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Zephyriel & La divinatrice
Sam 2 Oct - 13:12
Zéphyriel arrive chez la divinatrice, il frappe à la lourde, personne ne répond. La porte s'entre-ouvre légérement, étrange... À l’intérieur, les meubles ont visiblement été déranger, les bibliothèques sont vides, il n’en faut pas plus au Nordique pour supposer qu’elle avait fuis, cependant il se dirigea vers une porte menant à un souterrain, jusqu’aux abords d’une autre demeure. Celle-ci se trouvait dans le même-état, personnes, les documents, livres et certains objets avaient disparu … Il attrapa un parchemin qu’il déposa sur le lit de la première chambre.
Kudro qui avait pour ordre de faire le ménage dans les demeures de la Divinatrice après le passage des Compagnons, trouva le message de Zéphyriel, il ne tarda pas à se rendre en ville pour louer un pigeon bien en chairs et faire transmettre le message à Mélicendre.
Celle-ci y répondit rapidement en envoyant un message a Zéphyriel par le billet d’un corbeau qui connaissait bien la Citadelle et frappa au carreau de la fenêtre de ce dernier.
Mélicendre, arrive à Gideon après plusieurs jours de chevauchés, un portail aurait était plus rapide, mais elle ne voulait laisser aucunes traces de sa magie sur place.
Arriver à l’Auberge, elle se dirigea vers le propriétaire des lieux, vêtue d’une longue cape noir et doré, la tête encapuchonnée son visage été masquer. Elle savait qu’elle prenait un risque en faisant cela, mais elle se remémora les mots d’un message qu’elle avait reçu au par avant, “Le Serpent c’est jouer de sa langue”, elle sourit, derrière son masque et lâcha à l’argonien visiblement ivre, avec froideur.
Elle se dirigea à l’étage, la porte de la chambre était déjà ouverte, et Zéphyriel se tenait là, au centre de la pièce, nerveux, tournant en rond comme un animal en cage. Elle s’approche en gardant une bonne distance, alerte. Elle avait cependant prévu l’éventualité où Zéphyriel, déciderait de la kidnapper encore une fois ou toutes autres situation désagréable. Elle avait demandé à son loup de patienter à l’extérieur de l’Auberge. La divinatrice savait également qu’elle ne pouvait compter que sur lui à ce moment précis. Elle s’adoucit et se décrispa avant de reprendre son ton léger et narquois habituel.
Mélicendre lève un sourcil, surprise par sa politesse, et sourit sous son masque, s’efforçant de prendre un air grave,
Se riant de la situation, la divinatrice se permet d’être plus légère face au Nordique.
La divinatrice croise les bras et hausse les sourcils de surprise, dissimulant toujours un sourire narquois sous son masque. Une pensée traversa son esprit et elle réfléchit un instant - Il ne se méfie pas de moi, si non pourquoi m’avouer son désespoir... - elle reprit la discussion, avec une mise en garde.
Zéphyriel, ne se méfie pas et détache une bourse de sa ceinture, qu’il tend à Mélicendre
Elle ferme les yeux et se concentre, oh bien-sûr qu’elle ressentait quelque chose ici, une magie qu’elle ne connaissait que trop bien, mais elle s’amusait de voir l’homme face à elle désarmer et ne s’en cache pas.
Elle se concentre de nouveau, ferme les yeux, puis les rouvre comme un mécanisme bien rôder, ils deviennent blancs, elle ressent les particules de magie, elle c’est ce qu’il s’est passé, elle l’imagine parfaitement et ses yeux redeviennent bleus.
Zéphyriel, offre le médaillon à Mélicendre, qui le prend délicatement dans ses mains, elle ressent la puissance du bijou, mais ne s’aventure pas plus loin, elle ferme les yeux, puis les ouvre, faisant apparaître leurs teints blanchâtres. Elle voit parfaitement Silgrid en compagnie de son agresseur au doux visage qu’elle reconnaît sans trop de difficultés, elle voit le lieu, elle sait, les images défilent. Puis ce stop. Elle profite de ses images pour réfléchir à un plan, à sa mise en scène...
Mélicendre sourit grossièrement, - Voilà, encore un imbécile qui ne voit quand moi une pauvre divinatrice qui vend son corps … pathétique ! - Elle lève un sourcil et plonge ses yeux dans ceux de Zéphyriel, jouant la surprise.
Mélicendre, rie de bon cœur, il était clair pour elle que le nordique n’avait que faire de son sort, la situation ne l’amusait plus elle soupir lasse, et se laisse emporter par des rêveries de bains chauds, de bougie parfumée, puis reprend dans un léger sursaut de retour à la réalité, sa conversation, toujours en se moquant ouvertement du pauvre Zéphyriel, qui était trop préoccupé par la disparition de sa belle, pour voir ce qui se trouvait sous ses yeux.
Une fois le Nordique partie ayant repris sa route vers la Citadelle, Mélicendre s’installe sur le lit attendant plusieurs vingtaines de minutes. Aleck avait attendu de pouvoir entrer sans se faire voir et la rejoins dans la pièce, enlevant son capuchon.
Elle s’approche de lui pour l’enlacer avant de sortir de sa poche, l’une des bourses données par Zéphyriel quelque instant plus tôt et lui dépose dans sa poche, d’un geste obscène le regardant dans les yeux. Le cœur d’Aleck s’emballa, sa respiration s’accélère …
Il lui avait attrapé sa main qui tentait de se faufiler vicieusement, entre les failles de son vêtement. Mélicendre sourit.
Mélicendre se tait détournant le regard d’Aleck, qui avait prononcé ses dernières paroles en grognant haussant un peu plus encore le ton. Il y eut un instant de calme, sans un bruit, puis Aleck baissa la tête et s’approcha de Mélicendre la prenant dans ses bras tendrement.
Il l’embrasse tendrement sur le front et la serre à nouveau contre son torse. Puis il reprend doucement.
Elle lève la tête, plaçant ses bras autour de son cou pour déposer un léger et doux baisers sur ses lèvres, il se recule la regarde en plissant les yeux, avant de remettre son capuchon et de partir dans le crépuscule de Gideon.
Mélicendre
J'ai besoin de votre aide au plus vite.
Je suis passé chez vous mais vous n'y était pas.
Je laisse cette note en espérant que vous la trouverez vite.
Nous pouvons nous retrouver à l'auberge de Gideon si cela vous va.
Cordialement,
Zéphyriel.
Kudro qui avait pour ordre de faire le ménage dans les demeures de la Divinatrice après le passage des Compagnons, trouva le message de Zéphyriel, il ne tarda pas à se rendre en ville pour louer un pigeon bien en chairs et faire transmettre le message à Mélicendre.
Celle-ci y répondit rapidement en envoyant un message a Zéphyriel par le billet d’un corbeau qui connaissait bien la Citadelle et frappa au carreau de la fenêtre de ce dernier.
Je serais là.
M.
Mélicendre, arrive à Gideon après plusieurs jours de chevauchés, un portail aurait était plus rapide, mais elle ne voulait laisser aucunes traces de sa magie sur place.
Arriver à l’Auberge, elle se dirigea vers le propriétaire des lieux, vêtue d’une longue cape noir et doré, la tête encapuchonnée son visage été masquer. Elle savait qu’elle prenait un risque en faisant cela, mais elle se remémora les mots d’un message qu’elle avait reçu au par avant, “Le Serpent c’est jouer de sa langue”, elle sourit, derrière son masque et lâcha à l’argonien visiblement ivre, avec froideur.
- Bonsoir. Un Nordique à pris une chambre ici ?
- Ouii, Belle dame, heu… première à gauche, puis première à… droite
- Bien.
Elle se dirigea à l’étage, la porte de la chambre était déjà ouverte, et Zéphyriel se tenait là, au centre de la pièce, nerveux, tournant en rond comme un animal en cage. Elle s’approche en gardant une bonne distance, alerte. Elle avait cependant prévu l’éventualité où Zéphyriel, déciderait de la kidnapper encore une fois ou toutes autres situation désagréable. Elle avait demandé à son loup de patienter à l’extérieur de l’Auberge. La divinatrice savait également qu’elle ne pouvait compter que sur lui à ce moment précis. Elle s’adoucit et se décrispa avant de reprendre son ton léger et narquois habituel.
- Bonsoir ! Zéphyriel
- Bonsoir Mélicendre. Merci d’être venue
Mélicendre lève un sourcil, surprise par sa politesse, et sourit sous son masque, s’efforçant de prendre un air grave,
- Cela semblait-être urgent… Que puis-je pour vous ?
- Silgrid… Elle a été enlevée.
Se riant de la situation, la divinatrice se permet d’être plus légère face au Nordique.
- Tiens donc… étonnant ! J’ai pourtant essayé de vous prévenir beau nordique !
- Je sais, je me suis fait avoir et je n’ai aucune piste pour la retrouver…
- Hum… Je vois, vous n’aviez pas confiance… Alors que j’ai pourtant aidé les compagnons à plusieurs reprises haha. Dit-elle d’un ton sarcastique.
- Pensez ce que vous voulez, mais j’ai besoin de votre aide.
- Je ne rends plus de services aux Compagnons, depuis que votre Duc à tenter de m'enfermer à tort et sans raison.
- Je ne viens pas en tant que Compagnons, juste en tant que personne désespérée. Je vous payerais, je ne demande pas que vous fassiez cela gratuitement.
La divinatrice croise les bras et hausse les sourcils de surprise, dissimulant toujours un sourire narquois sous son masque. Une pensée traversa son esprit et elle réfléchit un instant - Il ne se méfie pas de moi, si non pourquoi m’avouer son désespoir... - elle reprit la discussion, avec une mise en garde.
- Vous ne devriez pas dire cela à voix haute Zéphyriel… Pour tout un tas de bonnes raisons. Je compte bien ! Ce service ne sera pas gratuit.
- Je n’ai pas d’autres choix !
- Le désespoir amène souvent plus d’ennuis, Même si j’avoue volontiers trouvé cela plutôt séduisant… haha
- Vous pouvez m’aider ?
- Oui, si vous me payez ! Elle affiche un large sourire derrière son capuchon
Zéphyriel, ne se méfie pas et détache une bourse de sa ceinture, qu’il tend à Mélicendre
- Tenez ! Voici 2000 pièces d’or, pour vous avoir fait déplacer, le reste viendra après votre aide.
- Par-fait ! - S’exclama-t-elle en prenant la bourse. Bon, que voulez-vous exactement ?
- Ressentez-vous quelque chose ici ?
Elle ferme les yeux et se concentre, oh bien-sûr qu’elle ressentait quelque chose ici, une magie qu’elle ne connaissait que trop bien, mais elle s’amusait de voir l’homme face à elle désarmer et ne s’en cache pas.
- Faiblement, mais ça… Je pense que vous le savez déjà... Le Grand Zéphyriel à perdu ses dons ? Si je ressens vous devez forcément la ressentir également. Allons qu’elle est le problème.
- Oui, mais vous avez des dons que je n’ai pas qui peuvent vous apportez des informations auquel je n’ai pas accès.
- Heureuse de voir que quelqu’un dans cette Guilde sans rendre compte… Que voulez-vous que je fasse ?
- Il y a deux chambres ici, pouvez-vous voir ce qu’il s’est passé ici ?
- Je peux essayer, mais cette magie est lointaine…
- Même le plus infime indice peut m’aider. Insista-t-il
- Je vais voir ce que je peux faire.
- Je vous remercie.
Elle se concentre de nouveau, ferme les yeux, puis les rouvre comme un mécanisme bien rôder, ils deviennent blancs, elle ressent les particules de magie, elle c’est ce qu’il s’est passé, elle l’imagine parfaitement et ses yeux redeviennent bleus.
- Bon… Il y a bien eu de la magie ici… mais elle disparaît soudainement, à tout hasard je dirais un portail… Mais comme je vous l’ai dit, cette magie est trop lointaine pour être sûr de quoi que ce soit…
- Merci… Pouvez-vous localiser Silgrid avec votre don ?
- Je ne suis pas un géolocalisateur humain ! Zéphyriel, vous dénigrez mes dons… Je ne suis pas un de ses chiens de chasse qui renifle une trace. S’offusqua-t-elle.
- Je pensais à votre divination !
- La divination, mon cher permet de voir…
- Et bien, pouvez-vous voir où elle se trouve ?
- Je peux… voir si elle est bien en vie… Dans une vision peut-être …
- Oui ! Je vous en prie
- Vous avez quelque chose qui lui appartient ?
- Oui, j’ai ce médaillon que j’ai modifié pour elle, mais n'essayez pas de trop entrer en contact avec… son cœur énergétique est modifié par une magie que les mortels ne peuvent supporter.
- Ne vous en faites pas ! J’ai juste besoin de ressentir son essence, qui se trouve autour du médaillon, sur les extrémités…
Zéphyriel, offre le médaillon à Mélicendre, qui le prend délicatement dans ses mains, elle ressent la puissance du bijou, mais ne s’aventure pas plus loin, elle ferme les yeux, puis les ouvre, faisant apparaître leurs teints blanchâtres. Elle voit parfaitement Silgrid en compagnie de son agresseur au doux visage qu’elle reconnaît sans trop de difficultés, elle voit le lieu, elle sait, les images défilent. Puis ce stop. Elle profite de ses images pour réfléchir à un plan, à sa mise en scène...
- Bien. Elle est en vie !
- C’est vrai ? S’exclame-t-il de soulagement.
- Je dois te mettre en garde mon cher Zéphyriel - Son ton devient froid et alerte - Celui qui la retient ne veux pas que tu la cherches
- Hmm, Aurait-il le moyen de me pister ?
- Je ne sais pas, cependant je sais qu’il a amplement les moyens de lui ôter la vie... Il est très puissant !
- Le salaud ! Ragea-t-il
- Il est important ! Il a des relations, en un claquement de doigt… Silgrid peux disparaître à tout jamais.
- Hmm. Il est puissant, mais surtout tordu !
- Il est déterminé, j’ai également vu l’environnement ou se situer Silgrid… Un lieu froid et austère…
- Des catacombes… une crypte…. Une ruine.
- Je vois des tombeaux, très anciens, peut-être une crypte… - Se voulant-être la plus vague possible.
- Reconnaissez-vous les motifs, l’architecture… ?
- Une crypte… Hum… Peut-être Nordique, je ne peux pas en être certaine…
- Qu’est-ce-qui vous fait dire qu’elle est Nordique ?
- Hmm… L’environnement, je ne sais pas, il fait froid chez-vous non ?! - Ne pouvant contenir un rire moqueur.
- Oui ! Assez, mais chez les orques aussi ! Dans ses réflexions
- Je vous ai dit je ne peux en être certaines, ce sont des régions que je n’ai que trop peu visités… Je connais que quelques bribes de votre culture et votre histoire.
- Très bien ! Je vous remercie - Il tend une bourse avec le reste du payement
- Merci ! Pour cette bourse bien pleine, beau Nordique !
- Faites attention à vous ! Vous pourriez être en danger…
- Voyez-vous depuis que certaines personnes se sont amusés à mettre ma demeure à sac, je fais étrangement plus attention, je vous Promets d’être prudente ! Haha - dit-elle sarcastique avec un léger rire.
- Si, un jour vous avez besoin d’aide, je vous rendrai la pareille, tant que ça n’implique pas de partager votre couche… - Dans un rire léger
Mélicendre sourit grossièrement, - Voilà, encore un imbécile qui ne voit quand moi une pauvre divinatrice qui vend son corps … pathétique ! - Elle lève un sourcil et plonge ses yeux dans ceux de Zéphyriel, jouant la surprise.
- Oh ! Voyez-vous cela. Vous… Vous inquiétez pour moi ? Pourquoi ?
- Parce que vous m’avez aidé et à ce jour êtes innocente dans cette histoire. Et puis vous m’avez l’air en cavale.
- Hum… Perspicace… Disons que comme je vous l’ai dit, je n’ai pas apprécié de trouver mes magnifiques meubles et ma demeure mise à sac, je n’ai pas envie d’être moi-même dans cet état…
- Je comprends… - Dit-il une pointe d’empathie dans le regard
- Donc ! Si j’ai besoin d’aide, d’être Sauver par le Merveilleux Zéphyriel, sur son cheval blanc que dois-je faire ? - En imitant une demoiselle en détresse.
- Haha, je n’ai pas de cheval blanc, mais envoyé moi une lettre comme vous l’avez fait pour répondre a mon message.
Mélicendre, rie de bon cœur, il était clair pour elle que le nordique n’avait que faire de son sort, la situation ne l’amusait plus elle soupir lasse, et se laisse emporter par des rêveries de bains chauds, de bougie parfumée, puis reprend dans un léger sursaut de retour à la réalité, sa conversation, toujours en se moquant ouvertement du pauvre Zéphyriel, qui était trop préoccupé par la disparition de sa belle, pour voir ce qui se trouvait sous ses yeux.
- Bien-sûr, il est évident que si on me kidnappe, j’aurais sûrement le temps de vous écrire haha !
- Oui, bon il faudra peut-être être plus créatif pour le coup…
- Je vois… et bien prions les huit pour que je me cache divinement bien, dans ce cas haha… Encore besoin de mes services ?
- Non, c’est bon je vous remercie…
- Oh non ! Merci à vous ! Et … Encore une chose …
- Oui ?
- Avez-vous réservé la chambre pour la nuit ?
- Oui, je peux vous la laisser…
- S’il vous plait, j’ai besoin de me reposer avant de reprendre là route, mais nous pouvons toujours la partager haha.
- Non ! Merci, Bonne soirée Mélicendre - en tournant les talons quittant la pièce.
Une fois le Nordique partie ayant repris sa route vers la Citadelle, Mélicendre s’installe sur le lit attendant plusieurs vingtaines de minutes. Aleck avait attendu de pouvoir entrer sans se faire voir et la rejoins dans la pièce, enlevant son capuchon.
- Mon loup ! Je suis heureuse de te voir - s’écria-t-elle joyeusement
- S’il te plait… Mél ne m'appelle pas comme ça - grogna-t-il de sa voix grave.
- Oh, s’il te plait ne montre pas les crocs … j’ai ce que je t’avais promis
Elle s’approche de lui pour l’enlacer avant de sortir de sa poche, l’une des bourses données par Zéphyriel quelque instant plus tôt et lui dépose dans sa poche, d’un geste obscène le regardant dans les yeux. Le cœur d’Aleck s’emballa, sa respiration s’accélère …
- Hum… Merci !
- Pourquoi es-tu de mauvaise humeur ? Tu n’es pas heureux de me voir ?
- Je suis toujours heureux de te voir ! C’est cette contrée… j’ai hâte de rentrer chez moi
- Tu ne veux pas en profiter un peu avec moi, d’abord ? Une chambre d’Auberge juste pour toi et moi ? - dit-elle d’un ton vicieux laissant balader ses mains
- Mélicendre ! Tu m’as promis d’arrêter de … faire ça !
- Faire quoi ?!
- ça ! Tes airs charmeurs, ton sourire pleins de vice et de sous-entendu ! Cesse de jouer avec moi ! Je ne suis pas ton chien, ni ton jouet et sûrement pas ton larbin ! Dit-il en haussant le ton.
Il lui avait attrapé sa main qui tentait de se faufiler vicieusement, entre les failles de son vêtement. Mélicendre sourit.
- Oh ! Je ne peux plus m’amuser … Je vois
- Il est facile de s’amuser avec les sentiments des autres, quand par lâcheté on s’est retiré les siens !
- Calme-toi ! Voilà une des raisons pour lequel, j’y ai eut recours l’amour vous rend stupide et faible !
- L’amour nous rend humains !
Mélicendre se tait détournant le regard d’Aleck, qui avait prononcé ses dernières paroles en grognant haussant un peu plus encore le ton. Il y eut un instant de calme, sans un bruit, puis Aleck baissa la tête et s’approcha de Mélicendre la prenant dans ses bras tendrement.
- Pardonne… moi.
- Ce n’est rien… Tu as oublié - elle lève les yeux vers lui en souriant légèrement- Je ne ressens rien.
Il l’embrasse tendrement sur le front et la serre à nouveau contre son torse. Puis il reprend doucement.
- Je dois partir.
- Je sais.
- Si tu as besoin de quoi que ce soit ma douce…
- Je sais quoi faire. Ne t’inquiète pas pour moi.
Elle lève la tête, plaçant ses bras autour de son cou pour déposer un léger et doux baisers sur ses lèvres, il se recule la regarde en plissant les yeux, avant de remettre son capuchon et de partir dans le crépuscule de Gideon.
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