Bruits de couloir

Rappel du premier message :

À la Citadelle, il y a beaucoup de passage, les Compagnons y partagent leur quotidien et de nombreuses histoires s'y tissent. Après vos périlleuses quêtes, vous pourriez profiter d'un instant à la Citadelle pour échanger, écouter, parcourir les livres de la bibliothèque, rêvasser dans vos quartiers, écouter le doux sifflements des alambics, le grattement de la plume de Biro-Dar sur ses 
livres, l'éclat des épées dans la cour... Vous pourriez en apprendre bien plus sur vos camarades et amis que vous ne le pensez. Car les murs ont des oreilles, alors, pourquoi ne pas passer un peu de temps parmi vos Compagnons ?




Le concept :

Le but est d'avoir un espace pour écrire sur le quotidien de vos personnages à la Citadelle, sans forcément y placer un grand récit, comme au sein des autres catégories.
Ce que vos personnages choisissent d'y faire est tout à fait libre (dans le respect de la charte, bien entendu).

En revanche, plusieurs paramètres sont à prendre en considération :

• Plusieurs interactions sont possibles en même temps et à des endroits différents de la Citadelle. 
  

Exemple : "Valriel décida de se rendre dans les cuisines pour se sustenter un moment."
En parallèle, quelqu'un d'autre peut écrire : "Phèbe faisait l'inventaire des livres de la bibliothèque et se dit que ceux-ci n'étaient véritablement pas bien rangés".

• Vous devez avoir une explication logique pour vos actions, elles doivent être justifiées et plausibles.
  

Exemple : Si Octave se trouve à l'intérieur du bâtiment, mais que d'autres personnes sont en train de discuter dehors, il est plus probable qu'il ne les entende pas, et donc qu'il ne sache pas qu'il y a du monde a l'extérieur. Il faudra qu'Octave sorte du bâtiment pour entendre la conversation.

• Pour s'y retrouver sur l'emplacement des personnages et sur qui fait l'action, chaque début de message devra commencer avec le nom du personnage suivi du lieu où il se trouve dans la Citadelle au début de l'action.
  

Exemple : Ivy, dortoirs de la Citadelle 
[suite du message]

• Dernier point, mais assez important : attention à ne pas confondre ce que vous savez de ce que votre personnage sait... et à orienter les actions de votre personnage en conséquence. Il est bien sûr très tentant de faire en sorte que notre personnage découvre une vérité que nous, IRL, connaissons. Cependant, toujours dans un souci de cohérence, pensez bien à jouer votre personnage selon les informations qu'il détient.
  

Exemple : Korsen avoue à Skonsky qu'il planifie de faire une farce à Elia. Je le sais, parce que je l'ai lu, mais si Elia n'a pas été témoin de cette conversation, elle n'a pas non plus de sixième sens et ne pourra, en l'occurrence, pas savoir ce qui l'attend. Je devrai donc jouer Elia comme si elle ne se doutait de rien, tout en sachant les intentions de Korsen.

Enfin, pour vous donner une idée de comment pourrait se dérouler un échange au sein de cette publication, voici un exemple imaginé par mes soins :

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen arriva à la Citadelle et se dirigea vers l'armurerie pour se délester de ses affaires de voyage boueuses. Il les balança par terre et, tournant les talons, poursuivit sa route vers les cuisines."

Valriel, cour de la Citadelle
"Valriel qui revenait tout juste d'affuter les épées de l'armurerie, remarqua le désordre et, voyant Korsen partir, le héla : Hé, Korsen, tu crois peut-être que tu vas laisser l'armurerie dans cet état ?"

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen en entendant la voix de l'Altmer, se retourna un sourire sadique au visage..."

...et ainsi de suite. D'autres personnages peuvent aller et venir et interagir entre eux (ou non) à des endroits différents de la Citadelle.

Au cours de ces échanges, vous allez donc pouvoir évoluer, apporter de la profondeur à vos personnages, leur permettre de nouer de liens entre eux et, si vous êtes attentifs et que vous laissez traîner une oreille (ou un œil) au bon endroit, au bon moment, vous pourrez peut-être recueillir des informations intéressantes… ou des anecdotes inutiles. 

L'intérêt de ce roleplay est qu'il n'a pas de limite dans le temps et qu'il laisse une grande liberté d'action tout en gardant le cadre de la Citadelle et la temporalité du quotidien. Certains échanges pourront avoir l'air anodins, mais ils contribueront tous à la vie de la Guilde et à l'élaboration des personnages. Venez donc y faire un tour fréquemment pour ne rien louper de ce qu'il s'y passe !

N.B. : Si quelqu'un tombe sur une information concernant votre personnage que vous ne souhaitez pas divulguer à tous les membres, vous pouvez bien entendu transmettre cette information en MP sur Discord… et voir ce qu'en fera le personnage concerné.


Afin de vous situer dans la Citadelle et d'apporter de la logique aux interactions (êtes-vous proche ou non d'un autre personnage, pouvez-vous entendre une discussion ou non), vous pouvez vous référer aux plans ci-dessous :







Edit : Pour ajouter la notion de temporalité et ajouter de la cohérence au RP, il a été décidé que chaque dimanche matin, un nouveau jour commencera. Une journée durera ainsi une semaine IRL afin que chacun ait le temps de participer à la vie de la Citadelle. Faites bien attention de prendre ce facteur en compte lorsque vous écrivez ! Le premier qui écrit au terme d'une nouvelle semaine décidera de l'heure de début du récit.

Valriel, dans le hall, avec Ivy, au même moment

Il ferma les paupières sous le contact de la gifle. Non pas que le choc ait été particulièrement violent, à vrai dire, il s'y était attendu. "Je le mérite..." se dit-il avec lassitude. Mais il n'avait pas prévu qu'elle vienne se lover contre lui quelques secondes après. Surpris, il l'entoura de ses bras, cette fois-ci sans pudeur, la serrant contre lui. Simplement une étreinte chaleureuse et sans fard. Il posa son regard sur la jeune femme qui sanglotait contre son torse, ses mots étouffés par les larmes et la colère.

Ivy a écrit: Je te déteste Valriel ! Je déteste ce que tu me fais ! Je sais pour Mélicendre et toi ! J’ai tous entendue ! Je te hais pour le mal que tu me fais ! Je me déteste aussi ! Moi-même ! De t'appréciée autant ! On a tous nos lots de blessures ici ! Tous ! Chacun a son histoire, certains plus roses que d'autres ... Tu sais ce qui fait que l'on est différent toi est moi ?

Il fut troublé de confronter le regard empli d'émotions de la jeune femme et retint son souffle, attendant la suite.

Ivy a écrit:- Pour battre mes démons, je m'entoure de ceux que j'aime ... Toi, tu t'éloignes de ceux qui t'aime ! 

Il serra la mâchoire en entendant ces mots. "Non. Elle aime l'image que je veux bien lui donner de moi. Pas ce que je suis vraiment. Ce n'est que du vent, tout ceci. Elle aime le preux, le bienveillant Valriel, celui qui sauve des vies, l'Altmer courtois et disponible, toujours prêt à aider." Mais ces paroles raisonnaient douloureusement dans son esprit. Alors il décida de se refermer immédiatement. Hermétiquement. Il voulait trouver des mots pour la rassurer. Pour renverser la situation. Mais rien ne lui venait. Le vide. Il dit d'une voix blanche :

- Ivy... Au bout du compte, on est toujours seul. Tu ne sais pas... Tu n'as aucune idée...

Mais il était incapable de terminer sa phrase sans se trahir lui-même. Alors, il se mura dans le silence et posa doucement sa main sur les cheveux de la jeune femme pour l'inciter à reposer sa tête contre lui. Il ne se sentait pas capable de la regarder dans les yeux pour le moment.

Ivy dans le hall avec Valriel au même moment 

Valriel a écrit:- Ivy... Au bout du compte, on est toujours seul. Tu ne sais pas... Tu n'as aucune idée...

Elle attrapa sa main, doucement sans le brusquer, quelque chose avait changé dans son regard soudainement, elle lui paraissait différent ... 

- Mais qu'est-ce que tu en sais ? À-tu déjà essayé au moins une fois ?! S'ouvrir à l’autre bien sûr que c'est aussi prendre le risque de souffrir, mais c'est aussi ce qui fait de nous des hommes et non des animaux !? Si je réfléchis je ne connais rien de toi tout compte fait ! Tu connais tous de moi ! Mes forces, mes faiblesses... 

Elle le cherche du regard en reprenant son souffle et tentant de sècher ses larmes quand elle réalise ...


- Tu dis que tu es seul hein ?! Alors c'est que tu mens encore, et que pour toi je ne compte pas autant que ce que tu veux bien me le faire croire ! C'est encore un piège, c’est ça ?! De Mélicendre ! Tu pactises avec elle pour que je me retrouve je ne sais ou perdue dans l'Oblivion !


Rien que d'imaginer ce scénario, la met en rage elle imagine le pire soudainement et le regarde avec froideur et dédain, se reculant de lui comme si a tous moments il allait lui trancher la gorge

Valriel, dans le hall, avec Ivy, au même moment

Ce regard, il l'avait vu une quantité de fois. Son propre père l'avait regardé ainsi. Dégoût et frayeur. Cette constatation était amère et ne fit que confirmer ce qu'il pensait depuis longtemps déjà. Il se mura derrière une barrière de froideur.

- Alors c'est cela. Ça y est. Toi-même tu y arrives. Je suis si effrayant que cela, alors ? Tu penses vraiment que je serais capable de te faire du mal ? Si tu avais vraiment entendu ce que j'avais dit à Phèbe, tu saurais que je n'ai fréquenté Mélicendre que pour garder un œil sur elle. Après tout le temps que nous avons passé ensemble ? Que suis-je au juste ? Un monstre ? Une bête assoiffée de sang ? Bon sang Ivy, pour une fois, ne peux-tu pas laisser ces visions manichéennes de côté ?

Il laissa ses bras retomber le long de son corps avec impuissance. Il se sentait si fatigué... Il ferma les yeux, s'imaginant ailleurs, incapable de trouver quoi faire d'autre.

Ivy, Dans le hall avec Valriel au même moment

Valriel a écrit:
- Alors c'est cela. Ça y est. Toi-même tu y arrives. Je suis si effrayant que cela, alors ? Tu penses vraiment que je serais capable de te faire du mal ? Si tu avais vraiment entendu ce que j'avais dit à Phèbe, tu saurais que je n'ai fréquenté Mélicendre que pour garder un œil sur elle. Après tout le temps que nous avons passé ensemble ? Que suis-je au juste ? Un monstre ? Une bête assoiffée de sang ? Bon sang Ivy, pour une fois, ne peux-tu pas laisser ces visions manichéennes de côté ?

Elle constata avec honte son geste ... - Bien sûr que non, il ne veut pas te tuer il l'aurait voulus ... il aurait eut mainte fois cette occasion- Elle se redressa et attendrit son regard, elle ne voulait pas être méchante ça ne lui ressemblait pas, la situation la perturberait-elle au point qu'elle le devienne ? Hors de question jamais ! Elle s'y refusait elle sonda le visage de Valriel, ses yeux, c’était fermé, elle s'approcha de lui et posa délicatement la main sur son épaule le regardant dans les yeux

- NON ! Bien-sûr que non Valriel ! Tu n'es pas un monstre ! Je ... je suis désolé, je ne sais plus ou j'en suis, je suis perdue, si en colère contre toi, contre Ewen ... Vous m'avez mise à l'écart pour me protéger ... Mais on aurait pu prendre des mesures ensemble ... Et m'éviter de ...

Elle s'arrête un instant et baisse son regard en direction de son abdomen, comme si elle était encore là, comme si la dague de Balam était toujours logé dans son abdomen...
Elle redresse la tête les larmes aux yeux ...

- Je peux m'empêcher de pensée que si vous aviez tous les deux était honnête ça ne se serait pas produit ... Soit honnête s'il te plait ... Avec Mélicendre, enfin je la connais, je connais ses méthodes avec les hommes et ... Tu ... tu n'as pas ... enfin tu vois ...

Elle grimace, elle s'imagine très bien ce qu'ils ont pu faire ...

- Projette-t-elle de me jeter dans un de ses pièges ... encore ? Et ... pourquoi ? 

Elle c'était adoucit, Valriel avait toujours était là, alors certe il ne s’était jamais livré à elle aussi facilement qu’elle le faisait avec tous, mais pouvait-elle vraiment le blâmer ... ? Non, elle hésitait à lui pauser la question, pleins de questions, mais elle se ravisa pour le moment fasse à sa froideur elle sentit qu'elle avait touché quelque chose de sensible, et cela ne lui plaisait pas, elle ne souhaite pas le piéger, pas le forcer, elle souhaitait un peu de sincérité

Valriel, dans le hall, avec Ivy, au même moment

Il rouvrit les yeux doucement lorsqu'elle posa une main compatissante sur son épaule. Un nouveau geste vers lui. Mais il n'en voulait pas. Il s'était souvenu que tout ceci ne voulait rien dire, n'avait pas le moindre sens. Il la regarda s'évertuer à lui parler d'honnêteté, de sincérité, à s'inquiéter à son tour de la relation potentielle qu'il pouvait entretenir avec Mélicendre... Mais les choses avaient repris leur place initiale dans son esprit et les mots et l'attitude lui vinrent alors tout naturellement.

Il se souvint du constat qu'il avait fait quelques années auparavant. Il ne pouvait compter que sur lui-même. 

Ses yeux scrutèrent la jeune femme avec intensité. Elle lui semblait si jeune. Et si... lointaine. Comme si un mur invisible les séparait dans deux réalités différentes. Mais c'était mieux ainsi. Cette distance qu'il avait toujours eue face au reste du monde lui était confortable pour évoluer.

Ivy a écrit:- Je peux m'empêcher de pensée que si vous aviez tous les deux était honnête ça ne se serait pas produit ... Soit honnête s'il te plait ... Avec Mélicendre, enfin je la connais, je connais ses méthodes avec les hommes et ... Tu ... tu n'as pas ... enfin tu vois ...  Projette-t-elle de me jeter dans un de ses pièges ... encore ? Et ... pourquoi ? 

Son ton changea radicalement pour reprendre son habituelle intonation calme et pondérée :

- Tu veux que je te dise ? J'ai l'impression que depuis que nous sommes allés chercher Ewen, elle est terrorisée à l'idée que tu ne cherches à te venger. Elle tente de me contacter depuis, alors je suis à peu près sûr que si elle cherche à se venger, je suis le prochain sur la liste. Je ne vais pas te mentir, Ivy, tu dois continuer de te méfier d'elle, quoi qu'il arrive. Elle est plus puissante qu'elle ne laisse le supposer. Mais tu as raison, tu as un avantage tactique par rapport à elle : tu es bien entourée. Et elle ? Elle est seule. Vulnérable. Nul ne la soutient. Si tu veux frapper et t'assurer qu'elle ne te fasse plus le moindre mal, tu n'auras sûrement aucune difficulté. Les Compagnons répondront certainement tous à l'appel.

Il sourit derrière ses bandages, mais cette fois-ci, ses yeux, eux, ne souriaient pas.

Phèbe, en fin d'après midi, passant devant l'armurerie


Elle abattait à grandes enjambées la distance du couloir la séparant de l'escalier pour filer dans son bureau quand elle entendit du bruit dans l'armurerie. Au passage elle tourna la tête, pour découvrir Mazar en train de faire du rangement. Sa conversation d'hier avec Valriel lui restait en travers de la gorge et elle avait besoin de se défouler. Et Mazar serait un parfait défouloir, surtout avec les rumeurs qui courrait depuis la veille. Un sourire sournois se dessina sur son visage tandis qu'elle faisait demi tour pour entrer dans l'armurerie. Elle se donna un air  froid, croisa les bras sur sa poitrine, se campa dans l'encadrement de la porte et pris une grosse voix pleine de colère:

- Alors comme ça, on prévoit de fricoter avec des recrues dans mon dos?

Mazar, à l'armurerie, en fin d'après midi


Mazar s'était attelé au rangement et à l'inventaire de l'armurerie lorsqu'il entendit une voix aussi glaçante que les mots qui furent prononcés !

- Alors comme ça, on prévoit de fricoter avec des recrues dans mon dos?

Il se figea, tétanisé sur place un moment avant de lentement se retourner vers Phèbe, inquisitrice

-Ah donc euh .. tu as entendu ces rumeurs de îles toi aussi hein ? C'est ridicule n'est ce pas ?? Haha.. Tu te doutes bien que c'est faux n'est ce pas ?? Je.. je ne pourrai jamais t'abandonner et encore moins en aimer une autre dans ton dos ! Ce ne sont que des diffamations ! En plus ! Hamir aussi a pété son câble sans raison ! Je vais trouver qui a répandu cette rumeur et lui faire couper la langue !

Il s'arrêta de parler et d'une voix se voulant la plus sincère et ferme possible tout en étant suppliante, il ajouta :

- Tu me crois hein ?!

Ivy toujours dans le Hall avec Valriel au même moment 

Valriel a écrit:
- Tu veux que je te dise ? J'ai l'impression que depuis que nous sommes allés chercher Ewen, elle est terrorisée à l'idée que tu ne cherches à te venger. Elle tente de me contacter depuis, alors je suis à peu près sûr que si elle cherche à se venger, je suis le prochain sur la liste. Je ne vais pas te mentir, Ivy, tu dois continuer de te méfier d'elle, quoi qu'il arrive. Elle est plus puissante qu'elle ne laisse le supposer. Mais tu as raison, tu as un avantage tactique par rapport à elle : tu es bien entourée. Et elle ? Elle est seule. Vulnérable. Nul ne la soutient. Si tu veux frapper et t'assurer qu'elle ne te fasse plus le moindre mal, tu n'auras sûrement aucune difficulté. Les Compagnons répondront certainement tous à l'appel.

Elle se terra un instant dans le silence croisant les bras, fronçant les sourcils, réfléchissant à ce qu'il venait de dire ... Elle en retira ses mots "Terrorisée- seule - Vulnérable - personne ne la soutient - aucune difficulté " Un pincement dans la poitrine la fit sortir de sa réflexion, elle secoua la tête ...

- Non ... Je ne peux pas, j'en suis incapable ... Je ne suis pas comme ça... Je. Tu penses qu'elle à peur ... de moi ? 

Elle repense soudain au geste quel venait d'avoir avec Valriel quelques instants plus tôt, elle prit une chaise pour s'assoir, regardant le sol ... plonger dans ses pensées ses souvenirs.

- Elle a essayée de me tuer, pourtant j'éprouve tellement de peine pour elle ... Ewen m'en parler quelques fois ... De comment elle était avant bien sur il ne l'appelait Mélicendre il lui donnait un autre nom pour que je ne fasse pas le rapprochement mais ... Elle avait l'air si douce avant ... 

Elle lève la tête vers Valriel, un air plus doux et interrogateur 

- Puis-ce que tu l'as côtoyé ... tu dois savoir, tu penses qu'on peut arranger les choses ? Je veux dire, si je vais la voir ? Ou si on fait ce dont Ewen à parler ...

Phèbe, dans l'armurerie en fin d'après midi avec Mazar.

Elle était très douée pour jouer la comédie et ne démordait pas de son attitude agressive et béliqueuse:

- Te croire? 

Elle s'approcha de lui et planta son regard dans ses yeux.

- Ou alors peut-être que tu en as eu assez de m'attendre et que tu es aller chercher de l'herbe fraiche dans le champ du voisin. Une mignone petit rougegarde, farouche, aisée, noble... C'est sûr ça c'est du pedigree. Et après c'est moi qu'on traite de cougar... Bravo, monsieur le vertueux.

Elle releva le menton en signe de défiance.

Kiara, dans la bibliothèque, dans la matinée

Elle avait fait un milliard de tentative d'écritures ! De grands discours ! De belles paroles, avec des phrases joliment tournées, mais rien ne lui plaisait ... elle réfléchit et lasse, elle repensa aux paroles de Mazar, et soupira après tous pour ça aussi il avait peut-être tort ... Elle écrit une dernière fois, avec sincérité et simplicité ... de sa plus belle écriture ...



Elle roula le parchemin et le ferma d'un ruban bleu, Puis elle se dirigea vers la bibliothèque, si glissant en toute discrétion, sans un bruit pour déposer le plie, sur le bureau de l'argonien, avant de s'enfuir au plus vite.

Elle se dirgie vers la serre, lieu réconfortant pour elle, accompagner d'un livre, et de quelques documents, d'affaires à régler ... travailler au calme, c'est ce qu'il lui fallait loin de cette mauvaise journée.

Mazar, à l'armurerie, figé dans le temps et l'espace


Était-ce une blague ? Non.. Phèbe ne fait jamais de blague et certainement pas d'aussi mauvais goût.
Il aurait voulu lui répondre mais il était incapable de couper la parole à cette femme qui représente tout pour lui. Il subissait en silence le coup de chaque mots qu'elle prononçait et la froideur dans sa voix lui faisait encore plus mal.
Lorsqu'elle s'arrêta, il lui répond d'une voix ferme au possible mais ne pouvant cacher sa tristesse.


- Alors c'est ce que tu penses de moi ..? C'est comme ça que tu me vois ?! Je.. je ne suis rien de plus que ce qu'un menteur et un coureur de jupon pour toi ?! Non Phèbe ! Je ne peux pas le croire ! Je ne pourrai jamais t'abandonner et encore moins te trahir en courtisant une autre dans ton dos..! Je n'arrive pas à croire que tu puisses écouter ces.. "Idioties" !?!... C'est..ugh..

Il s'arrêta les bras ballants, une larme de nervosité montant dans son oeil, fixant la Vicomtesse, tétanisé

Phèbe, dans l'armurerie, dans l'après midi

Elle est secouer de tremblement et bientôt cela devient incontrôlable: elle explose de rire. Elle tape d'une pichenette le front de Mazar:

- Evidemment que je ne crois pas ses rumeurs stupides! Mais c'est beaucoup trop drôle de voir à quel point tout le monde semble prendre ça au sérieux!

Elle vérifie que personne ne passe dans le couloir d'un coup d'œil avant de prendre le Rougegarde désespéré dans ses bras pour l'embrasser. Elle recule d'un pas.

- Mais je suis ravie de voir que tu tiens assez à moi pour verser ta petite larme. Bon je file j'ai encore une tonne de chose à faire.

Elle pivota sur ses talons et partit gaiment en gloussant: "Mazar s'entichant d'une princesse, on aura tout entendu."

Valriel, dans le hall, avec Ivy, au même moment

Ivy a écrit:- Elle a essayée de me tuer, pourtant j'éprouve tellement de peine pour elle ... Ewen m'en parler quelques fois ... De comment elle était avant bien sur il ne l'appelait Mélicendre il lui donnait un autre nom pour que je ne fasse pas le rapprochement mais ... Elle avait l'air si douce avant ... Puis-ce que tu l'as côtoyé ... tu dois savoir, tu penses qu'on peut arranger les choses ? Je veux dire, si je vais la voir ? Ou si on fait ce dont Ewen à parler ...

Valriel n'en revenait pas. "Elle ne comprend décidément rien à rien..." se dit-il. Il dut résister à l'envie impérieuse de lever les yeux au ciel, dépité. Il aurait pu être mielleux et arrangeant, mais son désir profond d'expliquer et d'apporter du sens pris le pas. Il croisa les bras sur son torse et répondit avec une pointe d'impatience et d'agacement dans la voix :

- Ivy, que Mélicendre ait usé d'un charme pour ôter ses sentiments ne veut pas pour autant dire qu'un retour en arrière est possible. Les choses ne sont pas aussi simples que d'inverser un simple sort. Si elle en est arrivée à la conclusion qu'elle devait effectuer un tel sacrifice pour mieux vivre, c'est que son état d'esprit avait déjà changé. Elle a évolué et s'est adaptée à sa manière. Peut-être pas la plus saine, mais elle a composé avec les ressources qu'elle possédait. Depuis, elle a continué de vivre et de se confronter à des expériences différentes. La Mélicendre d'avant ne reviendra jamais. Et ce que propose Ewen est digne de la plus haute barbarie dans le monde des mages et des nécromanciens. Je te conseille de ne pas y songer plus longtemps, sauf si tu tiens à la faire souffrir plus que de raison.

Ivy avec Valriel dans le hall au même moment

Valriel a écrit:
Si elle en est arrivée à la conclusion qu'elle devait effectuer un tel sacrifice pour mieux vivre, c'est que son état d'esprit avait déjà changé. Elle a évolué et s'est adaptée à sa manière. Peut-être pas la plus saine, mais elle a composé avec les ressources qu'elle possédait. Depuis, elle a continué de vivre et de se confronter à des expériences différentes. La Mélicendre d'avant ne reviendra jamais. Et ce que propose Ewen est digne de la plus haute barbarie dans le monde des mages et des nécromanciens. Je te conseille de ne pas y songer plus longtemps, sauf si tu tiens à la faire souffrir plus que de raison.

Il avait raison, et elle le savait, la situation l'attrister ...

- Tu as raison ... 

Elle soupira, regardant Valriel 

- Et ... C'est elle qui t'a dit tous ça ? Si je t'écoute le mieux c'est de ne rien faire alors ... Et Ewen, Moi ? On attend quoi ? Qu’elle tente quelque chose à nouveau ... On ne va pas la tuer quand même c'est hors de question ...

Il fit la moue derrière ses bandages. 

- Non, ce n'est pas elle qui m'a dit cela. Ce n'est que mon observation personnelle. Nous ne sommes pas proches au point qu'elle me confie ce genre de détails. Et pour ce qu'il convient de faire... Je n'en sais rien. Je dis seulement que... J'ai vu de nombreuses pratiques de la magie. Des plus fabuleuses aux plus atroces. J'ai opté pour l'option pacifique. Mais ça n'a pas empêché Ewen de se faire kidnapper.

La curiosité s'empara de lui. La joviale et innocente Ivy semblait face à un dilemme. Elle voulait montrer qu'elle rechignait à exécuter une tâche ingrate et moralement inavouable pour sa propre sécurité, mais elle semblait tout de même soulever la question sans vouloir affronter le sujet. Il replongea à nouveau son regard dans celui de la jeune femme et demanda, l'air grave :

- La véritable question à te poser est : es-tu capable de tuer pour ta propre survie ? Ou attendras-tu que quelqu'un d'autre ne te tue ?

Ivy dans le hall avec Valriel au même moment


Elle secouer la tête songeuse et attentive aux dires de Valriel pour acquiescer,

Valriel a écrit:- La véritable question à te poser est : es-tu capable de tuer pour ta propre survie ? Ou attendras-tu que quelqu'un d'autre ne te tue ?

Ah, La voilà, cette question qu'elle redouter temps...
Elle se l'était déjà poser un nombre incalculable de fois, le bien le mal, la noirceur la lumière, d'autant plus quand elle était perdue manipuler par Balam ... Elle l'avait vue, ressentit, cette obscurité en elle ... Elle savait qu'elle était là, et elle faisait tout ce qu'elle pouvait pour ne jamais y pensais ... 
Elle resta les yeux dans le vague un instant, puis redressa la tête vers Valriel, en fronçant les sourcils,

- J'aimerais dire que non ... Mais j'ai peur que la réalité sois tout autre ... et le pire, c’est que j...

Elle arrêta sa confidence, se replongeant dans un souvenir lointain ... très lointain.

Valriel, dans le hall avec Ivy, au même moment

Il pouvait lire la confusion sur son visage. La détresse peut-être aussi ? Il n'aurait su le dire. De toute évidence, sa question avait eu l'effet escompté. "Confrontés à une telle décision, tout le monde agit de la même façon. C'est facile d'être vertueux quand notre survie n'est pas en jeu. C'est facile de ne pas chercher à agir de façon sournoise quand aucun serpent ne frôle nos chevilles." songea-t-il.

Ivy a écrit:- J'aimerais dire que non ... Mais j'ai peur que la réalité sois tout autre ... et le pire, c’est que j...

Il sentait qu'elle touchait à un point sensible. Suspendu à ses paroles, il voulait l'amener à poursuivre.

- C'est que tu quoi ?

Ivy avec Valriel dans le hall au même moment,

Valriel a écrit:- C'est que tu quoi ?

Elle leva les yeux vers lui déglutissant, les yeux plisser, 

- C'est que ... Je connais déjà la réponse, je me mens à moi-même parce que c'est plus facile ainsi. Je te l'ai dit Valriel, On a tous nos démons…

Elle détourna le regard sur le côté regardant vers le lointain, au fond de la pièce, croisant les bras sur sa poitrine, s'enfonçant contre le dossier de sa chaise.

Un page nommé Henry, dans la serre dans la matinée


Il avait courut dans toute la citadelle à la recherche d'une Rougegarde. Il avait questionné tout le monde et enfin il la rattrapa,. Décidément cette femme ne tenait pas en place et pourtant elle semblait ne faire que flâner! Jamais au boulot! Ravalant sa mauvaise humeur il se positionna droit comme un piquet prête de la femme:

- Un message urgent pour Kiara Al'Rihad

Il lui donna, s'inclina et disparut sans demander son reste.

Recrue Kiara Al’Rihad,

Par le présent ordre de mission vous êtes prier de vous rendre sur les côtes Nord de la mer Abacéenne afin d’endiguer une épidémie. Vous partirez au plus tôt avec le Gardien Ganzaëlle afin d’apporter des ressources médicales et de convaincre les  autorités locales de suivre ses recommandations.

Vicomtesse Valtergi.

Valriel, dans le hall avec Ivy, au même moment

Ivy a écrit:- C'est que ... Je connais déjà la réponse, je me mens à moi-même parce que c'est plus facile ainsi. Je te l'ai dit Valriel, On a tous nos démons…

"Enfin, elle y arrive", se dit-il avec lassitude. Mais Ivy semblait tourmentée et il se souvint alors de la raison pour laquelle il était parti à sa recherche initialement. Il savait que lui expliquer ces choses-là étaient inutiles. La seule chose qui comptait vraiment était qu'elle s'apaise désormais. Le point positif, était qu'elle ne semblait plus vouloir lui hurler dessus. Il s'accroupit devant elle pour se mettre à sa hauteur, posant un genou à terre et il lui offrit un regard bienveillant.

- Oui, nous avons tous nos démons. Mais les dieux t'ont dotée de ce caractère enthousiaste et bienveillant. Ne te torture pas l'esprit davantage, tu n'es pas une tueuse. C'est sûrement mieux ainsi.

Ivy dans le hall avec Valriel, au même moment 

Il était à genou devant elle, avec ses jolis yeux verts bienveillants,

Valriel a écrit:
 - Oui, nous avons tous nos démons. Mais les dieux t'ont dotée de ce caractère enthousiaste et bienveillant. Ne te torture pas l'esprit davantage, tu n'es pas une tueuse. C'est sûrement mieux ainsi.

- Pourtant j'ai déjà ... j'y ai déjà eu recours Valriel, Alors. Je n'ai peut-être rien d'une tueuse, mais je sais que j'en suis capable et ... tu sais le pire dans tout ça ... c'est que j'ai peur d'aimer ça ... c'est ça, cette part d'ombre en moi qui parfois refaite surface comme quand Balam posséder mon âme ... ça fait partie de moi, et parfois je suis épuisée de luter contre ... C'est comme si, je ne pouvais pas complétement être moi-même et en même temps être moi-même me terrifié ...

Elle avait encore une fois détourner le regard de honte, elle n'avait jamais avouée cela à personnes, jamais expliquer ce qu'elle avait ressentie quand Balam la posséder, d'ailleurs personnes ne lui avait jamais posé la question, elle avait l'impression de tout le temps se forcer à aller bien, pour rassurer et s'occuper des autres, et la seule personne qui c'était une fois inquiété d'elle c'était lui, alors c'était sortie tous naturellement, comme une confidence entre deux amis.

Kiara dans la serre au même moment

Le page Henry a écrit:- Un message urgent pour Kiara Al'Rihad

Kiara leva aussitôt le nez de sa paperasse et prie le plie,

- Je vous remercie Henry ! 

Elle déroula délicatement l'écrit, ouvrant grand ses yeux, Tu'Wacca avait entendu ses prières, non seulement cette mission, l'intéresser, mais en plus de cela elle souhaitait à ce moment précis se tenir loin de Mazar et Hamir ... Une bénédiction, elle relut attentivement les termes de la mission, de la politique dans ses cordes totalement, et ne vit aucun inconvénient à être accompagné de Ganzaelle, qu'elle connaissait trop peu. 
Elle remballa tous ses documents se dirigea dans les dortoirs pour ranger et préparer ses affaires, Une fois chose faite elle dévala les marches 2 par 2 passa par le hall saluant Ivy et Valriel comme une flèche se dirigeant vers les écuries pour y attendre Ganzaelle, le document a la main et commença à sceller son cheval

Phèbe et Ganzaëlle, au écuries, dans la matinée


Quand Kiara débarqua au écurie son arrivée passa inaperçu. En effet la Vicomtesse était en conversation houleuse avec Ganzaëlle qui scellait son cheval.

- Je ne te demande pas ton avis!
- Si tu veux juste de débarrasser de moi, tu n'avais pas à impliquer quelqu'un!
- Tu avais une mission! Expliques moi pourquoi elle n'est pas finis?!
- Je t'ai déjà dis, je ne peux pas...
- Oui! Pas me le dire! Phèbe rit sans joie, pour changer!
- Ca n'a rien à voir avec les autres fois!
- Oh oui? Vraiment? 
- Pourquoi il faut toujours que je sois le méchant à tes yeux?!
- Parce que du n'est qu'un fourbe petit elfe vicieux!
- Je viens de poser un pied à la Citadelle depuis des mois! Pourquoi tu ne veux même pas me laisser le temps de m'expliquer?
- Va immédiatement conclure la mission que tu t'es engagé à remplir!
- Laisses moi juste parler de ce qui s'est passé au lieu de...
- Gardien Ganzaëlle ce n'est pas une proposition: c'est un ordre! Vous allez retourner là-bas et cette fois, vous allez vous acharner jusqu'à ce que plus une seule de ses personnes ne soient contaminées sinon vous pouvez toujours rêver pour pointer votre nez dans cet Citadelle à nouveau! cracha la bréton en furie
- Bon sang pourquoi faut-il que tu soit si caractériel! Ecoutes moi je te jure que...
- Ca suffit! J'espère bien que Kiara sera mettre un peu de bon sens dans ton crâne et te tenir à l'oeil! Je n'accepterais pas le moindre écart dans cette mission.
- Ecart?! Quel écart?!
- Tu crois que je suis dupe? J'ai entendu parler de toute tes fantaisies pendant ton dernier séjour? Et tes magouilles?! Encore à fricoter avec des voleurs!
- Phèbe...
- J'en ai marre de toi! Chaque fois que j'ai l'impression que tu t'améliore c'est pour devenir pire la seconde d'après!
- Phèbe!
- Quoi?!

Il pointa du doigt la direction de Kiara qui se tenait debout là. Elle regardait ailleurs mine de rien mais elle avait probablement tout entendu.

Kiara aux écuries Mal à l'aise avec Ganzaelle et Phèbe 


Cette journée était décidément horrible, mais apparemment pas seulement pour elle, effectivement elle avait tout entendu. Mais si elle pouvait n'avoir rien entendu et faire demi-tour elle l'aurait fait avec JOIE, mais non, c’était louper, non seulement elle avait tous entendu, mais en plus de ça il l'avait vue... Et quand elle roula la tête sur le côté se demandant pourquoi plus personne ne parlait son regard croisa les leurs, - Bon ! Parfait ... - Elle s'avance en relevant la tête, salue la vicomtesse d'une révérence et Ganzaelle de même, Puis dit d'une voix franche, assuré.

- Je suis prête pour le départ mon cheval, est scellé, mes affaires sont en place, Vicomtesse !

Elle n'ose pas pour le moment regarder le borsmer dans les yeux, mais se dirige vers sa monture l'attrapant par le licols .

Phèbe et Ganzaëlle, avec Kiara, dans les écuries

Phèbe foudroya Ganzaëlle du regard mais se tint coite. Elle semblait en avoir encore gros mais ce n'était plus le moment de se disputer.

- Merci Kiara votre efficacité. Nous comptons sur vous, je sais que votre habilité à manier la diplomatie nous sera essentiel. Bon courage pour votre voyage. Les marchandisess vous attendent au port, Ganzaëlle connait toute les modalités de la mission, je le laisse vous chaperonner. Sur ce excusez moi...

Tendue comme une corde à linge, elle se retira d'un pas rageur laissant la petite équipe ensemble. Le bosmer soupira:

- Désolé pour cette petite imprévu... Je crois qu'un séjour loin de la Citadelle ne sera pas de trop.