Bruits de couloir

Rappel du premier message :

À la Citadelle, il y a beaucoup de passage, les Compagnons y partagent leur quotidien et de nombreuses histoires s'y tissent. Après vos périlleuses quêtes, vous pourriez profiter d'un instant à la Citadelle pour échanger, écouter, parcourir les livres de la bibliothèque, rêvasser dans vos quartiers, écouter le doux sifflements des alambics, le grattement de la plume de Biro-Dar sur ses 
livres, l'éclat des épées dans la cour... Vous pourriez en apprendre bien plus sur vos camarades et amis que vous ne le pensez. Car les murs ont des oreilles, alors, pourquoi ne pas passer un peu de temps parmi vos Compagnons ?




Le concept :

Le but est d'avoir un espace pour écrire sur le quotidien de vos personnages à la Citadelle, sans forcément y placer un grand récit, comme au sein des autres catégories.
Ce que vos personnages choisissent d'y faire est tout à fait libre (dans le respect de la charte, bien entendu).

En revanche, plusieurs paramètres sont à prendre en considération :

• Plusieurs interactions sont possibles en même temps et à des endroits différents de la Citadelle. 
  

Exemple : "Valriel décida de se rendre dans les cuisines pour se sustenter un moment."
En parallèle, quelqu'un d'autre peut écrire : "Phèbe faisait l'inventaire des livres de la bibliothèque et se dit que ceux-ci n'étaient véritablement pas bien rangés".

• Vous devez avoir une explication logique pour vos actions, elles doivent être justifiées et plausibles.
  

Exemple : Si Octave se trouve à l'intérieur du bâtiment, mais que d'autres personnes sont en train de discuter dehors, il est plus probable qu'il ne les entende pas, et donc qu'il ne sache pas qu'il y a du monde a l'extérieur. Il faudra qu'Octave sorte du bâtiment pour entendre la conversation.

• Pour s'y retrouver sur l'emplacement des personnages et sur qui fait l'action, chaque début de message devra commencer avec le nom du personnage suivi du lieu où il se trouve dans la Citadelle au début de l'action.
  

Exemple : Ivy, dortoirs de la Citadelle 
[suite du message]

• Dernier point, mais assez important : attention à ne pas confondre ce que vous savez de ce que votre personnage sait... et à orienter les actions de votre personnage en conséquence. Il est bien sûr très tentant de faire en sorte que notre personnage découvre une vérité que nous, IRL, connaissons. Cependant, toujours dans un souci de cohérence, pensez bien à jouer votre personnage selon les informations qu'il détient.
  

Exemple : Korsen avoue à Skonsky qu'il planifie de faire une farce à Elia. Je le sais, parce que je l'ai lu, mais si Elia n'a pas été témoin de cette conversation, elle n'a pas non plus de sixième sens et ne pourra, en l'occurrence, pas savoir ce qui l'attend. Je devrai donc jouer Elia comme si elle ne se doutait de rien, tout en sachant les intentions de Korsen.

Enfin, pour vous donner une idée de comment pourrait se dérouler un échange au sein de cette publication, voici un exemple imaginé par mes soins :

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen arriva à la Citadelle et se dirigea vers l'armurerie pour se délester de ses affaires de voyage boueuses. Il les balança par terre et, tournant les talons, poursuivit sa route vers les cuisines."

Valriel, cour de la Citadelle
"Valriel qui revenait tout juste d'affuter les épées de l'armurerie, remarqua le désordre et, voyant Korsen partir, le héla : Hé, Korsen, tu crois peut-être que tu vas laisser l'armurerie dans cet état ?"

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen en entendant la voix de l'Altmer, se retourna un sourire sadique au visage..."

...et ainsi de suite. D'autres personnages peuvent aller et venir et interagir entre eux (ou non) à des endroits différents de la Citadelle.

Au cours de ces échanges, vous allez donc pouvoir évoluer, apporter de la profondeur à vos personnages, leur permettre de nouer de liens entre eux et, si vous êtes attentifs et que vous laissez traîner une oreille (ou un œil) au bon endroit, au bon moment, vous pourrez peut-être recueillir des informations intéressantes… ou des anecdotes inutiles. 

L'intérêt de ce roleplay est qu'il n'a pas de limite dans le temps et qu'il laisse une grande liberté d'action tout en gardant le cadre de la Citadelle et la temporalité du quotidien. Certains échanges pourront avoir l'air anodins, mais ils contribueront tous à la vie de la Guilde et à l'élaboration des personnages. Venez donc y faire un tour fréquemment pour ne rien louper de ce qu'il s'y passe !

N.B. : Si quelqu'un tombe sur une information concernant votre personnage que vous ne souhaitez pas divulguer à tous les membres, vous pouvez bien entendu transmettre cette information en MP sur Discord… et voir ce qu'en fera le personnage concerné.


Afin de vous situer dans la Citadelle et d'apporter de la logique aux interactions (êtes-vous proche ou non d'un autre personnage, pouvez-vous entendre une discussion ou non), vous pouvez vous référer aux plans ci-dessous :







Edit : Pour ajouter la notion de temporalité et ajouter de la cohérence au RP, il a été décidé que chaque dimanche matin, un nouveau jour commencera. Une journée durera ainsi une semaine IRL afin que chacun ait le temps de participer à la vie de la Citadelle. Faites bien attention de prendre ce facteur en compte lorsque vous écrivez ! Le premier qui écrit au terme d'une nouvelle semaine décidera de l'heure de début du récit.

Phèbe, plus tard dans la matinée dans la salle de vie des compagnons de l'Aube. 


Elle avait encore discuté longtemps avec Mazar avant de se retirer pour remplir ses obligations. Quand elle eu enfin finis d'attribuer à chacun les missions qu'il convenait, elle décida de se délasser dans la salle commune déserte. Devait elle chercher les deux autres ou attendre leur venue ?

Elle repensa à la scène. Finalement ça ne s'était pas si mal passé. Il l'avait accepter en connaissance de cause. Il avait aimé son cadeau. Il l'avait élancé embrassé et couvert d'affection. Il avait accepté de partager sa vie.

Phèbe sourit.

Elia, descendant au rez-de-chaussée, après une bonne heure

Exceptionnellement, elle avait pris le temps de rester se reposer dans l'eau chaude afin de détendre ses nerfs. Elle ignorait pourquoi, mais elle se sentait constamment sur le qui-vive ces derniers temps, comme si elle s'attendait à ce que quelque chose lui tombe dessus. Elle se demandait souvent si les magistrats du Couchant n'allaient pas finir par se débarrasser d'elle et elle espérait que ce gala qu'elle organisait, ouvrant les portes de son académie au peuple d'Alinor et du Couchant, montrant patte blanche, permettrait d'apaiser les tensions.

Lorsqu'elle eut terminé de passer une robe propre et bien ajustée et que ses cheveux eurent retrouvé leur éclat habituel, cascadant dans son dos en ondulations désordonnées, elle entreprit de descendre, voir si elle rencontrait quelqu'un. À vrai dire, elle espérait retrouver Phèbe pour en apprendre plus sur ce qu'elle avait l'intention de lui dire lorsqu'elle l'avait croisée. Elle avait piqué sa curiosité. Et elle voulait s'assurer dans un même temps que l'Altmer et le Nordique n'étaient pas entrés en une intense confrontation. Tant qu'à faire, autant éviter un bain de sang...

Elle aperçut Phèbe qui se trouvait là et l'interpella aussitôt :
- Ah, Phèbe ! Je te cherchais. Pardonne-moi pour tout à l'heure, je n'étais pas vraiment en état de tenir une conversation.

Elle remarqua la mine détendue de la pyromancienne.
- Ma foi, tu as l'air d'être en forme, depuis que tu es revenue, ce voyage a dû t'être bénéfique... À moins que ce ne soit ton entrevue avec Mazar ?

Valriel, cour de la Citadelle, devant les écuries, au même moment

Il finit par retrouver le Nordique dans les écuries, endormi sur la paille, la main gauche tenant une bouteille d'hydromel et la droite fourrée dans ses braies. Une forte odeur d'alcool se dégageait de l'homme massif et Valriel le regarda un moment, affligé par cette vision. Il se dit que c'était là l'occasion idéale pour récupérer ses affaires et, bien que la besogne ne le réjouissait guère, il entreprit de fouiller discrètement dans les poches de Korsen pour voir s'il ne retrouvait pas son parchemin ou sa clef ou les deux.

Korsen, dans les écuries, à moitié raide-défoncé et en plein onanisme

Korsen, en pleine décuve, se rendit compte que l'Elfe tenta en vain de lui faire des attouchements, ce qu'il apprécia grandement, d'une voix inhabituellement douce :

- Alors comme ça, l'elfiotte, tu as enfin compris ce qu'était la soumission ? J'ai toujours su que t'étais ma p''tite salope, ton cul ferait un bon réceptacle de mon foutre. Allez vas-y, touches moi plus bas, petit.

Valriel, dans les écuries, au même moment

L'Altmer se figea en entendant la remarque graveleuse prononcée par l'ivrogne. Il fronça les sourcils. Il n'était pas résolu à abandonner si facilement. Il retira sa main des poches du Nordique et profita qu'il soit à moitié réveillé pour lui dire :

- Arrête de rêver, pauvre idiot et garde ces remarques abjectes pour toi. Où as-tu mis le parchemin et la clef que tu as volés ?

Korsen dans les écuries, réveillé par Valriel


Korsen n'avait pas froid aux yeux. Il regarda intensément Valriel, se pencha sur le côté et lâcha une énorme flatulence aux relents acidulés, qui par conséquence fit quelques bulles dans la flaque de boue. Il se remit confortablement dans sa position et continua de fixer l'Elfe d'un sérieux absolu. Il termina avant de continuer de s'assoupir :

- Vas te faire enculer.

Elia, descendant au rez-de-chaussée, après une bonne heure a écrit:
Elle aperçut Phèbe qui se trouvait là et l'interpella aussitôt :
- Ah, Phèbe ! Je te cherchais. Pardonne-moi pour tout à l'heure, je n'étais pas vraiment en état de tenir une conversation.

Elle remarqua la mine détendue de la pyromancienne.
- Ma foi, tu as l'air d'être en forme, depuis que tu es revenue, ce voyage a dû t'être bénéfique... À moins que ce ne soit ton entrevue avec Mazar ?

Phèbe, au rez-de-chaussée avec Elia
 Elle regarda la jeune femme toujours aussi belle et impressionnante. Elle fut surpris de la trouver d'humeur....mitigée. Phèbe répondit sceptique:

"Un peu des deux je suppose.... je devez te parlez de plusieurs choses."

Elle se leva et de la façon la plus révérencieuse qu'elle pu se pencha en signe de pénitence. Elle reprit avec déférence:

"Mais avant toute chose je tiens à vous présenter mes plus sincères excuses pour mon comportement irresponsable ses derniers mois, ainsi que pour mon incapacité à tenir mon rôle et faire honneur au statut qui représente tant à mes yeux. J'ai travaillé d'arrache pied pour rattraper ses lacunes et remettre de l'ordre à la Citadelle j'ose espérer que vous vous trouverez satisfaite de ce travail que je suis prête à reprendre entièrement dans le cas contraire. Je tiens également à m'excuser d'avoir déserté le Magistèrium où je m'étais engagée à transmettre mon savoir. Pour ce qui est de mon comportement instable je vous promet de travailler activement à la résolution de ce problème et j'aimerais, avec votre permission, m'abstenir d'utiliser ma magie et de partir en mission tant que cela ne sera pas maîtrisé. Et enfin... Elia je m'excuse personnellement auprès de toi qui a du non seulement gérer ma désertion mais celle de Mazar et si je peux me faire pardonner de quelque manière j'accepterai humblement. Ceci n'était pas digne de l'estime que je te porte."

Sur ses mots, elle posa sa main sur son coeur.

Valriel, dans le dépit le plus total

Il ferma les yeux, prit son visage dans ses mains. Il songea qu'il ne devait pas exister de créature plus répugnante et sans gêne que cet idiot. "Très bien, si tu le prends comme ça..." Nullement offensé, il n'allait pas laisser cet ogre l'impressionner pour autant. "Il fait seulement ça pour me dégoûter et que je parte. Il ne sert à rien de discuter, mais je peux toujours le provoquer...". Il se rapprocha à nouveau de Korsen et lui dit avec calme et fermeté :

- Korsen, rends-moi ça. Tu ne saurais rien en faire de toute façon.

Il marqua une pause et reprit dans un sourire moqueur :

- À moins que tu ne gardes ça sur toi parce que tu as des sentiments pour moi ?

Korsen dans une situation inconfortable


Korsen, le regard vide et prit au dépourvu, se senti impacté par cette dernière remarque :

- Qu... Quoi ??? Moi, avoir des putains de sentiments pour toi ? Tu t'es pris pour qui bâtard ? T'as cru que j'étais un pédéraste ou une saloperie dans le genre ? 

Il se redressa et serra le poing face à Valriel, de plus en plus agressif :

- J'ai un tas de femelles à mes pieds, hier au Bordel j'ai même fumé du sucrelune sur le cul de ta mère, alors viens pas le mes briser ! J'suis un véritable bonhomme moi, j'ai pas de temps à perdre avec une Elfiotte comme toi. CASSES-TOI !


Korsen commença à dangereusement se lever, bien décidé à déboiter l'Elfe.

Kiara, dans la cours au même moment.

Kiara venais de prendre ses affaires et s'apprêtait à se diriger vers l'armurerie, quand elle entendu des cris, des insultes, une dispute? 

Elle sortie sa dague et s'approcha des écuries , lieu d'où provenait les cris. Elle aperçu Valriel face à face avec un impérial douteux.

- Valriel est-ce que tous va bien ? Lui dit-elle sur la défensive.

Elle regarda l'impérial d'un air menaçant pensant qu'il n'avait rien à faire ici et menaçant un compagnon.

Valriel, aux écuries, se préparant à la tempête

"Gagné." se dit-il avec satisfaction. Il dût se retenir pour ne pas laisser échapper un rire face au ridicule de cette déclamation. Il savait qu'il avait touché là où ça faisait mal. Mais que faire à présent que le colosse était sur le point de se déchaîner contre lui ? L'affronter directement ? Cela ne l'effrayait pas, mais il se dit qu'un seul d'entre eux s'en relèverait vivant. Et il n'avait pas l'intention de le tuer. Il devait y avoir un moyen plus fin pour récupérer ses précieuses affaires et surtout, pour faire en sorte que Korsen n'aille pas crier sur tous les toits l'objet de sa découverte. Il avait placé un pion, il pourrait toujours s'en resservir plus tard. Pour l'heure, il ne servait à rien d'insister.
Il dit avec détachement :

- Très bien Korsen, comme tu voudras. Mais je ne te juge pas, tu sais. Si jamais j'avais vu juste, cependant, je te serais reconnaissant si tu me rendais ce que tu m'as pris.

Il remarqua la présence de la Rougegarde qu'il avait rencontré l'autre jour et fronça les sourcils. "Mais de quoi se mêle-t-elle ? Elle va tout gâcher..." Il ajouta à son intention :

- Tout va bien, vous devriez partir. Merci.

Kiara aux écuries au même moment.

Kiara ce rendue compte que les deux hommes se connaissait, et visiblement elle déranger, elle fit un signe de tête et partie, retournant au coins de pêche ou elle avait abandonné les deux argoniens.

Elle couru vers Zahïrk.

- Pardonnez mon impolitesse, mais ses cris ... j'ai crains le pire . Je m'appelle Kiara, et vous ? Elle souris au couple faisant plissé ses yeux. Le visage masquer par un turbans de soi turquoise.

Mais avant toute chose je tiens à vous présenter mes plus sincères excuses pour mon comportement irresponsable ses derniers mois, ainsi que pour mon incapacité à tenir mon rôle et faire honneur au statut qui représente tant à mes yeux. J'ai travaillé d'arrache pied pour rattraper ses lacunes et remettre de l'ordre à la Citadelle j'ose espérer que vous vous trouverez satisfaite de ce travail que je suis prête à reprendre entièrement dans le cas contraire. Je tiens également à m'excuser d'avoir déserté le Magistèrium où je m'étais engagée à transmettre mon savoir. Pour ce qui est de mon comportement instable je vous promet de travailler activement à la résolution de ce problème et j'aimerais, avec votre permission, m'abstenir d'utiliser ma magie et de partir en mission tant que cela ne sera pas maîtrisé. Et enfin... Elia je m'excuse personnellement auprès de toi qui a du non seulement gérer ma désertion mais celle de Mazar et si je peux me faire pardonner de quelque manière j'accepterai humblement. Ceci n'était pas digne de l'estime que je te porte. a écrit:
Sur ses mots, elle posa sa main sur son coeur.

Elia, en compagnie de Phèbe, au même moment, au rez-de-chaussée

Elle écouta attentivement les paroles empruntes de sincérité de la Brétonne en face d'elle et admira son honnêteté et son humilité. Elle posa un regard doux sur sa consœur. 

- Tu m'en vois touchée, Phèbe. Je comprends ta volonté de prendre de la distance vis-à-vis de la pratique de la magie et des missions et je partage ton avis. Je pense qu'il serait prématuré de t'envoyer affronter le danger si tôt. Et en ce qui concerne la magie, nous attendrons que tu sois pleinement remise des récents évènements. Mais tu seras déjà très utile ici, nous avons toujours besoin de la clairvoyance apportée par l'expérience. D'ailleurs, je suis impatiente d'entendre tes idées et tes conseils. Il y a de nombreux sujets sur lesquels je suis sûre que tu pourras m'épauler... Mais nous en reparlerons plus tard, bien sûr.

Phèbe, Guidant Elia pour la mener vers un endroit moins fréquenter et plus propice à une conversation confidentiel.

Phèbe entreprit de meubler la conversation avant d'aborder les sujets qui l'intéressait vraiment. Elle repensant au bruit de couloir qui courraient sur Mazar. Puis elle se rappela de son comportement quand il était à son chevet. Elle l'avais ignoré à l'époque mais en regardant en arrière c'était préoccupant.:

"Dis moi en toute sincérité Elia... Ne trouves-tu pas que les événement de Haltevoie ont affecté Mazar plus qu'il n'y parait? Il y a t-il quelque chose qu'il me cache à ce sujet?"

Général Patafouin a écrit:Valriel, aux écuries, se préparant à la tempête

"Gagné." se dit-il avec satisfaction. Il dût se retenir pour ne pas laisser échapper un rire face au ridicule de cette déclamation. Il savait qu'il avait touché là où ça faisait mal. Mais que faire à présent que le colosse était sur le point de se déchaîner contre lui ? L'affronter directement ? Cela ne l'effrayait pas, mais il se dit qu'un seul d'entre eux s'en relèverait vivant. Et il n'avait pas l'intention de le tuer. Il devait y avoir un moyen plus fin pour récupérer ses précieuses affaires et surtout, pour faire en sorte que Korsen n'aille pas crier sur tous les toits l'objet de sa découverte. Il avait placé un pion, il pourrait toujours s'en resservir plus tard. Pour l'heure, il ne servait à rien d'insister.
Il dit avec détachement :

- Très bien Korsen, comme tu voudras. Mais je ne te juge pas, tu sais. Si jamais j'avais vu juste, cependant, je te serais reconnaissant si tu me rendais ce que tu m'as pris.

Il remarqua la présence de la Rougegarde qu'il avait rencontré l'autre jour et fronça les sourcils. "Mais de quoi se mêle-t-elle ? Elle va tout gâcher..." Il ajouta à son intention :

- Tout va bien, vous devriez partir. Merci.

Korsen, aux écuries en plein embrouille avec Valriel


Korsen sorti de sa poche en guise de torchon chiffonné et sali , les affaires de Valriel, à savoir la lettre qu'il a trouvé. Ainsi que la clé. Il brandit cette lettre de gauche à droite devant Valriel :


- C'est ça qu'tu veux, hein ?! Qui c'est ce trou que t'as culbuté ?! J'espère que tu vas la faire crier cette truie !

dit Korsen, à la fois déçu et cynique.

Valriel, devant les écuries, au même moment

L'Altmer regarda le parchemin froissé, souvenir de son rêve, profané par ce rustre de Nordique. Et il l'entendit souiller son nom. La traiter de "truie". "Bien sûr, il cherche à te faire sortir de tes gonds... Ne lui montre pas que ça te blesse, c'est ce qu'il attend...". Son cœur battait contre ses tempes. Il brûlait de lui faire comprendre l'erreur qu'il commettait en salissant aussi impunément ses souvenirs. "Ce n'est pas le moment d'agir bêtement...". Il prit une profonde inspiration, réfléchissant à un plan, regarda autour de lui. Il se rapprocha un peu plus de l'intérieur des écuries pour éviter le regard des autres et baisser la voix.

- Tu es seulement jaloux, Korsen. Si tu savais de qui tu es en train de parler, tu ne dirais pas ça. Maintenant, je te le demande : rends-moi ça et n'en parlons plus.

Elia, dans les couloirs du rez-de-chaussée, en compagnie de Phèbe, au même moment

Elia dévisagea Phèbe un moment, hésitant à se lancer dans une activité aussi déplaisante que le commérage. Mais n'avait-elle pas le droit de connaître les circonstances dans lesquelles Mazar était venu à son secours ? Ce qu'il avait fait en tentant de retenir la garde ? Ou est-ce que lui dire cela n'allait pas l'ébranler encore plus, faisant flancher sa stabilité naissante ? Elle se demanda alors ce qu'elle aurait aimé qu'on lui dise. "La vérité, bien sûr... la vérité vaut toujours mieux que de vivre dans un mensonge."

- Phèbe, je ne vais pas te mentir, Mazar s'est plongé dans de sacrés ennuis quand il est venu te secourir à Haltevoie. Il a tué quatre gardes dans sa tentative de les retenir, pour faciliter votre évasion. Et je dois avouer que je me fais du souci à son sujet, moi aussi. J'essaie de garder son esprit occupé, mais je ne sais pas quoi faire d'autre...

Korsen, dans les écuries avec Valriel

Korsen tutibant, regarda Valriel d'un air désemparé. Son visage exprimait une colère profonde, mais ses yeux ne mentait pas, ils étaient plein de chagrin.
Blessé, le Nordique s'avança lentement vers l'Elfe, fit une boule de chiffon avec la lettre devant son visage, le laissa tomber à même le sol, et piétina la lettre avec ses solerets boueux.

Il observa dans ce même geste le visage de Valriel, en cherchant à le blesser émotionnellement en retour comme il a subit. Korsen s'adressant à Valriel, d'un air méprisant et dédaigneux :

- J'en ai fini avec toi.

Korsen passe devant Valriel, sans rien lui dire d'autre. Toutes fois, il s'arrêta avant de partir, il sortit de sa poche la clé de Valriel et la fit tomber au sol sans même regarder ce qu'il faisait. Korsen avait le regard vide et inanimé. Il croisa la menaçante Rougegarde Kiara, auquel il lui cracha un molard muqueux vert compacte à ses pieds en signe d'hostilité et de cadeau de bienvenue dans la Guilde. 

Le coeur a ses raisons. Korsen sortit de la Citadelle...

Phèbe, avec Elia en direction

Phèbe soupire.
"Il m'en a parlé. Mais je crains que la blessure ne soit plus profonde qu'il ne le dit.... Je crois qu'il va devoir mettre bien des choses en question. J'ai peur qu'il... se perde en chemin."

Elles continuent vers une zone plus tranquille.

"J'aimerais vous poser une question à propos de Vlariel... A travers des récits de Mazar je commence à le cerner doucement. Je me demande pourtant si... Vous lui faites confiance?"

Elia, en compagnie de Phèbe, au même moment

Elle fut frappée par la question.

- Si je lui fais confiance ? Eh bien... je ne le connais pas très bien. Il m'a toujours paru loyal et modéré. Il n'a jamais un mot au-dessus de l'autre et il sait où est sa place. Et puis, il t'a ramenée à la Citadelle, bien sûr. Mais... Il y a bien sûr cette question au sujet de ses aptitudes magiques. Je t'avouerai que je n'aime pas trop ce mystère autour de cela. J'aimerais en savoir plus sur l'étendue de ses compétences... Pourquoi, il s’est passé quelque chose lors de votre voyage ?

Phèbe continuant avec Elia son chemin


Phèbe ressassa sa réponse mais ne fut pas satisfaite du résultat. Ce qu'elle avait a dit l'Altmer était sincère et elle ne pouvait pas reculer ou prendre de demi-mesure.

"Je vois.   Au Couchant.... il s'est passé bien des choses. Je vais aller droit au but: je souhaite faire un pari risqué et offrir une confiance aveugle à cet écuyer. Pour des raisons personnelles, je dois absolument de façon totale et illimité croire en lui. Cependant au niveau de la guilde cela me semble bien idiot. Notemment car nous sommes toutes deux d'accord pour dire qu'il y a anguille sous roche. Alors avant de prendre cette décision je souhaitais avoir une alliée qui garderait mes arrières. Autrement dis, que quelqu'un me donne du recul le jour où je manquerait d'objectivité. Je ne vois qu'une personne assez clairvoyant pour remplir se rôle et ne pas tomber sous le charme assomant de cet Altmer, quelqu'un qui n'accordera pas sa confiance en lui juste parce qu'il est brillant courtois et zélé au point d'en devenir louche."

Elle jeta un regard à sa comparse.

"Je ne veux bien sûr pas qu'il est vent de cet arrangement."

Elia, au même endroit, au même moment

Elle dévisagea Phèbe. Elle avait du mal à comprendre la logique de sa demande. Pourquoi voulait-elle lui faire une confiance aveugle et dans un même temps lui demander de s'assurer que l'Elfe était aussi vertueux qu'elle l'espérait ? Elle était lasse des mystères et des tournures de phrase alambiquées. Elle voulait des réponses.

-  Que ce soit bien clair, Phèbe, que me demandes-tu au juste ? De surveiller Valriel ? J'aurais besoin d'en savoir plus sur les raisons pour lesquelles tu veux lui faire une si complète confiance. Que s'est-il passé au Couchant exactement ?

Phèbe et Elia au rez-de-chaussée. 
Elle sentait l'agacement de la sorcière mais n'avait tout simplement pas envi d'en parler.  Quelle idée aussi d'aborder ce sujet.... Elle s'arrêta en face d Elia pour lui parler aussi franchement que possible (vu le mique maque dans sa tête).

"Au Couchant je suis partis faire mon deuil et ça ne regarde que moi. J'ai emmené Valriel pour mettre les choses à plat entre lui et moi. Cesser avec ces non-dits: sur mon sauvetage, Uraclon, sa magie, mes pouvoirs... Malheureusement ça n'a fait que soulever plus de problèmes ! Il refuse de se confronter à la réalité et m'accuse de le... Bref. Oui je te demande de le surveiller, les elfes... toujours à manipuler leur monde... car le problème de cet Altmer n'est pas qu'il ment mais qu'il manigance ! Même si dans le fond son intention n'est pas de nous nuire, je ne veux pas payer le prix pour ses magouilles! Si mon pressentiment est juste..."

Elle fronce les sourcils et reprend sa route:
"Nous avons trop en commun... je ne peux pas m'empêcher de vouloir, comment expliquer, lui faire la moral? Être sur son dos? Le discipliner? Même si je souhaitais me méfier de lui je n'en trouverais pas le temps! Dieu qu'il m'énerve! "

Puis elle se fige à nouveau, une pensée éclaire. Il n'aurait pas osé...

" Elia... comment fonctionne le système des écuyers à la Citadelle? Pourquoi persone n'en a?"

Ivy a écrit:Kiara aux écuries au même moment.

Kiara ce rendue compte que les deux hommes se connaissait, et visiblement elle déranger, elle fit un signe de tête et partie, retournant au coins de pêche ou elle avait abandonné les deux argoniens.

Elle couru vers Zahïrk.

- Pardonnez mon impolitesse, mais ses cris ... j'ai crains le pire . Je m'appelle Kiara, et vous ? Elle souris au couple faisant plissé ses yeux. Le visage masquer par un turbans de soi turquoise.

Zahïrk, coin de pêche, au même moment


Zahïrk regardait la jeune femme s'éloigner - Kaoc, se dit il- et finalement revenir vers eux peu après. Il l'a dévisagea puis lui répond :

- Je plisse les paupières Ojel, je me méfie de vous, mais vos manières étranges ne devraient pas me faire vous juger des notre première rencontre avant même de vous avoir parlé.

Il regarda Divine une seconde puis de tournant vers Kiara :


- Je suis Zahïrk et voici la Saxheel de ma vie, Divine. - Il se tourne vers cette dernière et lui montre les crocs dans son plus grand sourire - Je demandais donc. Que faites vous ici et qui êtes vous ?

Mazar, cour de la Citadelle, au même moment


Mazar, de retour dans la Citadelle avait vu sortir Korsen visiblement très préoccupé et irrité - Dans le doute, il préféra ne pas s'en approcher -, il cherchait quelqu'un pour s'occuper, profitant de sa bonne humeur récemment acquise pour entretenir ses liens avec les autres membres. 
Il aurait aimé croisé Zéphyriel en premier et lui proposer de commencer l'entraînement qu'il lui a proposé de faire mais il tomba sur Valriel proche des écuries et décida d'aller le voir pour s'occuper de son entraînement à lui avant, comme il lui avait promis


- Bonjour Valriel ! Comment vas tu ce matin ?? Es tu prêt à débuter une petite séance d'entraînement ?! - il remarque qu'il tient quelque chose dans ses mains, "un parchemin !", Il faut rapidement le lien entre Korsen, ce parchemin, Valriel et la situation dont ils avaient été témoin hier. Il reprit - Ow ... Euh ..? Excuses moi, est ce que tout va bien ?