Bruits de couloir

Rappel du premier message :

À la Citadelle, il y a beaucoup de passage, les Compagnons y partagent leur quotidien et de nombreuses histoires s'y tissent. Après vos périlleuses quêtes, vous pourriez profiter d'un instant à la Citadelle pour échanger, écouter, parcourir les livres de la bibliothèque, rêvasser dans vos quartiers, écouter le doux sifflements des alambics, le grattement de la plume de Biro-Dar sur ses 
livres, l'éclat des épées dans la cour... Vous pourriez en apprendre bien plus sur vos camarades et amis que vous ne le pensez. Car les murs ont des oreilles, alors, pourquoi ne pas passer un peu de temps parmi vos Compagnons ?




Le concept :

Le but est d'avoir un espace pour écrire sur le quotidien de vos personnages à la Citadelle, sans forcément y placer un grand récit, comme au sein des autres catégories.
Ce que vos personnages choisissent d'y faire est tout à fait libre (dans le respect de la charte, bien entendu).

En revanche, plusieurs paramètres sont à prendre en considération :

• Plusieurs interactions sont possibles en même temps et à des endroits différents de la Citadelle. 
  

Exemple : "Valriel décida de se rendre dans les cuisines pour se sustenter un moment."
En parallèle, quelqu'un d'autre peut écrire : "Phèbe faisait l'inventaire des livres de la bibliothèque et se dit que ceux-ci n'étaient véritablement pas bien rangés".

• Vous devez avoir une explication logique pour vos actions, elles doivent être justifiées et plausibles.
  

Exemple : Si Octave se trouve à l'intérieur du bâtiment, mais que d'autres personnes sont en train de discuter dehors, il est plus probable qu'il ne les entende pas, et donc qu'il ne sache pas qu'il y a du monde a l'extérieur. Il faudra qu'Octave sorte du bâtiment pour entendre la conversation.

• Pour s'y retrouver sur l'emplacement des personnages et sur qui fait l'action, chaque début de message devra commencer avec le nom du personnage suivi du lieu où il se trouve dans la Citadelle au début de l'action.
  

Exemple : Ivy, dortoirs de la Citadelle 
[suite du message]

• Dernier point, mais assez important : attention à ne pas confondre ce que vous savez de ce que votre personnage sait... et à orienter les actions de votre personnage en conséquence. Il est bien sûr très tentant de faire en sorte que notre personnage découvre une vérité que nous, IRL, connaissons. Cependant, toujours dans un souci de cohérence, pensez bien à jouer votre personnage selon les informations qu'il détient.
  

Exemple : Korsen avoue à Skonsky qu'il planifie de faire une farce à Elia. Je le sais, parce que je l'ai lu, mais si Elia n'a pas été témoin de cette conversation, elle n'a pas non plus de sixième sens et ne pourra, en l'occurrence, pas savoir ce qui l'attend. Je devrai donc jouer Elia comme si elle ne se doutait de rien, tout en sachant les intentions de Korsen.

Enfin, pour vous donner une idée de comment pourrait se dérouler un échange au sein de cette publication, voici un exemple imaginé par mes soins :

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen arriva à la Citadelle et se dirigea vers l'armurerie pour se délester de ses affaires de voyage boueuses. Il les balança par terre et, tournant les talons, poursuivit sa route vers les cuisines."

Valriel, cour de la Citadelle
"Valriel qui revenait tout juste d'affuter les épées de l'armurerie, remarqua le désordre et, voyant Korsen partir, le héla : Hé, Korsen, tu crois peut-être que tu vas laisser l'armurerie dans cet état ?"

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen en entendant la voix de l'Altmer, se retourna un sourire sadique au visage..."

...et ainsi de suite. D'autres personnages peuvent aller et venir et interagir entre eux (ou non) à des endroits différents de la Citadelle.

Au cours de ces échanges, vous allez donc pouvoir évoluer, apporter de la profondeur à vos personnages, leur permettre de nouer de liens entre eux et, si vous êtes attentifs et que vous laissez traîner une oreille (ou un œil) au bon endroit, au bon moment, vous pourrez peut-être recueillir des informations intéressantes… ou des anecdotes inutiles. 

L'intérêt de ce roleplay est qu'il n'a pas de limite dans le temps et qu'il laisse une grande liberté d'action tout en gardant le cadre de la Citadelle et la temporalité du quotidien. Certains échanges pourront avoir l'air anodins, mais ils contribueront tous à la vie de la Guilde et à l'élaboration des personnages. Venez donc y faire un tour fréquemment pour ne rien louper de ce qu'il s'y passe !

N.B. : Si quelqu'un tombe sur une information concernant votre personnage que vous ne souhaitez pas divulguer à tous les membres, vous pouvez bien entendu transmettre cette information en MP sur Discord… et voir ce qu'en fera le personnage concerné.


Afin de vous situer dans la Citadelle et d'apporter de la logique aux interactions (êtes-vous proche ou non d'un autre personnage, pouvez-vous entendre une discussion ou non), vous pouvez vous référer aux plans ci-dessous :







Edit : Pour ajouter la notion de temporalité et ajouter de la cohérence au RP, il a été décidé que chaque dimanche matin, un nouveau jour commencera. Une journée durera ainsi une semaine IRL afin que chacun ait le temps de participer à la vie de la Citadelle. Faites bien attention de prendre ce facteur en compte lorsque vous écrivez ! Le premier qui écrit au terme d'une nouvelle semaine décidera de l'heure de début du récit.

Kiara, au petit matin dans la cour.

Kiara c'était lever tôt, ses nuits étaient courtes, comment pouvait-elle dormir, Ivy était partie en l'abandonnant à la citadelle, sans rien dire, elle attendait son retour , elle attendait également que son sort se joue, elle attendait son entretiens pour faire officiellement partie des compagnons, l'attente était insupportable, alors elle marché, où plutôt elle tourner en rond, faisant les cents pas.

Elle prenait soins de dissimulé son visage sous un turbans, la rencontre avec Mazar lui avait fait prendre conscience qu'elle pouvait être reconnue, même ici, à des lieux de sa terre natale.

Alors en attendant, elle tourner en rond et après avoir fait le tour de la cours elle se dirigea à la chapelle pour médité et prier.

Valriel, tour d'entraînement, dans la matinée

Après être rentrés à la Citadelle, en plus de son voyage mouvementé, Valriel eut le plaisir de découvrir que ses affaires avaient été retournées et sa table de chevet fracassée. Il avait fouillé pour tenter de retrouver certains parchemins lui appartenant, mais fut incapable de remettre la main dessus. Il attendait avec impatience d'en apprendre plus au sujet du responsable de ce violent saccage, aussi, d'une humeur massacrante, il calmait ses nerfs en s'entraînant sur les mannequins de la tour d'entraînement Est. 

À bout de souffle, il s'arrêta, regarda le jour se lever et se dit qu'il était peut-être temps de rentrer pour voir si un officier pouvait le renseigner sur ce qu'il s'était passé.

Phèbe, au même moment, en direction des quartiers des officiers.

Elle avait tranché. Elle allait s'occuper d'un problème après l'autre... Etape par étape. Elle pouvait le faire. Comme une personne calme et réfléchis. Sans s'emballer, elle réglerait chaque chose en son temps. Elle était capable d'avoir une conversation tout à fait courtoise avec Mazar non? Elle pourrait supporter son regard plein de mépris et sa moue écœurée? Oui... Elle le pouvait. Elle avait vécu pire. Et puis c'est elle qui l'avait trahis... Mais il y avais aussi ce satané bâton... Elle devait parler à Elia. Elle ne la jugerait pas, si? Si. Définitivement. Elle la prendrait pour un danger public.. Bref! Elle devait lui en parler, elle étais la seule en mesure de l'aider. Elle pouvait le faire. Et ensuite.... Ce satané Altmer. Il ne payait rien pour attendre lui et ses...! Non! Non... Elle devait venir en paix... Elle était en tord... Elle devait lui donner le talisman. Même pas besoin de lui parler! Simple comme bonjour! Lui tendre le charme, lui dire la phrase et partir.  Calme et réfléchis:

Petit un: Parler à Mazar.
Petit deux: Parler à Elia.
Petit trois: Parler à Valriel.

Comme une personne calme et réfléchis. Pas d'effusion. Pas de drame. Calme... et réfléchis! Parler à Mazar. Parler à Elia. Parler à Valriel.
Phèbe répétait dans sa tête pour se calmer, sans regarder devant elle, fonçant en direction du quartier des officiers.

Elia, dans ses quartiers, au même moment

Elle rêvait. Des premiers elfes, de dialectes anciens, de sorts obscurs, de magies oubliées. D'une énergie magique qui était là, autour d'elle et qu'elle ne parvenait pas tout à fait à appréhender, comme une forme brumeuse, impalpable. Dans ses songes, elle vit des édifices anciens et des silhouettes lointaines qui parlaient un langage qu'elle ne comprenait pas. Et, du néant, une voix qui appelait son nom doucement, comme cela arrivait si souvent depuis quelques mois.

Elle releva la tête précipitamment, la joue collée contre la page fine et fragile de papier d'un vieux livre jauni. Elle avait passé la nuit à décortiquer les écrits qu'elle avait ramené il y a peu et s'était endormie, la tête remplie de formules et de fragments d'Histoire ancestrale. Elle ne savait plus depuis quand elle cherchait, mais elle se dit qu'elle avait bien besoin de se changer les idées. Et puis... elle avait un bal à préparer, des invitations à envoyer.

Elle se frotta les yeux et entreprit de sortir de ses quartiers pour se faire couler un bain avant que quiconque ne la voie dans cet état.

Phèbe, une seconde plus tard, quartiers des officiers.


Phèbe fixait toujours le sol en marmonnant quand elle reconnu le changement dans les motifs du carrelage qui indiquait qu'elle entrait dans les bon quartiers. Quand elle releva la tête, elle vit le dos d'un homme de haute stature qui marchait d'un pas décidé dans la même direction qu'elle. Elle murmura "Valriel?". Mais aussitôt de la direction opposée apparu Mazar. Dans le couloir une porte s'ouvre et l'Archonte Elia Vifacier apparaît à son tour... avec un tignasse qu'on ne lui avait jamais connu. 

Parler à..... Calme et réfléchis.... parler à....

Phèbe est tétanisée. Elle bafouilla presque en criant: "Je-je dois vous parlez!"
Trois tête se tournèrent vers elle.

Mazar, Quartier des Officiers, au même moment.


Mazar venant d'arriver dans les couloirs des officiers vit d'abord Valriel qui s'apprêtait à entrer chez les officiers puis il aperçoit Phèbe - Enfin ! J'espère qu'elle a vu mon mot, pensa t'il! - puis une porte s'ouvre et Elia en sort, visiblement très peu réveillée. Sa vue le mit d'ailleurs mal à l'aise, il détourne les yeux, puis il dit timidement :


- Humm ... Bonjour à vous tous, haha ..

Valriel, quartiers de officiers au milieu de ce petit rassemblement, au même moment.

L'Altmer ferma les yeux en entendant la voix dans son dos. "Phèbe..." Il ne manquait plus que ça. Il s'apprêtait à se retourner quand il vit Elia sortir à pas discrets de sa chambre, échevelée, les traits tirés. Il se stoppa net, interloqué. "Elle n'a pas l'air en forme... Mais elle pourra peut-être me répondre. Si Phèbe me laisse en paix..."

Il entendit soudain la voix de Mazar les saluer. "Par Auri-El... Mazar aussi !" Il fit donc la seule chose qui lui restait à faire.

- Bonjour, officiers, dit-il dans un salut respectueux.

Elia, quartiers de officiers, même moment

Elia sursauta en voyant cet attroupement la saluer et se diriger vers elle. Voyait-elle double ? Ou triple ? Non, c'était bien Phèbe, Valriel et Mazar qui venaient vers elle. Elle jeta un coup d'œil à ses vêtement froissés qu'elle n'avait pas changé depuis la veille.
Elle se désespérait de les voir tous arriver au moment précis où elle espérait ne pas être vue. Elle tenta de lisser ses cheveux entremêlés et de reprendre une posture digne, clignant des paupière pour ouvrir complètement les yeux.

- Hum... Bonjour à vous. Ques se passe-t-il ? Il n'y a pas de problème, j'espère ?

Phèbe, bien entouré par ses pires cauchemars.

Calme. Réfléchis. Elle inspira tandis que chacun s'observait en chien de faïence. Elle devait parler à chacun d'eux et aussi forte sois son envie de s'enfuir à cette instant précis... elle avait conscience que ses derniers temps cette stratégie n'avait pas été très fructueuse. Elle pris le temps de se calmer. De réfléchir à ses mots. Elle savait voir l'air sûre d'elle et elle le fis. Elle se tint droite, inexpressive et sans tension:

"Bonjour Archonte. Monseigneur. Valriel. Je dois vous parlez à tout les trois. Elia, cela concerne une affaire qui est lié à la guilde. Rien d'urgent soyez en rassurée. Venez me trouver si vous avez le temps. Vous autres... cela est de l'ordre privé. Valriel, j'ai oublié de vous dire quelque chose concernant notre séjour. Comme je vous l'avez précisé alors, je ne compte nullement utiliser mon autorité pour vous encourager à venir me trouver. Alors je vous le demande simplement, d'un camarade à un autre: j'aurais besoin de cinq minutes de votre temps. Mazar..."

Elle se tourna vers lui pour affronter son regard. En elle la peur frappait au rythme de son coeur. Sans ciller, sans montrer une once d'appréhension elle ajouta: "Mazar je pense que nous devons parler immédiatement en privé."

Mazar, devant les quartiers des officiers, en sueur.


Mazar regardait l'assemblée, il écoutait les mots de Phèbe - M..Mon Monseigneur ...?! Moi ?? - Son coeur battait la chamade tant cette voix résonnait comme une douce mélodie dans ses oreilles. Puis il redescendit rapidement sur terre lorsqu'elle reprit :


- Nous devons parler, en privé ?

Il avança d'un pas franc et léger vers Phèbe, se faufilant entre Valriel et Elia. Et il fit face à Phèbe.


 - Je vous suis, ma Douce.

Il lui fit signe de la main de passer devant et s'attendait à pouvoir lui parler de son mot.


- Je suis heureux et surpris que vous ayez pris cette initiative si vite, mais c'est tout à mon bonheur. Que souhaitez vous me dire, très chère ?

Il se tenait à une distance raisonnable de Phèbe cette fois, ne voulant pas risquer de lui mettre de pression.

Phèbe, entrainant Mazar au même moment.


Elle pris le soin de s'incliner devant Elia puis devant Valriel (qui eu l'air surprit) puis guida Mazar. Elle ne voulais pas faire cela ici, à la Citadelle. Elle avait peur. Elle l'entraîna dehors jusqu'à un champs où elle avait l'habitude de s'entraîner. Il y avait un tronc creusé et des souches qui formaient un banc sommaire à côté d'un puit. Elle ne trouva pas le courage de s'assoir. Elle ne perdit pas sa contenance et se barricada derrière une armure de sévérité. Elle plaça ses mains dans son dos et se tourna vers l'horizon:

"Du doit avoir des questions à propos de l'autre soir à la taverne."

Mazar, hors de la Citadelle avec Phèbe, au même moment


Mazar avait suivi Phèbe sans broncher et se retrouvai maintenant seul avec Phèbe en dehors de la Citadelle.
Il écoute Phèbe mais ne sait par quoi commencer, il dit finalement :


 - Je ne commencerai pas par une question mais plutôt par m'excuser ... Je ne voulais pas vous faire réagir de la sorte.. si j'avais su .. j'aurai pesé mes mots, je n'aurai jamais voulu vous faire du tord et encore moins vous insulter.. Je me sens si idiot - Il se met à genou devant Phèbe - Pardonnez moi .. Phèbe ..!

Il relève la tête vers Phèbe :


- Pourquoi ne me l'aviez vous pas dit ..? Même indirectement .. Je comprends que ça puisse être difficile a dire, surtout en craignant que je ne vous regarde plus de la même façon. Mais il ne saurait en être ainsi ! Je ne pourrai jamais ne plus vous désirer ! Je vous suis dévoué éternellement..!


 Il se redresse enfin, regarde Phèbe tendrement, esquissant un sourire :

- Vous n'avez pas pu lire mon mot j'imagine ? Ce n'est pas grave.. - Il laisse tomber son sourire - Que vouliez vous me dire ?

Elia et Valriel, quartiers des officiers, au même moment

Après le départ de Phèbe, essayant de comprendre ce qu'il venait de se passer tandis que les brumes du sommeil se dissipaient à peine, la sorcière dévisagea l'écuyer, incapable de savoir ce qu'elle voulait faire dans un premier temps : fuir pour cacher sa mine fatiguée ? Demander à Valriel ce qu'il venait faire dans les parages ? Lui demander de décamper immédiatement ? Elle n'eut pas le temps de prendre une décision néanmoins, car l'elfe prit les devants. Il vint se placer devant elle.

- J'espère que vous allez bien, Archonte. Je suis heureux de vous croiser. J'ai une question poser.
Surprise, elle leva un sourcil.
- Ah ? De quoi vouliez-vous me parler ?
- Savez-vous ce qui est arrivé à mes effets personnels ? On dirait qu'un ouragan est passé par là.
- Oh... souffla-t-elle en se remémorant la scène. Eh bien, je regrette de dire que Korsen a passé ses nerfs sur vos affaires. Lorsque nous nous en sommes rendus compte, il avait déjà mis un bazar formidable. Je suis navrée… Nous avons replié vos effets et nous les avons déposées dans le coffre d'Ewen, vu qu'il n'est plus là.
- Je vois, dit-il en se raclant la gorge, mal à l'aise. Mais… J'avais… une clef et… (il ferma les yeux, le cœur battant) un parchemin. Je ne les ai pas trouvés. Savez-vous où ils sont ?
- Non, pas le moins du monde. J'ai pris le soin moi-même de tout remettre à sa place et je n'ai rien vu.

Elle ne cacha pas que si elle avait fait ce geste en apparence altruiste, c'était pour satisfaire sa propre curiosité. Mais elle fut quelque peu déçue de n'avoir rien trouvé de ce que l'Altmer mentionnait.

Valriel déglutit. "Merde... Mais où sont-ils passés ?" Il tenta de garder un air impassible. "Korsen, fils de chien, je suis sûr que c'est toi…"
- Merci, Elia. J'apprécie ce geste. Je ne vais pas vous déranger plus longtemps. Je vais vous laisser… vous remettre de votre nuit, dit-il avec amusement, en tournant les talons.

Elia le regarda s'en aller stupéfaite. Venait-il de… de la taquiner ? Personne de son rang n'aurait jamais osé faire cela à la Citadelle…
Elle partit vers les bains et se déshabilla, incrédule en repensant aux dernière paroles de l'elfe.

Kiara, une heure plus tard, dans la cour

Une fois ça méditation terminée, Kiara se rend au coins de pèche, s'alongea sur le bord du bassin, les pieds dans l'eau.

Elle repenser à ça rencontre avec Elia  - Ne pas faire de vague ! OK ,Régler le problème ! OK ; Se faire discrète ! OK ; S'entraîner ; OK - 


Une fois la liste définie, elle saute à l'eau, fit quelques longueurs, et se redressa sur le bord.
Puis elle sortie, un grand livre d'histoire, ainsi qu'un carnet et commença à lire, et déposer quelques notes sur le papier.

Mazar, hors de la Citadelle avec Phèbe, au même moment a écrit:
 Il se redresse enfin, regarde Phèbe tendrement, esquissant un sourire :

- Vous n'avez pas pu lire mon mot j'imagine ? Ce n'est pas grave.. - Il laisse tomber son sourire - Que vouliez vous me dire ?

Phèbe, en dehors de la Citadelle, au même moment.


Elle était boulversée. Il ne semblait pas lui en vouloir! Il ne paraissait même pas tenter de la repousser. Elle ferma les yeux. Valriel a raison sur un point, je ne devrais pas systématiquement laisser mes émotions me submerger. Calme. Toujours stoïque elle commença:

- Je pense que dire les choses telles quelles sont, est nécessaire. Après tout c'était bien mon intention en te donnant mon journal... cessez le secrets et voir si tu pouvais, non, si nous pouvions vivre avec. 

Elle lui fait face.

- J'ai été bien des choses Mazar. J'ai été esclave. J'ai été folle. J'ai été mendiante. J'ai été adoratrice des deadras. Et oui j'ai vendu mon corps.

Le rougegarde mal à l'aise sembla vouloir parler mais elle verrouilla ses yeux dans un regard d'acier.
 
- Oui je me suis mis à genoux devant des hommes pour survivre, j'ai accédé au moindre de leur désir, subit chacun de leur caprice, souffert leur pire fantasme. J'ai écarté les jambes pour quelques pièces.Je ne suis pas fière mais je n'ai pas honte. C'est une part de ma vie. Je ne dénigrerais jamais celle et ceux qui en viennent à là car c'est un choix qui nous torturent et nous détruit. 

Une profonde tristesse dans son regard quand elle ajoute: "J'ai eu la chance d'une alternative là où beaucoup finiront ainsi, cela ne me donne pas le droit de cracher sur cette profession. Personne ne le devrait. Alors si je devais blamer quelqu'un... Ceux qui sont détestables ne sont pas ceux qui vendent leur corps, mais ceux qui les achètent."

Mazar, en dehors de la Citadelle, au même moment.


Mazar qui faisait face à Phèbe reste muet un moment et lorsqu'il fini enfin, il dit d'une voix étouffée par le remord et la honte :


- Je te demande pardon. Je suis désolé que tu ais eu à subir tout ça.. j'étais ignorant ..

Une larme unique ruisselle sur sa joue, de la colère mêlée à la culpabilité et finalement la compassion reprend le dessus.
Il est en colère car il juge ce passé injuste et parce que c'est arrivé à Elle qui plus est. Il comprend à quel point on a pu être odieux avec elle, ce qui l'énerve encore plus parce que pour lui elle mérite beaucoup mieux que ça  - Plus Jamais. - se dit-il

- Je ne permettrai plus jamais que tu souffres ou qu'on te fasse du mal. Me l'autoriseras tu ?

Phèbe, avec Mazar dans le champs à l'extérieur de la Citadelle.


Elle ne comprit pas du tout sa réaction. Mais à quoi il jouait? Suspicieuse et sur ses gardes:

- Aussi louables soient tes intentions, je n'attendrais jamais cela de toi. Personne ne peux m'épargner les souffrances de la vie. Je ne suis pas une petite chose qui attend qu'on vienne à son secours. C'est valable pour toi et pour Feladir. Rentrez vous ça dans la tête. Traitez moi comme votre égal et... Non! Ne me coupe! Tu sais que c'est vrai: tu ne laisserais personne te mettre dans un cocon pour t'isoler des problèmes. Tu n'aimerais pas inverser les rôles et être traiter comme un verre ébréché qui risque de se briser. Alors n'impose pas aux autres ce que tu ne veux subir toi même.

Zahïrk, tour de guet ouest, au même moment


L'argonien descendait de son perchoir où il avait passé la nuit en compagnie de sa somptueuse partenaire, Divine. Ils étaient restés là haut depuis la veille, parlant de tout et de rien, rigolant et rêvant .. prenant pour témoin un magnifique couché de soleil suivi des étoiles qui illuminaient le ciel.


Il se dirigeait comme à son habitude vers son petit havre de paix mais cette fois ci il ne serait pas seul. Mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'une fois arrivé prêt du coin de pêche, il aperçoit une personne qui lui ait encore inconnu au bord de l'eau. Il fait signe a Divine de rester derrière lui et il avance vers l'intrus. Il siffle : 


- Bonjour Ojel, qui êtes vous et que venez vous faire ici ?!

Lilyth a écrit:Phèbe, avec Mazar dans le champs à l'extérieur de la Citadelle.


Elle ne comprit pas du tout sa réaction. Mais à quoi il jouait? Suspicieuse et sur ses gardes:

- Aussi louables soient tes intentions, je n'attendrais jamais cela de toi. Personne ne peux m'épargner les souffrances de la vie. Je ne suis pas une petite chose qui attend qu'on vienne à son secours. C'est valable pour toi et pour Feladir. Rentrez vous ça dans la tête. Traitez moi comme votre égal et... Non! Ne me coupe! Tu sais que c'est vrai: tu ne laisserais personne te mettre dans un cocon pour t'isoler des problèmes. Tu n'aimerais pas inverser les rôles et être traiter comme un verre ébréché qui risque de se briser. Alors n'impose pas aux autres ce que tu ne veux subir toi même.

Mazar, à l'extérieur, au même moment


- Feladir ?

Mazar regardait Phèbe avec incompréhension, avait elle rencontré quelqu'un d'autre qui tenait à elle tout comme lui ? - Non je me fais des idées.. - il fit un geste de la tête à Phèbe pour acquiescer puis il reprit :


- Je respecte votre force et vos choix mais je ne serai jamais loin de vous, pour le meilleur uniquement bien sûr !

Il sourit à Phèbe


- Je compte vraiment respecter votre décision et vous donner plus d'air. Mais je veux aussi pouvoir essayer de vous rendre heureuse en bois apportant ... Ce qui pourrait peut être vous manquer. Mais j'attendrai que vous soyez prête à venir vers moi pour cela. Je vous aime de tout mon coeur Phèbe, vous et uniquement vous. Jusqu'à la fin.

Mazar, à l'extérieur, au même moment a écrit:
Il sourit à Phèbe

- Je compte vraiment respecter votre décision et vous donner plus d'air. Mais je veux aussi pouvoir essayer de vous rendre heureuse en bois apportant ... Ce qui pourrait peut être vous manquer. Mais j'attendrai que vous soyez prête à venir vers moi pour cela. Je vous aime de tout mon coeur Phèbe, vous et uniquement vous. Jusqu'à la fin.

 Phèbe, en face à face à l'extérieur

Une fois de plus, elle bénit les dieux de ne pas rougir quand on lui disait ce genre de chose. Elle insista à le tutoyer pour briser la distance:

-Ne te méprend pas Mazar, je ne te rejette pas cette fois. Je crois que j'ai été claire sur ce point l'autre jour. Mais répondes moi honnêtement: cela ne te répugnes pas ce que tu as appris? Tout ce que tu réprouve, tout ce que tu condamnes au nom de Stenda'r: les deadras, les menteurs, les voleurs, les invertueux... Tout cela je l'ai été. Alors peux-tu encore imaginer passé tes jours à mes côtés en sachant cela?

Lilyth a écrit:

Mazar, à l'extérieur, au même moment a écrit:
Il sourit à Phèbe

- Je compte vraiment respecter votre décision et vous donner plus d'air. Mais je veux aussi pouvoir essayer de vous rendre heureuse en bois apportant ... Ce qui pourrait peut être vous manquer. Mais j'attendrai que vous soyez prête à venir vers moi pour cela. Je vous aime de tout mon coeur Phèbe, vous et uniquement vous. Jusqu'à la fin.

 Phèbe, en face à face à l'extérieur

Une fois de plus, elle bénit les dieux de ne pas rougir quand on lui disait ce genre de chose. Elle insista à le tutoyer pour briser la distance:

-Ne te méprend pas Mazar, je ne te rejette pas cette fois. Je crois que j'ai été claire sur ce point l'autre jour. Mais répondes moi honnêtement: cela ne te répugnes pas ce que tu as appris? Tout ce que tu réprouve, tout ce que tu condamnes au nom de Stenda'r: les deadras, les menteurs, les voleurs, les invertueux... Tout cela je l'ai été. Alors peux-tu encore imaginer passé tes jours à mes côtés en sachant cela?

Mazar, à l'extérieur, au même moment


Mazar prit cette fois un air confiant et une posture déterminée, il avança d'un pas vers Phèbe, la regarde dans les yeux et dit avec la plus grande sincérité dont il pouvait faire preuve :


- Il est vrai que j'ai été surpris, mais comment veux tu que je t'en veuille ? Non seulement tu n'as rien voulu de tout ceci, mais en plus, regardes toi, regardes avec quel brio tu t'en es sortie ! - il réfléchit une seconde, et reprend en ce tenant le menton un sourire taquin aux lèvres - presque sortie.. pour certains points. 
Tu es devenue une femme Formidable, respectable, honorable et déterminée ! Bien sûr que je veux faire ma vie avec toi ! Personne ne saurait t'égaler à mes yeux. Et puis n'oublies pas que je n'ai jamais cessé de t'admirer. D'admirer la Phèbe que j'ai connu. J'ai fait des erreurs moi aussi et tu le sais.. pourtant c'est toi qui m'a sauvé, c'est grâce à toi que j'ai pu changer et que j'en suis là aujourd'hui - il fait référence à son adolescence de petit voleur minable -. Tu ne m'as jamais mal jugé et si aujourd'hui tu juges que j'en vaut la peine, je ne te décevrai pas

Il tend sa main vers Phèbe en se penchant dans une révérence comme pour l'inviter.. attendant sa réponse.

Valriel, dortoirs, peu de temps après

Quittant les quartiers des officiers, Valriel se dirigeait d'un pas décidé vers la couche de Korsen, déterminé à le confronter pour récupérer ses affaires. Il ne s'y trouvait pas, bien entendu, aussi décida-t-il d'inspecter rapidement les lieux, en prenant garde de ne pas trop toucher aux draps et au matelas qu'il soupçonnait de ne pas être de la première fraîcheur. Il ne trouva rien d'autre que des bouteilles d'hydromel à moitié vides, des papiers chiffonnés et une chemise de toile simple. "Bien sûr, cet idiot a sûrement gardé ça avec lui... Les dieux seuls savent ce qu'il va en faire."

Il descendit les marches et décida de quadriller la Citadelle pour mettre la main sur le Nordique. "Vu l'heure, il doit certainement être en train de cuver son hydromel quelque part..."

Phèbe, toujours dehors au même moment que Mazar.


Elle le regarda avec circonspection, incertaine de ce qu'il attendait d'elle. Distraitement elle dit : "Oh ça mais je n'en doute pas. Depuis ce jour où tu m'abordais devant le bordel pour me mettre au pied du mur, tu ne m'as jamais déçu."

Elle se rapprocha et le fit se relever. Elle lui saisit la main et y dépose quelque chose enveloppé dans une étoffe. Avant de reculer de quelques pas.

Mazar, à l'extérieur, au même moment


Mazar, se releva devant cette heureuse surprise et après avoir examiné le petit carré en soie qui semblait assez léger et contenant un objet de petite taille, il dit :


- Qu'est ce que c'est ? 

Il parlait tout en saisissant délicatement le doux tissu et commençant à le déplier il s'arrêta stupéfait :


- Qu..?! 


C'était une chevalière en or blanc de grande qualité très sobre avec simplement de fines ciselure au niveau de l'enchassement de la pierre, surplantée d'un joyau sombre de couleur rougeoyante et taillé avec précision. Il n'y avait nul doute que c'était un objet de grande valeure.

Mais ce n'était pas tout .. Mazar saisit la chevalière entre son pouce et son index, la brandissant devant lui. Il avait l'étrange sensation que ce n'était pas qu'une simple bague .. celle ci était chargée de magie et .. plus particulièrement de SA magie !


Il leva les yeux vers Phèbe :


- Qu..? Comment ?! Euh  . Je.. Qu'est ce que c'est ? Pourquoi ??
-  Pour que je puisse rester avec toi, peu importe où je suis.

Il s'arrêta, réfléchie un instant, se remémore les paroles pleines d'émotions et de tendresse de Phèbe avant son voyage ..
Mazar est dans un autre monde, il se déplace et semble si léger dans ses pas. Il laisse tomber son équipement et avance vers Phèbe jusqu'à arriver à sa portée. Il l'entoure de ses bras et l'enlace contre son corps appliquant délicatement la tête de Phèbe, son oreille unique contre son cœur.


Il penche la tête au dessus de son visage et murmure 


- Merci.


Il sert son présent dans sa main comme si sa vie en dépendait et garde cette position comme si le temps c'était arrêté.