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Silgrid et Zéphyriel (avec un ours aussi)
Jeu 26 Aoû - 20:44
Lorsque Zéphyriel fut délaissé par son maître, condamné à errer parmi les mortels, il se trouvait un instant démunis. Il inspira profondément l’air glacial. Il était de retour. Mais sur le réconfort du foyer, un étrange malaise prenait le pas. Il ne portait qu’un pantalon de toile et une tunique d’étoffe un peu plus fine. Il ressentait le vent caresser son corps mais n’en subissait pas la morsure. Il darda ses yeux sur les landes herbeuses et au loin vit grand nombre de montagnes au pic acérées. La neige couvrait encore une grande partie de ce plateau d’altitude même si quelque perce-neiges audacieux ouvraient de ravissants boutons. Avec le soleil déjà bas, cela couvrait la plaine de reflet et donnait l’impression d’une marré de diamant. La seule chose à cet instant que Zéphyriel voulait ; c’était du répit. Se poser, enfin, se laisser aller, pour une fois. Il avait du mal à procéder ce qu’il se passait et préféra ne simplement pas y penser. Marcher, voilà ce qu’il allait faire. Il resserra son étreinte sur son épée et partis.
« Graaaaow ! »
Zéphyriel fut presque surpris par le grognement de l’animal. Un ours d’une carrure impressionnante à n’en pas douter, et apparemment très en colère. Il ne s’en serait pas préoccupé si un second son n’avait pas suivis :
« Hiiii ! Non ! Aaaaarhg ! »
Immédiatement il pivota sur ses talons pour s’élancer dans la direction du hurlement !
A grandes enjambées, il eut vite fait de trouver l’origine du bruit. Il vit une femme et ours se faire face. Elle portait un sac dans le dos attaché en bandoulière par un nœud, dans sa main gauche une hachette et dans l’autre un couteau de chasse. Elle tremblait comme une feuille et semblait incapable de bouger. L’animal devait à peine sortir de l’hibernation, il était maigre mais de grande taille. Il paraissait anormalement agressif. Pourquoi s’en prenait-il à une personne alors que plus bas dans la vallée, cela devait regorger d’écorces et de fruits ?
Le nordique analysa rapidement la situation. Il se trouvait en haut d’un dénivelé assez important et la femme dos à une parois rocheuse était encerclé de buisson qui l’empêchait de courir. L’ours était la cible la plus loin. Il décida de dévalé la pente, il emportait gravât et pierres sur son chemin. Dans sa tête, cela semblait une bonne idée.... dans la réalité, c’était affreusement pentu et il se sentait sur le point de tomber. Il garda son équilibre de la façon la plus improbable qu’il soit tandis que son élan l’emportant pile entre les deux adversaires. Il dégaina son épée et pris position. Comme si de rien était.
- Pas de temps à perdre, profitez en pour fuir.
- Pas question !
- Dame, ne restez pas derrière moi, aller vous mettre en sûreté.
- Ah non ! Je ne lui abandonnerais pas mes baies !
C’est alors que Zéphyriel compris pourquoi elle n’avait pas pris ses jambes à son cou. Des baies, une quantité absurde, là dans un panier. Il resta sans voix.
- ...
- Quoi ?! Tu sais le temps qu’il m’a fallut pour le ramasser ?
- Au diable les myrtilles, vous voulez être sauver ou non ??
- Je ne vous ai rien demander.
Dans son dos, il ne pouvait pas la voir mais il ressentait sa peur. Il savait que ce n’était pas de froid qu’elle tremblait. Il fut incapable de comprendre sa réaction. Qu’importe! Si l’ours périssait le problème était réglé. Ce dernier agacé par tant de marivaudages, rugit puis commença à balancer ses pattes griffus pour atteindre son met tant désiré. Il lança d’une main un sort et fit un moulinet avec son épée de l’autre. Avant de fermement s’emparé de la poignée à deux mains. L’ours comme figé sur les pattes arrières fut exécuté en quelque seconde. La femme ne vit même pas ce qu’il se passait Le sort fut rompu et une giclée de sang se répandis au alentour. Zéphyriel satisfait essuya sa lame et se retourna en la rangeant.
- Tout ça pour des baies vous auriez pu....
Il n’eut pas le temps de finir, elle tomba à genoux sous le coup de l’émotion et cacha ses mains dans son visage.
- Je hais les ours. Dieux, je les hais....Excuse moi pour cela. Je... n’aurais pas pu m’enfuir. J’avais trop peur. Merci !
Elle se redressa pour lui offrir un sourire. C’était une nordique aussi grande que lui. Sur son visage ce qu’il avait pris dans l’action pour les marques de l’âge était en réalité une grande brûlure. Elle ne semblait pas avoir plus d’une vingtaine d’année. Elle avait de long cheveux blonds qui ondulaient dans son dos, des grand yeux bleus comme le ciel d’hiver, des formes généreuses avec qui seules dunes du désert aurait pu rivaliser. Prit au dépourvut par sa beauté, il toussota :
- Ce n’est rien.
- Une chance que tu ais été par ici. Il n’y a pourtant pas d’habitation dans le coin.
- Je ne faisait que passer, je voyage.
- Dans cette tenue ? Vers où ?
- Vers... il ne sut répondre et il soupira, ça n’a pas d’importance
- C’est quoi ton nom ?
- Zéphyriel.
- Ah c’est pas commun. Tu es un mage ?
- Je.... Pas vraiment.
- C’est ton épée ?
- Oui.
- Tu l’as volé ?
- Qu..quoi ?! Non !
- Elle est bien trop belle pour toi.
- Mais que...
- Dommage que tu est tué l’ours ainsi... on aurait obtenu beaucoup pour sa fourrure.
- Pardon... ?
- Tu viens d’où ?
- Bordeciel.
- C’est pas très précis.
- Euh...
Elle l’observa. Il était très bizarre cet individu. Il ressemblait à un nordique qui se serait pris une lanterne dans le cul après avoir été transformer en passoire. Il brillait en tous sens. Elle savait qu’elle ne devrait pas s’approcher de ce genre d’individu douteux... mais il lui avait quand même sauver la vie. En y regardant de plus près, il semblait très fatigué, il avait les épaules voûté et son regard était éteint. Elle constata ses vêtement très peu adapté à la saison à présent couvert de sang. A contre coeur :
- Tu as quelque part ou dormir ?
- Je trouverais un endroit où bivouaqué
- Je ne vais pas te laisser dans cet état. Viens donc chez moi pour te débarbouiller. Je te trouverais quelque chose à manger et tu pourras dormir dans l’étable si tu veux.
- Non je n’ai rien besoin de tel. Je vais reprendre ma route.
- Avec ça sur le dos ? Et puis quoi encore. De toute façon je dois bien de remercier d’une façon ou d’une autre.
- Je... bon d’accord.
Il abandonna. De toute façon où comptait-il aller ? Que comptait-il faire ? La jeune femme remit ses armes à leur place resserra son baluchon et pris le panier. « Je m’appelle Silgrid. Nous ferrions bien d’accélérer le pas, les journées sont encore courtes et il nous reste de la marche. »
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Silgrid et Zéphyriel
Dim 29 Aoû - 11:45
Silgrid menait la marche sur des chemins étroit à flanc de falaise. Elle avait raison, la nuit tombait vite, il aurait été impossible d’emprunter ce passage dans la noirceur. Remarquant qu’elle se tournait vers lui avec un sorte de désapprobation, il la questionne :
- Quelque chose ne vas pas ?
- Non... rien
- Je vois bien que vous êtes dérangé.
- Tu brilles comme une lanterne, finit par avoué la fille au ours d’un ton réservé, on doit vous voir à des lieux à la ronde
Il ne s’attendait pas à ça.
- Tu ne peux pas... t’éteindre ? Je n’aimerais pas attirer des bêtes sauvages....
- Je... non je ne peux pas.
- Ah....
Enfin ils atteignirent un village, Silgrid semblait bien connue et chacun la saluait. « De retour Mains-Caleuses ? » «Silgrid, ma belle, encore un voyageur égaré ? » « Bonsoir Silgrid, n’oublie pas mes paniers ! » Elle répondait chaleureusement sans ralentir.
Comme promis, Silgrid lui mis à disposition une bassine et du linge propre dans la court. « Je vais chauffer un repas, pendant que tu te laves. » Dit elle en lui abandonnant une chandelle. Plus tard, quand il rentra dans la chaumière, plus de bougies brûlaient éclairant une assiette. Le guerrier se dit qu’il n’avait pas faim, il n’avait pas besoin de manger car.... pourtant l’odeur du met caressa ses narines. Cerfeuil, cèpes et chevreuil. Il saliva. Comme c’est étrange, il voulait goûter. Mais quand la viande toucha sa langue... Rien. Il sut que c’était un bon plat. Mais il ne pris aucun plaisir à le manger, comme si c’était de la cendre, tout lui sembla si...fade. Ses pensées drivèrent vers Artheum. Lasse, il mastiqua sans joie et finis le repas en regardant la cire fondre.
« J’ai regarnis les matelas de paille ». Zéphyriel se retourna pour voir la femme apparaître. Elle avait relever ses cheveux et délaisser ses épais vêtements d’hiver pour une tunique et un tablier. « Suis moi » Elle le dirigea entre les cloisons étriquées de la chaumière et ils descendirent les marches pour aller au étables. On entendait le bruit des bêtes en dessous du compartiment bas de plafond où plusieurs lits et tables de chevet étaient agencés. « Tu n’auras pas froid, les bêtes tiennent chaud. Mais prend un couverture au cas ou. » Elle déposa l’étoffe de laine plié sur le lit. « Si tu as soif contentes toi du vin, je n’ai pas encore tirer l’eau du puits. Bonne nuit, Zéphyriel. ». Elle partit sans plus tarder .
Le lendemain, il fut réveillé par un battement régulier. Cling, cling, cling. Si ce n’était pas le bruit d’un marteau et d’une enclume, qu’il soit maudit. Il observa le plancher de bois à quelque centimètres au dessus de lui. Sans penser. Sans rien faire. Il lui fallut un moment pour reprendre conscience de sa situation. Il était de retour. Il resta un moment sans bouger, puis il lâcha un soupir pour se lever. Au même endroit que la veille, il trouva du pain et du fromage en guise de collation. Il n’y toucha pas.
Il sortit dehors et fut éblouit par le jour déjà bien levé. C’était le matin... Devait-il méditer ? Il regarda ses mains ballantes. En avait-il besoin ? En avait-il envie ? En explorant le village il découvrit qu’il se trouvait dans un maison mitoyenne très modeste qui formait avec d’autre une cours de belle taille. C’était en réalité le cœur du village puisque la majorité des échoppes, magasins et autre indispensables se trouvaient là. Il se contenta de marcher, errer, sans but. S’imprégner du monde qui est, de l’instant qui existe, de la vie. Tout simplement. Bientôt il revint vers le bruit du métal que l’on travaille. La forge se situait accolée à la maison de sa logeuse. « Te voilà debout la marmotte. » Le jeune femme apparut sortant de là. Elle rayonnait malgré les traces de suie sur son visage et son tablier sale. Il dit respectueusement :
- Merci pour votre hospitalité, il inclina la tête
- Arf, c’est rien. Comment a été la nuit ?
- ... bien.
Silence. Silgrid se balance mal à l’aise. Elle chercha à comblé le blanc :
- En tout cas tu devais en avoir besoin si même la forge ne t’a pas réveillé, elle rit anxieusement
- Oui.
Pas plus d’un mot. Elle grimace. Faire la conversation n’était pas son fort. Vite, un sujet, vite.... Il va penser que tu es bizarre. Trouves n’importe quoi....
- T’es palot. Tu as trouvé ce que j’avais laisser sur la table ?
- Vous travaillez ici ? détourna-t-il
- Oui. C’est la boutique de mon maître de forge. Et ça c’est sa maison, elle désigna un grand bâtiment. Moi je suis son apprentie depuis un moment maintenant.
- Ah c’est bien.
- Un jour je trouverais mieux, je partirais d’ici.
Il ne dit rien. Probablement qu’elle vivrait toute sa vie ici. Elle le trouva placide et était inquiète pour lui. Il ne semblait pas vraiment en état de repartir. En faite il ne semblait en état de rien faire. « Bon bah.. euh... j’ai du travail moi. » Elle se mordit les lèvres et repartis à sa tâche. Il l’observa œuvrer. Une lueur s’alluma dans ses yeux quand il comprit qu’elle n’était pas une amatrice. Mais il n’eut pas le temps d’en voir plus, elle se tourna vers lui :
- Dis moi... hum tu vas rester planter là... longtemps ? Elle ne le regarda pas dans les yeux trop intimider
- Pardon ?
- Bah je sais pas... c’est que... Elle rougissais à vu d’œil, bon si tu traînes la, rend toi utile au moins !
- Que ...?
- Tiens, prend ça et ramène le chez meunier et dis lui bien que si ça recasse, il faudra vraiment penser à changer plus que l’axe principal !
Silgrid lui mis dans les bras des bidules de ferrailles d’environ un mètre qui semblait faire parti d’un mécanisme. En réalité, cela lui pris une bonne partie de la journée. Déjà parce qu’il n’avait aucune idée de qui était le meunier et que lorsqu’il trouva sa femme, elle lui indiqua de déposer le tout au moulin. A plusieurs bornes de là. Chemin qu’il fit à pied avec le chargement. Sur le retour il ne se pressa pas non plus. Il hésita à simplement partir... mais où ? Pourquoi ? Il se dit qu’il se devait au moins de la prévenir de son départ.
Mais le soir même, il dormis encore là. Et le lendemain. Et celui d’après. Silgrid était calme, patiente et par dessus tout : simple. Elle ne lui demandais rien en retour, ne se formalisait pas de son absence de conversation et faisait simplement son travail pour gagner son pain.
Bon. Je vous entend venir. Mais elle est malade d’accueillir un mec chez elle comme ça ? Mais posez vous plutôt la question, comment aurait-elle pu lui demander de partir ? Elle osait à peine lui parler, alors le mettre dehors ? Et elle le trouvait... vulnérable. Elle n’osa tout simplement. Et puis il mangeait peu, la laissait tranquille... Elle n’avait pas besoin de l’envoyer paître , non ? Et puis Silgrid avait quitté son foyer depuis plusieurs année pour apprendre la forge et depuis.... elle était seule.Terriblement seule. Loin de sa famille, trop travailleuse pour avoir le temps de se lier d’amitié. Alors rentrer le soir et trouver une présence dans sa maison, cela avait quelque chose de réconfortant.
Elle lui trouvait toujours un quelque chose à faire si il venait roder près de la forge. Aider Mme Machin avec ses stocks de farine, voir avec M Truc sil avait besoin de plus de ceci ou de cela, trouver tel minerai de trait, acheter dans la ville voisine tel type de cuir. Zéphyriel découvrit le plaisir d’un effort simple et gratifiant. Les gens étaient méfiants à cause de ses tatouages mais ils lui donnaient des bouteilles de crus maison, un gâteau au noix ou un saucisson de sanglier.
Un jour cependant, un chèvre fut retrouvée éventrée. Ses intestins répandus au sol comme après l’assaut d’une bête sauvage mais son cœur ayant disparu disparu. Les villageois accusèrent Zéphyriel. Il était si bizarre, il faisait de la magie qui plus est ! Il l’avait sûrement sacrifier pour un rituel païen ! Silgrid entendant ses rumeurs devint folle de rage. Elle prit sa défense, mais elle fut traitée de menteuse et de traînée. On la hua à son tour. On dit qu’elle terrassa trois hommes avant d’être stopper. Zéphyriel ne le croyait pas, mais quand il vit l’état de l’un deux, il du admettre que c’était probablement vrai. Silgrid du dédommager les trois hommes et payer pour la chèvre. Ce qu’elle fit sans jamais en parler à Zéphyriel ou lui demander remboursement. Après l’incident, ils se retrouvèrent au coin du feu assis à même le sol, une choppe à la main.
- Pourquoi réagissent-ils ainsi ?
- Ils me considèrent toujours comme une étrangère.
- Comment ça ? Tu ne viens pas d’ici ?
- Non, je ne suis pas d’ici.
Il ne su dire pourquoi mais il s’était imaginé qu’elle était l’une de ses gens du peuple qui était né, avait grandis et mourrais au même endroit. De ceux qui rêvent marmot de voir du pays, mais finissent par reprendre l’exploitation de leur père et marier leur voisine, ayant tout oublier de leur hardiesse d’antan.
- J’ai déjà traversée Bordeciel deux fois, reprit Silgrid, je viens d’Estemarche et je suis aller là où les forgerons manquaient. De fil en aiguille, j’ai finis ici. Mais mon maître n’a plus rien à m’apprendre. Bientôt, je partirais.
Ce fut étrange pour lui. Il la croyait d’un monde différent du sien, mais elle était en plus différent de ce monde s’y. A vindt ans, elle avait déjà changé de foyer tant de fois ? VOyager seule pour se vouée à sa passion ? Quelque chose changea. Il voulait la connaître. Il voulait savoir ce que personne ne savait sur cette bonne femme qui passait pour invisible.
Silgrid ignorait ce que son voyageur faisait de ses journées quand elle ne l’envoyait pas à droite à gauche. Par contre elle savait qu’il allait mieux. Il semblait mon renfermer, observait tout, bougeait plus naturellement. Parfois le soir, tout deux parlaient. D’armures, d’épées, de forêts, de vallées, de contes, de légendes, de son avenir à elle, de son passé à lui. Elle le trouvait toujours étrange mais elle devait admettre qu’il était fascinant sous ses mystère, ses silences.
Souvent Silgrid sortait le soir pour le trouver observant le ciel étoilé. Elle s’allongeait alors sur le sol, tendait les mains comme pour les saisir puis fredonnait des chansons. Il écoutait, parfois l’accompagnait. Elle aimait penser qu’il le faisait avec le sourire.
Le printemps se changea en été et l’étranger demeura. Parfois pour livrer une commande, elle partait plusieurs jours et il commença à l’accompagner. Un jour, il gravit la colline qui surplombait la bourgade. Il sortit son épée du fourreau pour l’observer en silence. Longuement, comme si elle possédait des réponses. Puis pour la première fois depuis qu’il avait rencontré la fille au Ours, il décida de la manier. De s’exercer, de travailler. Et Silgrid du bas de la colline le vit. Elle sut qu’il allait mieux. Cet homme et son épée, c’est ainsi qu’il devait être. Elle fut heureuse, plus heureuse qu’elle ne l’eu imaginé.
Jusqu’à ce qu’elle comprenne autre chose : S’il allait bien, il ne resterait pas longtemps. Elle savait peu de chose de lui mais ils n’étaient évidemment pas du même monde. Et celui de cet homme n’était pas dans un village paisible à servir de coursier. Comme elle l’imaginait partir, la jeune femme sentait son cœur accéléré, un poids alourdit sa poitrine, sa tête semblait trop pleine. Quand elle imaginait qu’il l’oublierait... Elle tapait plus fort sur le métal. Cette peine la mettait en émoi, elle ne voulait pas y penser.
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Silgrid et Zéphyriel (cette fois c'est avec un loup-garou)
Jeu 23 Sep - 19:39
Silgrid avait remonté la veille ses collets avec l'aide de son étranger. Ils avaient pris plusieurs lapins et elle les avait écorché minutieusement pour ne pas salir leurs fourrures immaculés. Ainsi ce jour là elle décida d'aller les vendre au tanneur et espérait en obtenir un bon prix. Elle passa devant un attroupement bruyant et la curiosité la gagna. Elle n'osa pas s'approcher de peur d'être traiter de fouineuse ou de paraître malpolis. Pourtant on l'interpella: "C'est elle là! C'est à cause d'elle!" Avant de pouvoir réagir elle se retrouva encerclé par les villageois en colère. Ils la bousculaient et le ton montait elle commençait à perdre pied:
- Mais.. que.. de quoi parlez vous?!
- Regarde ça! Encore de bêtes éventré! C'est la quatrième ce mois ci! C'est la faute de ton magicien!
- Ce-ce n'est pas vrai! Il... jamais il ne ferrait ça!
- C'est un étranger! Et il a des pouvoirs obscures et c'est une créature maléfique !
- J-Je ne vous permet pas de parlez de lui comme ça!
- Nous devons le chasser! Nous devons l'enfermer!
- Non! Vous ne savez rien de ...
- Tu es avec lui! Tu devrais subir le même sort.
L'ambiance était lourde, le cercle se resserrait autour d'elle, elle n'osait pas se défendre, de peur de leur jugement. Elle semblait sur le point de craquer quand un ombre surplomba la foule. Enfin ombre.... disons qu'avec un contre jour... nan laissez tomber, même comme ça, on voyait clairement une lumière. La silhouette dit:
- Que faites vous ? Si vous avez un problèmes avec moi, venez me le dire en face. Inutile de menacer Silgrid.
En disant ses mots, l'ombre darda ses yeux ardents sur la foule laissant une impression pesante comme si ces personnes se trouvait devant une montagne, imposante et dangereuse. Intimidée la foule eut un mouvement de recule.
- T-tu.....Tu... dois... être.... Ch-cha...
Celui qui avait accusé le nordique si énergiquement avant n'arrivait pas à finir sa phrase.
- Je dois être ? Chasser ? c'est ça ? Pour des bêtes éventrer que je n'ai même pas toucher ?
Le géant soupira, il avança vers Silgrid, la foule s'écarta sur son chemin la peur dans les yeux. Il attrapa la jeune nordique par le bras et l'emmena hors de cercle d'ignorant. Une fois sorti de la foule, Zéphyriel leur dit :
- Passons un accord, si je résous votre problème de bêtes assassinées, vous la laisser tranquille, si je n'y parviens pas je partirais.
- Et qui nous dit que ce n'est pas toi le responsable ou que tu peux même t'en occuper.
Le courageux qui avait prononcé ces mots le regretta instantanément lorsque les yeux de l'étranger se posèrent sur lui.
- Je suis un membre de la guilde des guerriers, vous n'avez qu'a allez leur demander en ville si vous ne me croyez pas. Demander un nordique du nom de Zéphyriel.
Sur ces dires, Zéphyriel repris son chemin vers la maison qui lui avait été attribuée, tenant toujours Silgrid par le bras. Silgrid le laissa faire sans broncher. Elle est était bien trop secouée pour dire quoique se soit et ce n'était pas la faute des villageois. Finalement quand il furent sur le porche Zéphyriel l'attrapa par les épaules et plongea ses yeux dans les siens:
- Tu vas bien? Ils t'ont blessé ?
- Non tout vas bien mais.... je suis désolée de t'avoir mêler à ça...
Zéphyriel sembla vouloir répondre mais elle enchaîna hésitante:
- Hum... c'est... vrai, que tu viens de la guilde des guerriers?
- Oui c'est le cas.
- Alors tu vas vraiment faire quelque chose?
- Évidemment. Mais pour résoudre cette affaire il va falloir que j'en sache un plus.
Silgrid raconta tout ceux qu'elle savait. Depuis quelques mois de nombreuses bêtes avait été tuées et éventrées. Personne ne pensait à une attaque de loup puisque chaque fois on avait disposé minutieusement les entrailles et volé le cœur sans rien toucher d'autre. Silgird lui dit que le pire était dans le village par de là la crevasse, c'était des troupeaux entier de brebis qui subissaient ce sort. Ni les chiens de bergers ni les barrières n'avaient changer quoique se soit. Cela se passait sans que personne ne soit réveillé par le moindre bruit ou le moindre aboiements.
Une fois les détails connu, Zéphyriel réfléchie un moment :
- Bien, j'irai sur les lieux où les bêtes ont été attaqué après mangé voir si je trouve des indices. Laisse moi m'occuper du repas. Je n'en ai pas l'air mais je suis plutôt doué pour la cuisine.
- Comme tu veux, dit Silgrid lasse des récents évènements
Le nordique se mit de suite à l'œuvre chantonnant en préparant un délicieux repas. Le jeune femme lui tournait le dos et restait prêt de l’âtre à cirer ses chaussures mais elle pouvait entendre de la cuisine des éclats de voix :
- Ca et ça c'est pas mal ça donne du goût... oh et ça aussi c'est bien....Mmm ça manque de goût, c'est très fade... rajoutons des épices....
Quelques instants plus tard le repas fut servi, une bonne odeur se répandais déjà dans la pièce. Zéphyriel tout content servi la demoiselle.
- Bon je ne suis pas un chef et je ne connais pas tous tes goûts mais j'espère que tu aimeras.
Silgrid attrapa sa fourchette et mangea une première bouchée.
Instantanément, Silgrid sentit son estomac se retourné. La saveur était répugnante. Déjà il y avait suffisement de sel pour immédiatement vous faire vomir. Ensuite il y avait une quantité d'épices absurde qui sonnait l'impression qu'on vous avez raclé le palais avec un peigne avant de frotter énergiquement du papier de verre sur votre langue. Elle n'osa même pas chercher comment il avait fait pour que l egoût soit si fort mais ça piquait tellement qu'elle avait l'impression de cracher du feu! Inutile de préciser la viande presque carbonisé ou la présence outrageuse d’oignon.
- ... ce goût... tu as mis... des clous de girofle?
- Oui! Ça te plaît?
- Combien?
- Je ne sais plus exactement..., il secoua le contenant presque vide
- Zéphyriel?
- Hum hum?
- Plus jamais tu ne t'approche de ma cuisine
A sa grande surprise elle semblait tout à fait sérieuse. Elle tira la langue avec dégoût et tenta de l'essuyer sur un pan de nappe.
- Mais.. mais ça n'est pas si mauvais! Fit-il en gouttant.
- Je ne sais pas ce que les énergumènes dans ton genre mangent... mais ça (elle désigna l'assiette comme si c'était vivant) ce n'est pas comestible pour un humain normalement constitué!'
- Mais pourquoi ? Ce n'est pas assez goutu c'est ça ? Je trouve le repas à peine relevé cela dit
Elle le regarda droit dans les yeux, se leva et sans une seule hésitation ou remord, renversa son assiette dans la bassine à l'intention de porcs.
- Je tiens à la vie.
Zéphyriel déçu que le repas ait été un complet échec parti s'aérer dehors, il s'assit dans l'herbe et resta pensif à admirer le ciel. Bizaremment cela lui pesait, il était irrité. "Pourquoi cela me dérange autant ! Ce n'est qu'un repas pourtant...". Il vit des fleurs un peu plus loin et avant même de s'en rendre compte, il était en train de les cueillir. "ça lui fera peut-être plaisir, elles sont belles comme ......elle ?". Perturbé par ses pensée il marcha le long de la maison ne sachant que faire. "Quels sont ces étranges émotions ? Pourquoi je ne suis pas familier avec ?" Plusieurs interrogations se succédaient dans sa tête. Ne trouvant pas de réponses, le nordique entra dans la cuisine et laissa les plantes dans un verre d'eau et parti pour les lieux des incidents.
Il était tard, il aurait plus de chance de trouver l'être qui commettait ces actes la nuit. Pourtant bientôt il entend les bruits de course derrière lui et une voix: "Eh! Attend! Pas si vite!". Silgrid arriva au pas de course, essoufflé d'avoir du galopé si vite pour le rattraper. Elle tenait la même hachette et le même couteau de chasse que leur de leur rencontre. Au vu de son large manteau, elle semblait déterminer à l'accompagner. N'en croyant pas ses yeux, il vit la courageuse demoiselle arrivé jusqu'a lui.
- Mais que fais tu ici ? ça peut-être dangereux surtout qu'on ne sait pas à quoi nous avons à faire !
- C'est exactement pour ça que je suis venue. Tu ne crois quand même pas que je vais te laisser te faire égorgé par... on ne sait quoi?! Les autre s’en fiche peut-être mais moi je veut que tu rentres en un seul morceau !
Devant le regard insistant de la nordique, Zéph soupira et repris sa route :
- Reste prés de moi, ne t'éloigne pas.
Zéph étendit ses sens magiques pour pouvoir sentir la moindre créature qui s'approcherai d'eux. Silgrid haussa les épaules et le suivis en silence. Elle ne voyait pas grand chose mais son ouïe était fines. Le soleil se couchait mais il restait encore du temps avant que la nuit tombe, et cela signifiait une choses: les insectes étaient de sortis! Silgrid sourit et interpella Zéphyriel:
- Je ne sais pas pour la bestiole... mais ça c'est le bruit de mouche à viande. Si on les suit on trouvera une victime fraîche.
Le nordique s'arrêta et s'approcha de Silgrid pour lui chuchoter.
- Ne fais pas de bruit j'ai trouvé la bête et elle a une proie entre ses crocs. La bêtes est colossales fais attention.
Zéphyriel repris sa marche prudemment et sorti doucement sa lame. A semi il avança. Des traces de sangs fraiche se trouvait sur l'herbe devant eux. CRAC Silgrid venait de marchait sur une branche. Une pair de points jaunes se trouvait maintenant devant eux et ils bougeaient. Une seconde plus tard et ces deux prunelles avaient disparue. Un bruit semblable à un animal qui courait se produit devant puis sur leurs flanc. Un peu plus loin ils trouvèrent une vache lacéré sur le flanc. L'animal était mort. Le guerrier inspecta rapidement la vache.
- Son cœur à été mangé. On a loupé la bête de peu. Au vue de la taille des lacérations et des empreintes.... Elles sont profondes, la bête à des griffes. Mmm elle doit être plus grande que moi, voir le double je pense...
Silgrid fit de mieux imiter sa discrétion et calmer les battements de son cœur. Zéph était en effet minutieux et savait ce qu'il faisait. Elle était venue car elle était inquiète mais en réalité... elle prit conscience qu'elle ne serait d'aucune aide...
Un bruit attira leur attention dans un buisson sur leur droite. Un autre devant eux. Silgrid était nerveuse :
- lL juste devant, on peut l'avoir à nous deux., chuchote-elle mais Zéphyriel stoppa la nordique :
- Non, la bête nous tourne autour, elle cherche à nous séparer.
Un grognement se fit entendre dans l'obscurité puis plus rien. « elle est parti ? » Demanda Silgrid pour se rassurer. « Ne bouge pas » lui ordonna Zéphyriel. Le nordique fit volte face et fonça sur Silgrid. Il piqua sa lame juste à côté de la joue de la demoiselle. Elle n'eut pas le temps comprendre ce qu'il s'était passé qu'un hurlement de douleur retentit dans son dos. « Raté ! » Siffla le nordique, la blessure ne sera pas fatale. « Tu vas bien ? » La bête avait fuie laissant des traces de sang derrière elle.
Silgrid caressa sa joue en se souvenant du courant d'air. Elle avait vraiment cru qu'il allait l'embrocher. Elle respira profondément et le dépassa sans un regard. « On devrait chercher sa tanière tu crois ? Si elle est blessée elle y retournera. » La jeune femme décida d'occuper ses mains pour qu'il ne se rende pas compte qu'elle tremblait.... et si c'était un ours... elle se mis à marcher plein d'entrain « On devrait peut-être simplement lui tendre un piège ? Empoisonné une bête peut-être ? Tu n'aurais pas une sorte de.... truc magique pour le piéger dans un cercle ou que sais je? » Zephyriel senti Silgrid agiter : « Je te raccompagne chez toi si tu veux, une bêtes blessé peut-être très dangereuse, surtout celle-là ! » Silgrid fit volte-face, bien sûr qu'elle avait peur! Mais il était hors de question qu'elle rentre gentiment chez elle pendant que que monsieur le guerrier allait au danger !
- Je ne suis pas en sucre!
Elle planta un doigt rageur sur son torse:
- Et je sais me défendre.
Plus embarrasser qu'intimidé par la proximité de la demoiselle. Il se retourna et pris le chemin des traces de sang.
- Ne me quitte pas d'une semelle ! Et je ne pense pas que tes armes seront utiles contre un loup-garou fou furieux.
La joie de Silgrid quant à sa participation à la chasse tomba bien vite. "Un loup garou ! Il me fais marcher exprès j'en suis sur. De toute façon ça ne peut pas être pire qu'un ours". Résolu, elle avança en suivant le balafré des lumières.
Mais Zéphyriel ne la faisait pas marcher. Il traqua la bête patiemment pendant plusieurs heures faisant bien attention à ne pas être repéré, à rester sous le vent et ne marcher que sur des terrains meubles. Le suivre n'avait rien de difficile pour Silgrid, le problème était plutôt qu'elle appréhendait la suite des événements. Enfin ils atteignirent un bosquet. De grande gerbes de granite affleuraient à cette endroit et même si l'abondante végétation n'en montrait pas le signe, les deux traqueurs avaient la certitude qu'il y avait une grotte.
La bête était bien là, immense, velu, et souffrante. Elle emettait un râle, à mi chemin entre un chien blessé et un homme en peine. Le louve tentait de lécher sa plaie et Silgrid blême pu voir ses crocs. Des dents d'ivoire longues comme un doigt et aiguisés comme une pointe de flèche. Elle observa Zéphyriel, toujours calme, qui lui fit signe de ne plus bouger et de masquer sa respiration.
Le nordique approcha discrètement de la bête avec l'intention de l'achever. Mais l'instinct du loup était infaillible, il bougea avant que la lame de l'épée n'attache sa fourrure. La suite fut brève car la bête bien que forte semblait étrangement diminuée. Il la coupa à plusieurs reprises pourtant l'animal se régnerait à toute vitesse se jouant de lui. Mais Le nordique était rapide, il réussit à passer sous l sa garde pour lui planter son arme profondément entre les côtes en remontant vers son cœur. Le loup-garou hurla à la mort.
La plus grosse erreur de Zéphyriel fut de ne pas se demander pourquoi cela avait été si simple et surtout: pourquoi les cœurs. "Zéphyriel! Derrière toi!" Le cri de Silgrid venait du plus profond de son cœur. Trop tard, comme un boulet de canon, une louve lui sauta dessus et lui arracha l'épaule. Les cœurs étaient des offrandes pour la femelle... une femelle probablement en gestation! D'où sa lenteur, le mâle était sûrement épuisé par les chasses répétées! Le guerrier se maudit d'avoir omis ce détail. Il lutta contre la bête un instant mais écraser sous son poids, il ne pouvait manié l'épée. Sa seule chance était de jeter un sort.
Il n'en eu pas le temps.
- Eh clébard miteux!
Et Silgrid lança de toutes ses forces sa hachette.
L'arme se planta dans l'épaule du loup qui grogna de rage, avant de retomber pitoyablement au sol avec un cling sonore. Zéphyriel pétrifié se rendit compte que cela ne devait pas lui avoir fait plus d'effet qu'une piqûre de guêpe.
Par contre, cela aurait attiré toute son attention.
Sur Silgrid.
L'animal fit volte face avec la rapidité et la vigueur légendaire des loup-garous. Elle pourrait la décapiter d'un coup de griffe. Le sang de Zéphyriel ne fit qu'un tour. Il ne pourrait jamais la sauver avant qu'il ne l'atteigne, il ne pourrait pas non plus incanter assez vite! Si seulement il n'avait pas cesser son entraînement, s’il était au pic de sa forme, peut-être... mais là?! Un cri de rage et il tenta le tout pour le tout. Pas le temps pour la dentelle, le Nordique décida de plaquer la forgeronne. Il du lâcher son épée pour courir sans réfléchir et les pouvoirs psijiiques qu'il libéra ralentir la bête . Peu. Suffisamment. Ils roulèrent dans un pêle-mèle de membres, quand le loup reprit ses esprits, ils étaient hors porté.
- Silgrid, plus le temps pour les simagrées! Tu dois t'enfuir!
- Je... mais pourquoi!?
- Parce que...! Parce qu'il ne doit absolument pas de blesser! Je ne laisserais pas cela arrivé!
C'est en le disant qu'il réalisa que quelque chose clochait. Pourquoi cela lui tenait-il tant à cœur? Depuis quand une vie humaine de mortelle avait-elle la moindre valeur a ses yeux? Silgrid terrifiée hocha la tête et commença à ramper le plus loin possible du combat. Zéphyriel se remit sur pieds à présent désarmé.
- Amène toi Sivaas ! Ragea t-il
La louve ne tomba pas dans la provocation. Par contre elle surpris la nordique : elle ne s'était pas enfuit. Elle les avait contourné. Et la louve pensa, une dent pour une dent. Mon partenaire contre la sienne. Elle hurla vers le ciel prêt à s'élancer et Zéphyriel suivant son regard su ce qu'il allait se passer. Sans réfléchir, il se mit sur la trajectoire de la bête, prêt au sacrifice.
Silgrid avait une raison précise d'avoir fait demi-tour. Elle hurla à plein poumon : "Zéph!" Et elle lui lança l'épée. Elle en maniait tout les jours des tiges de métal, l'impulsion fut parfaite. L'arme décrivit une courbe impeccable et il n'eut qu'à ouvrir la main pour la recevoir. D'un seul mouvement circulaire, il détacha le cou de la bête de son corps.
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Silgrid et Zéphyriel (enfin un peu de romance, c'est pas trop tôt)
Ven 24 Sep - 20:53
Haletant, le nordique ne pris même pas la peine de célébrer sa victoire qu'il fonça vers Silgrid. Inquiet, il s’exclame:
- Tu vas bien, tu n'es pas blessée ?
Elle secoua la tête pour signifier que non, encore tremblante de la tête aux pieds.
- J... Je vais bien, mais toi ? Tu... Tu es blessé, tu saignes de partout !
Accablée elle pointa les nombreuses griffures qui sous ses yeux s'arrêtèrent de saigner. Sous ses yeux incrédules, même les plaies les plus profondes cicatrisaient déjà. Silgrid apeurée balbutie :
- Mais.. Que?
- Ah oui, ça va avec les lumières, dit-il sur un ton amusé. Bien je vais m'occuper des corps et nous allons rentrer.
Zéphyriel rangea son épée et pris un cadavre de loup garou sur son épaule et l'autre sous son bras. Silgrid le regarda faire et ils partirent vers le village. Les corps sanguinolents avaient attirés nombre de mouches. Les villageois, muets comme des carpes, observaient les cadavres titanesques. Ils savaient ce qu'étaient un garou mais beaucoup n'en avait jamais vu. Zéphyriel semblait encore plus imposant que d'habitude. L'état de ses vêtements, le sang sur lui, les morts à ses pieds... Pour les pauvres paysans cela le rendait redoutable. Il pointa le mâle du doigt.
- Voilà la bête qui attaquait vos bêtes et échappait à vos pièges. Et celle là...
Il pointa l'animal au poil plus claire et ils suivirent docilement son mouvement.
- C'est sa compagne, c'est pour elle qu'il arrachait les cœurs. Vous en voilà débarrassé, comme promis.
Certains un peu plus courageux s'approchèrent.
- J'ai tenu ma part du marché, à vous de tenir la votre.
Et l’histoire fut ainsi bouclé, plus personne n’osa approché Silgrid ou Zéphyriel.Silgrid ce soir la était étrangement silencieuse. Les tâches de sang était depuis longtemps partis, pourtant elle plongeait et replongeait des linges dans l'eau glacée, les yeux dans le vague. Zéphyriel ne comprenait pas l'origine de cet état et se demandait comment abordée la question sans paraître balourd. Ce fut la jeune femme qui brisa le silence:
- Pourquoi tu es venu ici?
Surpris par la question, il fut prit de court :
- Je ne sais pas, je voulais seulement rentrer. Comme je n'ai plus de maison j'ai simplement errer en Bordeciel.
- Hum....
Elle remarqua enfin l'inutilité de ses gestes et entreprit d'essorer le linge. Quand le silence était à nouveau installé, elle reprit:
- Et tu... tu faisais quoi avant de venir?
Il garda le silence un moment le regard dans le vide. Il ne comprenait pas où elle voulait en venir, pourquoi ce soudain intérêt pour son passé ? Jusqu’à là, elle n’avait jamais abordé la question. Il resta évasif :
- Je ...heu.. je chassais des monstres.
Il ne voulait visiblement pas en dire davantage et Silgrid fit une moue avant de trier le linge avec une mine un peu renfrognée. Zéphyriel un peu mal à l’aise se racla la gorge :
- Vous avez souvent des loup-garous dans le coin ?
- Hum... oui, répondit Silgrid toujours rêveuse, Ça arrive assez souvent. Mais d'habitude ils restent loin des villages, sans trop s'occuper de nous.
- Je comptais partir mais je pense que je vais rester un peu plus longtemps pour m'assurer que ces incidents ne se reproduisent plus.
Elle se figea. Partir.... Dans l’eau de la bassine elle vit son propre reflet, aussi blanc que le linge qu’elle manipulait. Bravement elle secoua la tête et continua sa tâche. Zéphyriel qui n’avait rien remarqué, regardait Silgrid, admirant son visage malgré la brûlure.
- Comment t'es tu fais cette brûlure ? demanda-t-il curieux.
- C-ce... ah ce n'est pas une histoire très intéressante. Ébouillantée avec une marmite d'eau brûlante - elle désigne son corps du front jusqu'à la taille - tout s'est renversé sur moi. Je devais avoir 8 ou 9 ans.
Bouche bée, Zeph était choqué par ce qu'il venait d'apprendre.
- Ça à du être douloureux ! Ça ne te gène pas ?
- Euh... C'était... C'était un longue convalescence. Au début, tout était douloureux parce que ce n'était pas très, cicatrisé. Ça tirait au moindre mouvement... Maintenant ça va. La plupart du temps. Parfois il reste une douleur un peu fantôme, un tiraillement. Mais honnêtement on s'y habitue.
- Tu es très courageuse ! Si tu t'inquiète pour ta beauté, ne t'en fais pas. Je trouve que cette cicatrice te donne un air de battante farouche.
Il dit ces mots en la regardant dans les yeux. Whouaaa. Silgrid prit une jolie couleur pivoine en croisant son regard et revenant sur terre. Qu'est ce que c'était que cette situation?! Comment l’ambiance avait soudain viré à ça?
- J-je euh et puis toi, d'où ils viennent tout ses tatouages?
Un voile de douleur passa sur le regard de zeph.
- Des marquages psijique. Je les ai obtenu quand j'apprenais la magie...
Il se leva et marcha un peu.
- Je vais prendre l'air.
Il sortit de la maison et se mit à marcher dans l'herbe regardant le paysage et inspirant l'air frais. Immédiatement elle comprit son erreur. Elle bondit sur ses pieds pour le suivre: « Zéphyriel attend! » Mais il ne semblait pas avoir envie de discuter. Têtue, elle se mit à trotter:
- Attends. Ce n'est pas grave je ne parlerais plus de tout ça. C'est juste... je suis curieuse car... tu es apparu de nul part et j'ai peur que tu disparaisses de la même façon et tu vois... Tu vois, c'est drôle mais... Je n'ai pas envie que tu disparaisses soudain.
Elle avait parler sans vraiment réfléchir et tirait sur une mèche de cheveux. Elle voulait que ses mots l’atteignent, elle se voulait sincère :
- Je m'en fiche du reste, ce que tu es, d'ou tu viens... Je crois que je suis juste... Inquiète. Pour toi. Tu as l'air malheureux et... je n'aime pas ça.
Il s'arrêta de marcher. Attend un peu, elle a dit... non je dois me faire des films, elle est seulement inquiète pour moi. Il secoua la tête et la rassura :
- Je ne t'en veux pas. C'est juste que c'est encore un peu tôt pour en parler. Je ne disparaîtrais pas sans te prévenir et ça ne serait que temporaire. Merci, tu m'aide beaucoup tu sais. Un jour je te raconterai l'histoire derrière ces tatouages lumineux.
- Ma tante me disait toujours de me méfier des hommes comme toi. C'est ceux la qui font les plus beaux discours, les plus belles promesses... et qui vous font tomber de plus haut.
- Je ne fais pas de promesse à la légère et je ne les oublie pas je peux t'en assurer.
Il s'approcha d'elle s'arrêtant à quelques centimètres. Elle était toujours inquiète et torturée, tripotant ses cheveux nerveusement. Il aurait pu lui prendre les mains si il l'avait voulu mais s'en abstient.
- Je me demandais, toi qui es assez courageuse pour partir chasser une bêtes inconnu et dangereuses. Pourquoi as tu autant peur des ours ?
- Décidément, tu as envie d'entendre toute les histoires les plus horrible sur moi aujourd’hui!
- Je suis simplement curieux d'en apprendre plus sur toi. Mais si tu ne veux répondre je ne t'en voudrais pas.
- C'est.... tu as déjà entendu parler des cirques? Et bien tout commence avec cela...
- Un cirque ? Que faisais tu dans un cirque ?
- Non je n'étais pas dans le cirque! Nous devions intervenir avec mon oncle sur des chaînes... Ce que personne ne m'avait dit c'est que, elles étaient au pied d'une bête ses chaînes... D'un ours. Ce qu'il s'est passé ce jour là je ne l'oublierais jamais.
- Que s'est-il passé ?
- On ne met pas en chaîne une bête pareil... Il n'a pas aimé que nous resserrions ses entraves. Il s'est battu, débattu... Il a blessé plusieurs des hommes qui étaient là, il a décapité un de mes cousins et à renverser des braises enflamma les tentes. En faite on se serait cru en enfer. En enfer....Les flammes, les rugissement, le sang. Le cris. Et cet ours qui faisait des ravages. C’était.. affreux.
Silgrid évitait de regarder Zéphyriel. Son ton était léger comme si de rien, mais le nordique n'était pas dupe. Aujourd'hui encore, elle avait sûrement des cauchemars rien qu'à imaginer cette scène. Elle semblait imprimer sur ses rétines avec une intensité absurde que seul le temps avait pu déformer avec autant de vigueur. En réalité elle était si mal qu’elle n’exprimait rien, au point d'en devenir anormal. Il avança d'un pas et pris la nordique dans ses bras.
- Doucement, respire, tu n'y es plus.
Il s’approcha l'enlaça tendrement pour la soulagé dans ce souvenir traumatisant. C'était étrangement réconfortant comme sensation. Elle nicha son nez dans ses cheveux et se régala de l'odeur. Bien vite gênée, elle toussota en cherchant un échappatoire.
- Enfin voilà, tu peux te moquer maintenant ahah! Je suis pas très brave....
Elle sourit de toute ses dents. Il lui sourit à son tour et sans réfléchir, il se pencha et déposa un baiser sur ses lèvres. Le cœur de Silgrid cessa de battre. Elle réalisa que sans le savoir elle l'avait attendu, ce baiser, ce moment. Suris par sa propre initiative, le nordique mit fin au baiser et se recula.
- Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m'a pris..... Oublie.
Il tourna les talons et marcha vers la maison troublé par son propre comportement. Pour elle, ce fut la douche froide. Dans sa tête se bousculait nombre de question: de quoi? Pourquoi ? Il a...? Elle resta là sans bouger. Il ne savait pas ce qu'il lui avait pris!? Comment ça il ne savait pas!? Ce fut douloureux. Comme un coup. Évidemment, quelle idiote, pourquoi l'aurait il embrasser elle. Il avait eu pitié et dans un moment vulnérable... Silgrid sentit la honte et le chagrin dans sa poitrine.
Cette fois elle ne le poursuit pas. Elle passe ses doigts sur ses lèvres. Qu'elle oublie? C'était cela qu'il voulait... Il en avait sûrement emballé des dizaines des belles femmes, que valait elle après tout. Oui ce n'était sûrement rien pour lui. Ou pour elle. Après tout qu'avait elle espère? Ce n'était que le baiser d'un étranger. Ses épaules s'affaissent. Sans un mot elle retourne dans sa demeure, les yeux rivés au sol.
Et dans le jour qui suivis, Silgrid ne passa plus qu'en coup de vent chez elle, évitant un maximum de croiser le nordique. Comment avait elle pu se faire des espoirs? Et lesquels d'ailleurs ? Ce n'était qu'un individu louche, au mœurs étrange, au passé plus que douteux et au futur plus qu’incertain !
Un peu perdu d’être ainsi ignoré, Zéphyriel était assis dans la cuisine le regard dans le vide. Ces derniers jours la même question lui trottait dans la tête : Pourquoi l'avait-il embrassé ? Il avait envie de tout effacer de ce moment, gêné d’avoir imaginé un instant quelque chose avec elle. Tu te fais des idées si tu penses qu'elle tient à toi ! Tu n'es qu'un étranger de passage. Elle a du en voire des dizaines comme toi. Il passa ses doigts sur ses lèvres se rappelant du baiser. L'émotion revint, ce sentiment doux, exastique euphorisant. A sa grande surprise.... ses marquages devinrent plus lumineux ! La pièce fut enveloppé de lumière.
- Que... Mais.....
Il ne comprit pas immédiatement l’origine du phénomène, c’est alors que le visage de Silgrid apparu dans son esprit et la lumière palpita. Une chaleur se répandais dans son corps depuis sa poitrine. Un réconfort agréable, une pointe d’adrénaline... Il se dit à voie basse surpris de constater ce qu'il savait depuis un moment déjà :
- Je l'aime !
Mais dès que Silgrid se trouvait face à lui, une irrépressible colère et une vive peine la prenait. Elle mourrait d'envie de l'envoyer paître pour l'avoir repoussé mais se sentait dévorer par la honte d'en vouloir encore. Oh qu’aurait-elle donner pour un second baiser ? Alors elle mordait ses lèvres et filait, ne laissant pas à Zéphyriel le temps de lui décoché un mot. Malheureusement, cela ne soigna pas son mal pour autant et bientôt le simple fait de penser à voir cet étranger de malheur devint une source de tracas. Elle habituellement maladroite devint carrément un cataclysme. Ce fut a un tel point qu'elle finit par se brûler ! À la forge! Elle du se résoudre à prendre un congé histoire de soigner ça décemment et s'installa dans l'arrière cours ...
Calmant son esprit via des techniques de méditation, Zéphyriel apprenait à maîtriser son apparence en présence de la jeune femme. Il redevint normal, presque. Il laissait son esprit vagabonder quand brusquement, il ressentit une vive douleur ! Silgrid ! N'écoutant que son cœur, il fonça vers la direction où il la sentait. Il déboula dans l'arrière cours prêt à en découdre ! Il chercha un ennemi du regard mais il n'en vit point ni n'en ressenti au alentour. A la place, il y avait Silgrid les yeux ronds comme des billes qui le dévisageait la main enveloppée et plongée dans une bassine
- Ca va ? Que se passe-t-il
- Z-Zéph-yriel ? Mais...
- C’est ta main ? Laisse moi voir ça.
Sans lui demander son avis, la paume du nordique s'illumina d'une douce lumière qui viens apaiser et guérir la brûlure de la demoiselle.
- Heureusement que c'est fais aussitôt, sinon ça aurait pris plus de temps
Il releva la tête et croisa le regard de la jeune femme. Cela faisait un moment qu’il l’avait pas vu de si prêt, il avala sa salive. Puis se rappelant de leur dernier échange, il se sentit sans le vouloir ses marquages regagner de l'intensité. Et le grand, le puissant, l’immortel et inébranlable Zéphyriel... bégaya sans trouver ses mots :
- Je ...tu.....heu....ça va.....toi....heu....joli.... tu es joli.
Il perdait ses moyen à vu d'œil et sentit que si il pouvait rougir, il serrait déjà écarlate. La jeune femme écarquilla les yeux et regard la zone qui avait été brûlée. Terrifiée elle balbutia:
- M-mais... mais... que...
Puis elle vit Zéphyriel clignoter comme une guirlande et là elle ne trouva carrément plus les mots. Devant le regard ébahit de la nordique, Zéphyriel compris vite qu'il s'était laisser emporter. Il calma sa respiration et tout redevins normal.
- Heu.... tu ...vas bien ?
Il ne savait plus trop quoi faire, il voulait encore l'embrasser, la serrée dans ses bras mais pourquoi voudrait-elle de lui ? Elle ne semblait pas plus rassurée. Elle osa effleurer du bout de doigt là où une vilaine cloque aurait du pousser. Il ne se passa rien. Elle ne parut pas plus sur le point de se liquéfier que de souffrir le martyr ou de se transformer en gnome. Ébahis elle ne put s'empêcher de continuer de toucher son doigt comme une enfant de manière répétée.
- C-comment as tu fait!? C'est incroyable !
Oubliant qu'initialement elle le boudait, elle reprit tout son entrain. Elle lui montra sa peau comme s'il avait du être surpris par la chose:
- Regardes! Il n'y presque plus rien!
Il lui sourit, content de voir qu'elle était contente :
- Je... Heu.. J'ai juste utilisé un peu de magie pour te soigner.
- Ca aussi ça vient avec les lumières ? demanda-t-elle
- Je euh.. oui, ça aussi, répondit-il mi attendrit mi gêné
Un calme se posa un moment pendant que les deux jeunes gens se regardaient.
- Comment t'es-tu brûlée ?
Elle ouvrit la bouche puis la ferma. Elle rougit:
- A la forge... le métal je l'ai saisi à pleine main... il était gris... mais brûlant. Erreur de débutante...
- Mais quel idée ! Sois moins tête en l'air là prochaine fois, je.... n'aime pas quand tu te blesse. Il la regardait d'un regard sincère
- Oui bah ça serait peut-être plus simple si je pouvais me concentrer, ronchonna-t-elle
- Tu as du mal à te concentrer ?
- ... noooon, elle rougit de plus belle
- Pourquoi ? interrogea-t-il complètement à l'ouest
- Tu te moques de moi ?
- Mais non, j-je t'ai offensé ? Oh ! Je vois, je ..... je suis désolé, si j'avais su que ça te perturberais, je me serais mieux contrôler. Désolé de t'avoir embrassé, tu es si joli, c'est dur de résister. Je vais partir, comme ça tu ne seras plus perturber.
Sur ces mots, il s'éloigna un peu prêt à repartir vers la maison.
- Mais qu'est-ce que tu crois ? Elle commençais a être agiter, que tu peux embrasser les gens comme ça et que ça va les laisser indifférent ? Évidemment que je suis perturbée! Surtout quand l'instant d'après on me rejette ! C'était très humiliant et pourtant.... je n'arrive même pas a t'en vouloir !
Elle pris une mine boudeuse. Il s'arrêta sur place et se retourna :
- Je ne t'ai pas rejeté, je .... je me doute bien que je suis étrange et que tu ne veuille pas de moi c'est pour ça que je m'excuse de mon comportement ! Je ne te rejetterais pas, je t'aime !
Il criais presque sur les derniers mots. Il lui avait semblé impossible à dire et pourtant il l'avait fait. Il se prépara le cœur presque en miette à entendre les prochains mots de la nordique. "Ah." Elle cligna des yeux plusieurs fois. Elle répéta les mots pour être sûre d'avoir bien entendu.
- Mais.... c'est bien ça ?.... Non? Pourquoi ça à l'air de te rendre malheureux ?
- Parce que ce n'est pas réciproque, tu es une personne incroyable, belle, gentille et attentionnée. Mais je ne pense pas qu'un gars comme moi t'intéresse. Je dois t'ennuyer plus qu'autre chose.
- Comment tu peux savoir que ce n'est pas réciproque ?
- Je me doute que c'est le cas...
Il ne savait plus où se mettre et ne pouvais croiser le regard de la demoiselle après sa confession.
- En tout cas, gloussa Silgrid, une chose est sûre maintenant : tes pouvoirs ne s'appliquent pas pour lire l'esprit des gens. Avant te tirer des conclusions dans ton coin... tu ferais peut-être mieux de te renseigner
Elle s'approcha de lui. Assez pour être à porter de ses mains. Complètement abasourdi par ce qu'il venait d'entendre, il ne put que dire :
- Hein !?
Elle croisa les bras dans son dos et prit un ton plus enjôleur en se penchant pour se mettre en valeur.
- Que sais tu des gars qui m'intéressent ?
- Heu...p... pas grand chose...
Il n'était visiblement pas insensible au charme de Silgrid. Il chercha à se contrôler du mieux qu'il pouvait pour ne pas l'embrasser à nouveau ! Le sourire de la nordique s'élargit et elle caressa distraitement une mèche blonde en plongeant ses yeux dans ceux de l'homme.
- Zéphyriel, je ne sais pas si je t'aime. C'est un grand mot avec beaucoup d'implication. Puis elle caressa son bras, Mais peut-être pourrions nous le découvrir....
Sans vraiment lui laisser le choix, elle plaça ses mains sur le col de ses vêtements pour l'attirer à elle et l'embrasser. Surpris par cette initiative, Zéphyriel se laissa gagner par le baiser. Il enlaça Silgrid et lui rendit avec douceur. Ses tatouages se remirent à briller et il espéra qu’elle ne se rende pas compte.
- Veux tu poursuivre la découverte ? lui dit-il avec un sourire charmeur.
- Oh et bien il y en a qui ne cache pas leur intention, dit elle en levant un sourcil
- A vrai dire, ça fais un moment que tu m'attires, pour tout te dire.
- Et bien... j-je dois avouer q-que.... tu me fascines, je te trouve extraordinaire, sage, patient, ta franchise et ton premier degré m'amuse et tout cela fait que je suis euh... sous ton charme. Mais...
Elle se mordit la lèvre et hésita. Enfin elle glissa son doigt sur les tatouages qui luisaient et pulsait parfois. Des rivières magiques qui parcouraient tout son corps et voilait même son visage. Cela même qui l'avait fait frémir de peur à leur rencontre et l'avait laisser anxieuse pendant des semaines par la suite.
- ç-ça... ça ! Ca me fait encore peur...
Elle avait envie disparaître sous terre. Elle ne voulait pas passer pour faible ou arriéré, l'une de ses guimauves des campagnes effrayées par le moindre sort mais.... c'était si intimidant, si étrange. Qu'est-ce que c'était ? Qu'est-ce ça faisait ? Sans cesser de suivre du doigt le tracé magique, elle se questionna encore. Il prit sa main dans la sienne et de l'autre caressa son visage.
- N'ai pas peur, elles ne te feront rien. Ces marques n'émettent que de la lumière et un peu de chaleur. Regarde elles ne te font rien.
Zéphyriel guida la main de la nordique le long des marques sur son bras. Il se pencha et l'embrassa délicatement. Il ne savait pas, il ne voyait pas. C'était une créature éthérée qui marchait parmi les hommes comme une être céleste qui serait tombé des cieux. Il ne voyait pas l'effet qu'il pouvait avoir sur les gens, il ne comprenait pas. Il faisait l'effet d'un animal mythologique, inspirait peur et respect. Il intimidait au point de rendre méfiant ou agressif. C'était cela la subtilité, devant une chose si impressionnante, que pouvait faire l'humble créature exceptée se sentir menacé? Oui dès que Silgrid regardait cet aura mystique et ce physique surnaturel, elle voulait reculer, se cacher, comme une petite bête apeurée. Pourtant quand il abordait la vie avec cette simplicité, ignorant de sa propre prestance, de son propre effet sur les gens, le cœur de la femme devenait un torrent d'émotion.
Oh qu'elle aurait aimé l'entendre parler encore avec ses énigmes, comme elle rêvait de le voir de ses mains rendre chaque seconde magique, entendre son ton espiègle pour moquer ses moindres actions, qu'il lui plaisait de pouvoir débattre de sujet dont ils étaient de toute façon tout deux ignorants. Elle le trouvait fabuleux pour tellement plus que ce qu'il n'était en dehors. Il n'était comme aucun homme et pourtant parfois il n'était que cela. En tout simplicité. Comme a cet instant où il suivait presque à reculons ce que son cœur lui dictait. Il voulait la mettre à l'aise sans réaliser que cela était impossible. Silgrid se gonfla d'affection et de tendresse. Peut-être était-il déconnecté du monde et de la réalité, mais cela lui importait-il? Certes non.
Elle l'adorait déjà ainsi.
C'est pourquoi dans cette petite cours à l'abri des regards elle s'accrocha à son cou, fit glisser ses mains dans entre ses omoplates, le long de ses lombaires suivant la cambrure de ses hanches puis s'aventura sur ses fesses. Rien que pour le surprendre elle les caressa aussi.
Zéphyriel prit au dépourvu par une telle initiative.
- Heu... mon fessier est à ton goût ? Je vais avoir du mal à ne pas te croquer si tu continues.
Avec un sourire coquin, il mordit dans le vide. Il pouvait enfin admirer le visage de cette belle nordique de près. La brûlure ne le rebutait pas. Pour lui elle était la plus belle qu'il est pu voir à ce jour. Elle eut un rire sibyllin et enfouit son nez dans le coup de Zéphyriel. Elle chuchote: « Tu penses que je suis un agneau sans défense qui va se laisser faire? ». Et sur ses mots elle sussauta la peau de son cou pour imiter un petit animal vorace. Elle eut la grande satisfaction d'y laisser une marque.Se prenant au jeu, le nordique se baissa et porta Silgrid dans ses bras en riant. « Alors tu as des griffes !On va voir comment tu te défends. » Il l'emmena dans la maison.
Mais Silgrid avait d'autre plan en tête et elle ne se laissa guider que jusqu'à la porte avant de l'arrêter. Elle avait peur, très peur qu'il la repousse. Mais elle devait savoir donner son avis, faire entendre sa voix. Elle était timide, ça ne signifiait en aucun cas qu'elle ferait des choses qui ne plaisait pas. Sa voix était tremblotante, elle fixe le sol et inspire:
- Zéph... Je ne sais pas comment tu fais habituellement avec tes conquêtes mais moi je ne suis pas comme ça, je ne suis pas une fille d'un soir tu comprend? Je... Je te désire mais je... ne pourrais pas maintenant. Je veux d'abord créer une relation avec toi, tu vois, avant de...
Elle relève ses yeux dans le siens. Elle avait toujours trouver ça étrange qu'ils brillent sans éblouir. C'était une lumière chaleureuse. Elle avale avec difficulté et finis sa phrase:
- Si tu ne veux pas construire quoique se soit. Ca ne sert à rien. Je ne te suivrais pas.
Il entendit ce qu'elle lui avait dit. Il alla dans la cuisine et déposa Silgrid sur une chaise et s'assit en face d'elle lui souriant chaleureusement.
- Et bien je n'ai pas eu beaucoup de "conquête" à vrai dire, c'est la première fois que je prends un peu d'initiative sur ces choses la. Je m'excuse d'avance si je fais des erreurs, je compte sur toi pour me le dire si ça ne te va pas. J'ai aussi envie d'y aller étape par étape, de prendre le temps. Je peux cuisiner si ça peut t'aider.
Il proposa cela avec un sourire amusé connaissant évidemment la réponse. Elle semblait sur le point de pleurer et en entendant sa remarque pouffa laissa une larme couler:
- Non ça ira merci bien! Je tiens à la vie!
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Silgrid et Zéphyriel (de la bière, du cul et de l'amour)
Jeu 30 Sep - 21:47
La suite fut très précisément idyllique. Pendant la semaine qui suivit, ils purent savourer le plaisir de partager leur temps ensemble. Dans cette douce euphorie qui caractérise les premiers instants, Silgrid eut de plus en plus de difficulté à combattre ses sentiments. Sa dernière histoire lui avait fait comprendre que pour poursuivre sa profession et être fidèle à elle même, un partenaire n’était qu’un obstacle. Et Zéphyriel était au antipodes de ce qu’elle pouvait espérer d’un homme, elle n’avait aucun intérêt à le faire rester dans sa vie.
Surtout la magie. Ca c’était un vrai problème. Chaque fois que son cœur battait pour lui, la peur de ces étranges pouvoirs la refroidissait. Cela semblait tellement naturel pour lui, un petit soin par ici, une petite flamme par là. Mais elle ? Elle était horrifié dés qu’il faisait l’un de ses tour de passe-passe. Horrifiée ? Vraiment ? Ou fasciné ? Charmée ? Captivée ? Bon sang... n’était-elle pas déjà amoureuse ?
Alors que Zéphyriel et elle revenait d’un énième randonnée pour que Silrid récolte des minerais, elle le tira dans la cuisine.. La nuit était déjà tombée et le guerrier amusé alluma les bougies dans la pièce pour que Silgrid puisse voir. Évidemment elle trébucha à mi-chemin et Zéphyriel, qui y voyait comme un plein jour, sourit. Elle est tellement prévisible. Se redressa en riant elle dit :
Elle se hâta derrière le comptoirs et sortis plusieurs ingrédient qui semblait avoir été laissé longuement dans des jarres avec de l'huile et des épices: une marinade. Elle farfouilla également pour sortir des bouteilles qui contenait sûrement de l'alcool maison.
Il se leva pour l'aider à préparer le repas sous l'oeil attentif de la nordique, toujours avec le sourire.
C'était un plat que Silgrid n'avait pas manger souvent. Un grande tante un peu folle qui avait vécu à l'Enclume leur avait ramener ce savoir mais honnêtement la famille plutôt traditionnelle de la Nordique avait laisser tomber la recette dans l'oublis. Elle avait remarqué que Zéphyriel manger épicé, fort, piquant, salé, amère en faite tout ce qui avait du goût fort en bouche. Et c'était justement ce que sa famille reprochait à ce plat: trop fort en bouche.
C'était un plat de viande. Le poulet était abandonné dans un mixture pendant des heures et prenait le goûts des épices. Ensuite dans de l'alcool d'orgeat on faisait cuir les légumes en ajoutant milles et une saveur, cela sentait fort l'ail et le cumin. Mais ce n'était pas tout : on utilisait des légumes confits, beaucoup plus goutu et des saveurs fermenté. Une recette très élaborée. Elle avait du faire ses recherches pour trouver des substituts viables au épices Rougegarde et c'était bien la première fois qu'elle avait envoyé du courrier à son étrange ailleul. Mais elle était persuadée que ça en valait la peine.
Bien qu'elle soit concentré à la tâche, elle profita de cette occasion pour montrer à l'homme qu'elle n'avait pas changer d'avis sur lui. Elle lui glissait parfois une caresse timide du dos de la main et lui offrait des sourires dès que possible. Maintenant il faudrait attendre le verdict pour savoir s'il apprécierait le repas...La préparation terminés, ils installèrent la table et Silgrid s'assit. Zeph lui vola un baiser au passage avec un sourire taquin et pris place en place en face d'elle. Il goutta le plat..........suspens. Silgrid le dévisageait impatiente et anxieuse.
Siglrid s'exclama bruyamment et leva les bras en signe de victoire:
Elle se mit à rire, la pression de ses dernier jour retombant d'un coup.
Il se sentait bien détendu, combien de temps cela faisait depuis la dernière fois ? 1 an ? 10 ans ? 100 ans ? Il n'aurait su le dire.
Elle leur remplis chacun l'une de ses choppe en bois de précisément 1Litre (et oui, comme chez les vrai buveur!) Et le fixa:
Elle recula son banc pour jeter ses bottes et se mettre en tailleur.
Elle bu et prépara sa propre supposition:
Il bu sa chope d'un trait
Elle rit claire et fort. Elle rit encore et entre deux fou rire vide sa choppe entièrement.
Elle est se penche par dessus la table pour le laisser profiter de sa supposition si exacte et incapable de perdre son sourire tente d'avoir l'air séduisante. L’alcool commençait clairement à lui faire de l’effet tandis que Zéphyriel semblait aussi frais qu’à sa première pinte.
Elle plissa les yeux. Et regarda les mains de Zéphyriel puis mesura son nez avec son pouce et répétant « hum... huuuum. Ah ah.... » Finalement elle écarta ses doigts et fièrement annonça : «Ca je dirais ça! ». Au début il ne comprit pas, quand il réalisa de quoi elle parlait il fut choqué par son impudeur . Il éclata de rire.
Il lui caressa le visage d'une main tout en réfléchissant se laissant porter au jeu.
Et une de plus. Glou, glou, glou la chopefut vite vidée. Silgrid impressionnée ne comptait plus combien il en avait ingurgité sans ciller.
Les marquage lumineux gagnèrent un peu en intensité. Elle observa le phénomène et tendit la main pour jouer avec l'ombre qu'ils créaient.
Les marquages s'illuminèrent un peu plus et Zéphyriel pesta en tentant d’inverser le phénomene. Depuis qu'elle était petite ou lui avait répété une chose encore et encore: « C'est dommage elle aurait été si belle. » Autrement dit, elle était vilaine. Elle passa sa main sur la cicatrice laissée par le feu.
En temps normal, Silgrid n’aurait pas eu l’audace de demander ce genre de chose. Mais la bière qui coulait dans son corps aurait bien vite supprimé toute retenu. Il enleva sa chemise dévoilant son torse nu et ne semblant pas affecté par la fraîcheur du lieu. Elle sourit a pleine dent: « J'avais 15 ans et j'étais soule. » Le regarde en attendant qu'il continue. Oui elle n’avait plus de retenu, et elle en voulait plus. Il enlève son pantalon se retrouvant en caleçon.
Elle commençait à avoir chaud. Elle ne savait pas si c'était les radiations de ses tatouage ou sa propre fébrilité.
Son excitation et la luminosité de ses marquages croisaient ensemble. Elle rit et boit encore de la bière. Elle se lève et s'assoit à califourchon sur le même banc que lui mais à l'autre extrémité.
Elle rougit en souriant bêtement et finis sa pinte creusant sa tombe sans le savoir.
Elle ota sa blouse se révélant en chemise de corps pour avoir sa réponse. C’était un vêtement fin et souple presque transparent qui ne laissa pas Zéphyriel de marbre. Ou peut-être que si. Tout dépend de quoi on parle.
Il vida une chope comme pour oublier. Elle aurait voulu le taquiner sur la question mais ne savais pas vraiment comment s'y prendre. En tout cas il se fourrait le doigt dans l'œil s'imaginait qu'elle aurait moins d'imagination. Elle prit son courage a deux mains pour se rapprocher davantage. Elle s'avança sur le banc, de façon à ce que quelque centimètres les sépare. Il pouvais sentir son souffle sur son visage. Il espérait qu'elle ne baisse pas les yeux pour voir à quel point elle avait réussi à le séduire. Il leva une main et caressa sa joue.
Puis elle remarqua une chose tout à fait inattendu. Saugrenue. Il y avait une partie très tout à fait surprenante du corps de Zéphyriel qui brillait et faisait de la lumière. Okay, euh Silgrid était prête à faire des efforts, beaucoup d’efforts... mais là ? La magie c’était vraiment trop bizarre. Par contre c’était très rigolo, on voyait plein de veines et de canaux... Absolument fascinant... Elle ne put s’empêcher d’approcher sa main pour caresser les moindres détails. Évidemment, l’homme ne resta pas insensible à son touché et se redressa brusquement. D’une voix tendu il demanda :
Puis elle l’embrassa pour lui faire oublier. La vérité c’est que Zéphyriel était beaucoup trop ravie pour lui en tenir rigueur. Il savourait chaque seconde, appréciait l’éventail d’émotions que Silgrid lui offrait, tout ce dont on l’avait privé pendant des décennies... Jamais il ne passerait à côté.
Toute la frustration qu’il avait accumulé pendant ses années reclus chez les psijiiques,
La pression psychologique,
Le stress émotionnel,
Les exigences toujours inatteignables,
La tension des sentiments contradictoires qui s’entrechoquent,
Tout ce qui avait été refoulé,
Tout ce qui aurait du un jour exploser
Dans le sang,la furie et la puissance,
Silgrid l’avait apaisé avec un baume délicat. Depuis qu’il l’avait rencontré, et sans le savoir, elle avait adoucit son existence. Et ce soir, dans ses bras, c’est comme si pour la première fois ça n’avait pas d’importance ce qu’il s’était passé. Oui cet instant, cette soirée, ces quelques heures, étaient plus importante que les longues années en Aethérium.
Surtout la magie. Ca c’était un vrai problème. Chaque fois que son cœur battait pour lui, la peur de ces étranges pouvoirs la refroidissait. Cela semblait tellement naturel pour lui, un petit soin par ici, une petite flamme par là. Mais elle ? Elle était horrifié dés qu’il faisait l’un de ses tour de passe-passe. Horrifiée ? Vraiment ? Ou fasciné ? Charmée ? Captivée ? Bon sang... n’était-elle pas déjà amoureuse ?
Alors que Zéphyriel et elle revenait d’un énième randonnée pour que Silrid récolte des minerais, elle le tira dans la cuisine.. La nuit était déjà tombée et le guerrier amusé alluma les bougies dans la pièce pour que Silgrid puisse voir. Évidemment elle trébucha à mi-chemin et Zéphyriel, qui y voyait comme un plein jour, sourit. Elle est tellement prévisible. Se redressa en riant elle dit :
- J’ai une surprise pour toi.
Elle se hâta derrière le comptoirs et sortis plusieurs ingrédient qui semblait avoir été laissé longuement dans des jarres avec de l'huile et des épices: une marinade. Elle farfouilla également pour sortir des bouteilles qui contenait sûrement de l'alcool maison.
- J'ai réfléchit et je pense pouvoir faire un repas mangeable pour toi et pour moi! Qui nous plaise tout les deux.Tu veux essayer?
- Avec plaisir !
Il se leva pour l'aider à préparer le repas sous l'oeil attentif de la nordique, toujours avec le sourire.
C'était un plat que Silgrid n'avait pas manger souvent. Un grande tante un peu folle qui avait vécu à l'Enclume leur avait ramener ce savoir mais honnêtement la famille plutôt traditionnelle de la Nordique avait laisser tomber la recette dans l'oublis. Elle avait remarqué que Zéphyriel manger épicé, fort, piquant, salé, amère en faite tout ce qui avait du goût fort en bouche. Et c'était justement ce que sa famille reprochait à ce plat: trop fort en bouche.
C'était un plat de viande. Le poulet était abandonné dans un mixture pendant des heures et prenait le goûts des épices. Ensuite dans de l'alcool d'orgeat on faisait cuir les légumes en ajoutant milles et une saveur, cela sentait fort l'ail et le cumin. Mais ce n'était pas tout : on utilisait des légumes confits, beaucoup plus goutu et des saveurs fermenté. Une recette très élaborée. Elle avait du faire ses recherches pour trouver des substituts viables au épices Rougegarde et c'était bien la première fois qu'elle avait envoyé du courrier à son étrange ailleul. Mais elle était persuadée que ça en valait la peine.
Bien qu'elle soit concentré à la tâche, elle profita de cette occasion pour montrer à l'homme qu'elle n'avait pas changer d'avis sur lui. Elle lui glissait parfois une caresse timide du dos de la main et lui offrait des sourires dès que possible. Maintenant il faudrait attendre le verdict pour savoir s'il apprécierait le repas...La préparation terminés, ils installèrent la table et Silgrid s'assit. Zeph lui vola un baiser au passage avec un sourire taquin et pris place en place en face d'elle. Il goutta le plat..........suspens. Silgrid le dévisageait impatiente et anxieuse.
- Je sens le goût ! Mais c'est bon ! Pris d'euphorie, il entama son repas goulûment.
Siglrid s'exclama bruyamment et leva les bras en signe de victoire:
- Ouai! Tu vois, faut jamais désespéré! Bon bah on a intérêt à apprendre la cuisine Rougegarde nous!
Elle se mit à rire, la pression de ses dernier jour retombant d'un coup.
- Aller une petit peinte pour fêter ça! D'une trappe dont Zéphyriel n'avait jamais imagineé l'existence elle sortit un petit fut de bière.
- D'ou tu sors ça ! J'espère que tu tiens bien l'alcool sinon je devrais te porter après.
Il se sentait bien détendu, combien de temps cela faisait depuis la dernière fois ? 1 an ? 10 ans ? 100 ans ? Il n'aurait su le dire.
- Ah ouai? tu veux jouer à ça?!
Elle leur remplis chacun l'une de ses choppe en bois de précisément 1Litre (et oui, comme chez les vrai buveur!) Et le fixa:
- D'un coup? Pas de tergiversation!
- Tu veux pimenter le tout tant qu'on y est ? On va proposer à tour de rôle une supposition sur l'autre et si on a juste l'autre bois, sinon c'est l'inverse. Alors, partante ?
- Carrément! Tu commences!
Elle recula son banc pour jeter ses bottes et se mettre en tailleur.
- Mmm tu as commencé la forge quand tu étais petite, je dirais vers 8 ans ?
Elle bu et prépara sa propre supposition:
- Tuuuu.... n'as plus de famille.
Il bu sa chope d'un trait
- Tu tiens ton métier de ton père ?
- Nan! Tu bois! A moi! Je pense.... que tu es plus vieux que moi!
- Oui... (bois une demi-pinte d’une traite), je t'attire ? dit-il d'un ton farceur.
- Hey! Tu triches ce n'est pas une supposition ça! Je te l'ai dit! S'exclame t-elle en rougissant sous le coup de la boisson et de l'émotion, autre chose!
- Très bien, hum, tu es devenu plus doué que ton maître de forge
- C'est très subjectif, ronchonna t elle, meilleur moins bon... c'est pas pour ça que je forge... (Malgré tout elle boit.) Toi... je pense que tu n'a jamais draguer avant !
- C'est vrai, elles m'ont plutôt accoster en premier...(Il boit) A vue d'oeil je dirais que tu fais du bonnet D
- Oooooh euh. Whoua! On dirait que monsieur à retrouver son audace!
Elle rit claire et fort. Elle rit encore et entre deux fou rire vide sa choppe entièrement.
- Alors quoi je devrais peut-être parier sur tes proportions?
Elle est se penche par dessus la table pour le laisser profiter de sa supposition si exacte et incapable de perdre son sourire tente d'avoir l'air séduisante. L’alcool commençait clairement à lui faire de l’effet tandis que Zéphyriel semblait aussi frais qu’à sa première pinte.
- Essaie donc, articula Zéph qui avait du mal à détourner les yeux de cette magnifique vue.
Elle plissa les yeux. Et regarda les mains de Zéphyriel puis mesura son nez avec son pouce et répétant « hum... huuuum. Ah ah.... » Finalement elle écarta ses doigts et fièrement annonça : «Ca je dirais ça! ». Au début il ne comprit pas, quand il réalisa de quoi elle parlait il fut choqué par son impudeur . Il éclata de rire.
- Je n'ai jamais mesuré, haha tu le découvriras toi même quand le temps viendra je suppose. Mais je vais boire comme ma réponse n'est pas complète. (Zéphyriel bu à nouveau d'un trait.)
- Booouh pas drôle! Tu as honte ahahaha aller diiiit!!! (Elle s'avachit sur la table les yeux pétillants, visiblement pompette) Pfff c'est à toi de demander alors. Petit joueur.
Il lui caressa le visage d'une main tout en réfléchissant se laissant porter au jeu.
- Tu aime t'occuper des animaux, plus particulièrement des chiens ?
- Je préfère les chevaux, (Elle but une gorgée) Nobles. Puissant. Des compagnons doux sur lesquels on peut compter et qui deviennent fougeux parfois. (Elle semblait paisible et perdu dans ses pensées.)
- Et toi... j'ai l'impression que les gens c'est pas ton truc.
- En effet, j'ai passé le plus de mon temps seul ou en train d'apprendre auprès d'un maître.
Et une de plus. Glou, glou, glou la chopefut vite vidée. Silgrid impressionnée ne comptait plus combien il en avait ingurgité sans ciller.
- Tu es belle ! Je pourrais passer la journée à te contempler... pardon je m'égare. Tu rêve de posséder un jour une forge avec un enclos pour les chevaux ?
- Je ne me suis jamais vraiment permit de rêver. J'ai juste construit mon chemin pierre par pierre....
- Si un jour tu rêves, dis le moi, je serais curieux d'en connaître la teneur
- Et toi tu rêves?
- Je ne sais pas, je ne dors pas vraiment, je suis dans un état méditatif. Mais récemment il me semble que j'ai rêvé....de.... de toi....
Les marquage lumineux gagnèrent un peu en intensité. Elle observa le phénomène et tendit la main pour jouer avec l'ombre qu'ils créaient.
- C'est vrai que tu me trouve belle?
- Oui, tu es belle et pas seulement ton apparence mais aussi la personne que tu es. Tu es la plus belle femme qu'il m'est été donné de voir.
Les marquages s'illuminèrent un peu plus et Zéphyriel pesta en tentant d’inverser le phénomene. Depuis qu'elle était petite ou lui avait répété une chose encore et encore: « C'est dommage elle aurait été si belle. » Autrement dit, elle était vilaine. Elle passa sa main sur la cicatrice laissée par le feu.
- Oui meme avec cette cicatrice tu es belle !
- Tu as déjà aimé quelqu'un ? Demande t elle pensivement
- Mmm je ne sais pas, peut-être c'est loin je ne suis pas sûr, et toi ?
- Oui. Une fois.
- Que s'est-il passé ?
- Il n'était pas aussi sincère que moi...
- Navré de l'apprendre, j'espère être à la hauteur et ne pas te décevoir.
- Arf tu parles comme si nous étions marié! Nous avions peut-être 17ans, je pensais que s'était l'amour de ma vie et lui préférais baiser ma meilleure amie. Se sont des choses qui arrivent. Il était con mais des con il y en a de tas!
- Oui c'est vrai, ma première attache sentimentale à une femme à été une prostitué, je m'étais fait avoir mais elle me plaisait.
- Première fois!?
- Oui
- Mais c'est fou ça ! Et moi qui pensait être la pire
- La pire ? Pourquoi ça ?
- Oh monsieur pour un tel information, il faut payer, ajouta-t-elle les yeux pétillant en se réservant de la bière
- Et quel est le paiement ? Demanda t-il se penchant vers elle
- On a testé ta résistance a l'alcool, infaillible au demeurant, maintenant testons ta résistance au froid.
- Je pense que je suis assez résistant et toi ?
En temps normal, Silgrid n’aurait pas eu l’audace de demander ce genre de chose. Mais la bière qui coulait dans son corps aurait bien vite supprimé toute retenu. Il enleva sa chemise dévoilant son torse nu et ne semblant pas affecté par la fraîcheur du lieu. Elle sourit a pleine dent: « J'avais 15 ans et j'étais soule. » Le regarde en attendant qu'il continue. Oui elle n’avait plus de retenu, et elle en voulait plus. Il enlève son pantalon se retrouvant en caleçon.
- Je t'écoute et je t'attend, tu vas devoir y mettre du tiens aussi.
- Monnaie des informations et on verra.
Elle commençait à avoir chaud. Elle ne savait pas si c'était les radiations de ses tatouage ou sa propre fébrilité.
- Alors j'étais soûle j'avais 15 ans et franchement on ne savait pas du tout comment s'y prendre. Devant notre incompétence commune j'ai eu un fou rire très franc et très dévastateur. Nous étions caché dans la réserve de grain de mon oncle et ... nous avons traverser le plafond.
- Oh! Ah oui. La deuxième et dernière femme que j'ai connu avant toi était assez sauvage, j'ai eu des échauffement à l'arrière train à cause d'elle. Es-tu résistante au froid toi aussi, es tu vraiment une nordique ?
Son excitation et la luminosité de ses marquages croisaient ensemble. Elle rit et boit encore de la bière. Elle se lève et s'assoit à califourchon sur le même banc que lui mais à l'autre extrémité.
- Je sais pas, je dirais que non.
- Il faut te rapprocher si tu as froid, je peux émettre plus de chaleur.
- A-ah c’est malin tiens.
- Tu apprécies la vue ? Dit-il en laissant le regard de la jeune femme parcourir son corps dévoilé.
Elle rougit en souriant bêtement et finis sa pinte creusant sa tombe sans le savoir.
- Du coup. Des échauffements à l'arrière train tu disais?
Elle ota sa blouse se révélant en chemise de corps pour avoir sa réponse. C’était un vêtement fin et souple presque transparent qui ne laissa pas Zéphyriel de marbre. Ou peut-être que si. Tout dépend de quoi on parle.
- Oui, du a des positions divers et variés dans... des ruines... elle était très créative, un peu trop même.
Il vida une chope comme pour oublier. Elle aurait voulu le taquiner sur la question mais ne savais pas vraiment comment s'y prendre. En tout cas il se fourrait le doigt dans l'œil s'imaginait qu'elle aurait moins d'imagination. Elle prit son courage a deux mains pour se rapprocher davantage. Elle s'avança sur le banc, de façon à ce que quelque centimètres les sépare. Il pouvais sentir son souffle sur son visage. Il espérait qu'elle ne baisse pas les yeux pour voir à quel point elle avait réussi à le séduire. Il leva une main et caressa sa joue.
- Contenu sexuel explicite:
- Mais ce soir la grande divinité des dés de la chance frappa encore et Silgrid baissa les yeux. Elle vit exactement se qui se passait. Sauf que l'alcool lui montait à la tête et stupidement elle se dit qu'elle n'était pas sûre de ce qu'elle voyait. Et que fait on quand on n'est pas sûre et qu'on a un coup dans le nez? On vérifie. Alors Silgrid tendit son bras et.... sa main trouva un très belle érection. Il fallut un temps de réaction bien trop long à Silgrid pour comprendre, écarquiller les yeux avant de retirer sa main vivement. Elle n'avait pas juste chaud à présent: elle se consumait. Surpris par le toucher, l’homme résista comme il pu pour ne pas se transformer en soleil.
- E t bien... Tu es bien entreprenante je trouve.
- N-non non ! J-je.....
Il se pencha et l'embrassa avec un peu plus de vigueur que les autres fois. Ses mains se calèrent dans le creux des hanches de Silgrid. Se fut suffisant pour que son cerveau se liquéfie. Elle pouvait dire ce qu'elle voulait lorsque plusieurs mètres les séparait. Mais une fois peau contre peau, lie par les lèvres et les cœur, il n'était pas si simple de résister au désir. De l'un ou de l'autre. Ô saint inhibiteur que fait l'alcool, lui, insistait même à dire qu'il ne servait à rien de résister tout court. Envolées les belles paroles, la jeune femme passe sa langue dans la bouche de l'étranger, fait couler ses mains sur son corps et s'approche. Encore plus près. Toujours plus près.
Prit dans l'ardeur, il fit courir ses mains pour détaché la chemise de Silgrid et la fit glisser dans son dos. Révélant le corps nu de la nordique. Elle gémit de soulagement quand la main de l'homme la touche et cette fois c'est en toute conscience qu'elle glisse la sienne entre ses cuisses pour attiser le feu. Reprenant un peu son souffle avant de l'embrasser de plus bel. Il agrippa les cuisses de la nordique pour les faites passer sur les siennes et la rapprocher un peu plus. Il caressa son corps, s'arrêtant sur ses seins et vint titillé les tétons.
Ainsi positionné, elle pouvait sentir contre son sexe le sien. Elle voulut reprendre ses esprits et avala plusieurs bouffé d'air. Elle murmura : " Zéphyriel... attend..." Mais la vision étrange de ses tatouages qui n'avaient jamais autant brillé et qui éclipsait maintenant les lanternes lui firent raté un battements de cœur. Pire cela éveilla en elle une envie absurde de les faire scintiller d'avantage. Sa respiration s'accéléra quand elle comprit qu'à chacun de ses gémissements, l'homme réagissait. Il ne montrait aucune émotion : c'est ses tatouages qui le trahissait. Zephyriel continuais d'enlacer la nordique.
Leurs corps étaient maintenant collé, ils pouvaient sentir la chaleur de l'autre. Il s'arrêta et éloigna son visage, haletant. Avec les lambeaux de contrôle qui lui restait, il reprend le contrôle sur son envie.- Ca va ? Tu.... ne préfère pas attendre ? Je ne pense pas que j'arriverais a me stopper une seconde fois si tu continue.... comme ça... Alors si tu veux qu'on continu une autre fois dis le moi, c’est le moment.
Il pouvait sentir son souffle dans son coup. Il fit de son mieux pour ne pas immédiatement la prendre. Elle caressa son dos avec légèreté , du bout des doigts. Elle avait tirer sur la corde, jouer à des jeux risqués, chercher encore et encore. Évidemment elle avait finis par trouver. Peut-être que c'était ce qu'elle voulait depuis le début? Sinon pourquoi tant boire, proposer des échanges si tendancieux? Une question lui tournait la tête: il parlait des autre femmes avec une tel placitude, avait-il déjà désiré quelqu'un? Elle voulait lui offrir tant de choses pour soigner ce quelque chose qu'elle savait cassé mais qu'elle ne voyait pas. Elle ne voulait pas attendre mais ne voulait pas précipité non plus. Elle saisit le visage du nordique entre ses mains.- Je ne sais pas si je veux attendre.
Elle l'embrasse.- Mais on est mal partis pour s'arrêter.
Il sourit.- A bon, tu crois ? Tu m'as appris quelques choses, mes marquages peuvent réagir à mon envie haha.
Il plongea son regard dans le sien et reprit son sérieux.- Je te désir tellement si tu savais. Je ne te remercierais jamais assez pour ce que tu as fais pour moi. Je suis au moins sur d'une chose, ou deux haha, je ne veux pas m'arrêter et je t'aime.
Silgrid se redressa pour se hisser du banc à la table et regarder Zéphyriel toujours en attente d'une réaction pour savoir la suite des événements. Elle se pencha en avant pour murmurer « Si personne n'a l'intention de s'arrêter alors... ». Elle sourit et poussa avec force son partenaire dans la poitrine. Surpris il bascula en arrière avec le banc et atterrit sur le sol contre un tapis. Le femme radieuse glissa de son perchoir, poussa du pied le meuble et s'approcha de lui.
Sa chemise que Zéphyriel avait repoussé tombait sur ses épaules, dévoilant son torse et sa poitrine mais couvrant encore son bas ventre. Elle prit le temps de défaire correctement le lacet puis de faire glisser le vêtement au sol. Elle dévoila sa nudité. Elle était forte avec un taille épaisse, des hanches généreuses et des épaules solides. La brûlure descendait sur son buste, son flanc et tachait également un grande partie de son bras. L'homme avait pu sentir en la caressant qu'elle s'étendait peu dans le dos mais elle continuait jusqu'à la cuisse.- Je t'aurais bien dit d'éteindre la lumière mais....
Taquine, elle tira la langue. Cependant quand elle prit un instant pour observer le spectacle sous ses yeux, sa langue malicieuse ne pu s'empêcher de lécher ses lèvres. Apparemment chasser des monstres et apprendre la magie vous tailler une carrure façon dieu du panthéon. Zéphyriel vêtu de ses seuls sous-vêtements exposait à ses yeux désireux un musculature des plus impressionnante.
Il était taillé en H avec des tablettes aussi marqués que des lingots, des pectoraux dessiné comme ceux d'un plastron, des épaules à vous défoncer l'encadrure d'une porte. Mais le regard de Silgrid était irrémédiablement attiré par le creux de ses hanches où les lumières bleu et or se mélangeaient dans une spectacle fascinant. Captivée par les rivières de lumière elle en oublia totalement les nombreuses cicatrices. Elle se sentit rougir de plus belle. Elle tire maladroitement un coffre duquel tombe coussins et couvertures normalement utiliser en hiver au coin du feu. Intimidée comme toujours face à un homme, elle vint s'asseoir à ses côtés à genoux alors qu'il se redressait sur ses coudes. Elle repoussa les cheveux de Zéphyriel et l'embrassa timidement.- Maintenant que tu me vois dans toute ma splendeur tu es timide ?
Il l'a pris par les épaules et la déposa doucement sur le sol au milieu des couvertures. Il se défit de son bas restant, laissant à vu tout son corps nu. Silgrid rougit de plus bel. S'agenouillant, il vint caresser le ventre de la nordique puis remonta sur ses seins. Il l’embrassa fougueusement comme il ne se l’était pas permit jusqu’alors.- Alors, suis-je à ton goût ?
Elle ferma les yeux et hocha la tête. Oui il l'était et les battements de son cœur en soit témoin, elle était certaine que Zéphyriel pouvait les entendre! Elle se serra contre lui et prolongea l'étreinte.- Laisses moi profiter un peu juste... comme ça.
Elle voulait de la tendresse, de la douceur. Elle passa ses doigts dans les cheveux du guerrier pour caresser son crâne, enveloppa son torse dans son autre bras et l'allongea à ses côtés pour se blottir contre lui. Il avait raison, la lumière les réchauffait et elle se régala de pouvoir sentir chaque centimètre carré de sa peau du bout de ses doigts. Elle entreprit ensuite du bout de ses lèvres de suivre les motifs de ses tatouages. Elle commença par ses bras, ses épaules, s'aventura dans son cou avant de redescendre sur son torse.
Les marquages du nordique changeaient d'intensité en fonction des zones où venait se déposer les lèvres de la demoiselle. Il lui caressa la tête, releva une mèche, descendit doucement sa main le long de son dos. La respiration de Silgrid se fit pesante, il lui faisait de l’effet. - E t bien... Tu es bien entreprenante je trouve.
Puis elle remarqua une chose tout à fait inattendu. Saugrenue. Il y avait une partie très tout à fait surprenante du corps de Zéphyriel qui brillait et faisait de la lumière. Okay, euh Silgrid était prête à faire des efforts, beaucoup d’efforts... mais là ? La magie c’était vraiment trop bizarre. Par contre c’était très rigolo, on voyait plein de veines et de canaux... Absolument fascinant... Elle ne put s’empêcher d’approcher sa main pour caresser les moindres détails. Évidemment, l’homme ne resta pas insensible à son touché et se redressa brusquement. D’une voix tendu il demanda :
- Tu t’amuses bien ?
- Mais... c’est dingue ! Comment ça se fait que.... pardon pardon ! Pas de question sur les trucs bizarroïdes ! C’est vrai !
Puis elle l’embrassa pour lui faire oublier. La vérité c’est que Zéphyriel était beaucoup trop ravie pour lui en tenir rigueur. Il savourait chaque seconde, appréciait l’éventail d’émotions que Silgrid lui offrait, tout ce dont on l’avait privé pendant des décennies... Jamais il ne passerait à côté.
Toute la frustration qu’il avait accumulé pendant ses années reclus chez les psijiiques,
La pression psychologique,
Le stress émotionnel,
Les exigences toujours inatteignables,
La tension des sentiments contradictoires qui s’entrechoquent,
Tout ce qui avait été refoulé,
Tout ce qui aurait du un jour exploser
Dans le sang,la furie et la puissance,
Silgrid l’avait apaisé avec un baume délicat. Depuis qu’il l’avait rencontré, et sans le savoir, elle avait adoucit son existence. Et ce soir, dans ses bras, c’est comme si pour la première fois ça n’avait pas d’importance ce qu’il s’était passé. Oui cet instant, cette soirée, ces quelques heures, étaient plus importante que les longues années en Aethérium.
- Contenu a caractère sexuel:
- Parce que lorsqu’elle monte sur lui pour le charmer, il en oublie les milles interrogations pour ne voir que les courbes de son corps. Quand le sourire au lèvres elle le glisse en elle, comment ne pas devenir fou ? Que lorsqu’elle ondule les hanches en gémissant de plaisir, de son propre corps il perd le contrôle. Il agrippe ses poignées d’amour, presque brutalement, y laisse la trace de ses doigts. S’il tente de se reprendre, espiègle elle le pousse encore ; alterne de lent mouvement de recul et des avancés vive qui mettent sa patience à genoux.
- Contenu sexuel explicite:
- Il glisse entre ses reins, laisse l’ivresse le surprendre. Silgrid est sensible, se cabre à la moindre injonction, prête à s’abandonner à chaque sensation. Elle ne résiste en rien et le suit à chaque mouvement. Sa voix ne porte pas, c’est un murmure qui vient monopoliser l’esprit du guerrier, il n’entend ni les chien qui crient à la lune, ni le chant des insectes d’été, juste elle et ses souffles de luxure. Il comprend qu’autan que lui, elle inspirait à se fondre en lui. Elle le désirait, elle avait combattu ses pulsions. Et cela l’excite, il veut savoir, il veut voir, dans quel état il peut la mettre. Peut-il la pousser dans ses retranchements ?
Il relève l’une de ses jambes, d’une main habile trouve son chemin et avec patience cherche la bonne combinaison. Il ressent les énergies comme personne d’autre et, qui l’eu cru, en ses circonstances, cela s’avéra particulièrement utile. A sa propres surprise, il utilise naturellement ses dons pour la faire se tordre de plaisir. La jeune femme est submergé pas le délicieux supplice, elle lui saisit l’autre main, la mordille, la lèche. Dans sa bouche fait des vas et viens auquel naturellement il s’accorde. Zéphyriel trouve cette vision érotique un peu trop tentante, changement soudain, et ce n’est plus ses doigts qu’il promène en elle. Pris par surprise elle lâche un son nouveau, il se laisse gagner par l’excitation. De sa main libre il saisit sa jambe relevée, fermement ... trop. Mais comment s’arrêté alors qu’elle répond si bien ? Une fois encore sa propre force l’étonne, il enfonce se doigts dans la chaire tendre.
Mais cette fois Silgrid proteste entre deux halètements, se débat.- Je... euh.. suis désolés, s’excuse-t-il la voix rendu grave par leur ébats
- Je vais finir couverte de bleu à ce rythme, rale la femme
- Je ferais plus attention, affirme l’homme confus
- Teuh teuh ! Pas si vite !
Elle lui file entre les doigts comme une anguille, farfouille dans un coin et revint en roulant vers lui. Elle le repousse sans ménagement le maintenir sur le dos.- Mais qu’est ce que..
- Shh donne moi tes mains
- Silgrid que..
- Aller !
Sceptique il tend docilement ses mains. Férocement elles le nouent avec ce qui semblait être la lanière de son tablier. « Au moins comme ça, je serais tranquille. » Fit-elle satisfaite. Zéphyriel très perturbée se redressa pour s’asseoir pour demander des explications. En regardant de plus prêt, .... elle les extrêmement bien noués ! Ou avait-elle appris à... Elle lui relève alors les mains au dessus de la tête hors de son champs de vision (enfin façon de parler parce que bon il voit tout patati patata) « tss tss pas touche » Il discerne alors sur son visage une satisfaction grandissante et lève un sourcil. Elle l’embrasse, puis fait glisser ses mains jusqu’à ses parties génitales. Bientôt, sa bouche s’y retrouva aussi.
D’accord, celle là, il ne l’avait pas vu venir.
Au début elle ne fait qu’effleurer le bout de ses lèvres, explore la forme de sa langue. Il grogne de plaisir et laisse faire. Mais quand tout entier elle met son sexe dans sa bouche, il ne peut retenir un hoquettement. Visiblement elle savait ce qu’elle faisait, et le faisait très bien. Le souffle du guerrier devint rauque, il serre les poings et prend sur lui. Il voudrait encore la serrer contre lui, la faire sienne, l’embraser, la saisir. Mais il l’avait blessé, si elle voulait qu’il endure... Mais le pouvait-il ? Alors qu’elle pressait sa langue sur sa verge, jouait habilement avec son gland et utiliser l’effet de sussions pour si bien le satisfaire ? Il eut alors une très mauvaise idée, baisser les yeux pour la regarder. Et les dieux soient maudit car sous cette angle et dans cette position.... la vue était irrésistible. Quand il brise les liens il ne s’en aperçoit pas, s’il l’attrape avec violence pour la plaquer contre le guéridon, il ne le maîtrise pas; mais quand il l’embrasse passionnément comme si sa vie en dépendait, il est conscient de chaque micro-seconde qui s’écoule.
Silgrid ne se laissa pas faire pour autant. Elle se tortille avec une souplesse ahurissante pour réussir à se soustraire. Ils roulent sur le tapis, chahutent avec les coussins de plumes, elle rit au éclat. Mais c’est plus fort que lui, il se frotte à elle, la couvre de baiser, il la veut. Elle finit par être plus maligne. Elle le bloque entre ses cuisses, il est coincé contre un banc, elle se hisse sur lui.
Elle prend les mains du nordique et les pose sur ses seins, d’un sourire réclame des caresses. Il les touche, les prends, les palpes. Il apprécie leur fermeté, leur moelleux charnu, mais surtout il s’enjaille de l’effet que cela lui procure. Son expression il l’ancre dans sa mémoire, elle le fait brûler d’un nouveau désir.
Ensuite elle pose sa bouche sur les lèvres du nordique pour les mordiller. Puis dépose un baiser sur sa joue, sa mâchoire, son cou, sa clavicule, son épaule, la naissance de son pectoral. Et chaque fois que sensuellement sa bouche s’approche, elle permet le contacte entre leur sexe. Une pression subtile qu’elle ajuste en fonction de ses réactions, un délice. Sa propre respiration est haletante, elle se donne du plaisir et cela lui donne la chaire de poule. Il tente de la pénétrer mais elle a le contrôle. Elle fais monter la tension.
Il ne peux pas lutter contre ses mouvement quand elle plonge ses yeux azur plein de désir dans les siens. C’est étrange, ils semblent en dire tellement plus qu’auparavant, plein de promesses et de mots inavoués. Ce que tait sa bouche ne peut être démentis par son regard. Il frémit. C’est ce moment qu’elle choisit pour faire glisser en elle la virilité de l’homme de lumière. C’est comme un courant électrique, une décharge, une sensation tant attendu et pourtant inattendu. Il l’attire à lui pour la pénétrer d’avantage et partage un baiser ardent, plein de fougue. Elle ne le lâche pas un instant, dès qu’elle gémit, elle gémit pour lui. Quand elle bouge, il sent tout son être devenir esclave de ses mouvements.
Elle murmure son nom à son oreille, encore et encore. Mais l’intensité augmente et son contrôle s’effrite. Zéphyriel... Je te veux. Il ne peut plus se retenir, il la fait rouler sur le côté pour se mettre au dessus d’elle et mener la cadence. Zéphyriel, restes avec moi. Restes. Si le plaisir ne rend pas fou, c’est pourtant l’impression que cela donne. L’étranger n’avait pas la sensation d’être cohérent ou de penser : il se noyait juste dans un plaisir délicieux avec elle et ensemble il plongeait dans l’extase. Il ne sentait même pas les ongles de Silgrid s’enfonçait dans ses épaules. Par contre il l’entendait sa voix distordu par les sensation et ses mots qu’elle prononçait. Moi aussi. Oui moi aussi.
C’était si intense et si bon, elle semble sur le point de défaillir, les forces lui manquent, sa respiration se saccade, ses muscles tremblent sous l’effort. Ses dons d’eux même se mettent déjà à l’œuvre pour lui transmettre son énergie. Je t’aime. Le temps qu’il réalise ce que c’est mot veulent dire, Silgrid lui saisit le visage pour le regarder en face : « J-je t’aime. » Elle l’embrasse. Je t’aime. Trop, s’en était trop. Son esprit n’est supporterait pas plus avant de jouir. C’était trop.
Ou assez. Assez pour qu’il lui réponde les même mot encore et encore en atteignant le sommet d’une sensation oublié. Assez pour qu’elle sente son membre grandir et la portée au nuée emporté par la satisfaction.
Quand à l’unisson, ils s’accordent pour obtenir l’accord parfait,
Que dans un même souffle ils carressent l’orgasme,
Zéphyriel lâcha prise sur tout ce qu’il contrôlait.
Et le tissu du monde si fragile en fut retourné. - Je... euh.. suis désolés, s’excuse-t-il la voix rendu grave par leur ébats
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Prologue
Sam 16 Oct - 10:45
Quand à l’unisson, ils s’accordent pour obtenir l’accord parfait,
La suite, vous la connaissez. Zéphyriel décida un jour qu'il était temps. Il annonça son départ pour accomplir une quête qui avait déjà trop attendu. Cependant, il lui demanda sa main et elle accepta à la condition qu’il lui revienne une fois sa quête aboutit. Alors elle accepterait, pas avant. Entre temps, il passa à la Brèche par la demeure de Geirmund. Il y croisa une vielle connaissance avec laquelle il renoua. La brétonne du nom de Phèbe lui proposa une chose à laquelle il n’avait guère songé : rejoindre une guilde. Celle des Compagnons de l’Aube. Et ainsi il fut fait.
Que dans un même souffle ils carressent l’orgasme,
Zéphyriel lâcha prise sur tout ce qu’il contrôlait.
Et le tissu du monde si fragile en fut retourné.
Et c’est à cet instant que tout détraqua.
La magie de Zéphyriel s'emballa. Ca ne dura qu'un souffle, une seconde. Ils furent pris dans un maelstrom de lumière de toutes les couleurs. Pris dans leur désir le plus intense, ils ne remarquèrent pas les changements autour d'eux. Seul le regard de l'autre les intéressaient, son embrassade, cet passion partagée. Ils eurent chaud puis froid, l'espace se tordit autour d'eux, se révulsa, pulsa. La lumière qui les englobait, brillait de plus en plus et se mit à tourner. Vite, plus vite, toujours plus vite. Tourbillon ahurissant de milles nuances et intensité. L’espace, le temps, se trouvait affreusement compressé dans la pièce, puis soudain il se dilata autour d’eux. C’est comme si les formes perdaient leur volume, les sons s’assourdissaient ou devenaient acouphène, la toile de la réalité voyait ses mailles écartées. Le monde avait disparu, les formes étaient floues et distordues.
Seul ces deux êtres et le caléidoscope de lumière restait intactes.
Puis aussi vite que ça avait commencé, tout s'éteint. En un claquement de doigt, une fraction de seconde, rien.
Mais même cela, ils ne le virent pas. Ils partageaient un long dialogue qu'eux seuls pouvaient comprendre. Dans leur corps, leur regard, un échange silencieux. Doucement, ils s'approchent et s'embrassent, d'une douce étreinte, s'enlacent et s'endorment. Épuisés par leur plaisir charnel et assommés par la magie devenu sauvage. Ce ne fut que plusieurs heures plus tard qu’ils furent réveillés par la lumière du jour naissant. Sous les premiers rayons de soleil toujours enlacés, les yeux plongés dans ceux de la personne qu'ils avaient tant désiré, aucun mot ne fut prononcé. Puis un murmure.
- Je t'aime, souffla Zéphyriel.
- Je t'aime aussi, lui répondit Silgrid à mi-voix
Elle voulu faire un geste mais grimaça. Baissant les yeux, Zéphyriel remarqua les bleues laissé sur le corps de la jeune femme par leurs ébats.« Je suis désolé, je ne voulait pas, attend je vais te soigner... » Silgrid le stoppa net. « Non, ne t'en fais pas et ne les effaces pas. Ses marques sont la preuve que je n'ai pas rêvé. » Elle lui sourit et il lui rendit son sourire. Cela faisait bine longtemps qu’il ne l’avait pas fait si naturellement. Puis un détail attira son attention. Il se redressa un peu et regarda autour de lui. Devant son expression ébahis, la jeune nordique suivit son regard.
Au lieu de retrouver la vision familière de la cuisine, celle-ci fit place à un champ, certes très joli, mais un champ ! Ils étaient en plein milieu d’un pré sans maison aux alentours et évidement nu comme des vers avec quelque coussins. Étendant ses sens magiques, Zéphyriel retrouva la maison de Silgrid, ils avaient atterri juste à côté ;
- Mais ....que.... On est où ? Silgrid n'arrivait pas à comprendre ce qu'ils s'était passé
- Je suis désolé, ils semblerait que je nous ai transporté ici sans m'en rendre compte. Désolé, j'ai... perdu le contrôle ...pendant.... nos enlacements...
- D-de quoi? C-comment ça transporté? S'inquiète-elle les yeux comme des billes
- Et bien, on est dans le champ derrière ta maison si je ne me trompe pas...
Zéphyriel se sentait mal. Il n’aimait pas l’idée d’avoir perdu le contrôle et encore moins que Silgrid en paye les frais mais surtout... il craignait que l’affaire ne soit bien pire.
- Veux tu que je te porte jusque chez toi ?
- Dans le... mais comment on a finis dans le champ?! S'exclama Silgrid qui ne pensait pas avoir bu tant que cela
- Je crois que j'ai... un peu perdu le contrôle de ma magie quand on ... faisait l'amour
Alors la, Silgrid resta sans voix. Elle n'y savait rien e la magie et ses connaissances se limitaient à des histoires qu'on se raconte au coin du feu. Elle avait entendu dire que les mages pouvaient se déplacer mais elle pensait que... bah qu'il fallait faire tout plein de truc avec des incantations, des gesticulations des sacrifices sanglants! Pas en baisant ! Après un bonne minute de silence, elle rit nerveusement:
- Ah.. ah ah... et je... je ne vais pas me transformer en chauve-souri ou perdre mes dents?... hein?
- Non rassure toi, haha on s'est juste déplacé dans l'espace.
« Enfin j'espère » se dit-il en lui même. Zéphyriel avait un étrange présentement, depuis qu’il avait scanner la zone....il avait capté une trace énergétique et il espérait sincèrement se tromper.
- Et si nous retournions chez toi, au moins retrouver des vêtements, sauf si tu veux rester nue ?
Réalisant qu'ils se trouvaient à la vue de tous dans l'exhibitionnisme le plus indécent, Silgrid devint écarlate et sauta sur ses pieds avant de s'élancer vers la maison en gémissant de honte. Rigolant à gorge déployé, Zephyriel suivi la dame nu à travers champ. La jeune femme entra précipitamment dans la maison et pris à peine le temps de s'arrêter au rez-de-chaussé avant de foncer à l'étage pour trouver quelque chose à se mettre sur le dos et calmer ses nerfs. Elle était si retournée qu'elle ne remarque même pas la lettre encore ouverte sur le comptoir. Le caché de l'Alliance encore intacte.
Voyager... ah ah... dans l'espace... comme ca...ah ah... Elle farfouilla nerveusement ses placards pour trouver sa blouse claire, en vain. Curieux elle pensais l'avoir repassée la veille. Elle pris un habit au hasard avant de redescendre. Dans le salon, elle trouva Zéph perplexe et soucieux. Elle jeta un regard au alentours. Tiens mais... Ou était passées leur affaires? La vaisselle? Les coussins? Etait-ce encore l'un de ses tours de magie? Zéphyriel, toujours complètement à poil se tenait immobile à l'endroit où ils étaient sensés être avant le déplacement. Songeur il ferma les yeux et étend ses sens, enveloppant la pièce de sa lumière. Il s'arrêta quelques secondes plus tard et resta songeur. Silgrid anxieusement :
- Z-Zéph? hum... Tu as rangé?
- Mmm non, j'allais te demander si tu n'avais pas l'impression que certains objet avaient bougé
- .... Zéphyriel.... qu'est qu'il se passe? Sa voix était nouée par l'angoisse
- J'ai un doute...
Il tendit la main et se concentra, tordant l'espace-temps, il referma la cassure.
- Il se pourrait qu'on est légèrement voyagé dans le temps... Au vu des énergie, c'est dans le passé mais je ne sais pas de combien de temps ...Mmm pas plus de d'un an au maximum...
Elle cligna des yeux: « Voyager... dans le temps? ... C'est à dire? » Son cœur s'emballe et elle sent sa poitrine comme pris dans une cage étouffante
- Il se pourrait qu'on soit retourner dans le passée entre un jour et un an, je n'en sais pas plus pour le moment. Je vais aller en sur la place du village me renseigner.
.... un jour.... un an? Elle blemit, vacille et se retient tout juste à la table. « ... Mais c'est...impossible...on ne peut pas... dans le passé... » Son souffle chaotique est le reflet de ses yeux qui balaye la pièce à toute vitesse « N-non.... personne.... ne peut... » Titubante, elle sprint dehors sans un regard pour Zéphyriel. « Silgrid attend ! »
Il allait la rattraper lorsqu'il se rendit compte qu'il n'avait pas de vêtement, il peste avant de filer ers son lit de fortune. Heureusement il y avait des vêtement près sur le coté du lit. Il les enfila et suivi Silgrid se laissant guider par ses sens. « Je pourrais me téléporter mais il vaut mieux m‘abstenir de magie pour le moment ». Il la trouva à la sortie du village dans l'enclos du maréchal ferrant. Sous un immense pommier en fleur, elle caressait une jument. Elle répétait:
- Quelques mois.... ce n'est rien hein... qu'est-ce que c'est que quelque mois dans une vie.... ça va aller...hein ça va aller?
Mais sa voix était déformée par l'émotion et une larme coulait sur sa joue. Elle était terrorisée. Elle n’avait aucun repère. La magie ... on lui avait toujours dit qu’elle devait en rester éloigner ! Cette maudite magie ! Zéphyriel s'approcha et tendit une main vers elle mais se ravisa.
- Silgrid je... je suis désolé...
Abattu par la réaction de Silgrid, il réfléchissait à comment arranger ça. Mais pas une idée ne se profilait à l’horizon. On ne bidouille pas le temps et on ne fait pas ce qu’on veut avec la chronologie. Ce qui s’était passé... Même lui ne le comprenait pas. Alors l’arranger ? Par où devait-il commencer ? Zéphyriel sonda les différents fils d'énergie tissé dans la trame du temps.
Elle continua de caresser l'encolure de la bête:
- Elle aurait du mettre bas dans les jours à venir... Là il lui en reste encore pour quelque mois... Elle se tourna vers son amant, anxieuse, déroutée, perdue: J-je.... Qu'est qu'on fait maintenant? Qu'est ce que ça veut dire pour nous? Que va-t-il se passer... on ne va pas... on ne va pas... disparaître ou je ne sais quoi?
- Non, nous n'allons pas disparaître. C'est comme si on avait recommencé... Je pense que nous sommes revenues trois mois en arrière, juste avant le début du problème avec les monstres éventré.
Le soulagement était notable chez la jeune femme. Elle pris le temps de se calmer. Elle avait peur oui, elle était terrifiée. Mais ce comporter ainsi ne changerais rien. Ça n'arrangerais rien et surtout... cela risquait de le blesser. Craignait-elle la magie ? Oui. Mais le craignait-elle lui ? La réponse était non. Pour rien au monde elle n’aurait souhaité lui faire du tord. Une chose était sûre : il ne l’avait pas fait exprès. Elle se donna une violente claque mental pour se remettre le idées en ordre. Ce n'était pas le moment de flancher. Sortir avec un mage, elle se doutait que ça aurait sont lot de merde. Et surtout, surtout : Elle savait que toutes ses histoires de magie lui pesait depuis le jour où elle l’avait rencontré. Elle avait parfois l’impression qu’il détestait cet part de lui autant qu’elle. Elle devait être forte. Elle s'avança vers Zéphyriel.
- Bon et bien dans ce cas.... Peut-être cette fois pourrait-on profiter d-de tout ce temps... où nous, nous aurions pu... être dans les bras l'un de l'autre.
Et quand elle leva les yeux vers lui, c'était un sourire timide mais sincère qu'il vit.
- Mais avec plaisir, profitons en bien. hum... avant je vais comme même aller m'occuper des loup-garou, histoire qu'on soit tranquille.
- Si tu y vas seul... tu me promet de revenir indemne et de ne pas faire de folie?
- Je te le promet, tu n'auras même pas le temps de t'en rendre compte que je serais rentrer.
Il s'approcha et déposa un doux baiser pour la rassurer. Plus tard dans la journée, Zéphyriel revins sans une égratignure avec le cadavre des 2 loup-garou. Silgrid et lui passèrent les trois prochains mois à profiter de leurs vie ensemble, tout ce qu’ils n’avaient pas osé faire la première fois ils le firent cette fois là. Bien sûre Silgrid refusa obstinément de parler du phénomène étrange. Elle en renia complètement l’existence avec une telle détermination que Zéphyriel inquiet se demandait si l’expérience du voyage temporel n’avait pas affecter sa mémoire.
La suite, vous la connaissez. Zéphyriel décida un jour qu'il était temps. Il annonça son départ pour accomplir une quête qui avait déjà trop attendu. Cependant, il lui demanda sa main et elle accepta à la condition qu’il lui revienne une fois sa quête aboutit. Alors elle accepterait, pas avant. Entre temps, il passa à la Brèche par la demeure de Geirmund. Il y croisa une vielle connaissance avec laquelle il renoua. La brétonne du nom de Phèbe lui proposa une chose à laquelle il n’avait guère songé : rejoindre une guilde. Celle des Compagnons de l’Aube. Et ainsi il fut fait.
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