Bruits de couloir

Rappel du premier message :

À la Citadelle, il y a beaucoup de passage, les Compagnons y partagent leur quotidien et de nombreuses histoires s'y tissent. Après vos périlleuses quêtes, vous pourriez profiter d'un instant à la Citadelle pour échanger, écouter, parcourir les livres de la bibliothèque, rêvasser dans vos quartiers, écouter le doux sifflements des alambics, le grattement de la plume de Biro-Dar sur ses 
livres, l'éclat des épées dans la cour... Vous pourriez en apprendre bien plus sur vos camarades et amis que vous ne le pensez. Car les murs ont des oreilles, alors, pourquoi ne pas passer un peu de temps parmi vos Compagnons ?




Le concept :

Le but est d'avoir un espace pour écrire sur le quotidien de vos personnages à la Citadelle, sans forcément y placer un grand récit, comme au sein des autres catégories.
Ce que vos personnages choisissent d'y faire est tout à fait libre (dans le respect de la charte, bien entendu).

En revanche, plusieurs paramètres sont à prendre en considération :

• Plusieurs interactions sont possibles en même temps et à des endroits différents de la Citadelle. 
  

Exemple : "Valriel décida de se rendre dans les cuisines pour se sustenter un moment."
En parallèle, quelqu'un d'autre peut écrire : "Phèbe faisait l'inventaire des livres de la bibliothèque et se dit que ceux-ci n'étaient véritablement pas bien rangés".

• Vous devez avoir une explication logique pour vos actions, elles doivent être justifiées et plausibles.
  

Exemple : Si Octave se trouve à l'intérieur du bâtiment, mais que d'autres personnes sont en train de discuter dehors, il est plus probable qu'il ne les entende pas, et donc qu'il ne sache pas qu'il y a du monde a l'extérieur. Il faudra qu'Octave sorte du bâtiment pour entendre la conversation.

• Pour s'y retrouver sur l'emplacement des personnages et sur qui fait l'action, chaque début de message devra commencer avec le nom du personnage suivi du lieu où il se trouve dans la Citadelle au début de l'action.
  

Exemple : Ivy, dortoirs de la Citadelle 
[suite du message]

• Dernier point, mais assez important : attention à ne pas confondre ce que vous savez de ce que votre personnage sait... et à orienter les actions de votre personnage en conséquence. Il est bien sûr très tentant de faire en sorte que notre personnage découvre une vérité que nous, IRL, connaissons. Cependant, toujours dans un souci de cohérence, pensez bien à jouer votre personnage selon les informations qu'il détient.
  

Exemple : Korsen avoue à Skonsky qu'il planifie de faire une farce à Elia. Je le sais, parce que je l'ai lu, mais si Elia n'a pas été témoin de cette conversation, elle n'a pas non plus de sixième sens et ne pourra, en l'occurrence, pas savoir ce qui l'attend. Je devrai donc jouer Elia comme si elle ne se doutait de rien, tout en sachant les intentions de Korsen.

Enfin, pour vous donner une idée de comment pourrait se dérouler un échange au sein de cette publication, voici un exemple imaginé par mes soins :

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen arriva à la Citadelle et se dirigea vers l'armurerie pour se délester de ses affaires de voyage boueuses. Il les balança par terre et, tournant les talons, poursuivit sa route vers les cuisines."

Valriel, cour de la Citadelle
"Valriel qui revenait tout juste d'affuter les épées de l'armurerie, remarqua le désordre et, voyant Korsen partir, le héla : Hé, Korsen, tu crois peut-être que tu vas laisser l'armurerie dans cet état ?"

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen en entendant la voix de l'Altmer, se retourna un sourire sadique au visage..."

...et ainsi de suite. D'autres personnages peuvent aller et venir et interagir entre eux (ou non) à des endroits différents de la Citadelle.

Au cours de ces échanges, vous allez donc pouvoir évoluer, apporter de la profondeur à vos personnages, leur permettre de nouer de liens entre eux et, si vous êtes attentifs et que vous laissez traîner une oreille (ou un œil) au bon endroit, au bon moment, vous pourrez peut-être recueillir des informations intéressantes… ou des anecdotes inutiles. 

L'intérêt de ce roleplay est qu'il n'a pas de limite dans le temps et qu'il laisse une grande liberté d'action tout en gardant le cadre de la Citadelle et la temporalité du quotidien. Certains échanges pourront avoir l'air anodins, mais ils contribueront tous à la vie de la Guilde et à l'élaboration des personnages. Venez donc y faire un tour fréquemment pour ne rien louper de ce qu'il s'y passe !

N.B. : Si quelqu'un tombe sur une information concernant votre personnage que vous ne souhaitez pas divulguer à tous les membres, vous pouvez bien entendu transmettre cette information en MP sur Discord… et voir ce qu'en fera le personnage concerné.


Afin de vous situer dans la Citadelle et d'apporter de la logique aux interactions (êtes-vous proche ou non d'un autre personnage, pouvez-vous entendre une discussion ou non), vous pouvez vous référer aux plans ci-dessous :







Edit : Pour ajouter la notion de temporalité et ajouter de la cohérence au RP, il a été décidé que chaque dimanche matin, un nouveau jour commencera. Une journée durera ainsi une semaine IRL afin que chacun ait le temps de participer à la vie de la Citadelle. Faites bien attention de prendre ce facteur en compte lorsque vous écrivez ! Le premier qui écrit au terme d'une nouvelle semaine décidera de l'heure de début du récit.

Zahïrk, atelier d'alchimie avec Ivy, au même moment


Après avoir fini de jouer avec ses mélanges de plantes et de magie, Zahïrk entreprit d'examiner Ivy. Il dégagea une table pour qu'elle puisse s'y allonger et regarda ses blessures.
Malheureusement, celle ci c'était réouverte et il dû lui appliquer des soins rapidement. Il jaugea les fioles qu'il venait de préparer et en tira une hors de son présentoir.


- Huumm .. Celle ci devrait faire l'affaire ! Surtout n'ais pas peur et ne bouge pas, cette première solution devrait t'aider à guérir. Elle refermera la plaie et t'aidera a te soigner plus vite. Il y a un mélange de plante et de magie là dedans. Tu devrais sentir quelques légers picotements mais ça te soulagera très vite.. Puis il faudra que tu m'expliques qu'est ce qu'il t'es arrivé ? On dirait que tu as été frappée avec une lame ?

Il continuait ses rituels de guérison en appliquant sa solution bleu fluorescente sur Ivy, la plaie se refermait à vue d'oeil.

Général Patafouin a écrit:Valriel, assistant à la scène avec Phèbe et Mazar, sur les remparts

Amusé, il se redressa en arrière et croisa les bras sur son torse en se figurant ce que Mazar s'était imaginé. Il avait vraiment cru qu'ils étaient intimes ou quelque chose dans cet esprit ? Il eut un sourire en réalisant que, vu de l'extérieur, cette scène pouvait être effectivement perturbante. Cela, il n'avait pas cherché à le faire. Mazar avait malencontreusement été le témoin de cette scène. Mais ne valait-il mieux pas qu'il s'imagine cela, plutôt qu'il n'apprenne ce qu'il venait de dire à Phèbe ? Quoi qu'il en soit, il fallait rattraper cette situation au plus vite.

Il ajusta sa chemise dont le col s'était quelque peu délacé lorsque Phèbe y avait posé sa main. Décidément, les choses ne jouaient pas en sa faveur... Il enchaîna d'une voix douce et chaleureuse :

- J'avais seulement quelque chose à dire à Phèbe pour la remercier de son présent de l'autre fois. Nous nous sommes croisés fortuitement sur les remparts et tu es arrivé, Mazar, voilà tout.

Mazar avec Valriel et Phèbe sur les remparts


Quelque chose à lui dire hein ..?!


- Puis je savoir de quoi il s'agit ? Pourquoi gardez vous autant de secret ?? Et de quel présent parles tu ?!

Il lance des regards de l'un à l'autre comme si il les suspectait .. Il regarde Phèbe avec insistance comme pour implorer son aide et qu'elle lui révèle la vérité ..

BlackoutMj a écrit:Zahïrk, atelier d'alchimie avec Ivy, au même moment


Après avoir fini de jouer avec ses mélanges de plantes et de magie, Zahïrk entreprit d'examiner Ivy. Il dégagea une table pour qu'elle puisse s'y allonger et regarda ses blessures.
Malheureusement, celle ci c'était réouverte et il dû lui appliquer des soins rapidement. Il jaugea les fioles qu'il venait de préparer et en tira une hors de son présentoir.


- Huumm .. Celle ci devrait faire l'affaire ! Surtout n'ais pas peur et ne bouge pas, cette première solution devrait t'aider à guérir. Elle refermera la plaie et t'aidera a te soigner plus vite. Il y a un mélange de plante et de magie là dedans. Tu devrais sentir quelques légers picotements mais ça te soulagera très vite.. Puis il faudra que tu m'expliques qu'est ce qu'il t'es arrivé ? On dirait que tu as été frappée avec une lame ?

Il continuait ses rituels de guérison en appliquant sa solution bleu fluorescente sur Ivy, la plaie se refermait à vue d'oeil.

Ivy, la Zahirk, dans l'atelier d'alchimie au même moment,

Ivy serra les dents et plissa les yeux de douleur, elle ressentait une forte brulure, au niveau de sa plaie.

Elle observait les gestes de l'argonien, les yeux ronds, ses paroles la rassurée. Elle posa les mains sur le rebord de la table pour si agripper et se crispa au contact du liquide froid sur la plaie, il avait raison la douleur s’atténua peu à peu.
Elle redescendu  sa chemise en lin, et se redressa lentement, pour s'assoir face à Zahirk sur la table.

- Hum, oui effectivement, c’était une ... lame ... 

Elle ferma les yeux un instant, et des frissons lui parcouru le corps, des images, suivi de son lointain, spectrale, l'envahie, suivi d'une sensation de gêne, de mal être, elle baissa la tête et sa respiration s'accéléra, la panique l'envahie, cette fois Valriel, n'était pas là pour la soulager, pour l'aider, elle hyperventiler, son cœur bâter plus fort, au point qu'elle est eu l'impression qu'il allait s'échapper de sa poitrine. Elle se concentra et essaya de se remémorer les images que Valriel avait fait émerger dans sa tête la dernière fois, son rythme cardiaque redevint normal, sa respiration plus lente et les images, les sons disparurent.
Elle réouvrit les yeux et vue Zahirk, penaud devant elle, alors elle se sentit obliger de lui expliquer, alors elle s'exécutât, elle lui racontât son enfance, l'histoire avec le chevalier noir, l'assassinat de ses parents, son premier enlèvement, puis le second, elle lui racontât pour la dague planter dans son ventre pour transférer son âme dans une gemme, Valriel qui mit fin au rituel accompagné des compagnons de l'Aube, les images et les voix dans sa tête depuis les sensations qu'elle ressentait depuis ça, la fatigue, la difficulté qu'elle avait a sans remettre.
Après avoir vidé son sac, elle fondât en larmes, perdue et épuisée, elle avait l'impression que cela ne finirait jamais.

- Je ... je suis désolée Zahirk ... mais voilà vous savait tous à présent

Phèbe, sur les remparts avec un amant jaloux et un pseudo ami


Cette fois elle croisa les bras. Pas encore vexée, mais relativement remontée.

"Des secrets? Il n'y a aucun secret. J'apprécie Valriel et sa compagnie, c'est toi qui m'a encouragé à me lier plus avec nos compagnons? Et bien il se trouve que ton écuyer et moi avons une passion commune pour les discussions animées, nous débattions justement de la place de l'individu dans une communauté et de la notion de liberté. Tu veux te joindre à nous peut-être? Je croyais que tu trouvais la philosophie et ce genre de choses barbantes?"

Valriel, sur les remparts, protégé par Phèbe des assauts de Mazar

Dans une posture révérencieuse, les mains croisées dans le dos, il observait la scène. Il fit de son mieux pour ne pas avoir l'air surpris, mais ne put s'empêcher de tourner la tête vers Phèbe quand celle-ci prit sa défense. Il connaissait sa finesse d'esprit, mais il ne s'était pas attendu à cette réponse. Sous ses bandages, il esquissa un sourire. C'était bien répondu. Avait-elle vraiment dit qu'elle appréciait sa compagnie ? Une fois de plus, il lui sembla qu'elle lui sauvait la mise. Il ne savait si elle disait vrai à ce sujet, mais il appréciait sincèrement sa fougue et son piquant, surtout en ce moment.

Il savait que la situation était délicate et qu'il lui faudrait prouver qu'il savait où était sa place, c'est pourquoi, il ajouta sobrement :

- Phèbe dit vrai. Et pour ce qui est de ce présent dont je parlais, il s'agissait de cette broche que je porte, symbole de son pardon pour... ce que j'ai fait à Haltevoie.

Mazar, sur les remparts, au même moment


Mazar un peu rassuré mais toujours inquiet et suspicieux ne voulut par abandonner si facilement


- Oh et bien, si ! Ça m'intéresse beaucoup en réalité ! Dites moi de quoi vous parlez exactement et ce que vous en pensez, j'essaierai de vous communiquer mon point de vue le plus objectivement possible.

Il se donnait un air sérieux et intéressé en se tenant un coude et l'autre main au menton

Phèbe toujours dans les hauteurs de l'incrédulité et de la Citadelle,


Phèbe exaspérée dit d'un ton cinglant:

"Je n'arrive pas à croire que tu puisses soudain agir comme un enfant gâté qui ne veut pas partager son jouet! Je ne suis pas ta propriété exclusive Mazar! Je pensais que c'était une évidence mais visiblement je dois le préciser!"

Elle bouillonnait d'irritation. Bien décidée à prouver qu'elle n'avait rien à cacher elle tourna ostensiblement le dos à Mazar pour parler à Valriel avec le plus grand naturel, comme si rien n'était venu les interrompre. 

"Nous disions donc, la liberté n'est qu'une illusion. Les hommes se croient libres parce qu’ils ignorent les causes qui les déterminent. Ils se croient libres tant que leur penchant pour une chose reste légère. Cette superficialité nous laisse croire qu’on peut choisir librement de suivre ou de ne pas suivre nos impulsions. Par exemple en les contrecarrant par une autre impulsion. Mais nous ne sommes pas libre, nous restons esclaves de nous même. Esclave d'un conflit sans fin entre ce que nous sommes, ce que nous aspirons à être et ce que nous pensons être."

Valriel, pris entre deux feux, sur les remparts

L'Altmer papillona des paupières en entendant la tirade de Phèbe. Venait-elle réellement de dédaigner Mazar ? De lui renvoyer sa jalousie à la figure ? Il s'en serait amusé s'il n'était pas dans une posture aussi inconfortable.

Il cherchait à se concentrer. Il se passait beaucoup de choses en très peu de temps, de nombreux éléments à prendre en compte. Il était partagé entre rentrer dans le jeu de Phèbe et tenter de noyer un peu plus le Rougegarde dans une discussion trop pesante pour sa propre compréhension ou prouver sa loyauté envers Mazar et tenter désamorcer la situation. Mais Phèbe semblait d'humeur vindicative et les secondes s'écoulaient trop vite... Qu'est-ce qu'elle disait, déjà ? D'ordinaire, il aurait adoré se lancer dans un tel débat. En ce moment, en revanche... Il tenta de rassembler ce qu'il avait entendu et d'une voix hésitante, il amorça une réponse.

- Hum... Oui, tout à fait... Et hum... Mais en fin de compte, nous sommes les seuls à pouvoir définir ce que nous sommes. Dès lors que nous acceptons cela, nous prenons en main notre liberté. Dès lors que nous ne réagissons pas à nos impulsions, mais à un dessein plus grand, alors nous outrepassons cette condition...

Subrepticement, il lança un regard désolé à Mazar pour lui signifier qu'il ne cherchait pas à lui couper l'herbe sous le pied.

Mazar, remparts avec femme et écuyer.


Mazal n'en croit pas ses yeux, il reste figé face aux remarques de Phèbe et reste bouche bée lorsqu'elle se tourne feignant l'indifférence pour reprendre sa discussion avec Valriel. Il ne comprend pas sa réaction ni ce qu'elle raconte..


- Qu'est ce qui se passe à la fin...?!

Le coup de grâce fut délivré par Valriel, lorsqu'il reprit sa conversation avec Phèbe a son tour, Mazar se sentir abattu, décontenancé, désemparé.. il sert les poings se retourne et s'en va


 - C'est bon. J'ai compris.

Il redescend vivement au second étage et entre dans la salle d'entraînement ou il trouve Kiara et Hamir en plein milieu d'un combat. Il s'empare d'une épée en bois ET s'attaque vivement à un mannequin jusqu'à briser son arme, interrompant les combattants qui s'entraînaient et qui le regardaient maintenant, les yeux ébahis.

Korsen, arrivant dans la salle d'entrainement


A peine arrivé sur les lieux, Korsen vit Mazar briser son épée une bois alors qu'il s'acharnait sur un mannequin d'entrainement. Il vit également que le Rougegarde n'était pas de bonne humeur. Avant de lui balancer une saloperie, Korsen s'est abstenu moment. Même s'il a avait le goût de l'extrême provocation il se doutait que quelque chose n'allait pas. Il vit Mazar comme jamais énervé auparavant. 
Korsen prit dans son sac une autre épée en bois qu'il a confectionné de lui même et s'approcha de Mazar. :


- C'que t'as entre les mains, c'est d'la camelote. A croire que le Dux est assez radin pour nous fournir du bon matos ! Tiens, prends ça. C'est une épée en bois que j'ai fabriqué à Bordeciel avec du bois de chêne. Avec ça, j'donne peu chère de ce p'tit bonhomme en paille, hahaha !


Malgré son racisme envers les Rougegarde, il ne put s'empêcher de l'aider. Korsen s'écarta ensuite pour l'observer.

Valriel, sur les remparts avec Phèbe, au même moment

Il regarda Mazar partir puis tourna les yeux vers Phèbe, interdit. Il passa ses mains sur son visage, faisant de son mieux pour résister à l'envie impérieuse de retirer ses bandages et, s'adossant contre un mur, ne put s'empêcher de soupirer :

- Par Auri-El...

Il allait devoir retrouver Mazar et éclaircir la situation, mais il espérait quelques secondes de répit avant de se lancer à nouveau dans des explications...

Zephyriel, arrivant dans la salle d'entrainement


Une lumière vive apparu dans la salle d'entrainement et disparu aussi vite qu'elle était venu. Zephyriel se tenait à sa place, droit. Il regarda autour de lui et vit les différentes personnes présentes le regarder interloquer. Hamir et Kiara qu'il n'avait croiser brièvement qu'une fois se faisait face, Korsen et Mazar était plus loin, près du mannequin de bois, une épée briser par terre.

- Mes excuses, je ne m'attendais pas à ce qu'il y ais autant de monde, j'espère ne pas vous avoir déranger. Je vous en prie continuer ce que vous faisiez.

Zephyriel alla dans un coin de la pièce et s'échauffa avec des exercices martiaux (originaire du danse-lame : rp la quête de Zephyriel).
Il enchaina les mouvement pensif, une tension étrange émanait de lui comme un courant électrifié ou une aura charger d'énergie. Rendant toute approche physique difficile.

Hamir, tout d'entraînement avec Kiara, au même moment

Il se releva et aperçu un flash du coin de l'œil. C'était le Légat Zéphyriel qui venait d'arriver et serait mis à l'écart. Ne se préoccupant pas ses autres arrivants, il saisi l'épée pour continuer l'entraînement de Kiara. Elle a su profiter d'un moment de relâchement mais cette fois ci elle n'aurait pas le dessus aussi facilement ! 

- Bien ! Je ne te ferai pas de cadeau cette fois ci ! Je doute que tu puisses me battre avec une épée ! Tu vas prendre ta leçon, gamine !

Il lui lance un sourire prétention plein de supériorité et sans plus aucune forme de respect quant à son rang et titre. Il se lance sur la Princesse en fendant l'air avec son épée de toute sa hauteur jusqu'au sol là où se trouvait Kiara, elle essaie son attaque avec un pas chassé latéral mais il enchaîne en lançant le son bras armé du côté où Kiara avait esquivé.Elle pare le coup d'épée de justesse avec  sa propre arme mais Hamir profite de l’occasion pour lui balayer les jambes et la faire tomber puis pointe son épée sur la jeune femme au sol.


- C'étaiti facile.. tu as besoin de vraiment plus d’entraînement ! Bats toi réellement s'il te plaît !


Il s'éloigne pour la laisser se relever.

Kiara tour d'entraînement avec Hamir au même moment 

Au sol, elle se relève et reprend sa position - Gamine !? Tu va voir la gamine !! - vexé et piquer à vif, elle reprend  

 - Bien, jouer ... reprenons Monsieur le garde !  

Avec un sourire moqueur et pleine d’aplomb elle s'élance, avec souplesse et rapidité, elle lance son épée de haut en bas, comme elle si attendais, Hamir bloqué sont attaque avec son arme, elle en profite pour se glisser derrière lui et lui mettre un coup de pied aux fesses. Douce provocation elle lui dit en jubilant. 

 - Alors ? On manque de rapidité Hamir ?  

 Elle se remet en position  il lance une attaque, elle esquive par la droite, il s'en aperçois et lui met un coup dans le creux des reins la projetant en avant, elle se retourne immédiatement et lance sont épée et le touche à l'épaule elle se jette en arrière pour esquiver la riposte. 
Elle chasse sur la gauche et assène un coup de manche dans les côtes. Il titube et est déséquilibré elle en profite et relance son épée pour frapper au même endroit, Hamir se tiens les cotes elle en profite pour le balayer à son tour.  
Une fois Hamir à sol elle s'agenouille à ses côtés en déposant son épée. 

- Je ne suis plus une Gamine Hamir ! Et se relève avec un sourire satisfait

Phèbe, en haut des remparts avec Valriel.


Aussitôt Mazar partis Phèbe vacilla. Mais qu'est-ce qui lui avait pris à ce rougegarde encore? Elle croyait qu'il adorait son écuyer? Des paillettes dansèrent dans ses yeux. Elle n'avait pas mangé assez pour la quantité monstrueuse d'énergie que cette stupide magie incontrôlable consomait! Qu'est-ce que c'était que cette horreur !? Elle en oublia presque Valriel.

"Par Auriel..."

Mal à l'aise puisqu'elle ne savait pas comment reprendre la conversation, elle regarda sa poitrine: la broche y était en effet... A nouveau lasse elle frotte ses paupières :

"Vous l'avez gardée.... je pensais qu'elle finirais dans un fleuve..."

Valriel, toujours avec Phèbe et un peu plus de quiétude, sur les remparts

Phèbe a écrit:"Vous l'avez gardée.... je pensais qu'elle finirais dans un fleuve..."

Suivant le regard de la Brétonne, il posa les yeux sur son torse et sur le talisman qui y était accroché. Oubliant ses bandages, il lui sourit doucement.

- J'y ai pensé, en effet. Mais... ça ne m'a pas paru correct.

Il regarda au loin, admirant les rayons du soleil.

- Et puis... personne ne m'avait jamais accordé son pardon jusque-là. Pour quoi que ce soit.

Il fronça les sourcils en sentant l'énergie magique qui continuait d'affluer autour de Phèbe. Il ne comprenait pas pourquoi cela se produisait, ou même pour quelle raison elle semblait utiliser sa magie. Toutefois, il n'en dit rien.

Phèbe, sur les remparts avec Valriel

Elle se sentis touché et fière de cette nouvelle, une sorte de victoire idiote. C'était étrange... en sa présence elle osait être elle même. Pas comme avec les autres compagnons où elle devait ménager ses humeurs et ses réponses émotionnelles pour ne pas paraître dingue ou sanguinaires. Malgré ses pics à ce sujet, elle se dit qu'il était bien l'élève de Mazar.

"Et bien il n'y a pas d'âge pour les premières." Elle se moqua: "Dommage pour vous que ca vienne d'une vieille carne."

Puis elle repensa à la raison de sa présence initiale sur les remparts. Elle ouvrit et ferma plusieurs fois les mains en essayant de comprendre le comportement de son pouvoir.... en vain. Elle sentais qu'il y avait quelque chose. Elle pouvait presque mettre le doigts dessus!

"Raaah et cette stupide magie!? Qu'est-ce que c'est son problème !?"

Valriel, en compagnie de Phèbe, sur les remparts

Il eut un petit rire cynique.

- Si ça peut vous rassurer, je ne suis plus tout jeune moi non plus... Mais bon, mieux vaut tard que jamais. 

Sa pensée fut interrompue par l'exclamation de Phèbe :

- "Raaah et cette stupide magie!? Qu'est-ce que c'est son problème !?"

Il se rapprocha d'elle, intrigué.

- Qu'est-ce qui vous arrive ? Votre énergie est bizarre, aujourd'hui...

Phèbe, toujours perché sur les fortification,


Elle recommença a arpenter les lieux en essayant au mieux de se dégager de l'étreinte qui l'engourdissait. Devait-elle parler à Valriel de son problème? Pouvait-elle lui faire confiance ou utiliserait-il cette connaissance contre elle? Elle repensa à ce que lui avait dit au Couchant. A ce qu'elle avait dit à Elia. Elle grinça des dents. L'unique moyen de lui prouver sa volonté de l'aider c'était cela: offrir pour recevoir. Elle allait surement le regretter. Elle ne devrait pas ainsi mettre ses faiblesses à nu....

- Il se passe quelque chose d'étrange avec mes pouvoirs depuis que Elia et moi nous sommes affronter dans une joute amicale. C'est comme si j'étais complètement déconnecté de mes flammes. Comme si elles étaient à porter de mains mais que je n'arrivais jamais à les saisir

Elle aurait aimer être moins fébrile mais elle étais préoccupée. Sa magie comptait trop à ses yeux pour qu'elle accepte simplement sa disparition. Elle passait ses mains sur son visage comme pour chasser la fatigue.

Valriel en compagnie de Phèbe, sur les hauteurs

L'Altmer se fit alors pensif. Elle lui présentait un problème. Et surtout, une autre occasion de le résoudre : cela l'excitait, d'autant plus qu'il s'agissait de magie. "Quelque chose s'est passé avec Elia... Quel genre de magie a-t-elle pu utiliser ?" 

- La magie d'Elia est plutôt tournée vers les éléments. Je me demande ce qu'elle a pu vous faire pour vous mettre dans cet état... L'énergie magique se comprend et se manipule, comme un corps, et afin de mieux saisir, j'aimerais en capter la source. Il me faudrait un contact physique pour mieux comprendre. Rien d'indécent, je vous rassure, juste poser ma main sur vous. Puis-je ?

Phèbe, rempart extérieur avec Valriel.


Elle envisagea de laisser Valriel la sonder. Elle connaissait très bien cette méthode mais l'idée que son essence la parcourt ne la réjouissait pas. Elle pouvait faire tout les efforts du monde, un elfe restait un elfe. Et elle avait un problème avec eux.  Elle se força à ravaler fierté et appréhension.

"Depuis quand vous parler de cela au yeux et au su de tous? Et puis après la scène que Mazar vient de nous faire... peut-être devrions nous mettre à l'écart ?"

Et comme elle avait besoin de lâcher la pression, elle dit (plus par malice que véritable option):

"Vous voulez peut-être prendre l'un de mes portails? Il me semble que vous les adorez"

Valriel sur les remparts avec Phèbe, au petit matin

Il haussa les sourcils. Même s'il tentait de capter son énergie magique, de l'extérieur, cela passerait inaperçu. Cela dit, elle n'avait pas tort : il n'avait pas très envie que Mazar le surprenne posant ne serait-ce que la main sur sa bien-aimée. Il voulait dissiper le quiproquo, pas l'accentuer. Et le Rougegarde n'avait pas l'air d'être d'humeur à entendre ses explications. Surtout si celles-ci parlaient de magie.

En entendant sa suggestion au sujet du portail, il fit la moue, se souvenant des affreuses sensations qu'il avait éprouvées lors de leur dernier voyage. 

- D'accord, vous avez raison, ce ne serait pas très prudent. Mais au sujet du portail... 

Il eut un petit rire tendre.

- ... Ne vous vexez pas, mais je préfère les miens.

Il dit plus bas :

- Voulez-vous aller dans un endroit où nul ne nous verra ?

Phebe et Valriel, en haut des remparts.


Elle haussa les épaules. Et entrepris de naté ses cheveux.

"Je me fiche bien de où nous allons. Il n'y en que pour quelques minutes non? Je doute que mon affliction soit compliqué, il suffirait de nous porter dans les alentours de la guilde. Tant que vous ne m'emmener pas dans un traquenard...."

Elle se décala pour lui laisser le loisir de choisir leur destination allors qu'avec une grande dextérité elle formait une seconde natte.

Valriel, en compagnie de Phèbe, sur le départ

L'Altmer eut un sourire en coin qui plissa doucement ses yeux. Il se sentait d'humeur taquine. Et cela lui faisait du bien d'être un peu lui-même et de se laisser aller.

- Voyons Phèbe, si j'avais voulu vous emmener dans un traquenard, j'aurais eu mille occasions de le faire. Mais je comprends que vous vous méfiez de vous retrouver seule et à l'écart avec un Mer, surtout que je ne laisse pas souvent les femmes indifférentes.

Il eut envie de rire, mais il se contint, adressant un regard espiègle à la Brétonne. Cette légèreté exceptionnelle lui était agréable.

Il décida de la mener dans une clairière non loin de la Citadelle et exécuta rapidement les gestes pour ouvrir un portail, espérant toutefois ne pas trop attirer l'attention. Dans une caricature d'Elfe noble du Couchant, il fit un geste exagérément cérémonieux, se penchant en avant pour désigner d'une main tendue le passage à Phèbe et, il dit avec un ton solennel, ses yeux trahissant son amusement :

- Ma dame... Après-vous, je vous prie.