Bruits de couloir

Rappel du premier message :

À la Citadelle, il y a beaucoup de passage, les Compagnons y partagent leur quotidien et de nombreuses histoires s'y tissent. Après vos périlleuses quêtes, vous pourriez profiter d'un instant à la Citadelle pour échanger, écouter, parcourir les livres de la bibliothèque, rêvasser dans vos quartiers, écouter le doux sifflements des alambics, le grattement de la plume de Biro-Dar sur ses 
livres, l'éclat des épées dans la cour... Vous pourriez en apprendre bien plus sur vos camarades et amis que vous ne le pensez. Car les murs ont des oreilles, alors, pourquoi ne pas passer un peu de temps parmi vos Compagnons ?




Le concept :

Le but est d'avoir un espace pour écrire sur le quotidien de vos personnages à la Citadelle, sans forcément y placer un grand récit, comme au sein des autres catégories.
Ce que vos personnages choisissent d'y faire est tout à fait libre (dans le respect de la charte, bien entendu).

En revanche, plusieurs paramètres sont à prendre en considération :

• Plusieurs interactions sont possibles en même temps et à des endroits différents de la Citadelle. 
  

Exemple : "Valriel décida de se rendre dans les cuisines pour se sustenter un moment."
En parallèle, quelqu'un d'autre peut écrire : "Phèbe faisait l'inventaire des livres de la bibliothèque et se dit que ceux-ci n'étaient véritablement pas bien rangés".

• Vous devez avoir une explication logique pour vos actions, elles doivent être justifiées et plausibles.
  

Exemple : Si Octave se trouve à l'intérieur du bâtiment, mais que d'autres personnes sont en train de discuter dehors, il est plus probable qu'il ne les entende pas, et donc qu'il ne sache pas qu'il y a du monde a l'extérieur. Il faudra qu'Octave sorte du bâtiment pour entendre la conversation.

• Pour s'y retrouver sur l'emplacement des personnages et sur qui fait l'action, chaque début de message devra commencer avec le nom du personnage suivi du lieu où il se trouve dans la Citadelle au début de l'action.
  

Exemple : Ivy, dortoirs de la Citadelle 
[suite du message]

• Dernier point, mais assez important : attention à ne pas confondre ce que vous savez de ce que votre personnage sait... et à orienter les actions de votre personnage en conséquence. Il est bien sûr très tentant de faire en sorte que notre personnage découvre une vérité que nous, IRL, connaissons. Cependant, toujours dans un souci de cohérence, pensez bien à jouer votre personnage selon les informations qu'il détient.
  

Exemple : Korsen avoue à Skonsky qu'il planifie de faire une farce à Elia. Je le sais, parce que je l'ai lu, mais si Elia n'a pas été témoin de cette conversation, elle n'a pas non plus de sixième sens et ne pourra, en l'occurrence, pas savoir ce qui l'attend. Je devrai donc jouer Elia comme si elle ne se doutait de rien, tout en sachant les intentions de Korsen.

Enfin, pour vous donner une idée de comment pourrait se dérouler un échange au sein de cette publication, voici un exemple imaginé par mes soins :

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen arriva à la Citadelle et se dirigea vers l'armurerie pour se délester de ses affaires de voyage boueuses. Il les balança par terre et, tournant les talons, poursuivit sa route vers les cuisines."

Valriel, cour de la Citadelle
"Valriel qui revenait tout juste d'affuter les épées de l'armurerie, remarqua le désordre et, voyant Korsen partir, le héla : Hé, Korsen, tu crois peut-être que tu vas laisser l'armurerie dans cet état ?"

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen en entendant la voix de l'Altmer, se retourna un sourire sadique au visage..."

...et ainsi de suite. D'autres personnages peuvent aller et venir et interagir entre eux (ou non) à des endroits différents de la Citadelle.

Au cours de ces échanges, vous allez donc pouvoir évoluer, apporter de la profondeur à vos personnages, leur permettre de nouer de liens entre eux et, si vous êtes attentifs et que vous laissez traîner une oreille (ou un œil) au bon endroit, au bon moment, vous pourrez peut-être recueillir des informations intéressantes… ou des anecdotes inutiles. 

L'intérêt de ce roleplay est qu'il n'a pas de limite dans le temps et qu'il laisse une grande liberté d'action tout en gardant le cadre de la Citadelle et la temporalité du quotidien. Certains échanges pourront avoir l'air anodins, mais ils contribueront tous à la vie de la Guilde et à l'élaboration des personnages. Venez donc y faire un tour fréquemment pour ne rien louper de ce qu'il s'y passe !

N.B. : Si quelqu'un tombe sur une information concernant votre personnage que vous ne souhaitez pas divulguer à tous les membres, vous pouvez bien entendu transmettre cette information en MP sur Discord… et voir ce qu'en fera le personnage concerné.


Afin de vous situer dans la Citadelle et d'apporter de la logique aux interactions (êtes-vous proche ou non d'un autre personnage, pouvez-vous entendre une discussion ou non), vous pouvez vous référer aux plans ci-dessous :







Edit : Pour ajouter la notion de temporalité et ajouter de la cohérence au RP, il a été décidé que chaque dimanche matin, un nouveau jour commencera. Une journée durera ainsi une semaine IRL afin que chacun ait le temps de participer à la vie de la Citadelle. Faites bien attention de prendre ce facteur en compte lorsque vous écrivez ! Le premier qui écrit au terme d'une nouvelle semaine décidera de l'heure de début du récit.

Elia, rez-de-chaussée, quelque temps plus tard

Après avoir salué Mazar, Elia eut un temps de satisfaction, convaincue que leur échange avait été bénéfique. Elle était soulagée que le Rougegarde ne soit pas tombé dans le mélodramatique et ait choisi la simplicité en la saluant sobrement avant de partir. "Une chose de faite dans le programme du jour. J’espère vraiment que son état va s’améliorer. » 

Elle ne remarqua pas Sabehla qui passait furtivement et poursuivit intérieurement à lister les tâches qu’elle voulait effectuer.


Elle commençait déjà à y voir plus clair. Elle était tentée d’aller vérifier que Ganzaëlle avait bien fait son travail, mais, à la place de cela, une pensée fugace traversa son esprit. Non, elle n’avait pas envie de perdre du temps à superviser les missions qu’elle avait attribuées. Il y avait une question qui la taraudait et elle était avide d’y répondre.

D’un pas décidé, elle se dirigea vers la bibliothèque, et, frénétiquement, parcourut du regard les titres des différents ouvrages. « Ah... il va me falloir des choses plus spécifiques... ». Elle créa un portail et revint quelques minutes plus tard, les bras chargés de livres. Elle repoussa sans ménagement les assiettes, les couverts et les plats sur le côté de la table du réfectoire, s’accordant un espace conséquent et y déposa les nombreux ouvrages poussiéreux dont les couvertures affichaient des titres tels que : "Les îles bénies : Alinor et l'Archipel du Couchant", Avant l'âge de l'Homme", "Les cultes daedriques : origines et rituels", "Dialectes oubliés : étude des civilisations perdues", "Nécromancie appliquée : manuel de sorts et incantations interdites", "La Magie nous entoure : de l’énergie qui habite les créatures vivantes".



Elle se plongea dans une étude approfondie des ouvrages, notant de temps à autre les informations qu’elle jugeait cruciales...

Divine, couloir des dortoirs du deuxième étage au même moment 

Divine trouve la visite agréable, même si selon elle cela ne vos pas l'architecture et la décoration argonienne, mais elle admet volontiers que tous est bien pensé. 
Quand Zahïrk le parle et lui présente son visage,elle bois ses paroles, elle rêve d'un moment de partage, de connexion intense avec lui, mais ici, au beau milieu de ce couloir, où des Ojel peuvent venir perturber se doux moment ? Non pas question.

Elle lui attrapa la mains précipitamment, elle l'entraîne avec elle, passant une première porte, - grr ... des dortoirs communs, non ! - puis une seconde, gravi les escaliers pour arriver en haut d'une des tours.

- venait près de moi Zahïrk, dit tel d'une voix douce et apaiser elle posa les mains sur son torse, elle pouvait ressentir chaque battements de cœur, elle lui présenta sont front pour reprendre la ou ils s'étaient arrêter.

Ganzaëlle, dans l'après midi, Dans les Archives.


Quand le bosmer entra dans les archives, il crut un instant être seul. Il erra avec la ferme intention de trouver une fenêtre ensoleillée pour rêvasser. Quand, apparut de nul part, un titanesque Argonien surgit. Etroit et filiforme, ses écailles sombres se fondant dans l'obscurité des lieux, Ganzaëlle ne l'avait pas entendu arriver. Il n'aimait pas ça. C'était rare de le surprendre. Il tenait contre son torse tout un tas de paperasse. Il sembla renifler comme un limier en chasse, avant de pencher la tête pour demander:

- On aime se faufiler en douce?
- L'Archonte m'envoie, répond l'elfe impassible
- Je n'en doute pas

Il plissa les yeux avec cette air vicieux que partageait malgré eux la plupart des homme lézards. Il lui tandis la pile de document et la lâcha sans prévenir. Le bosmer se précipita pour rattraper le tas, plus lourd qu'il n'y paraissait.

 "Mais il semblerait que vous ayez fait quelque détour. "

Puis Ancre-les-mots l'emmena devant un empilement effrayant de boîtes, de feuilles et des documents de toutes sortes. Certaines portaient des titres et d'autre non. La plupart étaient pêle mêle, parfois relié par un lien de cuir ou une ficelle. L'argonien avait les yeux brillants:

"Voilà. Deux ans de paperasses non classées qui n'attendent que nous pour être classées, répertoriées et archivées. Je vous charges pour l'instant d'y mettre un peu d'ordre. Je serais là-bas en train de ranger les plus récentes." Et il tourna les talons laissant le minuscule elfe face à un pile plus haute que lui.

Ivy a écrit:Divine, couloir des dortoirs du deuxième étage au même moment 

Divine trouve la visite agréable, même si selon elle cela ne vos pas l'architecture et la décoration argonienne, mais elle admet volontiers que tous est bien pensé. 
Quand Zahïrk le parle et lui présente son visage,elle bois ses paroles, elle rêve d'un moment de partage, de connexion intense avec lui, mais ici, au beau milieu de ce couloir, où des Ojel peuvent venir perturber se doux moment ? Non pas question.

Elle lui attrapa la mains précipitamment, elle l'entraîne avec elle, passant une première porte, - grr ... des dortoirs communs, non ! - puis une seconde, gravi les escaliers pour arriver en haut d'une des tours.

- venait près de moi Zahïrk, dit tel d'une voix douce et apaiser elle posa les mains sur son torse, elle pouvait ressentir chaque battements de cœur, elle lui présenta sont front pour reprendre la ou ils s'étaient arrêter.

Zahïrk, Tour de Défense, au même moment 

Zahïrk ne se fit pas prier, ni une ni deux, il allait à la rencontre de Divine et accéda sans dire un mot à sa demande. Il appliqua le sommet de sa tête contre celui de la belle Argonienne dans la plus grande délicatesse dont il pouvait faire preuve. Il en profita pour entremêler les doigts de ses deux mains avec ceux de celles de Divine.


Il se sentait si bien, il voulut que cette scène dure éternellement. Soudain une pensée fusa à travers son esprit. Une voix parlait en lui. Il hésitait si il voulait que Divine l'ait perçu. Peut être le voulait il ?

Divine, tour de défense, au même moment 

Divine, savouré cet instant pour rien au monde elle ne souhaiterais être ailleurs, l'hist les avait mener l'un vers l'autre, en sa présence, ses émotions se bousculer, et pour la première fois, elle n'avais pas le contrôle, sa vie, l'avait conduit vers toutes sortent d'aventures et de rencontres mais aucun homme n'avait su toucher son être à se point. 

Front contre front, la connexion était intense, le monde autour d'eux disparaissait, plus rien n'avais d'importance à par ce moment.

Les pensées, les sentiments, les mots se transférer l'un vers l'autre. 

Quand quelques son parvint jusqu'à Divine, puis les mots se transformer en mots, doux, tendre, délicieux. C'est ce qu'elle voulait, c'est se dont elle rêver depuis toujours et cette fois-ci elle le savait, c'était un signe de l'Hist.

Elle détacha sa main droite de celle de Zahïrk, pour la placer dans sa nuque elle retira son front pour interrompre en douceur la connexion et regarder, son Beeko dans les yeux avant de lui répondre... 

- Oui, Tendre Zahïrk, je vous attendait. Son ton était calme et doux.

Elle se blotti dans ses bras, en regardant l'horizon, la vue de la tour était incroyable ce moment était, tous bonnement parfait.

Elia, réfectoire, début de soirée

Elia avait travaillé d'arrache-pied toute la journée et les heures de lecture et d'annotations commençaient à brouiller sa vision. Ses recherches n'avaient pas donné grand-chose, juste des pistes et elle ressentait une certaine frustration. Elle décida de s'octroyer une pause et de prendre un bain, afin de se détendre, et monta alors vers ses quartiers au deuxième étage.

Arrivant en haut des marches, elle entendit des bruits de pas, puis, plus rien. Elle fronça les sourcils et avança vers sa chambre. La porte était à moitié entrouverte. Son cœur se mit à battre un peu plus fort. Elle le savait.
Il y avait donc bien quelqu'un qui s'introduisait dans ses quartiers en son absence ? Mais qui ? Elle s'avança prudemment, aux aguets. Près de sa porte, elle remarqua une cordelette qui trainait au sol. "Un piège ?" se dit-elle. "Mais qui serait assez stupide pour me tendre une embuscade aussi minable ?" Elle fit appel à l'énergie en elle pour invoquer une flamme au creux de sa paume, prête à en découdre. Elle fit s'embraser le bout de la cordelette et attendit…

Mazar, dortoir, au même moment


Mazar attendait qu'Elia entre dans sa chambre pour tirer sur la corde et déclencher sa farce.
La voilà qui approchait ! Il jubilait intérieurement, l'imaginant déjà couverte de peinture. 


- Avance encore un peu .. vas y entre .. un tout petit peu plus près ! Pensait il un grand sourire coupable aux lèvres.


Tout était enfin en place ! Il tira sur la corde et attendit : Un cri ? Un hurlement ?? Un râle !? ... Rien de tout cela.. il tira de nouveau sur la ficelle mais rien ne se passe.
Insatisfait, il maudit la qualité de la corde et alors qu'il était en train de la ramener à lui il s'écria soudain !


- Aaaaouw !! - Il venait de se brûler - Mais qu'est ce que c'est que ça ?! 


Il se redressa et en sortant de sa cachette tombé ne à nez avec l'Archonte ! 


- Oups... 

Divine tour de guet en compagnie de Zahïrk au même moment.

Zahïrk resta muet un court instant avant de pousser un crie de joie.
Divine lui pris les mains et poursuivi,

- Mais dite moi Beeko, comptez vous en parler aux Ojel ?, d'ailleurs j'aimerais comprendre votre loyauté envers eux ? De part mon expérience les Ojel, exprime du mépris pour nous, ils sont mesquin, et cruel, alors j'aimerais comprendre, bien-sur pour vous mon tendre Zahïrk, je ferai un effort ... demanda t-elle intriguée

Zahïrk, tour de guet, au même moment


Zahïrk était resté silencieux durant un moment avant de sauter de joie à l'ouïe de la réponse de Divine. Il la regarde tendrement et ne pense qu'à la serrer dans ses bras. 
La question de Divine le fit réfléchir, , . Il enchevêtre ses droits avec ceux de Divine, comme si il avait peur qu'elle s'éloigne et lui répondit un peu hésitant :


- Je pense que ma vie d'avant ne me convenait plus vraiment, bien que la cause était noble, je ne voulais plus être un loup solitaire. Je leur fais confiance car au delà des apparences, chacun d'eux seraient prêt à se battre pour défendre ses Compagnons et traverser l'Oblivion pour les sauver.

Il réfléchit aux agissements de ses Compagnons et repense à Skonsky et Tourbe.


- Ne vous en faites pas en ce qui concerne les relations entre les Ojels et nous. Je montre mes crocs, Beeko, ces derniers sont particuliers. Contrairement à beaucoup d'autres, ils ne nous jugent pas en mai et ils savent reconnaître notre valeur.

Il réfléchit encore 


- Pour ce qui est de les prévenir pour nous, je pense qu'il serait bon d'en informer notre Chef, le Dux, et l'Archonte, que vous avez déjà rencontré, Dame Elia. Je pense que si tout ce déroule bien, ils n'y verront aucun problème - il s'interrompt et regarde Divine avec malice - Je pense que tu viens même de le donner une idée !

Zahïrk enlace Divine en riant à gorge déployée

Divine tour de guet avec Zahïrk au même moment 

Elle écouté les paroles et les arguments de Zahïrk avec application, - hum, il est vrai que leurs réputation est bonne et honorable, il est vrai que malgré ce que je pensais, leurs cerveaux n'est pas si vaseux que cela, et puis si Zahïrk leurs fait confiance , je leurs ferait confiance moi aussi. - 

Elle réfléchie, et montre les crocs en guise de sourire, 

- je vous fait confiance Zahïrk, et je vous suivrais dans vos choix et vos idées quels qu'elle soient. Hum ... Beeko vous piquer ma curiosité, je vous écoute ...

Elia, quartiers des officiers, au même moment

Elia eut un sourire cruel en entendant le cri de douleur de l'individu dans sa chambre. "Je te tiens !", songea-t-elle. Ni une, ni deux, elle se rua à l'intérieur et prononça une incantation pour bloquer l'assaillant. Elle se jeta sur la silhouette retenue au sol par son sort et tira la dague que Ghorthul lui avait offerte pour découvrir...

- ... Mazar ?

De stupeur, elle lâcha la dague au sol et dévisagea le Rougegarde, sans comprendre.

- Mais... qu'est-ce que tu fiches ici ? réussit-elle à dire, finalement.

Réalisant qu'elle se tenait au-dessus de lui, elle se releva, gênée par cette proximité. Elle se rendit compte qu'elle tremblait. Elle était tellement persuadée qu'elle était sur le point de découvrir un mystérieux assassin, qu'elle s'était laissée emporter par l'émotion.

Mazar, Dortoirs, au même moment


Mazar surpris par l'apparition soudaine d'Elia et sa vivacité n'eut pas le temps de l'esquiver ou de la retenir. Il se retrouva pris au piège par un sort magique et l'instant d'après, il était au sol un couteau sur la gorge et l'Archonte, l'air menaçante, au dessus de lui. Cette dernière le regardait fixement, elle avait d'abord l'air inquiétante et soudain déboussolé en se rendant compte qu'il ne s'agissait que de lui.


 - Zut ! - Fit Mazar, frustré - Je savais que j'aurai dû trouver autre chose pour le faire fonctionner ..! 

Il se frotte le menton avec son index et son pouce en regardant vers le haut, les yeux dans le vide, puis se tourne vers Elia.


 - Pardonnes moi .. J'ai voulu te d..!! Enfin non c'était simplement pour tester ton attention ! Et tu as réussi ! Bravo ! Hahaha

Il applaudit Elia en riant nerveusement (Rappelons que c'est le plus piètre menteur que Tamriel n'ait jamais connu)

Korsen, s'aperçevant de l'absence de Valriel lors de ses derniers entrainements déboule dans les dortoirs et retourne littéralement toutes les affaires de Valriel, à savoir son lit, sa table de chevet et dans sa malle dont le cadenas céda à coup de masse. La malle s'ouvrit par conséquence des dégâts infligés, en miette, et sous les parcelles de bois miteux se trouvait des bandages propres, un pourpoint de Brocard brodé et son équipement habituel de réparation en tant qu'écuyer. 

Korsen jura dans dans toute la Citadelle, dont ses grondements faisaient résonner les murs. Il grogna comme un animal souffrant de la rage. 

De l'autre bout de la pièce où la table de chevet céda sous le lancé de Korsen, il trouva un parchemin soigneusement plié. Il balança du pied gauche les débris inutiles, et trouva en plus de cela une clé. Il prit celle-ci de la main droite, et le parchemin de l'autre. Il commença à lire...

- Crevure d'elfe, je savais que tu manigançais quelque chose.

Elia, dans sa chambre en compagnie de Mazar, au même moment

Devant la réaction aussi improbable qu'étrange du Rougegarde, la sorcière ne crut pas un seul instant au pitoyable mensonge de Mazar et répliqua :

- Tu... attends, c'était une blague ?!

La tension retomba, mais elle ne savait pas très bien si elle voulait rire ou s'énerver. Elle serra les poings, sentant les flammes lécher ses doigts et, sans prévenir, éclata d'un rire franc, en voyant la face éberluée du chevalier qui la regardait, désemparé.

- Hahahaha ! Oh, Mazar ! Tu m'as vraiment prise pour une amateure ! 

Elle relâcha la pression de ces derniers jours. Les larmes aux yeux, elle ne parvenait plus à s'arrêter de rire. Chaque fois qu'elle relevait les yeux vers Mazar, elle s'esclaffait de plus belle.

Mazar, Dortoirs, au même moment

Mazar n'en revenait pas, même si son plan avait échoué par manque de jugeote et de préparation, son but était atteint : Faire rire Elia !
Il regardait sa comparse avec un grand sourire, il ne disait rien mais était heureux de la voir ainsi (Pour une fois !). Même Elia mérite de se détendre..


Soudain un boucan monstre se fit entendre derrière eux ! Des bruits de fracas et une voix grave ! 


- KORSEN !! Crièrent ensemble Elia et Mazar qui se sont repris intantément

Ganzaëlle, dans les archives en fin de journée,

Ses paupières étaient lourdes mais moins que ses bras. Il n'avait eu cesse ce jour là de faire des piles de document par mois. Il jeta un regard à l'argonien, visiblement infatigable, qui passait son doigt sur de registre en vérifiant la position de chaque chose. Sans le regarder, le scribe fit un mouvement de la main vers l'extérieur: "Vous pouvez disposez, je vous attend demain." Il marque une pause. "Enfin si vous êtes plus confortable à être présent la nuit je n'y vois aucune objection."

Ganzaëlle le salua poliment, le remercia et alla chercher une repos bien mérité dans les dortoirs communs. Il fronça les sourcils en entendant un boucan sans nom. Quand il approcha, un nordique gigantesque était en train de foutre le boxon dans son beau travail! Devant son affairement il ne pu se retenir de sourire. Il demanda: "Vous cherchez quelque chose camarade?"

Ganzaëlle, dans le dortoir en fin de journée.


Bon au moins il aurait essayé.... 
Il eut un pincement au coeur en voyant son travail ruiner. Et dire qu'il s'était donné du mal pour une fois... Ganzaëlle remarqua alors quel endroit avait étais mis en bazar. Le lit de Valriel. Voyant la table retournée et expédiée au loin, il jeta un regard autour et il comprit que les papiers intimes avaient disparu. 

Cela pouvez-t-il être exploité? Auprès de l'altmer, peu probable... Du nordique? Hum à creuser.

Elia, dortoirs, au même moment

Coupée dans son élan, Elia sursauta en entendant le vacarme. Soudain, elle ne souriait plus du tout et, d'un air de faucon fondant sur sa proie, elle tourna la tête vers la source du fracas pour apercevoir Korsen qui, après avoir envoyé valser les affaires d'un Compagnon, ramassa quelque chose tombé au sol. La sorcière ouvrit de grands yeux, furieuse. Elle se précipita vers le nordique colossal, les poings serrés. Elle fulminait.

- KORSEN ! Mais qu'est-ce qui vous prend par l'Oblivion ?! Avez-vous perdu la tête ?!

Korsen s'arrêta puis répondit à l'Archonte Elia sèchement : 

- Lorsqu'un branlot ne se pointe pas à mes entrainements au bout de trois fois, c'est qu'on s'fout de ma gueule. Le Dux m'a tenu responsable de cet Elfe de malheur, j'applique donc "ma" méthode.
dit-il en insistant sur "ma méthode" en serrant le poing devant Elia

Elia, face à Korsen, dans les dortoirs en pagaille, au même moment

Elia contempla le désordre, cherchant à comprendre. Ne se laissant pas intimider par le géant, elle dit avec fermeté :

- Ce sont les affaires de Valriel ? Oh, voyons, Korsen, calmez-vous, inutile de s'énerver pour cela, vous auriez pu nous demander : Valriel est parti avec Phèbe pour une mission qu'elle lui a confiée. Il n'allait pas aller à l'encontre des ordres d'un officier, même s'il aurait été préférable de vous en avertir en amont. Et ce n'est aucunement une excuse pour endommager le matériel de la Citadelle et saccager les affaires d'un autre Compagnon. Chacun a le droit à sa vie privée, ici.

Mazar, dans les dortoirs, au même moment


Voyant les dégâts de Korsen, Mazar suivi Elia et laissa l'Archonte s'exprimer avant de demander à son tour :


- Je ne suis pas sûr que faire payer votre frustration à un objet inanimé soit le meilleur moyen de s'exprimer Korsen, je pense que vous le savez aussi bien que moi. D'ailleurs, j'irai voir notre Dux, je compte reprendre l'entrainement de Valriel en main, si tu n'y vois pas d'inconvénient. Maintenant que je serai de nouveau présent à la Citadelle, je vais pouvoir m'en charger. Merci à toi d'avoir assuré cette charge, même si de ce que j'ai pu comprendre tu n'étais pas des plus tendre avec lui.

Mazar pensait avant tout à ce que Valriel ne soit plus traiter comme Korsen le faisait.


- Oh et il est tard, tu devrais aller te reposer, d'ailleurs nous devrions tous y aller. - Il se tourne vers Elia - Elia, pardonnes ma maladresse, ce fût un plaisir de te voir plus décontracté même l'espace d'un instant, merci à toi. - Il se tourne ensuite vers Ganzaelle et lui fait humblement un signe de la tête - 

- Bonne nuit à tous.

Phèbe, sur les remparts, depuis l'Aube.


Elle ne parvenait pas à dormir. Une fois revenu à la Citadelle elle était presque instantanément tombé sur Mazar. Elle avait fuis pour se réfugier dans le sellier. (Qui commençait salement à ressembler à un repère de mendiant). Mais en réfléchissant à ce que le rougegarde avait dit sur les femmes qui vendaient leur corps, elle avait eu la nausée et était partis prendre l'air. 

Maintenant un autre problème l'avait frappé : elle n'avait pas donné à Valriel le charme... Après leur dispute houleuse, elle n'avait aucune idée de comment l'aborder. Mais ce sale... ce sale.. elfe menteur! Du haut des murailles elle regardais le lever du jour, imaginant mille scénarios.