Bruits de couloir

Rappel du premier message :

À la Citadelle, il y a beaucoup de passage, les Compagnons y partagent leur quotidien et de nombreuses histoires s'y tissent. Après vos périlleuses quêtes, vous pourriez profiter d'un instant à la Citadelle pour échanger, écouter, parcourir les livres de la bibliothèque, rêvasser dans vos quartiers, écouter le doux sifflements des alambics, le grattement de la plume de Biro-Dar sur ses 
livres, l'éclat des épées dans la cour... Vous pourriez en apprendre bien plus sur vos camarades et amis que vous ne le pensez. Car les murs ont des oreilles, alors, pourquoi ne pas passer un peu de temps parmi vos Compagnons ?




Le concept :

Le but est d'avoir un espace pour écrire sur le quotidien de vos personnages à la Citadelle, sans forcément y placer un grand récit, comme au sein des autres catégories.
Ce que vos personnages choisissent d'y faire est tout à fait libre (dans le respect de la charte, bien entendu).

En revanche, plusieurs paramètres sont à prendre en considération :

• Plusieurs interactions sont possibles en même temps et à des endroits différents de la Citadelle. 
  

Exemple : "Valriel décida de se rendre dans les cuisines pour se sustenter un moment."
En parallèle, quelqu'un d'autre peut écrire : "Phèbe faisait l'inventaire des livres de la bibliothèque et se dit que ceux-ci n'étaient véritablement pas bien rangés".

• Vous devez avoir une explication logique pour vos actions, elles doivent être justifiées et plausibles.
  

Exemple : Si Octave se trouve à l'intérieur du bâtiment, mais que d'autres personnes sont en train de discuter dehors, il est plus probable qu'il ne les entende pas, et donc qu'il ne sache pas qu'il y a du monde a l'extérieur. Il faudra qu'Octave sorte du bâtiment pour entendre la conversation.

• Pour s'y retrouver sur l'emplacement des personnages et sur qui fait l'action, chaque début de message devra commencer avec le nom du personnage suivi du lieu où il se trouve dans la Citadelle au début de l'action.
  

Exemple : Ivy, dortoirs de la Citadelle 
[suite du message]

• Dernier point, mais assez important : attention à ne pas confondre ce que vous savez de ce que votre personnage sait... et à orienter les actions de votre personnage en conséquence. Il est bien sûr très tentant de faire en sorte que notre personnage découvre une vérité que nous, IRL, connaissons. Cependant, toujours dans un souci de cohérence, pensez bien à jouer votre personnage selon les informations qu'il détient.
  

Exemple : Korsen avoue à Skonsky qu'il planifie de faire une farce à Elia. Je le sais, parce que je l'ai lu, mais si Elia n'a pas été témoin de cette conversation, elle n'a pas non plus de sixième sens et ne pourra, en l'occurrence, pas savoir ce qui l'attend. Je devrai donc jouer Elia comme si elle ne se doutait de rien, tout en sachant les intentions de Korsen.

Enfin, pour vous donner une idée de comment pourrait se dérouler un échange au sein de cette publication, voici un exemple imaginé par mes soins :

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen arriva à la Citadelle et se dirigea vers l'armurerie pour se délester de ses affaires de voyage boueuses. Il les balança par terre et, tournant les talons, poursuivit sa route vers les cuisines."

Valriel, cour de la Citadelle
"Valriel qui revenait tout juste d'affuter les épées de l'armurerie, remarqua le désordre et, voyant Korsen partir, le héla : Hé, Korsen, tu crois peut-être que tu vas laisser l'armurerie dans cet état ?"

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen en entendant la voix de l'Altmer, se retourna un sourire sadique au visage..."

...et ainsi de suite. D'autres personnages peuvent aller et venir et interagir entre eux (ou non) à des endroits différents de la Citadelle.

Au cours de ces échanges, vous allez donc pouvoir évoluer, apporter de la profondeur à vos personnages, leur permettre de nouer de liens entre eux et, si vous êtes attentifs et que vous laissez traîner une oreille (ou un œil) au bon endroit, au bon moment, vous pourrez peut-être recueillir des informations intéressantes… ou des anecdotes inutiles. 

L'intérêt de ce roleplay est qu'il n'a pas de limite dans le temps et qu'il laisse une grande liberté d'action tout en gardant le cadre de la Citadelle et la temporalité du quotidien. Certains échanges pourront avoir l'air anodins, mais ils contribueront tous à la vie de la Guilde et à l'élaboration des personnages. Venez donc y faire un tour fréquemment pour ne rien louper de ce qu'il s'y passe !

N.B. : Si quelqu'un tombe sur une information concernant votre personnage que vous ne souhaitez pas divulguer à tous les membres, vous pouvez bien entendu transmettre cette information en MP sur Discord… et voir ce qu'en fera le personnage concerné.


Afin de vous situer dans la Citadelle et d'apporter de la logique aux interactions (êtes-vous proche ou non d'un autre personnage, pouvez-vous entendre une discussion ou non), vous pouvez vous référer aux plans ci-dessous :







Edit : Pour ajouter la notion de temporalité et ajouter de la cohérence au RP, il a été décidé que chaque dimanche matin, un nouveau jour commencera. Une journée durera ainsi une semaine IRL afin que chacun ait le temps de participer à la vie de la Citadelle. Faites bien attention de prendre ce facteur en compte lorsque vous écrivez ! Le premier qui écrit au terme d'une nouvelle semaine décidera de l'heure de début du récit.

Mazar, tour d'entraînement, même moment


D'abord surpris par l'attaque, Mazar brandit son bouclier mais le sort de déplacement foudroyant d'Elia le déstabilise et il chancelle. Par réflexe il a le temps de voir la rune au sol et il se réceptionne pour ne pas le déclencher en tombant dedans. Il se ressaisi empoigne fermement son bouclier et le place devant lui, puis dans une grande impulsion il saute sur Elia avec un Bond de Dragon, tentant de la renverser ou au moins la repousser pour reprendre l'avantage.

- Tu te bats là ?! Tu m'as habitué à mieux..! Des sorts de déplacements et des pièges ?? Tu te moques de moi ?!

Il atterri finalement à l'emplacement où se tenait la sorcière mais celle ci a eu le temps d'esquiver son assaut et préparait déjà son prochain sort.

Elia, tour d'entraînement, au même moment

D'ordinaire, la remarque de Mazar l'aurait laissée de glace. Ce n'était qu'une bête provocation. Mais maintenant, les choses prenaient une toute nouvelle dimension. Elle n'entendait pas Mazar, mais elle l'entendait lui. Prononcer ces mots. Bien sûr, qui croyait-elle tromper ? De simples pièges, pour défaire un mage de son envergure ? Il avait le double de son âge et certainement plus de puissance, il avait eu tout le temps de se perfectionner. Il n'allait pas se faire avoir par de vulgaires tours dignes de l'académie des mages. Elle devait frapper et frapper fort. Déchaîner sa puissance telle qu'il ne l'avait jamais vu. Lui montrer qu'elle avait mis ce temps à profit. Être plus rapide que le vent. Plus imperturbable que la glace. Plus violente que les flammes.

Elle oublia un moment à qui elle faisait face. Un bref instant, juste quelques secondes.
Resserrant ses doigts crispés sur le bâton de destruction, la magie la gagnait de façon si violente et si brute qu'elle tremblait de tous ses membres. Mais elle brandit bien haut le bâton et une onde de flammes de la taille d'un homme se déploya autour d'elle avec une vivacité spectaculaire, brûlant au passage les quelques brins de paille qui jonchaient le sol, se dirigeant dangereusement vers Mazar. À la dernière seconde, elle réalisa ce qui allait se produire et lui lança un bouclier pour atténuer le sort.

Mazar, tour d'entraînement, même moment


Mazar eut tout juste le temps de voir arriver la vague de flamme et dans un réflexe, mis ses bras en opposition devant son visage en se recroquevillée un peu pour encaisser le moins de dégât possible. Juste avant l'impact, il ferma les yeux et senti comme si un mur le percutait. Il est projeté en arrière et roule sur quelques mètres. Il a eu chaud mais il était presque indemne.
 Ne comprenant pas ce qu'il venait de se passer, il lève la tête vers Elia et s'approche d'elle, un peu perdu


- Qu'est ce que c'était que ça ?! Pourquoi je n'ai rien senti ?!

Il ne comprenait pas si le sort l'avait touché ou si ce n'était qu'une simple illusion, n'ayant pas vu les efforts de la sorcière pour l'épargner

Phèbe avec Mazar et Elia dans la tour d'entraînement. 


En les voyant s'affronter, Phèbe eu la confirmation de ce qu'elle pensait : Mazar ne la prenait pas au sérieux. Face à Elia il n'hésita pas une seconde à utiliser ses capacités. 

Elle enrageait. Alors comme ca elle n'était pas assez prestigieuse et puissante pour qu'on la combatre!? Mais parcontre Elia Vifacier, elle, méritait tout les hommages!? Même sa provocation elle la jalousa...

Et la frustration monta. Et la colère grossit. Elle allait l'étriper. Phèbe en oublia sa préoccupation principale : sa magie était légèrement capricieuse en ce moment. Quand les flammes de Elia se déchaînèrent elle jubila. Mais quelques chose n'allait pas, trop puissant, trop rapide! Elle n'eut pas le temps de penser, la sorcière reprit les rênes. Phèbe (quelque par entre frayeur jalousie et rage) incapable de décider si elle aurait préféré qu'il finisse incinérer, lui lança :

"Elia!? À quoi joues-tu?"

Elia tour d'entraînement, au même moment

Elle resta regarder Mazar un moment, la main toujours serrée sur son bâton, tant la vitesse d'exécution et l'énergie que le second sort lui avait demandé l'avaient tendue. Le bouclier qu'elle lui avait offert était puissant et rapide, mais il demandait à ce qu'elle fasse appel à toutes ses ressources pour le lancer. Elle avait agi d'instinct. Elle savait que c'était la seule chose à faire pour le sauver. Un peu plus et son bouclier de bois n'aurait rien pu faire pour lui. "Son bouclier de bois... Elia, c'est un entraînement, pas un champ de bataille..."

- Elia !? À quoi joues-tu ?

Elle entendit la voix de Phèbe, lointaine, qui la ramena au moment présent. Elle se dirigea alors vers Mazar en quelques enjambées fébriles, lui tendit sa main gauche pour l'aider à se relever et lui demanda :
- Ça va ? Tu n'as rien ? Je crois que je me suis laissée un peu emporter...

Heureusement, son sort avait fonctionné, il semblait aller bien, malgré une légère odeur de cuir chaud...

Phèbe avec les deux autres même endroit même moment.


Elle parcourut l'espace à grande enjambées et fit face à Elia poing sur les hanches. Point besoin de mot, elles savaient toutes le deux que ca ne ferait rien avancé. La disputer en ses circonstances étaient inutiles. 

Phèbe remarqua cependant les émotions contradictoires avec les actes d'Elia. Elle fronça les sourcils.

"Elia soit vous voulez que l'on parle et je serais ravie de m'entretenir de ce qu'il vient de se passer soit vous choissisez un adversaire qui peut se défendre. "

Sous entendu elle. Qui avait très envie de se défouler. Surtout avec la magie qui bouillonnait en lui fichant un mal de crâne.

Kiara, à la bibliothèque quelques minutes après 

Elle ouvrit la porte, certaines lanternes étaient éteintes, elle prit le temps de toutes les rallumer avant de commencer ses recherches.

Elle parcourue, les immenses allées, les étagères, malgré les lanternes allumées elle peiner a y voir clair, elle plissait les yeux, le nez coller aux livres, manuels et autres Encyclopédies, son doigt pointé chacune des rangées, les lieux n'étaient pas parfaitement rangés, et elle soupira en réalisant qu'elle allait passer plus de temps que prévue dans ce lieu, lugubre.

Ancre-les-mots, dans la bibliothèque dans la matinée en même temps que Kiara.


Il s'était levé comme à son habitude au chant du coq. Il déguste un praline en mangeant son pain. Il avait relevé le courrier et envoyer des missives, puis était descendu aux Archives vérifier que tout était en place. Il consulta le travail du Bosmer pour être certain que cela était correcte. Ensuite seulement il monta à la bibliothèque et silencieusement commença à faire de l'ordre. Le système inexistant de classification lui donnait du fil à retordre. 

Ce fut au bout d'une bonne heure de réflexion sur la question que quelqu'un vint dans son antre. Comme elle semblait errer au hasard, il vint la trouver. Sans se presser et silencieusement. Il l'a reconnue. Dans une allée à proximité de ce qui semblait autrefois être dédié au arts populaires, il dit a mi-voix:

"Puis-je vous être d'une quelconque aide?"

Elia, tour d'entraînement avec Phèbe et Mazar

Elle s'en voulut, constatant qu'elle avait laissé les émotions la dépasser. Elle se sentait sotte d'avoir fait une erreur si primordiale. Ce n'était pas digne d'elle et de ce qu'elle défendait. Et le regard acéré de sa consœur n'améliora pas ces sensations.

Elle l'interrogea du regard en entendant sa remarque. Voulait-elle vraiment l'affronter, elle ? Discuter, cela, il n'en était pas question. Elle n'était pas prête pour parler de quelque chose d'aussi intime et douloureux que les émotions qui l'avaient animée durant ce combat.
Elle craignit un instant que Phèbe ne soit pas tout à fait remise, mais estima qu'elle serait capable de la contrôler si les choses venaient à dégénérer. Cette fois-ci, elle agirait en vraie professionnelle. Elle ne laisserait pas ses émotions entraver ses actions. Et puis... la pyromancienne avait l'air belliqueux. Elle agrippa la main de Mazar, tirant de toutes ses forces sur le bras du chevalier pour le relever et, se retournant vers Phèbe, elle ajusta ses vêtements avant de dire calmement :

- Très bien Phèbe. Allons-y alors. Affronte-moi.

Mazar, Salle d'entraînement, au même moment


Mazar encore au sol regardait avec appréhension la main tendue d'Elia. Était-elle sincère ? Était-ce une ruse ?! Elle venait de manque de le tuer tout de même !
Il vit Phèbe se rapprocher et entendant le ton désolé d'Elia, accepta finalement son aide mais une fois debout s'éloigna un peu d'elle, méfiant.
Il écouta les réflexions de Phèbe à Elia, s'étira au mieux et lui proposa :


- Tu ne préfèrerais pas que l'on reprenne Notre entraînement ?! Je serai plus sérieux cette fois.

Il gardait toujours un œil inquiet sur l'une et l'autre.. à croire qu'on ne pouvait plus distinguer laquelle des deux était vraiment celle qui avait besoin d'aide et qui était la plus instable et dangereuse..

Lilyth a écrit:Ancre-les-mots, dans la bibliothèque dans la matinée en même temps que Kiara.


Il s'était levé comme à son habitude au chant du coq. Il déguste un praline en mangeant son pain. Il avait relevé le courrier et envoyer des missives, puis était descendu aux Archives vérifier que tout était en place. Il consulta le travail du Bosmer pour être certain que cela était correcte. Ensuite seulement il monta à la bibliothèque et silencieusement commença à faire de l'ordre. Le système inexistant de classification lui donnait du fil à retordre. 

Ce fut au bout d'une bonne heure de réflexion sur la question que quelqu'un vint dans son antre. Comme elle semblait errer au hasard, il vint la trouver. Sans se presser et silencieusement. Il l'a reconnue Dans une allée à proximité de ce qui semblait autrefois être dédié au arts populaires, il dit a mi-voix:

"Puis-je vous être d'une quelconque aide?"

Kiara, au même moment dans la bibliothèque 

Concentrée sur ses recherches, Kiara fut surprise par une voix inconnue,
elle sursauta, dans un cri.

En se tenant la poitrine, elle leva la tête et dévisagea, l'étrange reptile se tenant, devant elle, il était grand ! très grand, et fin, ses écailles étaient sombres a un tel point, que l'on ne discernait pas les détails de son visage.  

Elle se redressa, 

- Hum... heu Oui ? Vous travaillez ici ? Je recherche tout ce qui concerne les traditions Rougegarde s'il vous plaît, même les plus anciennes ...

Phèbe, dans la tour d'entrainement prête à enfin lâcher les chevaux.


Elle ignora complétement Mazar et remercia Elia. Elle choisit dans un râtelier un bâton de destruction dont elle aimait l'énergie. Elle délesta les protections qu'elle avait mis pour son combat à l'épée et banda ses mains. Elle vérifia que ses enchantements étaient bien là, tous fonctionnels. Ensuite elle fit face à Elia et s'inclina respectueusement. 

"Prête quand tu l'es."

Elle n'était pas folle au point de faire le premier pas.

Elia, tour d'entraînement, faisant face à Phèbe

Elle regarda avec attention les gestes et l'attitude de la pyromancienne, concentrée. Elle eut un sourire. Elle voulait voir ses attaques, celles réalisées avec la complète volonté d'effectuer un sort propre et bien construit. Elle pouvait déjà sentir la magie qui emplissait l'air et cette odeur qu'elle connaissait si bien, celle du feu, de ce feu magique, étrange et insaisissable. Mais cette fois-ci, elle-même se délesterait de cet élément. Elle déposa son bâton de côté et partit en choisir un, différent. Elle prit une profonde inspiration, fermant les yeux. Elle se remémora la phrase que Gjarmund aimait tant lui répéter pour lui apprendre la maîtrise de soi, si compliquée à l'époque : "Tu es le capitaine de ton navire, jeune fille. C'est toi qui décides où il va." Elle annonça finalement :

- Lance tes sorts. Montre-moi ce que tu sais faire.

Mazar, salle d'entraînement, au même moment


Mazar resta circonspect un moment. Il hésita un moment et se dit que finalement, il risquait plus en contrariant l'une ou l'autre qu'en les laissant faire. 

- Je ... Je vais me mettre à l'écart, je resterai là bas pour surveiller que tout se passe bien au cas où ..

Il s'éloigne à reculons jusqu'à l'entrée de la salle et laisse la place aux deux femmes.

En voyant Phèbe les cheveux détachés, il arrive quand même à avoir une pette pensée où il se dit qu'il la trouve belle comme ça .. :3

Ancre-les-mots, dans la bibliothèque.


"Je suis Ancre-les-mots, archiviste. Il va falloir être un peu plus précise, c'est que votre peuple en a beaucoup des traditions. En tout temps et en tout lieux."

L'argonien promena Kiara dans dans les rangées obscures. De tant en tant, il regardait un rayon puis lui tendait un livre, bientôt elle eut une pile dans les bras.

"Alors dite moi ce que vous chercher?"

Phèbe, concentré face à la magicienne en plein duel.

Phèbe n'était pas encore maîtriser par le brasier, pour le moment c'est elle qui puisait en lui. Son premier réflexe fut de se couvrir d'une armure hérissée, puis elle fit glissé sa main sur la longueur du bâton pour le couvrir de braises rougeoyante comme un volcan. L'arme ainsi ignée avait une puissance décuplée, elle pourrait le diriger à sa guise.

Alors elle se mit en mouvement. Elle s'approcha de Elia par le flanc en quelques déplacements. Ce n'était pas forcément rapide mais dynamique. D'une main elle fit habilement décrire une trajectoire au bâton et trois sphères de feu apparue. De l'autre elles les dirigea pour qu'elle harcèle Elia. Son objectif était simple détecter ses protection magiques, leur nature ou leur résistance.

Elia, faisant face à Phèbe, tour d'entraînement

Rapide, elle observa les mouvements de Phèbe avec attention. Efficaces, sans fioritures, cela semblait instinctif mais fonctionnel. Elle ressentait la force qui habitait cette femme d'âge mur qu'elle respectait. Elle avait à cœur de rendre cet entraînement productif et elle avait besoin de reprendre ses esprits. C'était l'occasion idéale.

Elle se concentra, sentant l'énergie des sphères de feu. Sur son bâton se matérialisa une fine pellicule argentée. Elle le souleva doucement et leva son autre main vers les cieux, comme on lui avait appris. Comme il lui avait appris. Lorsqu'elle le rabaissa, un souffle de fines particules de glace balaya les environs avec puissance, réduisant les sphères de feu à des braises rougeoyantes. Elle n'attendit pas la réplique, elle voulait tester ses réflexes : elle invoqua le givre afin de piéger la pyromancienne dans une prison de glace pour mieux briser ses défenses avant une prochaine offensive.

Kiara, avec ancre-les-mots dans la bibliothèque au même moment.

- Moi c'est Kiara 

Elle le suivi dans les allées de la bibliothèque et écouté ses explications, les bras chargés de livres, elle le regarder fixement, il avait clairement l'air de se sentir à l'aise ici, parmi les livres et le désordre.

- hum... heu oui oui, je recherche des livres sur les traditions bien encres, sur les traditions des armes , l'importance du combat ?  C'est vagues je sais bien, mais je trouverais dans tous ça, merci beaucoup

Elle se dirige vers une table pour y poser tous les livres et retourne auprès de l'argonien

Phèbe, s'entrainant avec Elia


Elle eu rapidement la certitude que la magicienne était bien gardé. Si elle voulais l'avoir il lui faudrait soit une grande puissance, soit abattre ses barrières. La première option était à exclure, personne n'avait envie qu'elle refasse une scène. Elle devait méthodiquement baisser sa résistance.

Elia mis sans difficulté en échec les sphères comme Phèbe si attendait. Elle ne savait absolument pas comment aller se comporter la magie froide qu'elle sentait autour d'elle. Mais elle ne voulu pas prendre le risque. Elle invoqua une barrière élémentaire avec son arme puis d'un mouvement fluide fit apparaître dans sa main de la magie. Elle pris brusquement la forme d'un fouet de flamme qu'elle utilisa pour fendre l'air autour d'elle à plusieurs reprises. Cela devrait suffire un instant à retarder les plan d'Elia mais si elle ne passait pas à l'offensive, cela ne servait à rien. Elle fit danser ce concentré dans une gigue folle, il venait titiller sa cadette pour la forcer à se déplacer à réagir. Phèbe veux raccourcir la distance entre elle deux: elle craint les déplacements éclaire de sa camarade.

Ancre-les-mots, dans la bibliothèque.


Il regarde la rougegarde avec sceptisme et lui montre la première couverture: "les sens de l'humour des elfes des bois". D'un ton froid et comme si il parlait à quelqu'un de réellement stupide il ajoute. "Je doute que cela vous aide. Ces livres doivent être retranscrit." Il les reprend de la table pour les amener à son propres bureau.Kiara semble rougir devant la méprise. "Je ne vous savais pas pressé" Il soupire avec lassitude. "Je m'excuse je n'ai pas l'habitude d'avoir du monde ici. Pour ce qui est de votre problème, je vous conseille plutôt de lire ce qui est dans ce passage... attendez... là oui! Et aussi... bon regardez!"

Le lézard commença alors une danse frénétique où il tirait Kiara à travers les rayons pour lui montrer un ouvrage. Ensuite il lui arrachait des mains pour lui ouvrir une page et lui coller sous le nez. "Et ça? ça?  non non non! Ce n'est pas bon...." Puis il repartait vers un autre endroit en la poussant devant lui. 

Finalement il l'assit à un petit secrétaire devant un pile impressionnante d'ouvrage. Il avait marqué plusieurs pages. Très excité, il attendait droit comme un i qu'elle lise les passages. Il était prêt à lui réciter mais on lui avait déjà fait remarquer que cela mettait les gens mal à l'aise qu'il connaisse le contenu des livres. Mince! Le thé! Il avait oublié! "Un instant je vous pris" Et il disparu en quête de quoi accueillir dignement sa nouvelle venue.

Elia, tour d'entraînement, en pleine effervescence

En voyant cette langue ardente qui se dirigeait vers elle à toute vitesse, elle s'enveloppa d'une bourrasque de givre aux éclats acérés qui tournoyait dangereusement autour d'elle. Elle devait neutraliser les attaques de Phèbe et la pousser dans ses retranchements. Elle voulait la pousser à utiliser d'autres ressources que le feu. Elle tendit une fois de plus son bâton au-dessus de sa tête, gardant ses distances et invoqua une vague de glace pour accentuer l'effet de son sort précédent pour l'emprisonner un peu plus. La magie de glace avait cet avantage formidable de pouvoir neutraliser sans infliger de blessures violentes. L'étreinte de glace se resserra un peu plus...

Valriel, descendant les marches vers le réfectoire, en quête de nourriture

Après s'être levé de bon matin et d'humeur légère, Valriel avait revêtu son équipement et, exceptionnellement, il avait de l'appétit. Tout en fredonnant doucement, il décida de descendre au réfectoire pour aller quérir un peu de nourriture avant d'effectuer la longue liste de tâches qu'on lui avait confiée.

Il croisa Ivy à la table du réfectoire et lui lança d'un ton jovial et chaleureux :

- Bonjour Ivy. Comment vous sentez-vous ce matin ?

Général Patafouin a écrit:Valriel, descendant les marches vers le réfectoire, en quête de nourriture

Après s'être levé de bon matin et d'humeur légère, Valriel avait revêtu son équipement et, exceptionnellement, il avait de l'appétit. Tout en fredonnant doucement, il décida de descendre au réfectoire pour aller quérir un peu de nourriture avant d'effectuer la longue liste de tâches qu'on lui avait confiée.

Il croisa Ivy à la table du réfectoire et lui lança d'un ton jovial et chaleureux :

- Bonjour Ivy. Comment vous sentez-vous ce matin ?

Ivy, réfectoire au même moment 

Ivy fut surprise, elle tourner la cuilère dans son potage qui refroidissait, elle sursauta légèrement, l'arrivée de Valriel, la sortie de ses rêves.

- Oh ... Bon Bonjour Valriel, Je vais un peu mieux merci.

Elle était gênée, elle ne se souvenait pas de tout ce qu'il s'était passé, ce dont elle était sûr, c'est qu'il lui avait sauvé la vie, en ouvrant ses talents aux autres, et elle se sentit soudainement mal à l'aise et coupable, de  lui avoir imposé cela... Elle baissa la tête, se tordant les doigts ne sachant pas comment lui dire tous cela... elle se sentait également bête de ne pas avoir accepté son aide en temps voulu et ne pas l'avoir écouté.

Al'Hamir, cour de la Citadelle, pendant ce temps là


Hamir avait remarqué que la Rougegarde avait pris pour habitude de souvent passer du temps près du coin de pêche mais ce matin elle n'était pas là. Il se dirigea alors vers le lieu de vie de la Citadelle dans l'espace d'y trouver quelqu'un ou elle directement.
- Personne... - il se dirige donc vers les cuisines après y avoir entendu du bruit. Il y trouve Valriel et ..

- Bonjour.. Ivy. Bonjour Valriel. Comment allez vous tout les deux ? Tu t'es bien rétablie Ivy ?

Il ne savait pas vraiment comment aborder la jeune femme Brétonne après les récents événements. Il jeta un coup d'œil circulaire aux environs et osa demander :

- Kar Jeenar n'est pas avec toi ?