- Général PatafouinRédacteur en chefRat de bibliothèqueVous avez publier plus de 400 messagesRomancierVous avez créer 20 sujetsLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
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Sous l'emprise de Vaermina (Participatif)
Lun 15 Mar - 23:09
Vous arrivez à la Citadelle après une longue journée d'expédition, de combats, de chevauchée ou d'entraînement et vous vous dirigez vers les quartiers de repos pour une pause bien méritée. Vous entrez dans votre chambre ou dans vos quartiers privés et déposez vos armes et vous délestez enfin de votre armure qui vous semble désormais si pesante.
Du coin de l'œil, vous apercevez le lit moelleux qui semble si confortable et sa vue vous arrache un bâillement de sommeil. Votre corps ressent la chaleur du feu dans l'âtre et vos paupières s'alourdissent. Vous vous dirigez vers le lit, vous allongez sous les épaisses couvertures, votre tête s'enfonçant doucement dans l'oreiller de plumes moelleux. Vous soufflez la dernière bougie et vous engouffrez dans un profond sommeil.
Malheureusement, cette nuit-là, un Prince Daedrique tristement célèbre a décidé de s'immiscer dans l'esprit dans Compagnons pour leur faire vivre et revivre leurs pires cauchemars. Pourquoi fait-il cela ? Pourquoi a-t-il ciblé la guilde ? Nul n'en saura jamais rien.
Les jours suivants, votre sommeil sera apaisé et vous vous questionnerez sur la signification de ces étranges et dérangeants rêves...
Racontez ici le cauchemar de votre personnage. Quels seront les souvenirs de votre passé que Vaermina utilisera pour vous tourmenter ? Comment vous sentirez-vous à votre réveil ? Pensez-vous que ce rêve vous a apporté des questionnements ou peut-être même des réponses ? À vous de l'écrire...
Du coin de l'œil, vous apercevez le lit moelleux qui semble si confortable et sa vue vous arrache un bâillement de sommeil. Votre corps ressent la chaleur du feu dans l'âtre et vos paupières s'alourdissent. Vous vous dirigez vers le lit, vous allongez sous les épaisses couvertures, votre tête s'enfonçant doucement dans l'oreiller de plumes moelleux. Vous soufflez la dernière bougie et vous engouffrez dans un profond sommeil.
Malheureusement, cette nuit-là, un Prince Daedrique tristement célèbre a décidé de s'immiscer dans l'esprit dans Compagnons pour leur faire vivre et revivre leurs pires cauchemars. Pourquoi fait-il cela ? Pourquoi a-t-il ciblé la guilde ? Nul n'en saura jamais rien.
Les jours suivants, votre sommeil sera apaisé et vous vous questionnerez sur la signification de ces étranges et dérangeants rêves...
Racontez ici le cauchemar de votre personnage. Quels seront les souvenirs de votre passé que Vaermina utilisera pour vous tourmenter ? Comment vous sentirez-vous à votre réveil ? Pensez-vous que ce rêve vous a apporté des questionnements ou peut-être même des réponses ? À vous de l'écrire...
- ZephyrielGratte-papier attestéL'un des notresVous avez publier votre premier texteLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un anRomancierVous avez créer 20 sujets
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Rêve agité de Zéphyriel
Mar 16 Mar - 1:58
- "Non, non, NOOON "
Je me réveillais en sursaut sur mon lit le corps durci par la contraction des muscles dû aux cauchemars.
Epuisé, je parvenais tant bien que mal à calmer ma respiration et apaisé mon énergie bouillonnante. Ce rêve ou plutôt cette vision cauchemardesque ne pouvait pas être l'œuvre de mon esprit seul. C'était trop réel. Je me remémorais avec douleur ces images. Ce moment onirique m'avait d'abord montrait la mort de mes parents, ma colère à ce moment avait été d'une intensité sans pareil. Je pensais que j'allais explosé sous une telle énergie. Je regardais autour de moi dans la pénombre de ma chambre. Je réussis à distinguais de bougies qui s'allumèrent d'un simple souffle. Les cris et la rage ressenti durant cette première partie des songes résonnais encore dans ma tète. Avant de poursuivre mes souvenirs je pris le temps de méditer comme les psijiques m'avaient appris. Ce fut efficace et je pus penser plus clairement et me préparer à investiguer ma mémoire.
La deuxième partie du hahvulon, de ce mauvais rêve fut sur le trépas du maître. Cet instant me folook, me hante encore aujourd'hui. Mais jamais de façon aussi puissante. Ce jour là, la krongrah, la victoire m'avait échappé. J'en fus kren, brisé. Mes regrets et mes remords me parurent plus lourd après ce cauchemar. Je finirais de rendre hommage aux maître bientôt je suis presque prêt pour mon voyage.
A la différences des autres visions qui concernais les morts, la dernière portait sur une vivante mais n'était pas moins funeste. Je fermais les yeux pour m'en souvenirs plus clairement. J'étais dans des montagnes enneigés, il faisait froid mais cela ne me dérangeait pas. je poursuivais un troll qui avait kidnapper une jeune femme. J'entendais des cris venant d'un plateau juste au dessus de moi. Me précipitant, j'arrivais devant un troll des glaces dont les mains se terminait par de longues griffes ensanglanté. La colère s'était emparé de moi, je fondis sur le troll. Il leva sa main gauche avec l'intention de m'ouvrir le visage. Je fis plier mes jambes pour passer sous son bras et l'entailler au flanc au passage. Ne perdant pas de temps je fis volte face et d'un mouvement circulaire, la bête fus décapité. Le plus simple avec ces créatures c'est d'en finir le plus vite possible, un long combat serra toujours à leur avantages. Je me retournais et vis la jeune femme dans une marre de sang. C'étais une nordique, jeune. En m'approchant davantage, je vis son visage. C'était celui de ma fiancée !
Je rouvris les yeux et revins à la réalité. Même si ce n'était qu'un rêve bien trop réaliste pour être normal, je m'inquiétais sur le champ pour ma belle. Je lui avait promis de revenir une fois ma quête achevé mais je n'allais pas risquer de la perdre. Je commençais à préparer mes affaires. Sentant une étrange énergie comme des ténèbres qui entourer la pièce où je me trouvai. Je me mis debout au centre de ma chambre. Fermant les yeux je fis appel à mon énergie courant dans mon corps. Je la fis circuler dans mes veines, la concentrant avec mon esprit dans chaque parcelle de mon être. Utilisant ma connaissances de la langes draconique pour m'aider à visualiser l'effet désirer. Je parlais d'une voie fortes et autoritaires :
- "Qahnaar vulom volaan"
Sur ces mots, une puissante vague d'énergie s'échappa de mon corps. Elle passa à travers la pièce et se dissipa au loin. je sentis les ténèbres partir comme chasser par l'apparition du soleil. Satisfais, je hâtais de me préparer et j'espérais (sans grande conviction) n'avoir réveiller personne avec ma dernière action. Une fois prêt je sortis de ma chambre plus résolu que jamais. Je devais retrouver celle qui fait battre mon cœur au plus vite.
Je me réveillais en sursaut sur mon lit le corps durci par la contraction des muscles dû aux cauchemars.
Epuisé, je parvenais tant bien que mal à calmer ma respiration et apaisé mon énergie bouillonnante. Ce rêve ou plutôt cette vision cauchemardesque ne pouvait pas être l'œuvre de mon esprit seul. C'était trop réel. Je me remémorais avec douleur ces images. Ce moment onirique m'avait d'abord montrait la mort de mes parents, ma colère à ce moment avait été d'une intensité sans pareil. Je pensais que j'allais explosé sous une telle énergie. Je regardais autour de moi dans la pénombre de ma chambre. Je réussis à distinguais de bougies qui s'allumèrent d'un simple souffle. Les cris et la rage ressenti durant cette première partie des songes résonnais encore dans ma tète. Avant de poursuivre mes souvenirs je pris le temps de méditer comme les psijiques m'avaient appris. Ce fut efficace et je pus penser plus clairement et me préparer à investiguer ma mémoire.
La deuxième partie du hahvulon, de ce mauvais rêve fut sur le trépas du maître. Cet instant me folook, me hante encore aujourd'hui. Mais jamais de façon aussi puissante. Ce jour là, la krongrah, la victoire m'avait échappé. J'en fus kren, brisé. Mes regrets et mes remords me parurent plus lourd après ce cauchemar. Je finirais de rendre hommage aux maître bientôt je suis presque prêt pour mon voyage.
A la différences des autres visions qui concernais les morts, la dernière portait sur une vivante mais n'était pas moins funeste. Je fermais les yeux pour m'en souvenirs plus clairement. J'étais dans des montagnes enneigés, il faisait froid mais cela ne me dérangeait pas. je poursuivais un troll qui avait kidnapper une jeune femme. J'entendais des cris venant d'un plateau juste au dessus de moi. Me précipitant, j'arrivais devant un troll des glaces dont les mains se terminait par de longues griffes ensanglanté. La colère s'était emparé de moi, je fondis sur le troll. Il leva sa main gauche avec l'intention de m'ouvrir le visage. Je fis plier mes jambes pour passer sous son bras et l'entailler au flanc au passage. Ne perdant pas de temps je fis volte face et d'un mouvement circulaire, la bête fus décapité. Le plus simple avec ces créatures c'est d'en finir le plus vite possible, un long combat serra toujours à leur avantages. Je me retournais et vis la jeune femme dans une marre de sang. C'étais une nordique, jeune. En m'approchant davantage, je vis son visage. C'était celui de ma fiancée !
Je rouvris les yeux et revins à la réalité. Même si ce n'était qu'un rêve bien trop réaliste pour être normal, je m'inquiétais sur le champ pour ma belle. Je lui avait promis de revenir une fois ma quête achevé mais je n'allais pas risquer de la perdre. Je commençais à préparer mes affaires. Sentant une étrange énergie comme des ténèbres qui entourer la pièce où je me trouvai. Je me mis debout au centre de ma chambre. Fermant les yeux je fis appel à mon énergie courant dans mon corps. Je la fis circuler dans mes veines, la concentrant avec mon esprit dans chaque parcelle de mon être. Utilisant ma connaissances de la langes draconique pour m'aider à visualiser l'effet désirer. Je parlais d'une voie fortes et autoritaires :
- "Qahnaar vulom volaan"
Sur ces mots, une puissante vague d'énergie s'échappa de mon corps. Elle passa à travers la pièce et se dissipa au loin. je sentis les ténèbres partir comme chasser par l'apparition du soleil. Satisfais, je hâtais de me préparer et j'espérais (sans grande conviction) n'avoir réveiller personne avec ma dernière action. Une fois prêt je sortis de ma chambre plus résolu que jamais. Je devais retrouver celle qui fait battre mon cœur au plus vite.
- LilythRédacteur en chefRat de bibliothèqueVous avez publier plus de 400 messagesRomancierVous avez créer 20 sujetsLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
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Le cauchemar de Ganzaëlle
Mar 16 Mar - 13:47
Ganzaëlle marchait dans les rues d'Alinor. Les gens le saluaient avec respect et admiration, il bombait le torse dans son armure rutilante. Quelque chose clochait, il ne sut dire quoi.
A ses côtés, l'un de ses mentors inquiet le noyait sous les recommandations: "Azareth, tu ne dois pas laisser le capitaine parler, il veut ta place. Il serait stupide que le Conseil de le choisir plutôt que toi, tu es plus talentueux d'entre tous; mais sait-on jamais."
Bientôt, sa mère s'enroule autour de son bras sous la forme d'un curieux reptile et siffle entre ses dents:"Relèves le menton! Humpf, souris plus, que tu es laid sinon! Combien de fois dois-je te dire de ne pas crisper ainsi tes épaules ? Tu es sensé être un prodige! Ais l'air sur de toi!"
Son aîné s'accroche à sa jambe en essayant de le retenir en arrière, un charmant petit singe: "Un érudit t'a insulté? Mais ne pourrais tu pas... laisser passer? Je t'en pris Azareth, ne sois pas capricieux! Je, je... d'accord. Bien... Oui, je ne devrais pas te donner de conseil, je ne vaux rien moi..."
Son père se posta sur le sommet de son crâne, obéissant perroquet: "Rends ta famille fière. Ne soit pas insolent, tout ce que tu possède tu nous le doit. Surveilles tes paroles. Ne te prend pas pour le roi, cesses de bafouer la noblesse, tu n'est qu'un soldat, n'oublie pas ton rang. "
Derrière un écuyer impressionnable portait son casque les yeux emplis d'étoiles: "Est-ce vrai que vous avez réussit à abattre une escouade d'éclaireur entière avec votre arc? Les autres ne veulent pas me croire... Mais vous leur direz hein? Vous leur direz?"
Dans le dos de Ganzaëlle, son oncle par alliance, puissant membre de la noblesse de l'Archipel d'Automne, frappe ses mollets avec fouet: "Tu n'es pas à la hauteur, abandonnes, tu n'es pas fait pour gouverner. Tu es un échec, je ne sais pas ce qu'ils voient en toi. Un gamin capricieux, une fiotte molle, un petit fornicateur pathétique, tu n'as pas l'étoffe d'un chef, tu n'est pas une étoffe du tout, à peine un chiffon."
A chaque fois que Ganzaëlle tourne dans une rue, un nouveau personnage s'ajoute au cortège. Louanges et insultes les poursuivent sur son chemin, il croulent sous les corps des ses détracteurs et de ses admirateurs, il ne voit plus autour de lui et leur jacassement l'isole du monde
Le fière Bosmer est à présent presque nu, il doit à peine avoir 13 printemps. Il est entré dans un gigantesque hall. Atrocement familier, il est couvert de bannière jaune et or ornés de rapace. Au fond entre les colonnades, un Altmer titanesque et obèse était coincé. Les ornement sur sa tête effleuraient la coupole, il prend presque toute la place disponible et sous elle une montagne de trésor. Dans l'architecture, chaque choses est portée par des malheureuses créatures bipèdes forcées de se tenir à quatre pattes. Elle chouinent mais on les fouettent pour les faire taire. La morbidité de la scène été frappante. Ganzaëlle sourit hypocritement plein de bienveillance et d'entrain, il s'avance et s'incline, la différence de taille est similaire à un lapin face à un ours. La créature peine à mettre dans sa bouche les petits fruits qu'elle saisie avec ses gros doigts boudinés. Des bruits atroces de salive et de chaire se font entendre alors qu'elle tente de les aspirer. La bouche pleine, elle demande:
"Que veux tu?"
"Je veux une raison d'être."
"Tu veux être important? Alors prends ça"
Devant le Bosmer on place de nombreux manuels de guerre, des encyclopédies des grimoires, des livre d'histoire.... Un professeur à l'air autoritaire le presse de se mettre au travail.
"Non, je veux qu'on me reconnaisse à ma juste valeur."
"Tu veux être influent? Alors prends ça"
On place dans ses paumes une longue épée, une lance, un bouclier, un arc, un glaive... Il panique tente de maintenir les armes dans ses bras mais elles sont en équilibre précaires et menacent de tomber.
"Non, je veux qu'on me respect."
"Tu veux être puissant? Alors prends ça"
On lui donne un manteau de noble, une chevalière avec ses armoiries et un sceptre. Ceux qui lui apporte tout ses richesses n'ose plus lever les yeux vers lui. Ils avancent en s'inclinant et repartent sans lui tourner le dos.
"Non, ce n'est pas ça, je veux prouver que je suis capable."
"Tu veux être au sommet? Alors prends ça."
On lui vide dessus des caisses entières de documents: des essais de philosophie, des pamphlets, des discours politiques, des textes de lois par centaines, des lettres cachetés adressés à d'autre. On fourre dans ses poches des poisons avec un clin d'oeil, on place à ses pieds des potions d'invisibilité, des antidotes...
"Non, vous ne comprenez pas? Je veux qu'on m'aime."
"Tu veux être adoré? Alors prends ça"
On épingle des décorations de haut fait, des médailles de guerre et des récompenses civiles.
"Non, vous ne m'écouter pas! Je.. je..."
"Tu? Tu? Prends! Tout ce que tu as besoin nous pouvons te l'offrir"
Un ballet incessant amène des victuailles, des pierreries, des papiers confidentiels, des cartes, des vêtement, des armures, des têtes décapités, des doigts mutilés...
"Et maintenant tais toi! Tues cette homme, violes cette femme. Tu nous le dois! Regarde ce que nous avons fait pour toi! Menace celui-ci, amadoue celui-là!. Chut! Tais toi, obéis! Attaques un tel, sauve celui-ci. Tu ne comprend pas? Chut chut! Prends cela, oui voilà, souris et tais toi. Trahis ta famille, protège le Domaine. Fermes là! Ne réfléchis pas! Obéis! Fais le! Fais le!"
Le regard du Bosmer est vide, il n'a même plus la force de ressentir de la détresse: il s'avoue vaincu. Une femme apparait dans son champs de vision. Elle est d'une beauté stupéfiante, pourtant il ne peut la décrire. Elle n'est qu'un concept: la tentation. Elle ne lui sourit pas, elle n'est pas impressionné par ce qu'il est, elle n'est pas méfiante de ce qu'il deviendra, car elle ne désire qu'une chose en réalité, une chose simple. Elle veut le voir sombrer dans un désir des plus primaires, elle est cristallisation de la luxure. Elle s'approche de lui et tout les autres s'écartent. Le monstre obèse continue de brailler: "Fais le! obéis! Tu nous le doit!"
Elle lui tend un calice. Il hésite. Le gigantesque hall disparait et la créature immonde semble aspiré par dessous en protestant. Elle saisie les mains de Ganzaëlle et les enroule autour du récipient. L'apparition mystique le regarde, encourageante. Elle accompagne ses gestes, ensemble ils portent le calice à ses lèvres. Il boit. Il ferme les yeux pour apprécié le douleur succulente, apaisante, soulageant. Il est déchiré par le supplice. Plaisir tordu proche de l'orgasme. La femme éclate de rire: "J'ai réussit! Réussit! Maintenant il est à moi. Mien!" Elle enfle, enfle, prend toute la place, balaye les présents, les armes, les livres, les vêtements, le reste est engloutit dans un tourbillon dont elle est le centre. Ganzaëlle tombe en arrière, dans une chute sans fin. Peu importe ce qu'il touche dans sa chute, tout devient poussière. Il hurle et se débat.
"Tu as perdu, petite elfe! Perdu! Tu vas tout perdre! Grâce à moi. Sombres, sombres dans la douceur du vice. Mouahahahahaah"
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Les tourments de l'esprit
Jeu 18 Mar - 0:09
Elia ouvrit les yeux doucement. Un son cristallin l’avait tirée de son sommeil. Elle avait par la suite eu l’impression d’avoir entendu une voix l’appeler doucement, comme un murmure. Toujours ensommeillée, elle se releva sur un coude pour observer la pièce plongée dans la pénombre.
Tout était tel qu’elle l’avait laissé et rien ne supposait que qui que ce soit ait pu l’appeler. Malgré tout, elle entendit à nouveau une voix dire son nom doucement : « Elia… »
Elle se releva et fit quelques pas dans la pièce. Elle sursauta en voyant la silhouette de Ghorthul assis sur le fauteuil de son bureau. Il la regardait fixement, un air tendre au visage.
- Pourquoi avez-vous l’air si interloqué Elia ? Ne voulez-vous pas de moi dans votre chambre ?
Elia voulut répondre, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Ghorthul s’avança soudain vers elle à pas vifs et lui attrapa vigoureusement le bras. Elle tenta de se dégager, mais la douleur de son étreinte était trop forte.
- Pourquoi ne restez-vous pas auprès de moi ? Pourquoi me laisses-tu, mourir Elia ? criait Ghorthul, les larmes aux yeux.
Avec horreur, Elia vit le visage de l’Orque fondre sous ses yeux pour être remplacé par celui de son ancien camarade, Gorgo. Elle parvint à se dégager de son emprise et partit en courant, terrifiée. Elle ouvrit la porte de sa chambre et ressentit une sensation de froid humide recouvrir ses pieds. La pièce était inondée d’eau de mer et des cadavres flottaient à sa surface. Certains des corps qu’elle apercevait étaient des membres de l’équipage du Dévoreur de Sloads, d’autres encore, des camarades qu’elle avait perdus au cours de ses aventures. Au loin, un visage attira son attention. Elle fit quelques pas rapides et se pencha pour découvrir le corps de sa mère. Elle flottait paisiblement et son visage arborait une expression calme, comme si elle dormait d’un profond sommeil.
- Ne regarde pas en arrière, petite, tu pourrais bien t’perdre.
Elle se retourna pour faire face à la personne qui avait prononcé ces mots. Le Capitaine Gjarmund se tenait devant elle, un pied posé sur le siège de Ghorthul, accoudé sur sa cuisse, il la regardait avec malice. Elia s’approcha de son ancien mentor et ami et l’implora :
- Que devrais-je faire, Capitaine ? Pourquoi suis-je si impuissante ?
Gjarmund éclata d’un rire tonitruant et finit par dire :
- Pour une sorcière aussi forte, je te trouve bien vulnérable ! Ne laisse pas les gens penser que tu as des faiblesses, ils en profiteront. Tu devrais plutôt te concentrer sur le présent. Regarde attentivement.
Elia se retourna. L’eau et les cadavres avaient disparu. Une lumière bleutée enveloppait les lieux et la flamme du grand brasier central brillait de cette même lueur. Au fond de la pièce, une voix l’appela à nouveau et elle vit une grande silhouette masquée tournée vers elle. Le son cristallin qui l’avait réveillée résonna à nouveau, encore et encore, toujours plus fort, comme un carillon secoué au vent. Elle se dirigea vers la silhouette et bientôt, elle se mit à courir vers elle. Mais elle demeurait insaisissable, comme si la pièce devenait de plus en plus grande à mesure qu’elle avançait et la lumière bleue devenait de plus en plus aveuglante. Un rire d’homme chaleureux parvint à ses oreilles.
À bout de souffle, elle s’effondra à genoux aux pieds de la silhouette. À son cou pendait un cristal bleuté. Elle redressa la tête, mais son visage demeurait invisible, perdu dans un voile obscur. Elle se releva et tendit la main vers l’étranger quand une autre voix hurla, suppliante :
- Ne fais pas ça, je t’en prie !
Derrière elle, se tenait Mazar, le visage déformé par une expression mêlée de désespoir, d’angoisse et de douleur. Elia le dévisagea sans comprendre.
- Ne fais pas quoi ? lui demanda-t-elle.
Elle contempla ses mains et vit le cristal qu’elle avait aperçu au cou de l’inconnu se trouvant au creux de ses paumes. Les pierres de la Citadelle commencèrent alors à s’ébranler, puis, à s’écrouler et le sol se déroba sous ses pieds pour la précipiter à toute vitesse vers un gouffre sans fond, où aucune lumière ne pénétrait.
Elia se réveilla en sursaut, des gouttes de transpiration perlant le long de son dos, le souffle court, les membres tremblants. Elle se releva précipitamment et courut ouvrir la porte de sa chambre. Dans le grand hall, tout était calme et le feu du brasier brûlait doucement de sa lueur chaude habituelle. Elle entendait les ronflements lointains d’un Compagnon ensommeillé et réalisa que tout ceci n’était qu’un rêve. « Rien qu’un rêve… » se répéta-t-elle. Elle retourna s’allonger, mais ne s’endormit que lorsque les premières lueurs du jour firent leur apparition.
Tout était tel qu’elle l’avait laissé et rien ne supposait que qui que ce soit ait pu l’appeler. Malgré tout, elle entendit à nouveau une voix dire son nom doucement : « Elia… »
Elle se releva et fit quelques pas dans la pièce. Elle sursauta en voyant la silhouette de Ghorthul assis sur le fauteuil de son bureau. Il la regardait fixement, un air tendre au visage.
- Pourquoi avez-vous l’air si interloqué Elia ? Ne voulez-vous pas de moi dans votre chambre ?
Elia voulut répondre, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Ghorthul s’avança soudain vers elle à pas vifs et lui attrapa vigoureusement le bras. Elle tenta de se dégager, mais la douleur de son étreinte était trop forte.
- Pourquoi ne restez-vous pas auprès de moi ? Pourquoi me laisses-tu, mourir Elia ? criait Ghorthul, les larmes aux yeux.
Avec horreur, Elia vit le visage de l’Orque fondre sous ses yeux pour être remplacé par celui de son ancien camarade, Gorgo. Elle parvint à se dégager de son emprise et partit en courant, terrifiée. Elle ouvrit la porte de sa chambre et ressentit une sensation de froid humide recouvrir ses pieds. La pièce était inondée d’eau de mer et des cadavres flottaient à sa surface. Certains des corps qu’elle apercevait étaient des membres de l’équipage du Dévoreur de Sloads, d’autres encore, des camarades qu’elle avait perdus au cours de ses aventures. Au loin, un visage attira son attention. Elle fit quelques pas rapides et se pencha pour découvrir le corps de sa mère. Elle flottait paisiblement et son visage arborait une expression calme, comme si elle dormait d’un profond sommeil.
- Ne regarde pas en arrière, petite, tu pourrais bien t’perdre.
Elle se retourna pour faire face à la personne qui avait prononcé ces mots. Le Capitaine Gjarmund se tenait devant elle, un pied posé sur le siège de Ghorthul, accoudé sur sa cuisse, il la regardait avec malice. Elia s’approcha de son ancien mentor et ami et l’implora :
- Que devrais-je faire, Capitaine ? Pourquoi suis-je si impuissante ?
Gjarmund éclata d’un rire tonitruant et finit par dire :
- Pour une sorcière aussi forte, je te trouve bien vulnérable ! Ne laisse pas les gens penser que tu as des faiblesses, ils en profiteront. Tu devrais plutôt te concentrer sur le présent. Regarde attentivement.
Elia se retourna. L’eau et les cadavres avaient disparu. Une lumière bleutée enveloppait les lieux et la flamme du grand brasier central brillait de cette même lueur. Au fond de la pièce, une voix l’appela à nouveau et elle vit une grande silhouette masquée tournée vers elle. Le son cristallin qui l’avait réveillée résonna à nouveau, encore et encore, toujours plus fort, comme un carillon secoué au vent. Elle se dirigea vers la silhouette et bientôt, elle se mit à courir vers elle. Mais elle demeurait insaisissable, comme si la pièce devenait de plus en plus grande à mesure qu’elle avançait et la lumière bleue devenait de plus en plus aveuglante. Un rire d’homme chaleureux parvint à ses oreilles.
À bout de souffle, elle s’effondra à genoux aux pieds de la silhouette. À son cou pendait un cristal bleuté. Elle redressa la tête, mais son visage demeurait invisible, perdu dans un voile obscur. Elle se releva et tendit la main vers l’étranger quand une autre voix hurla, suppliante :
- Ne fais pas ça, je t’en prie !
Derrière elle, se tenait Mazar, le visage déformé par une expression mêlée de désespoir, d’angoisse et de douleur. Elia le dévisagea sans comprendre.
- Ne fais pas quoi ? lui demanda-t-elle.
Elle contempla ses mains et vit le cristal qu’elle avait aperçu au cou de l’inconnu se trouvant au creux de ses paumes. Les pierres de la Citadelle commencèrent alors à s’ébranler, puis, à s’écrouler et le sol se déroba sous ses pieds pour la précipiter à toute vitesse vers un gouffre sans fond, où aucune lumière ne pénétrait.
Elia se réveilla en sursaut, des gouttes de transpiration perlant le long de son dos, le souffle court, les membres tremblants. Elle se releva précipitamment et courut ouvrir la porte de sa chambre. Dans le grand hall, tout était calme et le feu du brasier brûlait doucement de sa lueur chaude habituelle. Elle entendait les ronflements lointains d’un Compagnon ensommeillé et réalisa que tout ceci n’était qu’un rêve. « Rien qu’un rêve… » se répéta-t-elle. Elle retourna s’allonger, mais ne s’endormit que lorsque les premières lueurs du jour firent leur apparition.
- InvitéInvité
Re: Sous l'emprise de Vaermina (Participatif)
Jeu 18 Mar - 18:26
Journal de Ghorthul
Je repensais à la façon dont ma dernière nuit a été quelque peu mouvementée. J'étais là, assis sur mon trône de Dux, mes pensées plongées dans un gouffre onirique de souvenir. Je m'en souviens... Et voilà que mon regard se perd, laissant place à un tourment qui ne m'a quitté depuis cette nuit.
Aux alentours de mes 15 hivers à Orsinium, je ressassais durant cette période la façon dont Mère Urbutha nous avait abandonné pour rejoindre la Guilde des Mages. J'ai dû mettre durant ma jeunesse toute cette hargne dans l'art de la forge, dont j'excellais dans le domaine. Mais j'ai était troublé par la prise de conscience de ce qu'aurait pu être d'avoir une "mère". Ces troubles ont refait surface après 20 ans plus tard lors d'une terreur nocturne qui n'aurait jamais eût lieu d'être en temps normal ; ayant durement travaillé pour surmonter cette douleur, je ne comprends toujours pas pourquoi ai-je été frappé par ce cauchemar.
Dans ce rêve, je travaillais dans la forge familiale de Rime-martel à Orsinium. Durant la fonte des métaux, dans la matière en fusion, j'ai observé un visage qui semblait me parler. Il s'agissait de celui de Mère, je me suis plongé dans ce visage aux contours monstrueux, peint dans les flammes de l'Oblivion. Cette chose surgit jusqu'à former un visage, qui en ouvrant la bouche m'aspira dans une spirale infernale. Dans cette torpeur, je traversais un chemin de lave dont l'air pullulait de cendres et respirer me donnait la sensation de m'embraser de l'intérieur.
Dans cette vision, je vis un arbre calciné tournant sur lui-même comme une étoile morte, au bout de ses branches y étaient pendues des corps de familles innocentes, et chaque tour de manège rendait les corps insensible à la gravité. Ces corps lévitaient jusqu'aux cieux de braises jusqu'à retombé sur un montagne de cadavres qui au fur et à mesure s'enfonçait dans le sol et finissait par être broyé par une force obscure tellurique. Les corps s'écroulaient de plus en plus au sol, et des serres de roches s'ouvraient dans les abysses, y laissant paraître un noyau de feu. Ce coeur, je m'y suis penché, et il semblait vouloir me dire quelque chose. Au plus je m'approchais de ce dernier, au plus je sentais mon visage fondre jusqu'à y aller à vif mes os. Ce coeur, portait le visage de Mère. Soudain, elle ouvrit les yeux d'une noirceur profonde, et je me suis réveillé en sursaut, une dague à la main prêt à égorger n'importe qui se trouvant à près de moi.
En sueur et tétanisé, je suis resté figé pendant un moment, le poing serrant la dague, en observant durant dix minutes autour de moi. Je remettais la dague sous mon coussin puis me levais dans un calme olympien. Je pris un bain durant trois longue heures, et essayais de retenir le plus longtemps ma respiration sous l'eau de ma baignoire. Je n'arrivais pas à mourir de noyade, ce qui me changea les idées et me mit de bonne humeur.
C'est ainsi, que je suis revenu dans la Citadelle, méditer sur mon trône de cette vision de l'horreur. Quel était le message ? Que cela signifiait-il ? Et surtout, pourquoi maintenant ? Sois mon passé me rattrapait pour essayer de faire réaliser quelque chose, soit une entité maudite prit possession de mon esprit en dormant.
Je restais donc là, le regard se perdant dans le vide. Le temps passait, puis m'a dépassé sans m'attendre ni regarder derrière. Je suis là… Tout va bien.
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Souvenirs cauchemardesque
Jeu 18 Mar - 22:05
Ivy entras dans la chambre elle se séparas de son armure se servit un verre de vin, attrapa sont journal et s’installa au bord de la cheminée.
Elle se plongeas dans ses pensées, elle sourit en pensant à ces aventures de la journée partager avec ses compagnons et se mit à poser les mots sur le papier.
Ses yeux se fermaient sous le poids de la chaleur des flammes de l’âtre. Dans un sursaut elle se releva fini son verre, rangea sont journal dans sa besace et se glissa dans les draps chauds.
Elle ferma les yeux, avec une certaine appréhension, les fantômes de son passé venaient souvent lui rendre visite dans l’obscurité de la nuit.
Elle se blottit, et s’enroula chaudement dans les draps, ses paupières se fermèrent.
Elle entreprit doucement sont chemin vers le pays de l’obscurité soudain elle sentit une pression saisissable. Une brise glaciale lui parcouru le visage, une vague d’angoisse fini par l’envahir, elle sentit une présence une forte pression lui pesa sur la poitrine.
Tous cela était anormal ! elle essayer de se réveiller mais elle était déjà bien loin sur le chemin du sommeil, elle se sentait comme emprisonner impossible de se défaire de ce voyage.
- Ivy, Vien vers moi !
Une voix douce parvint à ses oreilles
- Ivy ses moi, vien tu ne veux pas entendre ton histoire du soir ?
- Mère ? mais c’est impossible
Ivy s’avança vers la silhouette qui se tenait devant elle. Entre la lueurs et l’obscurité elle parvint à découvrir le visage attendrissant de sa mère.
- Mère mais vous êtes morte ! c’est impossible
- Mais non voyons mon enfant ne dit pas de bêtise allez viens te coucher.
Ivy se sentit comme retomber en enfance. Elle s’empressa de s’exécuter dans sont apparence de fillette de 5 ans.
- J’arrive mère
Ivy s’installa confortablement dans les draps qui avait bercé son enfance. Sa mère se lova contre elle, sont visage avait l’air apaiser elle regarder vers la porte.
- Mère, est ce que père va me conter aujourd’hui ?
- Oui ma chérie patience il arrive.
Ivy avait des étoiles dans les yeux, heureuse de retrouver sont père et de profiter du moment qu’elle avait attendu si longtemps.
Une silhouette masculine entra sans dire un mot, le silence était pesant presque oppressant, il tenait dans ses mains un livre illustré.
- Père c’est vous je suis si heureuse.
L’homme s’installa auprès des deux femmes toujours dans un silence froid, il ouvrit le livre et feuilletas les pages.
- Père vous allez bien ?
Ivy se redressa le visage de l’homme était masquer dans l’obscurité, elle s’approcha encore et encore plus proche, elle attrapa le capuchon de l’homme pour découvrir son visage.
- Comment !? mais qui êtes-vous ?! que faite vous ici !?
Ivy redevint subitement adulte et sortie de son lit avec précipitation. Sa respiration c’était accélérer, elle attrapa le tisonnier avec force et le dirigea vers l’homme.
- Mais voyons Ivy tu ne me reconnais pas, il est vrai que cela fait longtemps, très longtemps mais regarde-toi tu es devenu une charmante femme ! ton visage est aussi doux et ravissant que celui de ta chère mère, en parlant de ta mère ou est-elle ?
Ivy balaya la pièce pour chercher sa mère, PERSONNE ! juste elle et l’homme en noir.
La panique l’envahie alors, elle se précipita hors de la pièce, sa poitrine était compressée par un mauvais présentiment, elle se heurta a la rambarde des escaliers, tituba jusqu’au première marches dans la précipitation elle glissa sur le tissus de sa robe et dévala les marches.
La douleur était bien réelle, beaucoup trop réel, elle se redressa lentement posa la main sur son front le sang s’écouler sur son visage. Elle reprit ses esprits et dirigea sont regard vers le grand salon, de là où elle était, elle pouvait apercevoir la corp de sa mère sur le sol.
- Mère ! NON !
Ivy se traina douloureusement jusqu’au corps ensanglanter et gisant sur le sol de sa mère a côté d’elle se trouvait celui de son père.
Les deux corps étaient là gisants comme dans son souvenir, comme s’ils n’avaient jamais quitté les lieux.
Les larmes glisser sur ses joues.
- Tu vois Ivy ils sont bien à leur place ! mort comme ils l’ont toujours était ! c’est là qu’est leur place. Tu te retrouves encore seule.
- NON !
Dans un élan de rage surnaturel, Ivy s’élança sur le chevalier noir. Elle se retrouva projeter au sol. L’homme avait disparu.
Le choc l’a fit sortir de son sommeil brutalement. Paniquer le souffle couper elle se dégagea de l’étreinte de son lit, se traina sur le sol jusqu’au mur et porta sa tête sur ses genoux. Les larmes couler sans effort, la douleur était immense, se cauchemars était inhabituellement réaliste.
Elle releva la tête se toucha le front le sang s’écouler encore ! réel, impossible ! elle se releva s’écha ses larmes, enfila son armure et quitta la pièce pour reprendre la route.
Elle se plongeas dans ses pensées, elle sourit en pensant à ces aventures de la journée partager avec ses compagnons et se mit à poser les mots sur le papier.
Ses yeux se fermaient sous le poids de la chaleur des flammes de l’âtre. Dans un sursaut elle se releva fini son verre, rangea sont journal dans sa besace et se glissa dans les draps chauds.
Elle ferma les yeux, avec une certaine appréhension, les fantômes de son passé venaient souvent lui rendre visite dans l’obscurité de la nuit.
Elle se blottit, et s’enroula chaudement dans les draps, ses paupières se fermèrent.
Elle entreprit doucement sont chemin vers le pays de l’obscurité soudain elle sentit une pression saisissable. Une brise glaciale lui parcouru le visage, une vague d’angoisse fini par l’envahir, elle sentit une présence une forte pression lui pesa sur la poitrine.
Tous cela était anormal ! elle essayer de se réveiller mais elle était déjà bien loin sur le chemin du sommeil, elle se sentait comme emprisonner impossible de se défaire de ce voyage.
- Ivy, Vien vers moi !
Une voix douce parvint à ses oreilles
- Ivy ses moi, vien tu ne veux pas entendre ton histoire du soir ?
- Mère ? mais c’est impossible
Ivy s’avança vers la silhouette qui se tenait devant elle. Entre la lueurs et l’obscurité elle parvint à découvrir le visage attendrissant de sa mère.
- Mère mais vous êtes morte ! c’est impossible
- Mais non voyons mon enfant ne dit pas de bêtise allez viens te coucher.
Ivy se sentit comme retomber en enfance. Elle s’empressa de s’exécuter dans sont apparence de fillette de 5 ans.
- J’arrive mère
Ivy s’installa confortablement dans les draps qui avait bercé son enfance. Sa mère se lova contre elle, sont visage avait l’air apaiser elle regarder vers la porte.
- Mère, est ce que père va me conter aujourd’hui ?
- Oui ma chérie patience il arrive.
Ivy avait des étoiles dans les yeux, heureuse de retrouver sont père et de profiter du moment qu’elle avait attendu si longtemps.
Une silhouette masculine entra sans dire un mot, le silence était pesant presque oppressant, il tenait dans ses mains un livre illustré.
- Père c’est vous je suis si heureuse.
L’homme s’installa auprès des deux femmes toujours dans un silence froid, il ouvrit le livre et feuilletas les pages.
- Père vous allez bien ?
Ivy se redressa le visage de l’homme était masquer dans l’obscurité, elle s’approcha encore et encore plus proche, elle attrapa le capuchon de l’homme pour découvrir son visage.
- Comment !? mais qui êtes-vous ?! que faite vous ici !?
Ivy redevint subitement adulte et sortie de son lit avec précipitation. Sa respiration c’était accélérer, elle attrapa le tisonnier avec force et le dirigea vers l’homme.
- Mais voyons Ivy tu ne me reconnais pas, il est vrai que cela fait longtemps, très longtemps mais regarde-toi tu es devenu une charmante femme ! ton visage est aussi doux et ravissant que celui de ta chère mère, en parlant de ta mère ou est-elle ?
Ivy balaya la pièce pour chercher sa mère, PERSONNE ! juste elle et l’homme en noir.
La panique l’envahie alors, elle se précipita hors de la pièce, sa poitrine était compressée par un mauvais présentiment, elle se heurta a la rambarde des escaliers, tituba jusqu’au première marches dans la précipitation elle glissa sur le tissus de sa robe et dévala les marches.
La douleur était bien réelle, beaucoup trop réel, elle se redressa lentement posa la main sur son front le sang s’écouler sur son visage. Elle reprit ses esprits et dirigea sont regard vers le grand salon, de là où elle était, elle pouvait apercevoir la corp de sa mère sur le sol.
- Mère ! NON !
Ivy se traina douloureusement jusqu’au corps ensanglanter et gisant sur le sol de sa mère a côté d’elle se trouvait celui de son père.
Les deux corps étaient là gisants comme dans son souvenir, comme s’ils n’avaient jamais quitté les lieux.
Les larmes glisser sur ses joues.
- Tu vois Ivy ils sont bien à leur place ! mort comme ils l’ont toujours était ! c’est là qu’est leur place. Tu te retrouves encore seule.
- NON !
Dans un élan de rage surnaturel, Ivy s’élança sur le chevalier noir. Elle se retrouva projeter au sol. L’homme avait disparu.
Le choc l’a fit sortir de son sommeil brutalement. Paniquer le souffle couper elle se dégagea de l’étreinte de son lit, se traina sur le sol jusqu’au mur et porta sa tête sur ses genoux. Les larmes couler sans effort, la douleur était immense, se cauchemars était inhabituellement réaliste.
Elle releva la tête se toucha le front le sang s’écouler encore ! réel, impossible ! elle se releva s’écha ses larmes, enfila son armure et quitta la pièce pour reprendre la route.
- BlackoutMjGratte-papier attestéPlume d'oieVous avez publier plus de 100 messagesChroniqueurVous avez ouvert 5 sujets!Le pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
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Rappel horrifique
Mer 9 Juin - 12:16
Mazar se tenait assit sur son lit, les couvertures en boule au sol. Il transpirait abondamment, les yeux grands ouverts mais perdus dans le vide. Il venait de vivre le pire cauchemar de sa vie.
Les précédents évènements l'ont marqués, pour sûr, il avait des choses à se reprocher mais ça ..?! Surtout pour lui, c'était insupportable.
Ce cauchemar ce déroule dans plusieurs lieux, d'abord à Havre-Tempête devant la boutique de l'enchanteur Altmer où Valriel avait sauvé Phèbe. Il arrivait sur les lieux anxieux et en même temps heureux de revoir Phèbe en vie. Il saute de joie quand il voit Valriel sortir avec Phèbe dans les bras, il se place devant lui pour tenter de voir et parler à Phèbe mais contre toute attente, cette dernière lui plaque sa main sur son visage et lui tourne la tête pour ne pas lui parler et qu'ils ne se croisent pas du regard puis Valriel lui dit "Pfeuh .. incapable !" Dans un ton plein de jugement en le regard du coin de l'œil pendant qu'il s'éloigne, le laissant sur place, incapable de réagir à ce qu'il venait de se passer..
Puis les soldats approchent ! Ils se ruent vers lui et il sait qu'il va devoir se défendre pour les empêcher d'aller arrêter Valriel et Phèbe.
Alors il sort ses armes, des larmes coulent nerveusements de ses yeux, il leur dit :
- Non ..! Je ne veux pas vous tuer ! Arrêtez !
- Ne les laissez pas s'échapper ! Continu d'hurler les soldats
Mazar réalise qu'il ne peut rien faire et sans pouvoir contrôler ses mouvements, il commence à attaquer les soldats de l'Alliance, tranchant leurs membres et leur tête .. et il pleut, il est incapable de se contrôler, il est témoin de son propre massacre mais ne peut pas l'empêcher. Sauf que cette fois .. les soldats se relèvent .. démembrés et ensanglantés .. et ils le prennent d'assaut ! Ils lui sautent tous dessus et le battent à mort, le laissant finalement a moitié mort sur le sol..
D'un coup les décors changent ! Il est maintenant dans le consulat supérieur à la Citadelle de l'Aube. Il voit Ghorthul, Elia et Zéphyriel. Il baisse la tête et voit des chaînes, de son cou à ses poignées et à ses chevilles.. il sent que ses trois compères le jugent. Ils le regardent d'un air méprisant.
Zéphyriel prend la parole et brisé ce silence interminable :
"Je suis déçu.. tu n'as plus rien de l'homme que j'ai connu.."
Elia poursuit :
"Tu es une honte pour notre guilde, tu n'es pas digne d'arborer nos couleurs !"
Ghorthul .. Ghorthul est encore pire .. il ne dit rien .. dans son regard Mazar voit du dégoût, aucune pitié, aucune compassion... Sans un mot il se détourne de lui et fait un geste de la main. D'un coup, il se sent partir en arrière ! Il est trainé à travers la cour et voit tous ses camarades. Certains le regardent avec jugement, d'autres avec incompréhension.
"Pourquoi tu as fait ça ?!" "Qu'est ce qui t'as pris ?!" "Meurtrier !!" "Tu es un monstre !"
Il passe finalement prêt de Phèbe, elle se tient debout devant lui, le regarde de haut en bas, un air accusateur sur le visage. Elle lui dit sans prendre de pincette :
- Éloignez ce moins que rien de moi ! Que cette vermine crève dans d'attroce souffrance !
Il reprend son chemin vers l'extérieur de la Citadelle et sa vision de brouille... Encore un changement de décor ! Cette fois il se retrouve dans un cachot. Un soldat vient le chercher
- Debout ! Sale traître de Rougegarde !
Il est emmené à l'extérieur, il est emmené vers la place publique, pour y être exécuté. En sortant, il voit Ghorthul, Elia et tous les autres.. il ose penser qu'ils sont là pour lui éviter une mort prématurée.. Grossière erreur de jugement !
On l'installe sur une armature en forme de chaise, on l'y enchaîne et il voit ses camarades commencer à monter un à un sur l'estrade en file indienne. Ils se saisissent tous d'un couteau, d'une lame, d'un Surin .. d'un piolet ! Ils s'approchent de lui et chacun à leur tour, ils lui lacèrent la peau et la chair, lui enfonce leur lame dans le corps et lui laisse l'arme comme dernier souvenir, bien figée dans l'un de ses membres.. ils se succèdent et passe l'un après l'autre. Toute la guilde.
Mazar voit enfin approcher Ghorthul. Ce dernier tient l'épée de Mazar dans ses mains, il avance vers le condamné, lève la lame et l'abat d'un coup sec et puissant sur le Rougegarde !
Pendant que c'est enfin la fin, Mazar ferme les yeux, la douleur et le remord beaucoup trop oppressant, mais alors qu'il commençait à se sentir partir, il sent le présence de quelqu'un devant lui, il réouvre les yeux. C'était Phèbe, elle le regardait mais quelque chose n'allait pas.. elle était .. satisfaite ! Presque heureuse. Elle tenait un la dague de Mazar dans sa main droite. Elle posa la gauche sur sa poitrine déjà bien taillaidée, lui sourit et d'un mouvement vif ! Elle lui planta la dague dans le coeur, ouvrit sa poitrine et en sorti son organe avant de l'embrasser dans sa main et de rire aux éclats.. un rire diabolique !
C'est à ce moment que Mazar se redressa sur son lit, la bouche grande ouverte mais sans voix, les yeux écarquillés et pourtant aveuglé par l'obscurité ... Il reprend peu à peu possession de ses moyens et parcours son corps avec ses mains. Aucune cicatrice ..?
- Ce n'était qu'un rêve ... N'est ce pas ..?!
(Rire démoniaque dans l'obscurité).
Les précédents évènements l'ont marqués, pour sûr, il avait des choses à se reprocher mais ça ..?! Surtout pour lui, c'était insupportable.
Ce cauchemar ce déroule dans plusieurs lieux, d'abord à Havre-Tempête devant la boutique de l'enchanteur Altmer où Valriel avait sauvé Phèbe. Il arrivait sur les lieux anxieux et en même temps heureux de revoir Phèbe en vie. Il saute de joie quand il voit Valriel sortir avec Phèbe dans les bras, il se place devant lui pour tenter de voir et parler à Phèbe mais contre toute attente, cette dernière lui plaque sa main sur son visage et lui tourne la tête pour ne pas lui parler et qu'ils ne se croisent pas du regard puis Valriel lui dit "Pfeuh .. incapable !" Dans un ton plein de jugement en le regard du coin de l'œil pendant qu'il s'éloigne, le laissant sur place, incapable de réagir à ce qu'il venait de se passer..
Puis les soldats approchent ! Ils se ruent vers lui et il sait qu'il va devoir se défendre pour les empêcher d'aller arrêter Valriel et Phèbe.
Alors il sort ses armes, des larmes coulent nerveusements de ses yeux, il leur dit :
- Non ..! Je ne veux pas vous tuer ! Arrêtez !
- Ne les laissez pas s'échapper ! Continu d'hurler les soldats
Mazar réalise qu'il ne peut rien faire et sans pouvoir contrôler ses mouvements, il commence à attaquer les soldats de l'Alliance, tranchant leurs membres et leur tête .. et il pleut, il est incapable de se contrôler, il est témoin de son propre massacre mais ne peut pas l'empêcher. Sauf que cette fois .. les soldats se relèvent .. démembrés et ensanglantés .. et ils le prennent d'assaut ! Ils lui sautent tous dessus et le battent à mort, le laissant finalement a moitié mort sur le sol..
D'un coup les décors changent ! Il est maintenant dans le consulat supérieur à la Citadelle de l'Aube. Il voit Ghorthul, Elia et Zéphyriel. Il baisse la tête et voit des chaînes, de son cou à ses poignées et à ses chevilles.. il sent que ses trois compères le jugent. Ils le regardent d'un air méprisant.
Zéphyriel prend la parole et brisé ce silence interminable :
"Je suis déçu.. tu n'as plus rien de l'homme que j'ai connu.."
Elia poursuit :
"Tu es une honte pour notre guilde, tu n'es pas digne d'arborer nos couleurs !"
Ghorthul .. Ghorthul est encore pire .. il ne dit rien .. dans son regard Mazar voit du dégoût, aucune pitié, aucune compassion... Sans un mot il se détourne de lui et fait un geste de la main. D'un coup, il se sent partir en arrière ! Il est trainé à travers la cour et voit tous ses camarades. Certains le regardent avec jugement, d'autres avec incompréhension.
"Pourquoi tu as fait ça ?!" "Qu'est ce qui t'as pris ?!" "Meurtrier !!" "Tu es un monstre !"
Il passe finalement prêt de Phèbe, elle se tient debout devant lui, le regarde de haut en bas, un air accusateur sur le visage. Elle lui dit sans prendre de pincette :
- Éloignez ce moins que rien de moi ! Que cette vermine crève dans d'attroce souffrance !
Il reprend son chemin vers l'extérieur de la Citadelle et sa vision de brouille... Encore un changement de décor ! Cette fois il se retrouve dans un cachot. Un soldat vient le chercher
- Debout ! Sale traître de Rougegarde !
Il est emmené à l'extérieur, il est emmené vers la place publique, pour y être exécuté. En sortant, il voit Ghorthul, Elia et tous les autres.. il ose penser qu'ils sont là pour lui éviter une mort prématurée.. Grossière erreur de jugement !
On l'installe sur une armature en forme de chaise, on l'y enchaîne et il voit ses camarades commencer à monter un à un sur l'estrade en file indienne. Ils se saisissent tous d'un couteau, d'une lame, d'un Surin .. d'un piolet ! Ils s'approchent de lui et chacun à leur tour, ils lui lacèrent la peau et la chair, lui enfonce leur lame dans le corps et lui laisse l'arme comme dernier souvenir, bien figée dans l'un de ses membres.. ils se succèdent et passe l'un après l'autre. Toute la guilde.
Mazar voit enfin approcher Ghorthul. Ce dernier tient l'épée de Mazar dans ses mains, il avance vers le condamné, lève la lame et l'abat d'un coup sec et puissant sur le Rougegarde !
Pendant que c'est enfin la fin, Mazar ferme les yeux, la douleur et le remord beaucoup trop oppressant, mais alors qu'il commençait à se sentir partir, il sent le présence de quelqu'un devant lui, il réouvre les yeux. C'était Phèbe, elle le regardait mais quelque chose n'allait pas.. elle était .. satisfaite ! Presque heureuse. Elle tenait un la dague de Mazar dans sa main droite. Elle posa la gauche sur sa poitrine déjà bien taillaidée, lui sourit et d'un mouvement vif ! Elle lui planta la dague dans le coeur, ouvrit sa poitrine et en sorti son organe avant de l'embrasser dans sa main et de rire aux éclats.. un rire diabolique !
C'est à ce moment que Mazar se redressa sur son lit, la bouche grande ouverte mais sans voix, les yeux écarquillés et pourtant aveuglé par l'obscurité ... Il reprend peu à peu possession de ses moyens et parcours son corps avec ses mains. Aucune cicatrice ..?
- Ce n'était qu'un rêve ... N'est ce pas ..?!
(Rire démoniaque dans l'obscurité).
- IvyRédacteur en chefRat de bibliothèqueVous avez publier plus de 400 messagesRomancierVous avez créer 20 sujetsLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
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Cauchemars pour un lâche
Mer 9 Juin - 16:59
Ewen revenais d'une journée de chasse, épuisé, il entre dans une chambre, à l'ambiance feutrée, les bougies éclairs le grand lit douillé qui lui fait de l'œil.
Il se déleste de son imposante armure, et enfile une chemise ample, à moitié boutonnée, Puis se glisse dans les draps de soie et s'emmitoufle dans les couvertures.
Ses paupières s'alourdissent et le sommeil le cueille instantanément.
Une sensation étrange émane de la pièce, mais il est trop tard, Vaermina œuvre déjà dans l'ombre.
Ewen est plongé dans le passé, autour de lui, la lumière vive du soleil lui brûle les rétines, il place son bras devant ses yeux, le temps de s'habitué. Quand sa vision devient claire, il regarde autour de lui, il voit une plaine qui s'étend sur des lieux, peu d'arbres la recouvre, l'herbe est asséchée, d'une couleur jaunâtre.
Soudain, une odeur métallique lui pique les narines, et lui arrive dans la bouche, il déglutit en se pinçant le nez et ferme les yeux, quand il les rouvre la nuit est tombée, il fait sombre, la lune est dissimulée par d'épais nuages gris.
Il avance dans l'obscurité sans aucuns points de repère, quand il trébuche sur une masse dure et lourde, a terre, étendus de tous sont long, il se redresse, le ciel se dégage et la lune illumine la plaine.
Ewen s'agenouille pour s'approcher de la masse sur laquelle il a trébuché, une odeur de putréfaction s'en dégage, et lui transperce les voies respiratoires, il tousse, crache, puis en cachant sa bouche et son nez se rapproche et observe.
- TELLEMI ! Non cria-t-il
Le cadavre en décomposition avancé de son frère d'arme gisant sur le sol, m'horrifie, il se retourne et scrute la plaine, et ce sont des centaines d'autres cadavres de soldats baignant dans leur sang qui l'accompagne.
- Mon frère !
Sa poitrine se serre, sa gorge se noue, son pouls s'accélère, l'odeur de sang séché, mélanger au corps en décomposition l'empêche de respirer. Il court pour échapper à cette scène. Quand une lueur irradiante jaillie du sol et le projette en arrière.
L'éblouissante lumière bleue se dresse devant lui, immobile, il détourne les yeux et voit, au loin, le corps d'une femme, il rampe jusqu'à elle.
- IVY !
Il retourne le corps sans vie de la jeune femme, une dague encore planté dans la poitrine, il déplace une mèche de ses cheveux et tombent lourdement sur son corps. Trop ! S'en est trop ! Les larmes se déverse comme un torrent.
- Je ... je suis désolé Ivy ! Je ne voulais pas t'abandonner.
Sa voix est tremblante, il attrape la dague, sèche ses larmes et respire un grand coup pour la retirer. Il tire avec difficulté et a chaque fois que la dague bouge, c'est une sensation de douleur qui lui transperce le cœur.
Une nouvelle fois la lueur surgit du sol, sa lumière est presque réconfortante dans cette scène macabre, il se lève, la dague à la main et sèche ses larmes, avant de s'avancer vers celle-ci.
- Qu'est-ce-que tu me veux, à la fin ? Cria-t-il a pleine voix
Le son de sa voix résonne et s'étouffe sur l'immensité de la plaine
- Ewen ! tu ne me reconnais pas mon tout beau, quelle déception.
La voix était douce et cristalline presque venue d'un autre monde, les yeux écarquillés, il fronça les sourcils.
- Mé ... Mélicendre !?
- Enfin ! C'est bien, je suis heureuse de voir que tu ne m'as pas oublié !
- Mais ... Pourquoi ?! Que fais-tu ici ? Et Ivy ... elle est ...
- Ivy ! Tu as vu ce que tu as fait ? Tu l'as abandonnée ! Comme tous les autres, comme tes frères d'armes, Comme tu l'as fait avec moi !
- Non, c'est faux ! Cria-t-il en larme
- Si ! Tu sais que j'ai raison, Ewen! Tu es un lâche, et tu vas mourir comme un lâche.
Ewen leva la tête maintenant la lueur n'était plus il n'y avait plus que lui, face à Mélicendre, en chairs et en os. Il croisa sont regard, il était vide et sombre.
Elle leva les mains, les paumes vers le ciel, ses mains se chargèrent en électricité et le ciel s'assombrit, les nuages noirs revinrent cacher la lune, le tonnerre se mit à gronder, la foudre s'abattue sur Mélicendre comme pour amplifier son pouvoir, tout son corps était à présent chargé en énergie magique.
- Mélicendre ! Je t'en supplie, je t'aime, tu le sais. Lui cria-t-il désespérer
- Aha, Tu m'as abandonné lâchement ! Et maintenant meurt pour toute la souffrance que tu as causée.
Elle abattus ses mains vers Ewen, un élan de foudre lui transperça le corp, s'écroulant sur le sol juste à côté du corps d'Ivy.
Il se réveilla en sursaut, le visage humide, une oppressante douleur dans la poitrine,
- Ce ... ce n'était qu'un rêve, se dit-il
Il se leva, enfila son armure et repris la route.
Il se déleste de son imposante armure, et enfile une chemise ample, à moitié boutonnée, Puis se glisse dans les draps de soie et s'emmitoufle dans les couvertures.
Ses paupières s'alourdissent et le sommeil le cueille instantanément.
Une sensation étrange émane de la pièce, mais il est trop tard, Vaermina œuvre déjà dans l'ombre.
Ewen est plongé dans le passé, autour de lui, la lumière vive du soleil lui brûle les rétines, il place son bras devant ses yeux, le temps de s'habitué. Quand sa vision devient claire, il regarde autour de lui, il voit une plaine qui s'étend sur des lieux, peu d'arbres la recouvre, l'herbe est asséchée, d'une couleur jaunâtre.
Soudain, une odeur métallique lui pique les narines, et lui arrive dans la bouche, il déglutit en se pinçant le nez et ferme les yeux, quand il les rouvre la nuit est tombée, il fait sombre, la lune est dissimulée par d'épais nuages gris.
Il avance dans l'obscurité sans aucuns points de repère, quand il trébuche sur une masse dure et lourde, a terre, étendus de tous sont long, il se redresse, le ciel se dégage et la lune illumine la plaine.
Ewen s'agenouille pour s'approcher de la masse sur laquelle il a trébuché, une odeur de putréfaction s'en dégage, et lui transperce les voies respiratoires, il tousse, crache, puis en cachant sa bouche et son nez se rapproche et observe.
- TELLEMI ! Non cria-t-il
Le cadavre en décomposition avancé de son frère d'arme gisant sur le sol, m'horrifie, il se retourne et scrute la plaine, et ce sont des centaines d'autres cadavres de soldats baignant dans leur sang qui l'accompagne.
- Mon frère !
Sa poitrine se serre, sa gorge se noue, son pouls s'accélère, l'odeur de sang séché, mélanger au corps en décomposition l'empêche de respirer. Il court pour échapper à cette scène. Quand une lueur irradiante jaillie du sol et le projette en arrière.
L'éblouissante lumière bleue se dresse devant lui, immobile, il détourne les yeux et voit, au loin, le corps d'une femme, il rampe jusqu'à elle.
- IVY !
Il retourne le corps sans vie de la jeune femme, une dague encore planté dans la poitrine, il déplace une mèche de ses cheveux et tombent lourdement sur son corps. Trop ! S'en est trop ! Les larmes se déverse comme un torrent.
- Je ... je suis désolé Ivy ! Je ne voulais pas t'abandonner.
Sa voix est tremblante, il attrape la dague, sèche ses larmes et respire un grand coup pour la retirer. Il tire avec difficulté et a chaque fois que la dague bouge, c'est une sensation de douleur qui lui transperce le cœur.
Une nouvelle fois la lueur surgit du sol, sa lumière est presque réconfortante dans cette scène macabre, il se lève, la dague à la main et sèche ses larmes, avant de s'avancer vers celle-ci.
- Qu'est-ce-que tu me veux, à la fin ? Cria-t-il a pleine voix
Le son de sa voix résonne et s'étouffe sur l'immensité de la plaine
- Ewen ! tu ne me reconnais pas mon tout beau, quelle déception.
La voix était douce et cristalline presque venue d'un autre monde, les yeux écarquillés, il fronça les sourcils.
- Mé ... Mélicendre !?
- Enfin ! C'est bien, je suis heureuse de voir que tu ne m'as pas oublié !
- Mais ... Pourquoi ?! Que fais-tu ici ? Et Ivy ... elle est ...
- Ivy ! Tu as vu ce que tu as fait ? Tu l'as abandonnée ! Comme tous les autres, comme tes frères d'armes, Comme tu l'as fait avec moi !
- Non, c'est faux ! Cria-t-il en larme
- Si ! Tu sais que j'ai raison, Ewen! Tu es un lâche, et tu vas mourir comme un lâche.
Ewen leva la tête maintenant la lueur n'était plus il n'y avait plus que lui, face à Mélicendre, en chairs et en os. Il croisa sont regard, il était vide et sombre.
Elle leva les mains, les paumes vers le ciel, ses mains se chargèrent en électricité et le ciel s'assombrit, les nuages noirs revinrent cacher la lune, le tonnerre se mit à gronder, la foudre s'abattue sur Mélicendre comme pour amplifier son pouvoir, tout son corps était à présent chargé en énergie magique.
- Mélicendre ! Je t'en supplie, je t'aime, tu le sais. Lui cria-t-il désespérer
- Aha, Tu m'as abandonné lâchement ! Et maintenant meurt pour toute la souffrance que tu as causée.
Elle abattus ses mains vers Ewen, un élan de foudre lui transperça le corp, s'écroulant sur le sol juste à côté du corps d'Ivy.
Il se réveilla en sursaut, le visage humide, une oppressante douleur dans la poitrine,
- Ce ... ce n'était qu'un rêve, se dit-il
Il se leva, enfila son armure et repris la route.
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Re: Sous l'emprise de Vaermina (Participatif)
Ven 9 Juil - 11:48
Ganzaëlle dormait comme à son habitude sur les poutrelles du grenier, au dessus des dortoirs. C’était en plein jour puisqu’il préférait habituellement vivre la nuit. Mais son sommeil était agité. Il frémissait, marmonnait et se dandinait. Il était en plein cauchemar.....
---------
Au début tout était flou, les voix lointaines. Il se voyait comme un spectateur. Une voix grave d’un dunmer noble au visage incroyablement beau parlait. Menaçant. Le surplombait.
- J’ai entendu parler de toi petit elfe. Ils t’appellent maître voleur. On dit que rien ne peux résister à tes méthodes, nul endroit n’est impénétrable, nul trésor assez bien garder. On dit que tu excelles à entraîner les nouvelles recrues et que tu as formé les plus grands. Un modèle, un exemple, une légende. On dit de toi que, si ce n’était pas pour ta tendance affolante à t’attirer des ennuis, tu serais au sommet de ce ramassis de chapardeur.
- Si vous avez entendu parler de moi, sourit Ganzaëlle, c’est que je ne suis pas très bon.
- Ne joues pas la carte de la modestie, malandrin. Je connais ton code d’honneur et celui des tiens. Ils te tiennent en haute estime. Je me demande juste ce que cela vaut. L’honneur d’un voleur.
Ganzaëlle ne répondit pas. Son ennemi ricana et fit glisser sur la table devant lui un parchemin. C’était un contrat, un marché pour libérer la précieuse fille de lune, sa petite fleur. Ainsi donc c’est bien eux qui avait fait appelle à la confrérie pour la poursuivre ? Ce n’était pas chère payer, pensa-t-il en lisant, sa liberté contre un menu service. Une lettre de marque contre l’assassinat d’une femme innocente. Une fois morte, il la dépouillerait et ferait passer cela pour un vol qui aurait mal tourner. Tout ce qu’il avait à faire s’était endosser la responsabilité et laisser les réels commanditaires en dehors de ça.
L’homme le scrutait, cherchant la moindre réaction. Oh comme le dunmer aurait aimé que sa proie reste tremblant à lire le parchemin, qu’il hésite, qu’il se torture. Ce qu’on lui demandait aller à l’encontre de tout les principes de la Guilde des Voleurs ! Lui qui y était si intimement lié ne pouvait que se révolter ! Oui, le dunmer voulait voir le dilemme le dévorer. Qu’il pèse le pour et le contre, qu’il négocie, qu’il cherche un compromis, qu’il se donne bonne conscience. Il voulait contempler la dévastation de cette proposition. Ganzaëlle reposa le parchemin et sourit : « Il me faut une garantie. » Le dunmer s’en étouffa avec son vin.
La scène s’accéléra brusquement. Il y eu des brides de conversation. Des négociation serrées. Il revivait sa vendetta par bride. Sa traque. Ses sacrifices. Ganzaëlle se répéta : La liberté de la fille de Lune contre un menu service, ce n’est pas chère payer.
Lorsqu’il rentra chez cette fermière qu’il ne connaissait pas il se dit : ce n’est pas cher payer. Lorsqu’il la réveilla dans son sommeil pour l’égorger, lorsqu’elle se débattit et qu’il du la tuer à coup de carafe, il se le répéta. Quand pour faire croire à un vol, il retourna la maison et subtilisa une cassette remplis de lettre incriminantes, il se dit encore : peu importe le prix, je ne veux plus qu’elle endure. Et il souffre de la voir agoniser à nouveau, cette étrangère qu’il tua de ses mains. Puis il tomba dans le piège à nouveau, se fait emprisonner et torturer, à nouveau. Le cauchemar continue.
Mais ça, ça ne passe pas en accéléré. Ça, il en revit chaque seconde.
- Alors comme ça tu possèdes une bague Drès. Tu sais elles sont identifié par des runes.... Et celle là ne t’appartient pas, c’est certain. Tout simplement car elle a été volé il y à trente ans par un miséreuse. Où l’as tu obtenu ?
- Je l’ai trouvé, haussant les épaules
- Ne me mens pas, un homme que Ganzaëlle connaissais bien sortis de l’ombre, Elle l’a volé à mon fils comme trophée pour pouvoir parader et se vanter de nous avoir dépouiller ! JAMAIS elle ne s’en serait débarrassé ! Où est-elle ?! Elle rode autour d’ici pour finir ça sombre besogne ?!
- De quoi parlez vous ?
La nouvelle lui fit perdre son sourire. Il n’avait pas la petite fleur ? Elle n’était pas prisonnière ici ? Mais où avait-elle disparue ?! Soudain il réalise que piéger ici, dans une cage, il ne pourrait pas la secourir. Il ne pouvait que compter sur un incapable rougegarde et un altmer des plus serviles ?! Avait-il seulement une piste pour la retrouver ? Avait-il la moindre chance de la sauver ?
- Ce garce... le dernier assassin que nous lui avons envoyer elle l’a incinéré. A mains nues ! Vous en connaissez beaucoup des gens capables de faire ça ?! Moi pas ! C’est un monstre ! Elle joue avec des forces démoniaques !
Ganzaëlle se releva pour épousseter ses vêtements et s’approchant des grilles il dit :
- Vous avez peur d’elle.
Le maître de Phèbe était bien plus grand que le bosmer et d’une puissance remarquable. Il agis brutalement, l’attrapa à la gorge et l’écrasa contre les barreaux.
- Elle ne me fait. Pas ! Peur ! C’est une petite chienne tu m’entend ?! Bonne à se mettre à quatre pattes et lécher ce qu’on lui tend ! Comme une putain ! Elle a mordu la main de celui qu’il l’a nourrit et ne mérite rien de mieux qu’une exécution sommaire ! Cette salope devrait se faire discipliner une dernière fois !
Ganzaëlle brûlait de lui répondre, de l’insulter, de le faire taire. Il tenta de parler mais sa voix finis en affreux gargouillis alors qu’il l’étouffait. « Qu’on lui fasse cracher ce qu’il sait ! ». Sans ménagement il fut battu pour briser sa résistance, puis attacher. Ensuite commencèrent les questionnement.
- Dis nous où elle est ?
- Je ne sais pas.
- Où la trouver ? Comment se cache-t-elle ?
- Je ne sais pas.
- Comment l’as connais tu ?
- C’est un secret.
- Pourquoi t’a t-elle donner la bague ?
- ...
- Sous quel nom la chercher ?
- Son nom.
Chaque fois qu’il refusait de répondre on le frappait. Si il a réponse n’était pas à leur goût, on le brûlait avec un tison pour le motiver. Mais si ses traits d’esprits se muèrent en silences, pas une fois il ne laissa une information s’échapper. Le second jour, ils furent moins patients. Après avoir tenter en vain de l’asphyxier pour lui délier la langue. Ils apportèrent un billots.
« Voyons si tu fais toujours le malin maintenant. Couper le doigts de ce voleur, qu’il ne dépouille plus jamais personne. » On força sa main sur la surface et on replia ses doigts pour que ne dépasse que son index droit. L’un des bourreaux portait une machette tranchante typique de Vardenfell. « Dernière chance : dis nous où trouver la brétonne. » Ganzaëlle était en piteuse état. Il n’était pas fait pour être torturé, il n’avait aucune idée de sa résistance à la douleur. Pourtant il secoua négativement la tête.
Il s’attendait à ce qu’on abatte la lame sur sa main. A la place, on la positionna minutieusement et on la pressa contre sa peau. « Dis nous on tu l’as vue. » Il enfonce la lame dans la chaire du doigt. « Où est-elle ? ». La peau se fend, les nerfs sont coupés, hurlent de douleur. Ganzaëlle émet quelques râles, couvert de sueur. Quand l’acier touche l’os, il hoquette les yeux exorbités, sans répondre.
Alors on retire brutalement l’arme.
Puis elle retombe avec la fatalité du destin. On sectionne son doigt d’un geste franc. Il n’a pas le temps de hurler, le choc lui coupe le souffle.
« Tu ne veux toujours rien nous dire ? Bien. Oh ! Mais regardez moi ses cales, sur les paume, sur les doigts ! Tu dois sacrément utiliser ton arc pour avoir une corne si dure » Il rit sadiquement et lance au bourreau : « Le prochain doigts que nous lui couperont : ce sera le majeur. »
Ganzaëlle le regarda dans le yeux. Inutile de cacher son appréhension, il n’en ressentait point. Cela arriverait dans tout les cas. C’était inévitable. Il pensa : peu importe le prix... je ne veux plus qu’elle endure. Provocateur dans le désespoir le petit bosmer fait le malin : « Même avec mes pieds je serais toujours plus habile que l’un de vous ». Cette fois quand on le mutila, il perdit connaissance.
--------
Ce fut à cette instant précis qu’il se réveilla en sursaut. Dehors il entend l’Archonte vociférée. La douleur dans sa main était insoutenable, à la hâte il défit son protège-bras, brisant l’illusion. Les moignons étaient légèrement gonflés et rouges, comme un début d’infection. Il pesta et appliqua un sort de soin. Puis referma le protège-bras sur son secret en espérant que la douleur passe.
- Général PatafouinRédacteur en chefRat de bibliothèqueVous avez publier plus de 400 messagesRomancierVous avez créer 20 sujetsLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
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Re: Sous l'emprise de Vaermina (Participatif)
Sam 25 Sep - 19:33
Le soleil du matin lui réchauffait doucement le bras. Des frissons lui caressaient la nuque tandis qu’il sentait ses cheveux se soulever doucement, manipulés par une main délicate. Il sourit et émit un petit soupir de plaisir, rendu rauque par le sommeil. Il n’avait pas envie d’ouvrir les yeux, pas tout de suite, craignant de réaliser que tout ceci ne fut qu’un rêve. Il entendait bien profiter de chaque seconde de cet instant. Il tendit l’oreille pour mieux percevoir les sons autour de lui, les chants des oiseaux sauvages, le ressac des vagues contre le rivage… la voix douce d’une femme qui fredonnait une berceuse qu’il ne connaissait pas.
Comme pour confirmer ses sens, il demanda, amusé :
— Qu’est-ce que tu fais ?
— Tu as de très beaux cheveux, répondit une voix suave. J’aime beaucoup leur couleur à la lueur du jour. Veux-tu que j’arrête ?
Il sourit un peu plus, étirant ses bras.
— Ça fait du bien. Ne t’arrête pas, s’il te plaît.
— J’espérais que tu me dises ça, dit la voix, avec chaleur, poursuivant ses caresses.
Il ouvrit doucement les paupières, plissant les yeux, ravi de la vision qui s’offrait à lui, le soleil du matin passant au travers des planches l’éblouissant quelque peu.
— Bonjour, ma fougueuse magicienne.
La jeune femme qui le regardait avec tendresse lui rendit son sourire.
— Bien dormi ? s’enquit-elle.
— Hmm… Pas assez. J’ai… eu une nuit agitée.
— Tu cauchemardais ? Encore ?
Il pouffa doucement.
— Oui… Il faut dire que j’aurais pu me coucher plus tôt aussi.
— Je t’aurais bien accompagné, mais je tombais de fatigue.
— J’aurais dû te rejoindre plus tôt…
Il offrit une caresse au bras nu de la jeune femme.
— … Quand je t’ai vue étendue sur le lit, si profondément endormie… J’ai regretté d’avoir passé tant de temps à écrire mes formules. Comment puis-je passer à côté d’une telle merveille ?
La femme éclata d’un rire joyeux, rabattant ses cheveux sur son visage et les ébouriffant au passage.
— Comme quoi, ce n’est pas parce qu’on a des grands yeux et un grand cerveau qu’on ne peut pas être aveugle !
Il fit mine d’être énervé en repoussant les mèches de cheveux qu’il avait dans les yeux et la bouche.
— Ah, maudite traîtresse ! Ma vengeance sera terrible !
D’un bon, il se redressa sur ses genoux, rejetant les couvertures et attrapa les poignets de la jeune femme pour les plaquer contre le matelas de paille. Nullement impressionnée, elle le dévisagea avec un sourire narquois.
— Eh bien ? Que vas-tu faire à présent ?
— Je vais… Je vais… t’infliger un sort.
Il fronça les sourcils pour se donner un air sévère en voyant l’expression amusée de la magicienne.
— Parfaitement ! Un sort si puissant… que tu ne pourras jamais t’en défaire !
— Ah oui ? Voyez-vous ça ? Vous n’avez pas l’air très sûr de vous, cher grand mage…
— Vous avez tort de ne pas vous méfier, jeune fille, reprit-il sur le même ton. Peut-être est-ce votre jeune âge qui embrume votre vision… Ah !
Il relâcha sa prise, se frottant les doigts instinctivement, une fine pellicule de glace recouvrant ses mains. Il lui lança un regard surpris tandis qu’elle étouffait un rire.
— Tu oses utiliser mes propres sorts contre moi ? gronda-t-il, faussement énervé, revenant à la charge pour mieux l’emprisonner sous son poids. Tu vas subir mon courroux, sorcière !
Elle sourit un peu plus, pressant doucement sa jambe contre son ventre.
— Oui, j’imagine bien quel genre de « courroux » va s’abattre sur moi…
Il écarquilla les yeux, surpris par l’audace dont la femme faisait preuve. Il ne put s’empêcher de sentir l’excitation monter en lui.
— Je vois clair dans ton jeu, petite dévergondée… Mais je n’ai pas l’intention de te donner ce que tu exiges de moi.
— Dans ce cas, pourquoi est-ce que je reçois des signaux qui m’indiquent le contraire ?
— … Je ne vois absolument pas de quoi tu parles, dit-il doucement, avec la plus grande mauvaise foi en se pressant un peu plus contre elle.
Il pressa ses lèvres contre les siennes, durant quelques secondes avant de lui offrir un baiser plus profond et passionné, refermant les yeux pour mieux s’immerger des sensations que ce contact, cette chaleur humaine lui procurait. Il ne se souvenait pas avoir jamais ressenti plus grand plaisir ou plus grand désir que depuis qu’il se trouvait à ses côtés. Et il ne s’était jamais imaginé que, bien des années après avoir goûté au plaisir charnel, il pouvait ressentir de telles sensations, comme s’il s’agissait de la toute première fois. Il en oublia toutes les conventions, toutes ses bonnes manières, tout ce qu’on lui avait enseigné et toute la retenue dont il faisait habituellement preuve, mu par le seul désir de s’emparer de chaque part du corps que ses doigts caressaient, comme si un monstre féroce et avide dévorait ses entrailles.
Lorsqu’il rouvrit les paupières, des yeux d’un bleu azur perçant le dévisageaient. Il eut le sentiment de faire une chute vertigineuse au contact de ce regard, comme si le sang quittait subitement son corps.
— J’ai vu ta mort.
Il se figea, comme gelé.
— … Quoi ?
— J’ai vu ton corps pourrissant, nourrissant les vers. J’ai vu tes orbites creuses et j’ai vu ta vie et tes rêves disparaître. Je t’ai vu devenir un souvenir et tomber dans l’oubli. J’ai vu tes poumons s’affaisser et ton cœur se ratatiner. J’ai vu tes os s’effriter, j’ai vu…
Il plaqua ses deux mains fermement sur la bouche de la divinatrice.
— Arrête !
Mais la voix continuait de résonner dans son esprit et semblait se moquer de lui, dans un rire sinistre.
— Je t’ai vu seul, régnant sur un empire de cendres et de cristaux gelés.
— Ça suffit ! Arrête ! supplia-t-il.
Mais rien n’y faisait, la femme continuait implacable et bientôt, c’était elle qui, assise sur lui, penchée contre son oreille, l’empêchait de bouger et lui susurrait avec bonheur et délectation ces paroles morbides.
— Je t’ai vu entouré de livres poussiéreux et de sujets muets. Je t’ai vu parler à des chimères, dans une langue oubliée des hommes et des Mers. Ni le marbre ni les mots ne se souviendront de toi et tes yeux immortels regarderont éternellement ton nom sombrer dans l’oubli, là où le sang des grands conquérants maculera l’Histoire jusqu’à la fin des temps…
Il n’arrivait plus à respirer, il étouffait sous le poids de l’angoisse qui tétanisait chacun de ses muscles douloureusement. Son souffle se coinçait dans sa gorge en un râle lugubre et il ne pouvait plus détacher son regard de ces yeux bleus, si bleus, telle une lumière qui l’aveuglait désormais dans un tintement cristallin.
— Tu n’es rien, murmura la femme, plantant ses ongles dans sa chair.
Elle glissa une main avide sur son torse et se saisit du pendentif qui s’y trouvait, tirant dessus d’un geste sec, cassant les mailles de la chaîne avec une facilité déconcertante. Serrant le poing, elle écrasa la pierre qui s’effrita et fut balayée par le vent en un rien de temps.
— Sans tes pouvoirs, tu n’es rien. Rien d’autre qu’un écuyer. Personne.
— Laisse-moi ! Je suis en vie !
Valriel se réveilla, hurlant cette phrase, réalisant qu’il se trouvait dans les dortoirs, dans son lit de fortune. Le souffle court, il se releva d’un coup, se frappant au passage la tête contre le bois du lit superposé au sien. Trop grand. Comme toujours.
— Eh, crétin, on a compris qu’t’étais en vie, mais nous on dort, va donc gueuler tes conneries d’elfiotte plus loin, tu veux ? lui lança Korsen non loin, d’une voix rauque.
Il déglutit. Quelque part, se trouver ici avait quelque chose de rassurant.
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