ce n'est pas de cela que je parle. Je pensais plutôt au fait que Mélicendre est comme un diablotin sur votre épaule qui susurre des paroles et minaude des possibilités néfastes. Je...
Voilà qui devenait intéressant. Elle semblait presque émue. Phèbe avait donc véritablement l'intention de le protéger ?
Il avala d'une traite le verre d'eau à côté de lui, ravi cette fraîcheur revigorante. Il se pencha en avant sur son siège, les avant-bras posés sur les cuisses et darda son regard dans celui de la pyromancienne pour mieux la sonder avant de rabattre son regard vers le sol, scrutant les dalles de pierre, et de répondre doucement :
- Que voulez-vous que je fasse, Phèbe ? Que je me confie à vous pour que vous m'aidiez à apporter une solution à mes problèmes ?
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Mer 22 Sep - 18:34
Le cœur de Phèbe battait à toute allure. La question fatidique, une épée de Damoclès et son âme qui criait: "Evidemment!"
Comment aurait-elle pu répondre ça? Qu'espérait-elle? Que répondrait-il? Elle semblait fasse à l'un de ses instants clefs où tout peu basculer et l'appréhension lui fit freiner des quatre fers. Son front était plissé par le souci. Elle ne savait tout bonnement pas quoi répondre. Peut-être c'était ce qu'il cherchait en lui demandant si frontalement, la désarmer. Elle n'avait jamais souhaiter autre chose que de pouvoir l'aider et oui, cela commençait par se confier. Elle reprit un peu constance:
- Pourquoi demandez vous cela? Ca vous soulagerait?
Comment aurait-elle pu répondre ça? Qu'espérait-elle? Que répondrait-il? Elle semblait fasse à l'un de ses instants clefs où tout peu basculer et l'appréhension lui fit freiner des quatre fers. Son front était plissé par le souci. Elle ne savait tout bonnement pas quoi répondre. Peut-être c'était ce qu'il cherchait en lui demandant si frontalement, la désarmer. Elle n'avait jamais souhaiter autre chose que de pouvoir l'aider et oui, cela commençait par se confier. Elle reprit un peu constance:
- Pourquoi demandez vous cela? Ca vous soulagerait?
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Mer 22 Sep - 23:54
C'était donc vrai. Il en avait à présent la conviction. Le fait qu'elle esquive la question était pour lui une réponse suffisante pour justifier ses soupçons. Il soupira, se demandant ce qu'il serait plus sage de répondre. Encore une fois, mentir lui apparaissait comme une option épuisante. Et avec elle, mieux valait de toute façon se montrer honnête, tisser des histoires ne servait à rien.
- Si cela me soulagerait d'avoir quelqu'un à qui parler ? Je ne sais pas. Peut-être. Mais je m'en suis très bien sorti sans cela jusqu'à présent.
Le temps lui semblait long par moments. Et il était à peu près certain que Phèbe ne pourrait jamais saisir la moitié de ce qu'il dirait sans le traiter "d'enfant au cœur brisé".
- Les quelques fois où je me suis confié, ça n'a rien donné de bon.
Il lança à nouveau son regard vers elle.
- Que me suggérez-vous ?
- Si cela me soulagerait d'avoir quelqu'un à qui parler ? Je ne sais pas. Peut-être. Mais je m'en suis très bien sorti sans cela jusqu'à présent.
Le temps lui semblait long par moments. Et il était à peu près certain que Phèbe ne pourrait jamais saisir la moitié de ce qu'il dirait sans le traiter "d'enfant au cœur brisé".
- Les quelques fois où je me suis confié, ça n'a rien donné de bon.
Il lança à nouveau son regard vers elle.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Jeu 23 Sep - 11:02
La pression n'était pas redescendu Phèbe semblait toujours funambule sur son fil. Pourtant cette fois elle n'eut pas besoin de réfléchir pour répondre:Général Patafouin a écrit:C'était donc vrai. Il en avait à présent la conviction. Le fait qu'elle esquive la question était pour lui une réponse suffisante pour justifier ses soupçons. Il soupira, se demandant ce qu'il serait plus sage de répondre. Encore une fois, mentir lui apparaissait comme une option épuisante. Et avec elle, mieux valait de toute façon se montrer honnête, tisser des histoires ne servait à rien.
- Si cela me soulagerait d'avoir quelqu'un à qui parler ? Je ne sais pas. Peut-être. Mais je m'en suis très bien sorti sans cela jusqu'à présent. Les quelques fois où je me suis confié, ça n'a rien donné de bon.
- Je comprend.
Elle-même rechignait à cette exercice, le passé lui ayant démontrer que se confier peut autant blesser que guérir. Même si c'est ce qu'elle désirait le plus en ce moment, même si elle était persuadé que sans cet effort elle ne pourrait jamais tendre un main vers lui... Ce ne sont pas des choses qu'on force.
- Je pourrais vous suggérez de compter sur les gens qui vous entourent, il y en a plus que vous ne pensez qui tienne à vous... Mais si j'étais vous, cela ne me viendrait pas à l'esprit d'agir ainsi ou de leur faire confiance. Par contre, vous avez fais l'effort de changer de vie, alors pourquoi ne pas persévérer la dedans? Pourquoi garder des attaches en arrière qui vous empêche de prendre un nouveau départ, d'aller de l'avant?
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Jeu 23 Sep - 12:05
Ainsi, toute cette inquisition n'avait rien à voir avec Ewen ou Mélicendre. En retraçant le fils de leurs nombreux échanges, il avait le sentiment que Phèbe s'était fixé comme mission de lui venir en aide, là où il pensait qu'elle cherchait uniquement à le percer à jour depuis le début. Il allait lui donner ce qu'elle voulait. C'était ce qu'il y avait de plus simple. Comprendre ses intentions lui donna à nouveau le sentiment de maîtriser la situation, de connaître les règles du jeu auquel elle voulait jouer. Les éléments s'alignèrent dans son schéma de pensée. "Ainsi tu veux m'aider, Phèbe... Bien, mon cœur meurtri a besoin de consolation."
En vérité, c'était très simple désormais. Il n'avait plus qu'à être lui-même, comme il le faisait avec facilité en sa compagnie. Dans ses propos, il savait désormais qu'elle ne verrait qu'une opportunité de le rendre plus lumineux, de le sortir d'une mauvaise passe.
- Vous ne comprenez pas Phèbe, je me sers justement de mon passé comme d'un tremplin pour ne plus refaire les mêmes erreurs. Pour mieux comprendre le monde qui m'entoure et aller de l'avant. Qu'est-ce qui vous fait penser que je ne cherche pas à évoluer, que je reste coincé dans les mêmes schémas ? Si tel était le cas, croyez-moi, je serais déjà mort.
En vérité, c'était très simple désormais. Il n'avait plus qu'à être lui-même, comme il le faisait avec facilité en sa compagnie. Dans ses propos, il savait désormais qu'elle ne verrait qu'une opportunité de le rendre plus lumineux, de le sortir d'une mauvaise passe.
Phèbe a écrit:- Je pourrais vous suggérez de compter sur les gens qui vous entourent, il y en a plus que vous ne pensez qui tienne à vous... Mais si j'étais vous, cela ne me viendrait pas à l'esprit d'agir ainsi ou de leur faire confiance. Par contre, vous avez fais l'effort de changer de vie, alors pourquoi ne pas persévérer la dedans? Pourquoi garder des attaches en arrière qui vous empêche de prendre un nouveau départ, d'aller de l'avant?
- Vous ne comprenez pas Phèbe, je me sers justement de mon passé comme d'un tremplin pour ne plus refaire les mêmes erreurs. Pour mieux comprendre le monde qui m'entoure et aller de l'avant. Qu'est-ce qui vous fait penser que je ne cherche pas à évoluer, que je reste coincé dans les mêmes schémas ? Si tel était le cas, croyez-moi, je serais déjà mort.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Jeu 23 Sep - 12:24
Phèbe remarqua enfin qu'il avait ôté ses bandages et dévisagea l'altmer. Scruta ses traits, ses expressions. Il n'y avait rien de particulier, il semblait investit dans la conversation.
- D'accord vous n'êtes pas mort, vous avez donc changer. Mais je n'en démord pas: vous êtes prisonnier de quelque chose.
Elle eut du mal à verbaliser son ressenti. C'était une impression si forte, basé sur des détail si subtil. Parviendrait-elle à l'expliquer?
- Votre relation avec les autres, votre place dans notre communauté, cette façon que vous avez de ne pas interagir. Pour moi c'est autant de distance avec le présent que vous posez, avec beaucoup de bonne volonté, vous vivez dans votre propre chronologie.
- D'accord vous n'êtes pas mort, vous avez donc changer. Mais je n'en démord pas: vous êtes prisonnier de quelque chose.
Elle eut du mal à verbaliser son ressenti. C'était une impression si forte, basé sur des détail si subtil. Parviendrait-elle à l'expliquer?
- Votre relation avec les autres, votre place dans notre communauté, cette façon que vous avez de ne pas interagir. Pour moi c'est autant de distance avec le présent que vous posez, avec beaucoup de bonne volonté, vous vivez dans votre propre chronologie.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Jeu 23 Sep - 16:12
Il baissa les yeux sur le verre vide qu'il tenait encore dans ses mains, pinçant les lèvres avec circonspection. Il sentait... non, il savait que la discussion serait longue. Quitte à rester coincé ici à parler de ses tourments et de sa place dans la société, il aurait au moins aimé ressentir la douceur d'une légère euphorie. Il n'aurait pas été contre un peu de vin. Il sonda la pièce, mais n'aperçut rien que ressemblât de près ou de loin à de l'alcool. "C'est d'un ennui..." songea-t-il.
Il avait beau savoir qu'elle voulait qu'il s'ouvre et qu'il parle de lui, même si tout ceci n'était qu'un énième jeu aux règles simples, cela lui procura un profond malaise. Il savait pourtant qu'il n'avait pas le choix d'y jouer s'il voulait espérer pouvoir sortir de ce bureau sans subir la colère de la pyromancienne et attirer à nouveau l'attention sur lui. Mais il n'était pas certain d'en avoir envie. Parler de la façon dont il traitait ses émotions et du raisonnement qu'il leur donnait lui procurait une désagréable sensation de vulnérabilité.
Il trépigna d'impatience, passant une main dans ses cheveux, jouant avec le verre, faisant glisser ses doigts sur les reliefs de la coupe, perdu dans la réponse qu'il pourrait donner, se demandant comment il pourrait en finir le plus vite possible. Il n'avait pas envie de mentir. Pas sur un sujet aussi personnel. Pas envie de paraître faible, non plus. Mais n'était-ce pas ce qu'elle attendait ? Il savait qu'il était face à un problème d'égo, mais il n'avait pas envie de céder.
- "Prisonnier"... répéta-t-il, pensivement. Ne vous êtes-vous jamais dit que je n'étais pas prisonnier, mais acteur ? Que je regarde le monde évoluer de l'extérieur et que si je ne veux pas interagir davantage, c'est parce que je me sens étranger à tout ceci ? Quand je regarde le monde qui m'entoure, j'ai l'impression de voir une fourmilière qui s'épuise à courir en tous sens, passant à côté de l'essentiel, oubliant de regarder ce qui les entoure. Je n'ai pas envie de faire partie de cela. Cela fait des années que je m'en suis exilé par moi-même.
Il avait beau savoir qu'elle voulait qu'il s'ouvre et qu'il parle de lui, même si tout ceci n'était qu'un énième jeu aux règles simples, cela lui procura un profond malaise. Il savait pourtant qu'il n'avait pas le choix d'y jouer s'il voulait espérer pouvoir sortir de ce bureau sans subir la colère de la pyromancienne et attirer à nouveau l'attention sur lui. Mais il n'était pas certain d'en avoir envie. Parler de la façon dont il traitait ses émotions et du raisonnement qu'il leur donnait lui procurait une désagréable sensation de vulnérabilité.
Il trépigna d'impatience, passant une main dans ses cheveux, jouant avec le verre, faisant glisser ses doigts sur les reliefs de la coupe, perdu dans la réponse qu'il pourrait donner, se demandant comment il pourrait en finir le plus vite possible. Il n'avait pas envie de mentir. Pas sur un sujet aussi personnel. Pas envie de paraître faible, non plus. Mais n'était-ce pas ce qu'elle attendait ? Il savait qu'il était face à un problème d'égo, mais il n'avait pas envie de céder.
- "Prisonnier"... répéta-t-il, pensivement. Ne vous êtes-vous jamais dit que je n'étais pas prisonnier, mais acteur ? Que je regarde le monde évoluer de l'extérieur et que si je ne veux pas interagir davantage, c'est parce que je me sens étranger à tout ceci ? Quand je regarde le monde qui m'entoure, j'ai l'impression de voir une fourmilière qui s'épuise à courir en tous sens, passant à côté de l'essentiel, oubliant de regarder ce qui les entoure. Je n'ai pas envie de faire partie de cela. Cela fait des années que je m'en suis exilé par moi-même.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Ven 24 Sep - 10:20
Phèbe fut touché et ému par sa sincérité. Autant dans son comportement que ses mots. Il sembla laisser voire un fragment de la personne qu'il était même si contre toute attente il semblait un poil... fébrile? Mais les dieux gardent la brétonne, car le jour où elle comprendrait ce mer serait probablement celui qui signerait sa fin.
- Laissez moi vous dire, je ne pense pas que être acteur est mieux que prisonnier. Alors quoi vous avez un grand rôle à jouer sur le planche? Mais que se passe-t-il quand le rideau tombe, que l'on ferme les portes du théâtre et range les décors?
C'était une question rhétorique, elle savait parfaitement que ce n'es pas ce qu'il voulait dire par acteur. Mais comment résister à cette envie de le pousser toujours plus loin dans sa réflexion? Elle voulait faire plus que le sermonner, elle voulait le faire grandir. Phèbe n'arrivait pas à lutter contre ses étranges pulsions maternelles (ce qui était ridicule quand on considère que Valriel était plus âgé qu'elle). Chaque membre de cette Guilde, elle avait finis pas les considérer comme les membres de sa famille. Oui même Octave et ses facéties, même Hamir et son sale caractère, même ceux qu'elle connaissait de loin au travers les pages d'un rapport. La plupart avait l'âge que son propre fils aurait du avoir, les autres aurait pu être ses petits-enfants. Elle voulait les protéger, les guider, les soutenir. Leur donner mieux, leur offrir plus. Et c'est pour cela qu'elle se démenait à rendre cette Guilde meilleure et à la faire survivre. Si elle avait été une femme tendre, elle aurait été leur réconfort, si elle avait été un femme douce, elle aurait été leur soutient. Mais il n'en était rien. Alors elle utilisait sa volonté de fer pour préserver le droit chemin.
Et Valriel? Valriel ne faisait pas exception. C'était plus fort qu'elle, c'était irrésistible. Cette compassion, cette inquiétude, cette obstination. Cette main tendue, elle la tendrait vers n'importe lequel d'entre eux.
Avant qu'il ne puisse répondre à sa remarque, elle ajouta avec une véritable curiosité:
- Et si nous nous épuisons comme des vulgaires insectes en vain, quel est l'essentiel selon vous? Qu'elle but plus noble devrions nous poursuivre?
- Laissez moi vous dire, je ne pense pas que être acteur est mieux que prisonnier. Alors quoi vous avez un grand rôle à jouer sur le planche? Mais que se passe-t-il quand le rideau tombe, que l'on ferme les portes du théâtre et range les décors?
C'était une question rhétorique, elle savait parfaitement que ce n'es pas ce qu'il voulait dire par acteur. Mais comment résister à cette envie de le pousser toujours plus loin dans sa réflexion? Elle voulait faire plus que le sermonner, elle voulait le faire grandir. Phèbe n'arrivait pas à lutter contre ses étranges pulsions maternelles (ce qui était ridicule quand on considère que Valriel était plus âgé qu'elle). Chaque membre de cette Guilde, elle avait finis pas les considérer comme les membres de sa famille. Oui même Octave et ses facéties, même Hamir et son sale caractère, même ceux qu'elle connaissait de loin au travers les pages d'un rapport. La plupart avait l'âge que son propre fils aurait du avoir, les autres aurait pu être ses petits-enfants. Elle voulait les protéger, les guider, les soutenir. Leur donner mieux, leur offrir plus. Et c'est pour cela qu'elle se démenait à rendre cette Guilde meilleure et à la faire survivre. Si elle avait été une femme tendre, elle aurait été leur réconfort, si elle avait été un femme douce, elle aurait été leur soutient. Mais il n'en était rien. Alors elle utilisait sa volonté de fer pour préserver le droit chemin.
Et Valriel? Valriel ne faisait pas exception. C'était plus fort qu'elle, c'était irrésistible. Cette compassion, cette inquiétude, cette obstination. Cette main tendue, elle la tendrait vers n'importe lequel d'entre eux.
Avant qu'il ne puisse répondre à sa remarque, elle ajouta avec une véritable curiosité:
- Et si nous nous épuisons comme des vulgaires insectes en vain, quel est l'essentiel selon vous? Qu'elle but plus noble devrions nous poursuivre?
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Ven 24 Sep - 12:26
Toujours les yeux rivés sur le verre, il fronça les sourcils. Avait-il bien entendu ? Le ton de Phèbe ne semblait ni tranchant, ni moralisateur. Elle semblait véritablement concernée. Elle semblait chercher à le comprendre. Ses propos ne semblaient ni moqueurs, ni sarcastiques. Cela le troubla d'autant plus et attisa sa curiosité. Jusqu'à quel point pourrait-il lui parler de tout ceci sans qu'elle ne le prenne pour un fou, tout juste bon à être enfermé ? Il sonda dans son esprit comment formuler une réponse la plus sincère possible, cherchant les mots les plus justes pour se rapprocher de la vérité.
Penser à cela le plongeait dans l'amertume. Il releva les yeux vers elle et esquissa un sourire triste, pincé.
- Il n'y a pas de but plus noble à poursuivre... À part tenter de se soustraire au jeu que les dieux veulent nous faire jouer. À part briser les règles et les réinventer. Mais c'est un chemin que peu de gens sont prêts à emprunter. Cela implique de composer avec le chaos dont ce monde est fait. Cela implique de sacrifier une part de soi et d'embrasser ce que nous répugnons à regarder... Et peu de gens sont prêts à faire un tel sacrifice. Car il est bien plus doux à l'œil mortel de regarder le monde sous le prisme de la fourmilière.
Il fut plongé dans les souvenirs de la quantité de décisions qu'il avait eu à prendre pour en arriver là où il était aujourd'hui. Des nombreux choix douloureux qu'il avait soupesés et des nombreux pas qu'il avait empruntés dans cette quête de liberté. Des tourments qu'il s'était infligés. Il avait beau y repenser, il n'aurait rien changé à son parcours. Mieux valait cela qu'une vie à moitié vécue. Mieux valait cela que de se bercer d'illusions. Malgré tout, sa gorge se serra et il préféra à nouveau détourner le regard vers le sol de pierre, détaillant la matière solide, froide, stable. Cela avait quelque chose de rassurant en un sens.
Penser à cela le plongeait dans l'amertume. Il releva les yeux vers elle et esquissa un sourire triste, pincé.
- Il n'y a pas de but plus noble à poursuivre... À part tenter de se soustraire au jeu que les dieux veulent nous faire jouer. À part briser les règles et les réinventer. Mais c'est un chemin que peu de gens sont prêts à emprunter. Cela implique de composer avec le chaos dont ce monde est fait. Cela implique de sacrifier une part de soi et d'embrasser ce que nous répugnons à regarder... Et peu de gens sont prêts à faire un tel sacrifice. Car il est bien plus doux à l'œil mortel de regarder le monde sous le prisme de la fourmilière.
Il fut plongé dans les souvenirs de la quantité de décisions qu'il avait eu à prendre pour en arriver là où il était aujourd'hui. Des nombreux choix douloureux qu'il avait soupesés et des nombreux pas qu'il avait empruntés dans cette quête de liberté. Des tourments qu'il s'était infligés. Il avait beau y repenser, il n'aurait rien changé à son parcours. Mieux valait cela qu'une vie à moitié vécue. Mieux valait cela que de se bercer d'illusions. Malgré tout, sa gorge se serra et il préféra à nouveau détourner le regard vers le sol de pierre, détaillant la matière solide, froide, stable. Cela avait quelque chose de rassurant en un sens.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Ven 24 Sep - 13:41
Les mots de Valriel résonnèrent en elle avec une véracité tonitruante. Il était ce qu'elle avait été. Ce qu'elle resterait à jamais. Elle avait toujours su qu'il se ressemblait, elle n'avait jamais compris à quel point. Ils avaient déjà eu des discussion sur la liberté, la vérité, la confiance.... Elle avait déjà pu effleurer du bout du doigt leur similitude aujourd'hui elle s'imposait comme une mur qui obstruait sa vue. C'était une foule de phrase qui lui revenait en mémoire pour l'assiéger et la confronter à l'évidence. Elle s'attachait à lui car elle se reconnaissait en lui.
Phèbe manqua d'air et se leva immédiatement lui faire dos. Sa voix rendu grave par l'âge étais si basse, presque un murmure:
- Il n'y a pas de but à poursuivre à part se démener contre le courant et combattre les hurlements de vent.
Elle s'appuya à son bureau.
- Il n'y a rien d'autre que de tenir tête à cette vie si cruelle et briser ce chemin qu'elle croit pouvoir tracer pour nous.
Elle sentait bien que les émotions allaient encore venir l'engloutir. Elle s'en fichait. Elle laissa la rancœur, la volonté, la rage de vaincre, la soif de vivre, affluer. Elle se laissa envahir par cette force que le émotions avaient toujours été. Elle non plus ne comprendrait jamais ceux qui baisse la tête vaincu par l'état des choses. Elle aussi ne voyait que faiblesse dans ceux qui pensaient éviter les tourments en se laissant porter par le destin. Elle se tourna à nouveau vers Valriel pour le détailler. Qu'aurait-elle pu lui dire? Qu'elle sagesse avait-elle à transmettre? Aucune. Elle n'avait jamais prétendu avoir les réponses et elle n'avait rien d'une sage. Elle reprit à voix haute:
- Je vois. Je crois comprendre pourquoi vous ne vous sentez pas prisonnier. Mais du coup je me pose une question... avez-vous jamais été prisonnier? Je veux dire strictement parlant, cette forme la plus primitive où l'on vous prive de liberté par la force. On vous enchaine, ou vous restreint à une cage, on vous interdit une gamme très varier de comportement?
Phèbe manqua d'air et se leva immédiatement lui faire dos. Sa voix rendu grave par l'âge étais si basse, presque un murmure:
- Il n'y a pas de but à poursuivre à part se démener contre le courant et combattre les hurlements de vent.
Elle s'appuya à son bureau.
- Il n'y a rien d'autre que de tenir tête à cette vie si cruelle et briser ce chemin qu'elle croit pouvoir tracer pour nous.
Elle sentait bien que les émotions allaient encore venir l'engloutir. Elle s'en fichait. Elle laissa la rancœur, la volonté, la rage de vaincre, la soif de vivre, affluer. Elle se laissa envahir par cette force que le émotions avaient toujours été. Elle non plus ne comprendrait jamais ceux qui baisse la tête vaincu par l'état des choses. Elle aussi ne voyait que faiblesse dans ceux qui pensaient éviter les tourments en se laissant porter par le destin. Elle se tourna à nouveau vers Valriel pour le détailler. Qu'aurait-elle pu lui dire? Qu'elle sagesse avait-elle à transmettre? Aucune. Elle n'avait jamais prétendu avoir les réponses et elle n'avait rien d'une sage. Elle reprit à voix haute:
- Je vois. Je crois comprendre pourquoi vous ne vous sentez pas prisonnier. Mais du coup je me pose une question... avez-vous jamais été prisonnier? Je veux dire strictement parlant, cette forme la plus primitive où l'on vous prive de liberté par la force. On vous enchaine, ou vous restreint à une cage, on vous interdit une gamme très varier de comportement?
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Ven 24 Sep - 17:22
L'attitude de Phèbe le plongeait toujours un peu plus dans la perplexité. Il était clair que ce n'était toujours pas la réaction qu'il escomptait. Voilà qu'elle se soustrayait à son regard, désormais ? Elle semblait tout aussi déroutée qu'il l'était en ce moment précis. Pourquoi ? Lorsqu'il l'entendit parler, il n'en revenait pas. Elle... comprenait ? Plus étrange encore, ce qu'il disait semblait faire écho en elle. Elle ne jugeait pas ses métaphores alambiquées ou son cynisme, ou même son amertume. Il avait songé qu'elle se saisirait de la première occasion pour lui donner une autre leçon de tempérance et de vertu. Mais non. Elle approuvait.
"Exact." songea-t-il en serrant la mâchoire.
Sa dernière question l'interloqua.
- ... Si j'ai été prisonnier ?
Des souvenirs lui revinrent en mémoire à l'évocation de cette phrase. Il aurait pu lui parler des nombreuses fois où il s'était senti privé de sa liberté. Où il avait dû feindre d'être quelqu'un d'autre. Où il avait dû se plier aux règles les plus absurdes. Il aurait pu lui parler des terreurs et des angoisses illogiques que cela provoquait en lui, de toutes les fois où il avait cru qu'il ne pourrait plus respirer et où son souffle refusait tout simplement de quitter sa poitrine. Mais bien sûr, tout ceci n'avait rien à voir avec le fait d'être littéralement emprisonné.
Il se souvint alors du jour où il avait échappé à sa propre condamnation à mort. Où il avait bien failli perdre tout ce qu'il possédait De comment son propre père l'avait enfermé pour le mettre face aux conséquences de ses actes. Comment il avait arpentés ces lieux tel un loup en cage, avide de fuir et de simplement vivre. Ce souvenir, il le savait, il le porterait pour toujours sur lui. Mais il redoutait que, face à quelqu'un comme Phèbe, celle-ci n'infirme la légitimité de son expérience, justifiant son propre passé. Après tout, elle avait été esclave. Et il ne voulait pas entendre une remarque sarcastique, raillant qu'il avait eu une vie confortable, minimisant les raisons qui l'avaient amenées à devenir ce qu'il était. Néanmoins... elle avait l'air de saisir ce qu'il voulait dire jusque-là. Il amorça une première approche.
- Oui. Je ne portais pas de chaînes, mais j'ai été emprisonné derrière des protections magiques, avec pour seule distraction qu'un peu de charbon et des vieux souvenirs. En attendant de recevoir un jugement. Je n'ai jamais connu les fers. Mais j'ai connu la menace de disparaître à tout jamais, comme si je n'avais jamais existé.
Les derniers mots s'étranglèrent dans sa gorge et il s'en voulut de ne pas parvenir à maîtriser sa voix, alors même qu'il était convaincu que parler de tout ceci ne lui faisait plus rien.
Phèbe a écrit:- Il n'y a pas de but à poursuivre à part se démener contre le courant et combattre les hurlements de vent. Il n'y a rien d'autre que de tenir tête à cette vie si cruelle et briser ce chemin qu'elle croit pouvoir tracer pour nous.
"Exact." songea-t-il en serrant la mâchoire.
Sa dernière question l'interloqua.
- ... Si j'ai été prisonnier ?
Des souvenirs lui revinrent en mémoire à l'évocation de cette phrase. Il aurait pu lui parler des nombreuses fois où il s'était senti privé de sa liberté. Où il avait dû feindre d'être quelqu'un d'autre. Où il avait dû se plier aux règles les plus absurdes. Il aurait pu lui parler des terreurs et des angoisses illogiques que cela provoquait en lui, de toutes les fois où il avait cru qu'il ne pourrait plus respirer et où son souffle refusait tout simplement de quitter sa poitrine. Mais bien sûr, tout ceci n'avait rien à voir avec le fait d'être littéralement emprisonné.
Il se souvint alors du jour où il avait échappé à sa propre condamnation à mort. Où il avait bien failli perdre tout ce qu'il possédait De comment son propre père l'avait enfermé pour le mettre face aux conséquences de ses actes. Comment il avait arpentés ces lieux tel un loup en cage, avide de fuir et de simplement vivre. Ce souvenir, il le savait, il le porterait pour toujours sur lui. Mais il redoutait que, face à quelqu'un comme Phèbe, celle-ci n'infirme la légitimité de son expérience, justifiant son propre passé. Après tout, elle avait été esclave. Et il ne voulait pas entendre une remarque sarcastique, raillant qu'il avait eu une vie confortable, minimisant les raisons qui l'avaient amenées à devenir ce qu'il était. Néanmoins... elle avait l'air de saisir ce qu'il voulait dire jusque-là. Il amorça une première approche.
- Oui. Je ne portais pas de chaînes, mais j'ai été emprisonné derrière des protections magiques, avec pour seule distraction qu'un peu de charbon et des vieux souvenirs. En attendant de recevoir un jugement. Je n'ai jamais connu les fers. Mais j'ai connu la menace de disparaître à tout jamais, comme si je n'avais jamais existé.
Les derniers mots s'étranglèrent dans sa gorge et il s'en voulut de ne pas parvenir à maîtriser sa voix, alors même qu'il était convaincu que parler de tout ceci ne lui faisait plus rien.
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Re: Le jeu du chat et de la souris
Ven 24 Sep - 17:51
Phèbe était de plus en plus agité mais elle se contraint à se rasseoir et ménager ses humeurs. Elle n'avait aucun mal à imaginer ce qu'il devait couter à un esprit tel que le sien d'être privé de sa liberté. Elle savait ce que cela faisait de n'être rien. Rien. De voir son existence effacer d'un claquement de doigt. La rage du passé grondait sous son épiderme. Phèbe le regard sombre se concentra sur l'unique décoration de la pièce, une plante épineuse.
- Seul ceux qui enfermés ont été libéré de leur chaîne comprennes ce que la liberté à de pervers.
Elle se tait. Oui, eux seuls savent. Parce que les autres ne connaissent pas la frontière entre libre et enfermé, alors comment pourraient-ils profiter de l'un ou de l'autre? Mais la liberté c'est un serpent vicieux qui vous donne une soif impossible à étancher, c'est la force motrice de votre existence qui vous brûle les rétines... C'est le cadeau empoisonné de celui qui vous enferme. Une promesse impossible. Une fois en chaîne, toujours en chaîne. Plus jamais on n'a la sensation de liberté. Qu'importe que ses barreaux soit fait de mots, des conventions ou de métal.
Elle regarda ses mains, frippées, ridées, viellis.
- Comment avez-vous fait? Pour prouviez que vous existiez... Pour ne pas disparaître...?
- Seul ceux qui enfermés ont été libéré de leur chaîne comprennes ce que la liberté à de pervers.
Elle se tait. Oui, eux seuls savent. Parce que les autres ne connaissent pas la frontière entre libre et enfermé, alors comment pourraient-ils profiter de l'un ou de l'autre? Mais la liberté c'est un serpent vicieux qui vous donne une soif impossible à étancher, c'est la force motrice de votre existence qui vous brûle les rétines... C'est le cadeau empoisonné de celui qui vous enferme. Une promesse impossible. Une fois en chaîne, toujours en chaîne. Plus jamais on n'a la sensation de liberté. Qu'importe que ses barreaux soit fait de mots, des conventions ou de métal.
Elle regarda ses mains, frippées, ridées, viellis.
- Comment avez-vous fait? Pour prouviez que vous existiez... Pour ne pas disparaître...?
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