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La Quête de Zéphyriel
Sam 24 Avr - 20:54
Séjour à Orsinium :
Vue par Zéphyriel :
Après que les compagnons et moi-même avions retrouvé Sigrild. Je choisi de rester avec elle quelques jours pour profiter de sa compagnie qui m’avais tellement manqué. J’étais aussi inquiet de son état mais celui-ci ne cessait de s’améliorer de jours en jours.
Un matin, allant lui apporter son repas, je la trouvais debout, accoudé à la fenêtre grande ouverte de sa chambre dans l’auberge d’Orsinium. L’air qui y entrait était frais mais vivifiant je sentais les caresses du vent sur mon visage. Je refermais la porte puis déposais le plateau de nourriture sur la table basse à côté du lit. Sans un bruit je rejoignis ma belle et l’enlaça dans mes bras. Elle fut surprise sur le coup mais ne chercha pas à s’en dégager. Nous restâmes un moment ainsi regardant le lever du soleil.
La ville avait commencé à s’activer depuis un moment et l’on entendait déjà les martèlements des marteaux sur les enclumes, les allées et venues des différentes personnes passant dans les rues. Approchant ma bouche de son oreille, je lui murmurais quelques mots :
- « Que tu es bien matinal aujourd’hui, je vois que tu as retrouvé toutes ton énergie mais tu n’as pas encore récupéré. Evitons que tu n’attrapes froid, cela serait un comble pour une nordique aussi forte que toi ! »
Comme piquait au vif, elle se retourna et me captura fougueusement les lèvres d’un baiser.
- « Je sais prendre soin de moi » me dit-elle d’un ton faussement vexé
- « Permet moi d’avoir quelques doutes. Après tout ce n’est pas toi qui a tenté une expédition tout en étant empoi….. »
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que ses lèvres clouèrent les miennes en un instant. Le baiser parut durer une éternité mais têtue comme nous étions, aucun d’entre nous ne voulut y mettre un terme. Au bout d’un moment Sigrild s’écarta à court de souffle pour pouvoir respirer.
Me détachant d’elle pour lui laisser de l’espace et fermer la fenêtre au passage.
- « Tu vois » lui dis-je, « tu n’as pas encore récupérer » je lui souris d’un sourire moqueur.
Malheureusement pour moi, elle prit la pique comme un défi. Elle tendit la main et m’attrapa le col. Usant d’une grande force, elle me projeta sur le lit. Je fus tellement surpris que je n’eus pas l’opportunité de réagir.
Elle vint se mettre sur moi, les genoux de chaque côté de mes hanches.
- « Tu vas voir si je n’ai pas assez récupéré » me dit-elle.
D’un rapide mouvement des bras, elle enleva sa chemise de nuit et se retrouva nu en un rien de temps. Son corps bien que marqué par une grande brulure n’en restait pas moins magnifique. Une mèche de cheveux cachait une partie son visage. Sa peau était pale mais d’une pureté saisissante. Ses muscles était bien proportionné le long de son corps d’albâtre. Sur ses lèvres se dessinait un léger sourire. Elle fit lentement descendre ses mains, passa devant son visage, le long de ses seins aux courbes généreuses, dans le creux de ses flancs et les posa sur mon ventre. Elle commença avec une infini tendresse à m’ôter mes vêtements.
Vue par Silgrid :
Je décidais de me placer à califourchon sur l’impertinent. Zéphyriel allait regretter de m’avoir nargué ! Je me débarrassais sans une seconde pensée de mes vêtements et dénudait mon amant. Les marquages psyjiques qui couvraient son corps se dévoilèrent. Je frémis à leur lueur : ils avaient le don d’éveiller en moi désir et passion. Je dépose plusieurs baisers dans son cou, du bout de la langue dessine ses muscles, détache intentionnellement ses cheveux. Son souffle devient profond.
Je me redresse, je fais rouler mon bassin. Frottements maîtrisés, notre intimité s’excite, séparé par de simple sous-vêtement. Ses mains explorèrent mes cuisses, glissèrent sur mes hanches et caressèrent mes seins. La réponse est immédiate. Il sourit, narquois, en les sentant poindre. Il insiste et prend les choses en main. Le nordique me force à basculer et me surplombe. Ah, ses cheveux qui cascadent sur moi, ses yeux de cristal qui brûlent de passion. Combien avait-il pu me manquer ? Que j'aime les caresses avides qu’ils faits pleuvoir sur mon corps. Que dire de ses doigts si audacieux qu'il met si finement en action en moi ? Je suis enveloppé par son odeur, celle d'une lande glaciale du nord parsemée de cardamine et de menthe poivrée.
Le plaisir est comme une bulle de savon. Une bulle fragile qu'il ferait enflée. Je n'ai qu'une hâte : qu'elle explose. L'idée même que je ne puisse la faire éclater m'est impensable alors lorsqu'il cesse de me toucher sans prévenir, je suis empli de frustration. L'émotion est violente, la déception inquantifiable. Je suis prête à ronger mon frein et accepter mon sort quand je me rends compte que Zéphyriel m'observe avec malice. Il se joue de moi. Il la fait exprès !
Je souffle les joues rougis : "Encore". Il défait mes derniers vêtements et secoue la tête : "Non". Je fronce les sourcils et l'attrape par les épaules : "Plus.."Il se penche en espérant me faire taire d'un baiser. Je plaque mes mains sur son torse et j'envoie une froide magie, je répète : "Encore." Et son regard espiègle fait fondre mon cœur : " Quoi donc ?". Je mords ma lèvre, embarrassée. "Alors ?"
"Continue ce que tu faisais..."
"Sinon... ?"
"..."
Le porte étendard de sa virilité bien dressée, il se colle à moi. Je sais où tu veux en venir, ça ne risque pas d'arriver ! Une seule idée me sembla raisonnable pour faire entendre ma voix : Lui mettre un coup de boule. BAM. Hilare, il roule sur le côté. "Quelle tête de mule !". Nous avions oublié un détail : le lit était affreusement étroit. BOUM. En tombant, il m'emporte dans la chute.
Après un fou rire, nous échangeons de nouveaux baisers. Langues et lèvres liées. Alors moi aussi je touche son entrejambe, apprécie les proportions de son sexe et titille le gland si sensible. Et comme la passion nous dévore, nous n'attendons pas plus. Il s'immisce en moi, tendrement.
Je m'attends à de la douceur, comme toujours. Mais il me surprend, va et vient avec ferveur. Notre impatience nous rend fébrile, frénétique, inconstant. Zéphyriel m'attire à lui, relève mes hanches et les plaques au siennes. Cette action me claque un plaisir soudain et revigorant, nous haletons. Brusquement il impose un rythme insoutenable. Mon dos écrasé contre le parquet me fait mal et mes muscles sont encore courbaturés par le poison. Je ne suis pas assez remise je le sais, vorace il ne s'arrête pas. Mes jambes s'enroulent naturellement autour de lui, mes doigts glissent de son visage à ses cheveux, je les agrippe. Je subis, déchirée entre inconfort et désir. Plaisir et fatigue me font tourner la tête. Je ne peux m'empêcher d'en vouloir plus! Mais pas comme ça, non, pas comme ça. Et je me dis : cela fait si longtemps, comment pourrais-je lui en vouloir ? Les hommes sont ainsi faits, il ne peut pas s'en empêcher. N'est-ce pas ? Après tout ce n'est pas si grave... la prochaine fois, oui, la prochaine fois...
Il est probablement sur le point de finir quand il se fige abruptement. Il pantèle, se retire de moi et me caresse délicatement les bras. Pendant un instant nous restons immobiles, le cœur battant la chamade. Il murmure son visage enfouit dans mon cou : "Silgrid, Silgrid... je t'aime. Silgrid, je suis désolé. Tu es si belle, si forte. J'avais oublié. Je me suis laissé aller. " Il a un drôle de ton…Serait-il... gêné ? Je rayonne de satisfaction, ainsi monsieur le séducteur de ses dames pouvait lui aussi avoir des limites ? Je jubilais en constatant que son absence de contrôle le tourmentait. Il se reprend : "Viens sur moi, ça sera plus simple"
Quelle bonne idée ! Je tiens à peine sur mes jambes, mais allons-y ! Je retiens mon sarcasme et m'exécute.
Mais il avait raison, ce fut plus facile. Je guidais notre progression dans les délices charnelles. Nos mouvements s'accordaient enfin, comme les voix d'une chanson, formant une douce ode à notre avenir. Je ne sentais plus la rugosité du sol, le froid d'Orsinium ou la honte de mes cicatrices. Je ressentais la passion que nous construisions ensemble. L'amour que nous avions due brider pendant des mois, pour éviter de souffrir, explosait en nous comme des sortilèges crépitants. Et ce fut intense. Et se fut bon. Les autres résidents de l'auberge en témoigneront.
Retour à la Citadelle :
Après avoir quitté ma belle, je récupérais ma monture et partie pour raidelorn en direction de la Citadelle de l’Aube. Quelques jours de voyage passèrent avant que je n’arrive devant la grande porte. Je ne pris pas le temps de me reposer que je me dirigeais vers la cour. Je cherchais Mazar. Je le trouvais sur place, la chance me souriait. Comme il était rarement à la Citadelle en ce moment j’avais peu d’espoir d’arriver à le croiser. En me dirigeant vers lui je me remémorais sans le vouloir les événements de mon séjour à Orsinium et je ne pus réfréner un sourire :
- « Et bien qu’est-ce qui te rend aussi heureux ? Tu repense à ta dame ? » me dit Mazar d’un sourire narquois.
- « Hein ? Heu oui » dis-je un peu pris au dépourvu, je me ressaisis vite pour ne pas lui laisser la chance de poursuivre davantage. « J’ai un service à te demander Mazar ! »
Il prit un air sérieux sur le champ
- « Que puis-je pour toi ? »
- « Je voudrais honorer la mémoire de mon maitre et me libérer de mon passé. Dis-moi, y a-t-il une tradition chez les guerriers rougegarde pour honorer un héros ou un grand guerrier ? »
- « Hum laisse-moi réfléchir… » Il prit quelques secondes pour songer à ma question « As-tu un objet qui lui appartenais ? »
- « J’ai l’urne qui contiens ses cendres » dis-je d’un ton solennel
- « Très bien, tu peux te rendre au Panthéon des Héros en Bangkorai et y libérer les cendres de ton maitre pour qu’il passe sur l’autre rive. Une fois là-bas honore le et libère-toi des chaines de ton passé ! » La fin de sa phrase ressemblais plus à un ordre qu’a un conseil. Je le vis sourire et compris ses intentions.
- « Ce sera fait Légat ! » lui répondis-je d’un sourire.
Je m’inclinais respectueusement et parti prestement. Je rentrais dans mes quartiers, rassemblant le nécessaire pour un voyage de plusieurs jours et partis reprendre la route, direction Bangkorai.
Le voyage :
Je traversais raidelorn sans encombre. Depuis le temps que je faisais des aller et retour depuis la citadelle, j’avais appris à connaitre cette région. Je connaissais les chemins à éviter et ceux me permettant de gagner du temps. Arriver à la frontière entre Bangkorai et raidelorn, je passais le poste de garde de l’alliance facilement. Les gardes avaient reconnu mon badge de sergent de l’alliance sur le champ, je les saluais d’un hochement de tête en passant. Je ne sais pas ce qu’ils avaient vu en moi ou si j’émettais une aura particulière mais ils se sont inclinés comme par crainte ou respect.
Je continuais ma route jusqu’à Abondance. La ville était plus calme qu’à mon dernier passage. Rien de surprenant comme je m’étais occuper des troubles faites la dernière fois. Je laissais ma monture à l’écurie puis marchais vers l’auberge. Je prenais une chambre et un repas. Une fois repus je montais dans ma chambre en prenant bien soin de verrouiller la porte. Je dormais tôt mais que d’un œil, la ville avait beau sembler calme, il valait mieux être prudent.
Rien ne se passa pendant la nuit ce qui me permis de récupérer tranquillement. Juste avant que le soleil ne se lève, je payais l’aubergiste partais récupérer mon cheval. Celui-ci semblait heureux de me voir et sautais sur place, impatient de reprendre le voyage. Je regardais ma carte pour visualiser mon trajet.
Le chemin était sûr, les gardes et l’alliance avaient fait du bon travail dans la région sans oublier les innombrables aventuriers qui étaient venu aider. Je m’arrêtais un moment à la garnison de Bangkorai, saluant ceux avec qui j’avais combattu pour le défendre des raids impériaux. 2 jours de chevauché plus tard je me trouvais en face du Panthéon des Héros.
Le panthéon des Héros :
L’édifice avait beau avoir été laisser à l’abandon, il n’en restait pas moins impressionnant. Les colonnes tenaient toujours fièrement debout. Avançant prudemment, ce genre de lieu mystique pouvait bien souvent abriter plus d’un danger. L’endroit semblait désert, m’enfonçant plus profondément dans les ruines, je passais une porte qui par miracle fonctionnais encore. Je finis par débouché sur place étrange. Je ne m’y sentais pas à ma place, ce lieu semblait appeler les âmes glorieuses, ceux ayant déjà trépasser.
La plateforme était large, un escalier descendait sur une place pleine de brume avec une rive au fond. Une énergie étrange emplissait les lieus. Inspirant profondément je parcourais les alentours du regard.
- « Ici semble être une bonne idée, je le sens »
Je sortis l’urne contenant les cendres du maitre de mon sac. Fermant les yeux, je me déplaçais en ressentant l’énergie environnante. Je m’arrêtais près d’un grand brasero. Satisfait du lieu, je fixais l’urne entre mes mains devant moi.
Le temps paru se suspendre, il n’avait plus d’emprise sur moi. Après avoir regardé le récipient funéraire un long moment, je le soulevais au-dessus de ma tête puis d’un geste fort, je le brisais sur le sol. Rassemblant ma puissance, je me concentrais sur les techniques des chevaliers dragons et d’un souffle incinérateur, je balayais les cendres et les reste de l’urne. L’image de mon défunt maitre apparut devant mes yeux. Je tombais à genoux, les larmes avait commencé à couler le long de mon visage :
- « …lé, désolé, je suis désolé, je suis désolé maitre, vous êtes mort par ma faute. Je ne mérite pas d’être votre disciple, j’en suis indigne ! »
Le spectre posa une main sur mon épaule, je sentais mon fardeau s’alléger. Mon maitre voulait me pardonner mais je ne pouvais concevoir cela.
- « Non ! Ne me pardonnais pas, je suis responsable de votre mort, je n’ai pas été suffisamment brave, j’ai fait honte à ma lignée, à mes ancêtres, à vous ! Je vous en supplie ne me pardonner pas je ne veux pas d’une chose que je n’ai pas mériter ! »
Une voix retentit dans ma tête, j’avais l’impression qu’elle faisait écho sur les murs du lieu. Je l’entendais distinctement comme si elle provenait de partout :
- Maitre ! C’est vous !? Je … heu … je ne veux pas m’infliger cette douleur mais je le dois ! J’en suis responsable.
L’image du guerrier devenait de plus en plus présente, comme s’il allait se matérialiser d’un moment à l’autre. Il croisa les bras sur son torse, et je sus qu’il me toisait du regard derrière son masque.
Il reprit sur un ton plus doux comme un père parlerai à son enfant :
Le fantôme du guerrier s’était agenouillé pour être à ma hauteur. Puis à ma grande surprise, il levait mes bras et saisie son masque. Il l’enlevait, révélant sa tête et son visage que je voyais pour la première fois. J’en étais abasourdi, bien qu’il fût en face de moi, je ne pouvais le décrire. Ses yeux fixèrent les miens et une décharge d’énergie me parcouru. J’avais l’impression que les chaines qui me retenais s’étaient brisées. Je me sentais léger. C’était ma faute mais il m’avait pardonné. Les larmes coulaient abondement sur mes joues, ne voulant plus s’arrêter.
- Non maitre.
- Et bien j’ai rejoint l’alliance de Daguefilante
- « J’ai aussi rejoint une guilde incroyable. Elle s’appelle Les Compagnons de l’Aube !
- Et heu aussi…
- Heu … j’ai trouvé quelqu’un
- Une femme
- Elle se nomme Silgrid
- Je fais déjà et je continuerai à le faire tant qu’un souffle de vie m’abritera
- Non maitre, j’ai encore tellement de chose à vous dire ne partez pas !
- Oui maitre
La main du maitre se tendit et touchais mon front une lumière vive s’échappa lors du contact. Une foule d’image traversèrent mon esprit. Haletant je regardais l’être fantomatique. Celui-ci arborait un sourire de satisfaction.
- Oui maitre
Sur ces derniers échanges, l’image fantomatiques devint floue et s’estompa dans les aires laissant de fines particules s’envolé vers la rive derrière la brume. Un dernier mot de sa part retentit :
Je souriais. Le maitre avait l’habitude de m’appeler ainsi en faisant référence aux légendes nordique et de mon lien avec le culte du dragon.
- « Haha… Heureusement que je n’en suis pas un sinon avec ma connaissance de la langue draconique j’aurai provoqué plus d’une catastrophe. »
Je restais perplexe quelques instants puis adressant une dernière prière à mon maitre, je commençais à méditer.
Je visualisais les images des différentes postures dans mon esprit, je les répétais inlassablement jusqu’à comprendre chaque mouvement leur utilité….
Lorsque je rouvris les yeux, le soleil s’était couché. Je montais un camp rapide : un duvet et un feu. Fort heureusement, j’avais prévu plusieurs jours de rations et je me souvenais avoir aperçu un point d’eau dans les ruines. Me sentant fatigué, je m’enroulais dans mon duvet et m’endormis bercée par le lieu. Je rêvais cette nuit-là. Je voyais les images que j’avais visualiser toute la journée. J’avais l’occasion d’approfondir ma connaissance. Au réveil mon regard se portais sur la rive lointaine mais je n’avais pas le temps de m’y attarder, cela ne me concerner pas. Je me changeais pour être plus à l’aise avec l’éprouvante épreuve que j’allais effectuer :
Durant les 3 jours qui suivirent je maintiens un entrainement strict pour maitriser au mieux ces nouvelles techniques :
Me reposant et méditant la nuit, je pratiquais physiquement les techniques le jours.
Petit à petit je sentais mon corps mieux réagir, enchainer les mouvements devint de plus en plus simple.
Le troisième jour, satisfait des progrès effectués et de la maitrise que j’avais, Je m’arrêtais. J’avais réussi à comprendre et à maitriser un art oublié mais différent de ce que ça aurait dû être.
- « J’ai pratiquer les techniques des chantelame mais le résultat est différent de ce qu’il devrait être...hum… soit ma voie en sera différente. Le titre de chantelame ne me siéra pas. »
Me remémorant les différents mouvements que j’avais pratiquer, un nom me vint à l’esprit :
- « Je nommerais ma voie, Zahkrii wah dov kest, l’épée du dragon tempétueux, le style danselame est né. »
Je remettais mon armure, rassemblait mes affaires et saluais une derniere fois dans la direction qu’avait pris l’homme qui m’avait tant enseigné.
- « Au revoir maître »
Je me hâtais de sortir des ruines. Enfin ma quête était achevée, enfin depuis tant d’années je me sentais avoir recouvré une liberté qui m’avait échappé. J’étais comme un homme nouveau. Je retrouvais ma monture qui jubilait sur place en me voyant arrivé. Les trajets lui avaient manqué. Enfourchant ma monture, je mettais le cap en direction d’Orsinium.
Le retour du guerrier :
Le trajet se passa bien, aucun obstacle ou évènement imprévue ne se présenta, louer soit Akatosh. Je mis 4 jours au galop pour rejoindre la ville orque. Mon cheval n’était même essoufflé à ma grande surprise. J’avais bien fait de l’acheter plusieurs années auparavant, c’était une bête magnifique, endurante, rapide et loyal. Il était devenu un partenaire indispensable pour chacun de mes voyages en Tamriel ou sur les champs de bataille.
Je m’arrêtais à l’écurie. Une fois ma monture entre de bonnes mains, je fonçais vers l’auberge. Je demandais à l’aubergiste si la nordique logeant ici était toujours là. Il m’assurait que oui, je me dirigeais donc vers sa chambre. Non sans déposer au passage quelques pièces d’or sur le comptoir en remerciement de l’information obtenue. Arriver devant la porte, je l’ouvrais doucement. Je surpris la belle dans sa lecture. En me voyant elle reposa le livre et me sauta dans les bras, parsemant mon visage de baisers.
- « Je suis de retour » parvins-je à dire sous l’assaut fulgurant.
- « As-tu pu faire ce que tu voulais ? » me dit-elle plongeant son regard dans le mien.
- « Oui ma douce. Ma quête et accompli, je vais pouvoir te demander ta main » je remis une de ses mèches en place tout en lui parlant. Son visage forma un sourire qui me conquit sur le champ, comment avais-je pu faire autant attendre cet être qui comptait tant pour moi.
- « Viens avec moi ! » lui demandais-je
- « Ou veux-tu m’emmener ?
- A la citadelle de l’Aube, si c’est toujours ton souhait ?
- Oui, partons de suite, nous avons assez perdu de temps » Elle prit quand même le temps d’un long baiser avant de rassembler ses affaires.
Nous partîmes rapidement. Une fois la note de l’auberge payer et les cheveux prêts, nous partîmes pour le QG des Compagnons de l’Aube.
L’arrivée à la Citadelle (fin) :
Durant le trajet, je lui racontais mon voyage sans omettre le moindre détail. J’eux tout juste le temps de terminer mon récit que nous nous retrouvions devant les portes de la forteresse. Saluant Ragnar qui garder férocement la porte, je permis à ma douce d’entrer. Etonnement, le chef se trouvait sur les marches devant le bâtiment principale comme s’il nous attendait. Je nous arrêtais devant lui et le salua comme à mon habitude.
- « Bonjour chef !
- Bonjour Zéphyriel, qui es cette personne derrière toi ? Serait-ce une nouvelle recrue que tu nous apporte ?
- En quelque sorte, il s’agit de ma fiancée que la guilde m’a aidé à retrouver. Je viens la présenter devant vous car elle souhaiterait intégrer les Compagnons de l’Aube.
- Zéphyriel, nous ne pouvons accepter n'importe qui dans notre fraternité. Cependant, je constate que cette femme a beaucoup de valeur à vos yeux, et ses derniers exploits à Orsinium ont fait parler de sa bravoure. J'approuve donc exceptionnellement son entrée dans la Guilde.
Ghorthul regarda la femme, le poing sur le cœur, la tête penchée vers l'avant :
- Mes respects à vous jeune femme, et bienvenue chez nous.
- Merci à vous, je tacherais de m’en montrer digne.
Explosant de joie, Silgrid me sauta dans les bras tellement forts que je faillis partir à la renverse. Nous étions enfin réunis et sous la même bannière. J’étais un peu gêner de faire preuve d’une telle démonstration d’affection devant le chef. Mais qu’importe, ma quête était accomplie, j’avais retrouvé mon aimée et nous pouvions enfin nous marier.
Vue par Zéphyriel :
Après que les compagnons et moi-même avions retrouvé Sigrild. Je choisi de rester avec elle quelques jours pour profiter de sa compagnie qui m’avais tellement manqué. J’étais aussi inquiet de son état mais celui-ci ne cessait de s’améliorer de jours en jours.
Un matin, allant lui apporter son repas, je la trouvais debout, accoudé à la fenêtre grande ouverte de sa chambre dans l’auberge d’Orsinium. L’air qui y entrait était frais mais vivifiant je sentais les caresses du vent sur mon visage. Je refermais la porte puis déposais le plateau de nourriture sur la table basse à côté du lit. Sans un bruit je rejoignis ma belle et l’enlaça dans mes bras. Elle fut surprise sur le coup mais ne chercha pas à s’en dégager. Nous restâmes un moment ainsi regardant le lever du soleil.
La ville avait commencé à s’activer depuis un moment et l’on entendait déjà les martèlements des marteaux sur les enclumes, les allées et venues des différentes personnes passant dans les rues. Approchant ma bouche de son oreille, je lui murmurais quelques mots :
- « Que tu es bien matinal aujourd’hui, je vois que tu as retrouvé toutes ton énergie mais tu n’as pas encore récupéré. Evitons que tu n’attrapes froid, cela serait un comble pour une nordique aussi forte que toi ! »
Comme piquait au vif, elle se retourna et me captura fougueusement les lèvres d’un baiser.
- « Je sais prendre soin de moi » me dit-elle d’un ton faussement vexé
- « Permet moi d’avoir quelques doutes. Après tout ce n’est pas toi qui a tenté une expédition tout en étant empoi….. »
Je n’eus pas le temps de finir ma phrase que ses lèvres clouèrent les miennes en un instant. Le baiser parut durer une éternité mais têtue comme nous étions, aucun d’entre nous ne voulut y mettre un terme. Au bout d’un moment Sigrild s’écarta à court de souffle pour pouvoir respirer.
Me détachant d’elle pour lui laisser de l’espace et fermer la fenêtre au passage.
- « Tu vois » lui dis-je, « tu n’as pas encore récupérer » je lui souris d’un sourire moqueur.
Malheureusement pour moi, elle prit la pique comme un défi. Elle tendit la main et m’attrapa le col. Usant d’une grande force, elle me projeta sur le lit. Je fus tellement surpris que je n’eus pas l’opportunité de réagir.
Elle vint se mettre sur moi, les genoux de chaque côté de mes hanches.
- « Tu vas voir si je n’ai pas assez récupéré » me dit-elle.
D’un rapide mouvement des bras, elle enleva sa chemise de nuit et se retrouva nu en un rien de temps. Son corps bien que marqué par une grande brulure n’en restait pas moins magnifique. Une mèche de cheveux cachait une partie son visage. Sa peau était pale mais d’une pureté saisissante. Ses muscles était bien proportionné le long de son corps d’albâtre. Sur ses lèvres se dessinait un léger sourire. Elle fit lentement descendre ses mains, passa devant son visage, le long de ses seins aux courbes généreuses, dans le creux de ses flancs et les posa sur mon ventre. Elle commença avec une infini tendresse à m’ôter mes vêtements.
Vue par Silgrid :
Je décidais de me placer à califourchon sur l’impertinent. Zéphyriel allait regretter de m’avoir nargué ! Je me débarrassais sans une seconde pensée de mes vêtements et dénudait mon amant. Les marquages psyjiques qui couvraient son corps se dévoilèrent. Je frémis à leur lueur : ils avaient le don d’éveiller en moi désir et passion. Je dépose plusieurs baisers dans son cou, du bout de la langue dessine ses muscles, détache intentionnellement ses cheveux. Son souffle devient profond.
Je me redresse, je fais rouler mon bassin. Frottements maîtrisés, notre intimité s’excite, séparé par de simple sous-vêtement. Ses mains explorèrent mes cuisses, glissèrent sur mes hanches et caressèrent mes seins. La réponse est immédiate. Il sourit, narquois, en les sentant poindre. Il insiste et prend les choses en main. Le nordique me force à basculer et me surplombe. Ah, ses cheveux qui cascadent sur moi, ses yeux de cristal qui brûlent de passion. Combien avait-il pu me manquer ? Que j'aime les caresses avides qu’ils faits pleuvoir sur mon corps. Que dire de ses doigts si audacieux qu'il met si finement en action en moi ? Je suis enveloppé par son odeur, celle d'une lande glaciale du nord parsemée de cardamine et de menthe poivrée.
Le plaisir est comme une bulle de savon. Une bulle fragile qu'il ferait enflée. Je n'ai qu'une hâte : qu'elle explose. L'idée même que je ne puisse la faire éclater m'est impensable alors lorsqu'il cesse de me toucher sans prévenir, je suis empli de frustration. L'émotion est violente, la déception inquantifiable. Je suis prête à ronger mon frein et accepter mon sort quand je me rends compte que Zéphyriel m'observe avec malice. Il se joue de moi. Il la fait exprès !
Je souffle les joues rougis : "Encore". Il défait mes derniers vêtements et secoue la tête : "Non". Je fronce les sourcils et l'attrape par les épaules : "Plus.."Il se penche en espérant me faire taire d'un baiser. Je plaque mes mains sur son torse et j'envoie une froide magie, je répète : "Encore." Et son regard espiègle fait fondre mon cœur : " Quoi donc ?". Je mords ma lèvre, embarrassée. "Alors ?"
"Continue ce que tu faisais..."
"Sinon... ?"
"..."
Le porte étendard de sa virilité bien dressée, il se colle à moi. Je sais où tu veux en venir, ça ne risque pas d'arriver ! Une seule idée me sembla raisonnable pour faire entendre ma voix : Lui mettre un coup de boule. BAM. Hilare, il roule sur le côté. "Quelle tête de mule !". Nous avions oublié un détail : le lit était affreusement étroit. BOUM. En tombant, il m'emporte dans la chute.
Après un fou rire, nous échangeons de nouveaux baisers. Langues et lèvres liées. Alors moi aussi je touche son entrejambe, apprécie les proportions de son sexe et titille le gland si sensible. Et comme la passion nous dévore, nous n'attendons pas plus. Il s'immisce en moi, tendrement.
Je m'attends à de la douceur, comme toujours. Mais il me surprend, va et vient avec ferveur. Notre impatience nous rend fébrile, frénétique, inconstant. Zéphyriel m'attire à lui, relève mes hanches et les plaques au siennes. Cette action me claque un plaisir soudain et revigorant, nous haletons. Brusquement il impose un rythme insoutenable. Mon dos écrasé contre le parquet me fait mal et mes muscles sont encore courbaturés par le poison. Je ne suis pas assez remise je le sais, vorace il ne s'arrête pas. Mes jambes s'enroulent naturellement autour de lui, mes doigts glissent de son visage à ses cheveux, je les agrippe. Je subis, déchirée entre inconfort et désir. Plaisir et fatigue me font tourner la tête. Je ne peux m'empêcher d'en vouloir plus! Mais pas comme ça, non, pas comme ça. Et je me dis : cela fait si longtemps, comment pourrais-je lui en vouloir ? Les hommes sont ainsi faits, il ne peut pas s'en empêcher. N'est-ce pas ? Après tout ce n'est pas si grave... la prochaine fois, oui, la prochaine fois...
Il est probablement sur le point de finir quand il se fige abruptement. Il pantèle, se retire de moi et me caresse délicatement les bras. Pendant un instant nous restons immobiles, le cœur battant la chamade. Il murmure son visage enfouit dans mon cou : "Silgrid, Silgrid... je t'aime. Silgrid, je suis désolé. Tu es si belle, si forte. J'avais oublié. Je me suis laissé aller. " Il a un drôle de ton…Serait-il... gêné ? Je rayonne de satisfaction, ainsi monsieur le séducteur de ses dames pouvait lui aussi avoir des limites ? Je jubilais en constatant que son absence de contrôle le tourmentait. Il se reprend : "Viens sur moi, ça sera plus simple"
Quelle bonne idée ! Je tiens à peine sur mes jambes, mais allons-y ! Je retiens mon sarcasme et m'exécute.
Mais il avait raison, ce fut plus facile. Je guidais notre progression dans les délices charnelles. Nos mouvements s'accordaient enfin, comme les voix d'une chanson, formant une douce ode à notre avenir. Je ne sentais plus la rugosité du sol, le froid d'Orsinium ou la honte de mes cicatrices. Je ressentais la passion que nous construisions ensemble. L'amour que nous avions due brider pendant des mois, pour éviter de souffrir, explosait en nous comme des sortilèges crépitants. Et ce fut intense. Et se fut bon. Les autres résidents de l'auberge en témoigneront.
Retour à la Citadelle :
Après avoir quitté ma belle, je récupérais ma monture et partie pour raidelorn en direction de la Citadelle de l’Aube. Quelques jours de voyage passèrent avant que je n’arrive devant la grande porte. Je ne pris pas le temps de me reposer que je me dirigeais vers la cour. Je cherchais Mazar. Je le trouvais sur place, la chance me souriait. Comme il était rarement à la Citadelle en ce moment j’avais peu d’espoir d’arriver à le croiser. En me dirigeant vers lui je me remémorais sans le vouloir les événements de mon séjour à Orsinium et je ne pus réfréner un sourire :
- « Et bien qu’est-ce qui te rend aussi heureux ? Tu repense à ta dame ? » me dit Mazar d’un sourire narquois.
- « Hein ? Heu oui » dis-je un peu pris au dépourvu, je me ressaisis vite pour ne pas lui laisser la chance de poursuivre davantage. « J’ai un service à te demander Mazar ! »
Il prit un air sérieux sur le champ
- « Que puis-je pour toi ? »
- « Je voudrais honorer la mémoire de mon maitre et me libérer de mon passé. Dis-moi, y a-t-il une tradition chez les guerriers rougegarde pour honorer un héros ou un grand guerrier ? »
- « Hum laisse-moi réfléchir… » Il prit quelques secondes pour songer à ma question « As-tu un objet qui lui appartenais ? »
- « J’ai l’urne qui contiens ses cendres » dis-je d’un ton solennel
- « Très bien, tu peux te rendre au Panthéon des Héros en Bangkorai et y libérer les cendres de ton maitre pour qu’il passe sur l’autre rive. Une fois là-bas honore le et libère-toi des chaines de ton passé ! » La fin de sa phrase ressemblais plus à un ordre qu’a un conseil. Je le vis sourire et compris ses intentions.
- « Ce sera fait Légat ! » lui répondis-je d’un sourire.
Je m’inclinais respectueusement et parti prestement. Je rentrais dans mes quartiers, rassemblant le nécessaire pour un voyage de plusieurs jours et partis reprendre la route, direction Bangkorai.
Le voyage :
Je traversais raidelorn sans encombre. Depuis le temps que je faisais des aller et retour depuis la citadelle, j’avais appris à connaitre cette région. Je connaissais les chemins à éviter et ceux me permettant de gagner du temps. Arriver à la frontière entre Bangkorai et raidelorn, je passais le poste de garde de l’alliance facilement. Les gardes avaient reconnu mon badge de sergent de l’alliance sur le champ, je les saluais d’un hochement de tête en passant. Je ne sais pas ce qu’ils avaient vu en moi ou si j’émettais une aura particulière mais ils se sont inclinés comme par crainte ou respect.
Je continuais ma route jusqu’à Abondance. La ville était plus calme qu’à mon dernier passage. Rien de surprenant comme je m’étais occuper des troubles faites la dernière fois. Je laissais ma monture à l’écurie puis marchais vers l’auberge. Je prenais une chambre et un repas. Une fois repus je montais dans ma chambre en prenant bien soin de verrouiller la porte. Je dormais tôt mais que d’un œil, la ville avait beau sembler calme, il valait mieux être prudent.
Rien ne se passa pendant la nuit ce qui me permis de récupérer tranquillement. Juste avant que le soleil ne se lève, je payais l’aubergiste partais récupérer mon cheval. Celui-ci semblait heureux de me voir et sautais sur place, impatient de reprendre le voyage. Je regardais ma carte pour visualiser mon trajet.
Le chemin était sûr, les gardes et l’alliance avaient fait du bon travail dans la région sans oublier les innombrables aventuriers qui étaient venu aider. Je m’arrêtais un moment à la garnison de Bangkorai, saluant ceux avec qui j’avais combattu pour le défendre des raids impériaux. 2 jours de chevauché plus tard je me trouvais en face du Panthéon des Héros.
Le panthéon des Héros :
L’édifice avait beau avoir été laisser à l’abandon, il n’en restait pas moins impressionnant. Les colonnes tenaient toujours fièrement debout. Avançant prudemment, ce genre de lieu mystique pouvait bien souvent abriter plus d’un danger. L’endroit semblait désert, m’enfonçant plus profondément dans les ruines, je passais une porte qui par miracle fonctionnais encore. Je finis par débouché sur place étrange. Je ne m’y sentais pas à ma place, ce lieu semblait appeler les âmes glorieuses, ceux ayant déjà trépasser.
La plateforme était large, un escalier descendait sur une place pleine de brume avec une rive au fond. Une énergie étrange emplissait les lieus. Inspirant profondément je parcourais les alentours du regard.
- « Ici semble être une bonne idée, je le sens »
Je sortis l’urne contenant les cendres du maitre de mon sac. Fermant les yeux, je me déplaçais en ressentant l’énergie environnante. Je m’arrêtais près d’un grand brasero. Satisfait du lieu, je fixais l’urne entre mes mains devant moi.
Le temps paru se suspendre, il n’avait plus d’emprise sur moi. Après avoir regardé le récipient funéraire un long moment, je le soulevais au-dessus de ma tête puis d’un geste fort, je le brisais sur le sol. Rassemblant ma puissance, je me concentrais sur les techniques des chevaliers dragons et d’un souffle incinérateur, je balayais les cendres et les reste de l’urne. L’image de mon défunt maitre apparut devant mes yeux. Je tombais à genoux, les larmes avait commencé à couler le long de mon visage :
- « …lé, désolé, je suis désolé, je suis désolé maitre, vous êtes mort par ma faute. Je ne mérite pas d’être votre disciple, j’en suis indigne ! »
Le spectre posa une main sur mon épaule, je sentais mon fardeau s’alléger. Mon maitre voulait me pardonner mais je ne pouvais concevoir cela.
- « Non ! Ne me pardonnais pas, je suis responsable de votre mort, je n’ai pas été suffisamment brave, j’ai fait honte à ma lignée, à mes ancêtres, à vous ! Je vous en supplie ne me pardonner pas je ne veux pas d’une chose que je n’ai pas mériter ! »
Une voix retentit dans ma tête, j’avais l’impression qu’elle faisait écho sur les murs du lieu. Je l’entendais distinctement comme si elle provenait de partout :
« Pourquoi veux-tu t’infliger tous ce mal ?
- Maitre ! C’est vous !? Je … heu … je ne veux pas m’infliger cette douleur mais je le dois ! J’en suis responsable.
Responsable ? Non tu ne l’es pas ! »
L’image du guerrier devenait de plus en plus présente, comme s’il allait se matérialiser d’un moment à l’autre. Il croisa les bras sur son torse, et je sus qu’il me toisait du regard derrière son masque.
« Ecoute moi disciple têtue ! Tu n’es pas responsable ! Ma mort relève de ma propre erreur. »
Il reprit sur un ton plus doux comme un père parlerai à son enfant :
« Si un élève commet une erreur c’est que le professeur ne lui a pas correctement enseigné les choses. »
Le fantôme du guerrier s’était agenouillé pour être à ma hauteur. Puis à ma grande surprise, il levait mes bras et saisie son masque. Il l’enlevait, révélant sa tête et son visage que je voyais pour la première fois. J’en étais abasourdi, bien qu’il fût en face de moi, je ne pouvais le décrire. Ses yeux fixèrent les miens et une décharge d’énergie me parcouru. J’avais l’impression que les chaines qui me retenais s’étaient brisées. Je me sentais léger. C’était ma faute mais il m’avait pardonné. Les larmes coulaient abondement sur mes joues, ne voulant plus s’arrêter.
« Te sens-tu mieux ? Dis-moi disciple, as-tu refais cette erreur ?
- Non maitre.
Bien ! C’est que tu en as tiré une leçon même sans le savoir. Te voila libérer maintenant, tu vas pouvoir avancer. Maintenant rassure la vieille âme de ton défunt maitre et dis-moi ce que tu es devenu
- Et bien j’ai rejoint l’alliance de Daguefilante
Très bon choix » dit-il en acquiescent de la tete
- « J’ai aussi rejoint une guilde incroyable. Elle s’appelle Les Compagnons de l’Aube !
C’est bien d’avoir des allies de confiance et un lieu où tu peux te sentir chez toi
- Et heu aussi…
Oui ? Pourquoi es-tu donc si rouge tout à coup ?
- Heu … j’ai trouvé quelqu’un
Quelqu’un ? Un roi, un marchand, un guerrier, quelqu’un d’important ?
- Une femme
Que… oh ! Je vois. Je te revois encore quand je t’ai trouvé dans la neige. Tu ressemblais plus à une bête enragé assoiffé de sang qu’a un joli cœur. Alors comment se nomme celle qui a su captiver mon apprenti ?
- Elle se nomme Silgrid
Un joli nom, prend soin d’elle
- Je fais déjà et je continuerai à le faire tant qu’un souffle de vie m’abritera
Bien. Je t’en aurai volontiers demander davantage mais la rive m’appelle, je dois traverser. Mon temps sur ces terres mortels est fini.
- Non maitre, j’ai encore tellement de chose à vous dire ne partez pas !
Jeune insouciant, tu me raconteras tous ça une fois que tu auras vécu, en attendant bats toi bien, avec force et honneur !
- Oui maitre
Avant de partir j’ai un dernier présent pour toi, abaisse les défenses de ton esprit et calme toi.
La main du maitre se tendit et touchais mon front une lumière vive s’échappa lors du contact. Une foule d’image traversèrent mon esprit. Haletant je regardais l’être fantomatique. Celui-ci arborait un sourire de satisfaction.
Je t’ai transmis tous mon savoir sur les techniques des chantelames ainsi que mes recherches pour les restaurer. Libre à toi de continuer mon héritage. Médite là-dessus et quand tu seras prêt quitte ces lieus et va retrouver ta belle qui t’attend.
- Oui maitre
Sur ces derniers échanges, l’image fantomatiques devint floue et s’estompa dans les aires laissant de fines particules s’envolé vers la rive derrière la brume. Un dernier mot de sa part retentit :
« Dovahkiin »
Je souriais. Le maitre avait l’habitude de m’appeler ainsi en faisant référence aux légendes nordique et de mon lien avec le culte du dragon.
- « Haha… Heureusement que je n’en suis pas un sinon avec ma connaissance de la langue draconique j’aurai provoqué plus d’une catastrophe. »
Je restais perplexe quelques instants puis adressant une dernière prière à mon maitre, je commençais à méditer.
Je visualisais les images des différentes postures dans mon esprit, je les répétais inlassablement jusqu’à comprendre chaque mouvement leur utilité….
Lorsque je rouvris les yeux, le soleil s’était couché. Je montais un camp rapide : un duvet et un feu. Fort heureusement, j’avais prévu plusieurs jours de rations et je me souvenais avoir aperçu un point d’eau dans les ruines. Me sentant fatigué, je m’enroulais dans mon duvet et m’endormis bercée par le lieu. Je rêvais cette nuit-là. Je voyais les images que j’avais visualiser toute la journée. J’avais l’occasion d’approfondir ma connaissance. Au réveil mon regard se portais sur la rive lointaine mais je n’avais pas le temps de m’y attarder, cela ne me concerner pas. Je me changeais pour être plus à l’aise avec l’éprouvante épreuve que j’allais effectuer :
Durant les 3 jours qui suivirent je maintiens un entrainement strict pour maitriser au mieux ces nouvelles techniques :
Me reposant et méditant la nuit, je pratiquais physiquement les techniques le jours.
Petit à petit je sentais mon corps mieux réagir, enchainer les mouvements devint de plus en plus simple.
Le troisième jour, satisfait des progrès effectués et de la maitrise que j’avais, Je m’arrêtais. J’avais réussi à comprendre et à maitriser un art oublié mais différent de ce que ça aurait dû être.
- « J’ai pratiquer les techniques des chantelame mais le résultat est différent de ce qu’il devrait être...hum… soit ma voie en sera différente. Le titre de chantelame ne me siéra pas. »
Me remémorant les différents mouvements que j’avais pratiquer, un nom me vint à l’esprit :
- « Je nommerais ma voie, Zahkrii wah dov kest, l’épée du dragon tempétueux, le style danselame est né. »
Je remettais mon armure, rassemblait mes affaires et saluais une derniere fois dans la direction qu’avait pris l’homme qui m’avait tant enseigné.
- « Au revoir maître »
Je me hâtais de sortir des ruines. Enfin ma quête était achevée, enfin depuis tant d’années je me sentais avoir recouvré une liberté qui m’avait échappé. J’étais comme un homme nouveau. Je retrouvais ma monture qui jubilait sur place en me voyant arrivé. Les trajets lui avaient manqué. Enfourchant ma monture, je mettais le cap en direction d’Orsinium.
Le retour du guerrier :
Le trajet se passa bien, aucun obstacle ou évènement imprévue ne se présenta, louer soit Akatosh. Je mis 4 jours au galop pour rejoindre la ville orque. Mon cheval n’était même essoufflé à ma grande surprise. J’avais bien fait de l’acheter plusieurs années auparavant, c’était une bête magnifique, endurante, rapide et loyal. Il était devenu un partenaire indispensable pour chacun de mes voyages en Tamriel ou sur les champs de bataille.
Je m’arrêtais à l’écurie. Une fois ma monture entre de bonnes mains, je fonçais vers l’auberge. Je demandais à l’aubergiste si la nordique logeant ici était toujours là. Il m’assurait que oui, je me dirigeais donc vers sa chambre. Non sans déposer au passage quelques pièces d’or sur le comptoir en remerciement de l’information obtenue. Arriver devant la porte, je l’ouvrais doucement. Je surpris la belle dans sa lecture. En me voyant elle reposa le livre et me sauta dans les bras, parsemant mon visage de baisers.
- « Je suis de retour » parvins-je à dire sous l’assaut fulgurant.
- « As-tu pu faire ce que tu voulais ? » me dit-elle plongeant son regard dans le mien.
- « Oui ma douce. Ma quête et accompli, je vais pouvoir te demander ta main » je remis une de ses mèches en place tout en lui parlant. Son visage forma un sourire qui me conquit sur le champ, comment avais-je pu faire autant attendre cet être qui comptait tant pour moi.
- « Viens avec moi ! » lui demandais-je
- « Ou veux-tu m’emmener ?
- A la citadelle de l’Aube, si c’est toujours ton souhait ?
- Oui, partons de suite, nous avons assez perdu de temps » Elle prit quand même le temps d’un long baiser avant de rassembler ses affaires.
Nous partîmes rapidement. Une fois la note de l’auberge payer et les cheveux prêts, nous partîmes pour le QG des Compagnons de l’Aube.
L’arrivée à la Citadelle (fin) :
Durant le trajet, je lui racontais mon voyage sans omettre le moindre détail. J’eux tout juste le temps de terminer mon récit que nous nous retrouvions devant les portes de la forteresse. Saluant Ragnar qui garder férocement la porte, je permis à ma douce d’entrer. Etonnement, le chef se trouvait sur les marches devant le bâtiment principale comme s’il nous attendait. Je nous arrêtais devant lui et le salua comme à mon habitude.
- « Bonjour chef !
- Bonjour Zéphyriel, qui es cette personne derrière toi ? Serait-ce une nouvelle recrue que tu nous apporte ?
- En quelque sorte, il s’agit de ma fiancée que la guilde m’a aidé à retrouver. Je viens la présenter devant vous car elle souhaiterait intégrer les Compagnons de l’Aube.
- Zéphyriel, nous ne pouvons accepter n'importe qui dans notre fraternité. Cependant, je constate que cette femme a beaucoup de valeur à vos yeux, et ses derniers exploits à Orsinium ont fait parler de sa bravoure. J'approuve donc exceptionnellement son entrée dans la Guilde.
Ghorthul regarda la femme, le poing sur le cœur, la tête penchée vers l'avant :
- Mes respects à vous jeune femme, et bienvenue chez nous.
- Merci à vous, je tacherais de m’en montrer digne.
Explosant de joie, Silgrid me sauta dans les bras tellement forts que je faillis partir à la renverse. Nous étions enfin réunis et sous la même bannière. J’étais un peu gêner de faire preuve d’une telle démonstration d’affection devant le chef. Mais qu’importe, ma quête était accomplie, j’avais retrouvé mon aimée et nous pouvions enfin nous marier.
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