Bruits de couloir

Rappel du premier message :

À la Citadelle, il y a beaucoup de passage, les Compagnons y partagent leur quotidien et de nombreuses histoires s'y tissent. Après vos périlleuses quêtes, vous pourriez profiter d'un instant à la Citadelle pour échanger, écouter, parcourir les livres de la bibliothèque, rêvasser dans vos quartiers, écouter le doux sifflements des alambics, le grattement de la plume de Biro-Dar sur ses 
livres, l'éclat des épées dans la cour... Vous pourriez en apprendre bien plus sur vos camarades et amis que vous ne le pensez. Car les murs ont des oreilles, alors, pourquoi ne pas passer un peu de temps parmi vos Compagnons ?




Le concept :

Le but est d'avoir un espace pour écrire sur le quotidien de vos personnages à la Citadelle, sans forcément y placer un grand récit, comme au sein des autres catégories.
Ce que vos personnages choisissent d'y faire est tout à fait libre (dans le respect de la charte, bien entendu).

En revanche, plusieurs paramètres sont à prendre en considération :

• Plusieurs interactions sont possibles en même temps et à des endroits différents de la Citadelle. 
  

Exemple : "Valriel décida de se rendre dans les cuisines pour se sustenter un moment."
En parallèle, quelqu'un d'autre peut écrire : "Phèbe faisait l'inventaire des livres de la bibliothèque et se dit que ceux-ci n'étaient véritablement pas bien rangés".

• Vous devez avoir une explication logique pour vos actions, elles doivent être justifiées et plausibles.
  

Exemple : Si Octave se trouve à l'intérieur du bâtiment, mais que d'autres personnes sont en train de discuter dehors, il est plus probable qu'il ne les entende pas, et donc qu'il ne sache pas qu'il y a du monde a l'extérieur. Il faudra qu'Octave sorte du bâtiment pour entendre la conversation.

• Pour s'y retrouver sur l'emplacement des personnages et sur qui fait l'action, chaque début de message devra commencer avec le nom du personnage suivi du lieu où il se trouve dans la Citadelle au début de l'action.
  

Exemple : Ivy, dortoirs de la Citadelle 
[suite du message]

• Dernier point, mais assez important : attention à ne pas confondre ce que vous savez de ce que votre personnage sait... et à orienter les actions de votre personnage en conséquence. Il est bien sûr très tentant de faire en sorte que notre personnage découvre une vérité que nous, IRL, connaissons. Cependant, toujours dans un souci de cohérence, pensez bien à jouer votre personnage selon les informations qu'il détient.
  

Exemple : Korsen avoue à Skonsky qu'il planifie de faire une farce à Elia. Je le sais, parce que je l'ai lu, mais si Elia n'a pas été témoin de cette conversation, elle n'a pas non plus de sixième sens et ne pourra, en l'occurrence, pas savoir ce qui l'attend. Je devrai donc jouer Elia comme si elle ne se doutait de rien, tout en sachant les intentions de Korsen.

Enfin, pour vous donner une idée de comment pourrait se dérouler un échange au sein de cette publication, voici un exemple imaginé par mes soins :

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen arriva à la Citadelle et se dirigea vers l'armurerie pour se délester de ses affaires de voyage boueuses. Il les balança par terre et, tournant les talons, poursuivit sa route vers les cuisines."

Valriel, cour de la Citadelle
"Valriel qui revenait tout juste d'affuter les épées de l'armurerie, remarqua le désordre et, voyant Korsen partir, le héla : Hé, Korsen, tu crois peut-être que tu vas laisser l'armurerie dans cet état ?"

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen en entendant la voix de l'Altmer, se retourna un sourire sadique au visage..."

...et ainsi de suite. D'autres personnages peuvent aller et venir et interagir entre eux (ou non) à des endroits différents de la Citadelle.

Au cours de ces échanges, vous allez donc pouvoir évoluer, apporter de la profondeur à vos personnages, leur permettre de nouer de liens entre eux et, si vous êtes attentifs et que vous laissez traîner une oreille (ou un œil) au bon endroit, au bon moment, vous pourrez peut-être recueillir des informations intéressantes… ou des anecdotes inutiles. 

L'intérêt de ce roleplay est qu'il n'a pas de limite dans le temps et qu'il laisse une grande liberté d'action tout en gardant le cadre de la Citadelle et la temporalité du quotidien. Certains échanges pourront avoir l'air anodins, mais ils contribueront tous à la vie de la Guilde et à l'élaboration des personnages. Venez donc y faire un tour fréquemment pour ne rien louper de ce qu'il s'y passe !

N.B. : Si quelqu'un tombe sur une information concernant votre personnage que vous ne souhaitez pas divulguer à tous les membres, vous pouvez bien entendu transmettre cette information en MP sur Discord… et voir ce qu'en fera le personnage concerné.


Afin de vous situer dans la Citadelle et d'apporter de la logique aux interactions (êtes-vous proche ou non d'un autre personnage, pouvez-vous entendre une discussion ou non), vous pouvez vous référer aux plans ci-dessous :







Edit : Pour ajouter la notion de temporalité et ajouter de la cohérence au RP, il a été décidé que chaque dimanche matin, un nouveau jour commencera. Une journée durera ainsi une semaine IRL afin que chacun ait le temps de participer à la vie de la Citadelle. Faites bien attention de prendre ce facteur en compte lorsque vous écrivez ! Le premier qui écrit au terme d'une nouvelle semaine décidera de l'heure de début du récit.

Ewen, dans le couloir, devant la chambre d'elia, au même moment 

Se rendant compte qu'il a peut-être était un peu trop virulent en voyant le visage et la gêne de la jeune femme, Ewen s'adoucie.

- non non, rester ! Heu ... enfin a deux nous irons plus vite. Je suis nouveau également - il passa sa main dans ses cheveux pour les mettre en arrière de gêne, et repris - je m'appelle Ewen et vous ? 

Il regarda le sol, et vit sont accoutrement, il paniqua en se rendant compte de sa quasi-totale nudité et referma sa chemise, ses mains trembler si bien qu'il n'arrive pas à attraper ses fichus boutons

Phèbe et Mazar toujours comme deux glandus. Bis


- Par Stendarr ..! - Dit Mazar, une lueur dans les yeux - Je ne croyais plus que ce jour viendrait ! Je suis tellement heureux ! Un instant !!

Phèbe regarda Mazar, une seconde d'hésitation, le temps paru se figer alors qu'il se dirigeait vers la porte. Elle pensa à toute vitesse :


"Il sortirait en trombe de la chambre, manquant de se rétamer au sol en défonçant la porte, réveillant tous les officiers.. Il irait voir chaque membre un par un dans leur dortoir les extirpant du lit pour leur annoncer ma décision .. Il nous foutrait la honte ..! Non.. Non non non non ! Je ne peux pas le laisser faire ça !" 


Elle ne pouvait définitivement pas se résoudre à le voir se donner en spectacle de la sorte et les ridiculiser par la même occasion. Phèbe choisit alors la seule option envisageable : Un bon coup dans les tempes !


Plus vif que jamais, elle se leva, saisit la bouteille d'alcool a moitié pleine que Mazar avait abandonné sur la commode se dirigea vers Mazar et avant que ce dernier ne pose la main sur la poignée, elle lui asséna un bon coup sur le crâne ! La bouteille vola en éclat et son contenu se répandit sur la porte et le sol.
Phèbe fut soulagée de ne plus avoir à affronter le Rougegarde. Elle s'agenouilla, Mazar était étendu après s'être lourdement écroulé sur le sol, inconscient. Elle s'assura qu'il était encore vivant, puis elle commença a approcher sa main de son visage pour le caresser, mais ce ravisa au dernier instant.


- Non .. Non .. Pas encore. Pas tout de suite. C'est trop tôt. - Dit-elle, avant de lui tapoter le front comme s'il était toujours un enfant.


- Bonne nuit, Petit Merdeux ! - Dit elle dans un sourire avant de se lever et de quitter de la chambre. 




- Voilà ! C'est fait ! - Phèbe se frotta les mains de satisfaction et regagna ses quartiers.

Toujours dans le couloir des dortoirs.

Sabehla rougie à son tour, en remarquant la gène que causait l’accoutrement d'Ewen et lui fit un petit sourire amusé. Puis ne voulant pas trop l'ennuyer et agrandir sa peine à fermer sa chemise, elle regarda vers le mur, les tableaux, les tentures ... et dit avec un ton qui ne voulant rien faire paraître de sa distraction

 - Je me nomme Sabehla. Sabehla d'Orëe. Je suis chasseuse pisteuse ! Et Lui le queue annelée c'est Ithildin !

L'animal fit un gloussement pour se faire remarquer.

Valriel, à mi-chemin entre la chambre d'Elia et les couloirs du quartier des officiers, au beau milieu de la nuit

Valriel fut tiré de sa torpeur lorsqu'il se sentit secoué sans ménagement. Il était plongé dans un rêve et n'appréciât que trop peu qu'on le dérangeât alors qu'il dormait (d'autant qu'il était convaincu de se trouver dans son lit). Il entrouvrit les yeux, entendant des voix autour de lui, et vit d'abord les arches de pierre du plafond, la luminosité... Il réalisa soudain qu'il n'était pas dans son lit, se releva sur son séant en sursaut.

- Mais... qu'est-ce qu'il se passe, bon sang ?!

Il jeta un regard circulaire autour de lui, vit une Bosmer et un jeune Bréton plongés dans une discussion animée. Mais son regard fut rapidement attiré par un éclat lumineux sur sa gauche. Il ouvrit de grands yeux en voyant arriver à toute vitesse un éclair rougeoyant de lin écarlate et les cheveux en bataille de... d'Elia... 

"Par Magnus, mais qu'est-ce que c'est que cette histoire..."

Ewen, dans le couloir, devant la chambre d'Elia au même moment


Écouté la jeune femme se présenter, il n'eut pas le temps de répondre quand Valriel se réveilla, Il allait s'excuser quand il vit les yeux de l'altmer regarder dans le vide en direction de la porte, d'un air inquiet ... Il tourna lentement la tête a sont tour - Merde Elia ! -.

Il se redressa, droit comme un piquet, perdant toute contenance oubliant complétement que sa chemise était encore ouverte et, ne savant pas pourquoi, (Le stress, la fatigue probablement) se met au garde avoue.

Elia, sortant de sa chambre, au même moment

Après être restée éveillée très tard, incapable de trouver le sommeil, tourmentée par mille pensées concernant, les récents évènements, Phèbe, le Magisterium, le Haut-Magistrat, la mort de son ancien Maître, Elia avait fini par s'endormir et à sombrer dans un sommeil léger. 
C'est pourquoi, quel ne fut pas son agacement en entendant le brouhaha dans les couloirs de la Citadelle et, ouvrant les yeux, en découvrant la porte de sa chambre grande ouverte. Profondément irritée que quelqu'un se soit permit de pénétrer dans ses quartiers, elle alluma les bougies d'un geste de la main, passa une robe de lin rouge pour couvrir sa nudité et se rua à l'extérieur de la chambre, déterminée à trouver les coupables.

Elle manqua de trébucher sur Valriel et s'arrêta à la dernière minute, contemplant l'Altmer assis sur le sol de pierre, interdite. Il lui répondit par un regard interloqué.

- Elia... commença-t-il.

Mais la sorcière ne l'écoutait déjà plus, attirée par la vision des deux recrues qui papotaient joyeusement, comme si de rien n'était. Elle se redressa, elle leur décocha un regard glacial et dit d'une voix posée, mais au ton sarcastique :

- Excusez-moi de vous déranger dans cette charmante conversation nocturne, mais puis-je savoir ce que vous faites à une heure pareille dans des quartiers qui ne sont pas les vôtres et surtout, par l'Oblivion, lequel d'entre vous a ouvert la porte de ma chambre ?

Ewen, dans le couloir, au même moment 


Ewen reste figer, toujours au garde à vous, 
Il écoute la reponse de Sabhela, et acquiesce, d'un signe de tête.

- Désolé dame Elia ! Je ... je voulais l'aider et ... eux.

Il s'arrêta, de peur d'empirer la situation , et fixa le sol.

Elia, couloirs des quartiers des officiers

Observant attentivement les réactions d'Ewen et de Sabehla, Elia fronça les sourcils à l'idée que l'on ait même songé porter Valriel dans sa chambre. Et puis d'abord, que faisait Valriel sur le sol des quartiers des officiers de toute façon ? Les choses étaient en désordre et elle n'aimait pas cela. Elle décida toutefois de procéder étape par étape, réfléchissant rapidement à une réponse adéquate mais juste.

- Je vois, répondit-elle froidement. Sabehla, vous êtes nouvelle, aussi, je peux comprendre le malentendu. Mais pour que ce soit clair, sachez que vous vous trouvez ici dans les quartiers privés de officiers et, à moins d'une urgence, vous n'êtes pas autorisés à vous y trouver et encore moins pour échanger sur la pluie et le beau temps. Visiblement, certains ont besoin qu'on leur rappelle ce fait pourtant simple, ce qui a pu vous induire en erreur...

Elle lança un regard noir à Valriel avant de poursuivre.

- Vous êtes excusés pour cette fois, mais je vous conseille de retourner rapidement dans vos dortoirs. Je ne sais pas ce que vous faites debout à une heure pareille, mais Mazar et Zéphyriel auront sûrement des tâches à vous confier demain matin. Il serait dommage que vous soyez encore endormis lors de l'entraînement matinal.

Une nuit de sommeil en paix, c'était tout ce qu'elle désirait. Elle se dit que la nuit prochaine, elle se procurerait une potion de sommeil afin de récupérer quelque peu.

Phèbe, dans le couloir des officiers au moment ou Elia envoyait paître la joyeuse compagnie.

Phèbe sortis triomphal de la chambre de Mazar. Et se retrouva nez à nez avec Elia. Oh non.... Elle se plaça précipitamment dans l'entrebâillement de la porte de façon à que personne ne voit le corps de Mazar.  Il y avait beaucoup trop d'éléments incriminant. Sur son visage un expression qui ressemblait beaucoup à de la joie et dans sa main un tesson de bouteille. 

Elle ferma du mieux qu'elle pu la porte et dit simplement: " Bonsoir Archonte." Puis se tournant vers Valriel et ceux qui s'éloignaient: " Quoi?! Mais vous êtes encore là vous! Je croyais vous avoir dit de déguerpir en vitesse !"

Elia, couloirs de quartiers des officiers

En entendant la remarque de la Brétonne, Elia fit volte-face vers Phèbe qui sortait de la chambre de Mazar. 

- Phèbe ? Vous voulez dire qu'ils étaient déjà là auparavant et qu'ils sont restés ici malgré un avertissement de votre part ?

Ses derniers mots s'étranglèrent dans sa gorge quand elle réalisa soudain : ne venait-elle pas de sortir de la chambre de Mazar, au beau milieu de la nuit, une bouteille à main et dans une tenue légère de surcroît ? Elle réprima un sourire "Ah, peu importe, après tout, elle a bien besoin de se détendre, après tout ce qu'il s'est passé... Et ça ne ferait pas de mal à Mazar de se relâcher un peu aussi, haha !"

Elle jeta un coup d'œil à Valriel qui se relevait pour s'éclipser vers les dortoirs. Elle dit sèchement :

- Valriel, vous restez, je n'en ai pas fini avec vous.

Ewen, couloir des dortoirs officiers au même moment 

Ewen ne savait que dire de plus à Elia, il était tétanisé et terriblement gêner.

- encore ... désolé dame elia... Hum heu bonne nuit, marmonna t-il 

Il tourna les talons, d'un salut militaire, sans savoir pourquoi et en passant devant la porte de Mazar, se fait arrêter par phebe avec sabhela à ses côtés.

Il la regarde, puis regarde la brétonne, incrédule, elle avait l'air satisfaite, la dans l'embrasure de la porte de la chambre d'un autres officiers. - ah ! Décidément, ils s'en passent des choses chez les officiers - gêner, il abandonna définitivement l'idée de fermer ses boutons de chemise et attrapa grossiers les bords du tissus pour les étirés et dissimulé son torse nue.

- Madame ! - en hochant la tête - nous quittons les lieux, il regarder phebe avec jugement.

Il connaissait que trop bien les relations "amicale" entres officiers, se plongeant dans un souvenirs, il esquissa un léger sourire en coin et tourna les talons pour se rendre dans la bibliothèque, sortie de son sommeil brusquement , il n'était plus question de dormir.

Il longer le couloir, accompagné de sabhela, 

- Sabhela ? Je suis désolé j'ai essayé de vous prévenir - gêner, il passer sa mains dans les cheveux, en se carressant la nuque- Je n'arriverait pas à dormir après tous se remue ménage, vous voulez m'accompagner, je vais probablement lire et grignoter quelques choses en attendant que le jours se lève ?  Il se rendais compte que son "programme" n'était pas très attrayants, il souhaitait être agréable.

Phèbe, dans le couloir après le départ des recrues.


Elle se sentit rougir en voyant les regard plein de sous-entendu de Elia et Ewen. Mais à quoi ils pensaient ceux là?! Nous étions tout les deux convalescents et puis... Elle faillit hurler qu'ils n'avaient pas coucher ensemble mais cela aurait rendu la chose d'autant plus suspect. Frustrée, elle décida de passer ses nerfs sur la seule personne disponible. Indice, il portait un turban.

"Qu'est ce que vous faites à fureter chez les Officers, saoule qui plus est! Vous mettre en scène devant moi, vous n'avez aucune vraiment décence?  Vous pensez vraiment que j'ai envie que la situation de l'autre jour se reproduise?"

Valriel, couloirs des quartiers de officiers, au même moment

Valriel qui s'était relevé entretemps se redressa dans une posture digne afin de donner l'impression de maîtriser la situation. Il savait qu'il avait peu de chance que cela fonctionne sur les deux femmes, mais il espérait que sa haute stature les impressionne quelque peu, afin de tempérer leur colère.
Il s'épousseta et joignit les mains dans son dos, attendant la remontrance.

"Mais qu'est-ce qui m'a pris… Je me suis bêtement laissé emporter par les émotions et par l'alcool… Je ne suis pas aussi bête que ça !" Il se haïssait intérieurement. Avec tout le mal qu'il s'était donné, ce serait vraiment le comble si c'était lui-même qui se mettait des bâtons dans les roues. Ses pensées allaient à toute vitesse. Pas question d'utiliser la magie cette fois-ci. Il fallait faire retomber la pression… Et Elia qui l'observait… "Bon sang, quel idiotie !". Il fallait bien qu'il réponde pourtant… Il prit une intonation grave qui ne lui ressemblait pas :

- Hem… Phèbe, je n'avais pas l'intention de vous offenser… Je montais la garde devant les portes, je voulais être sûr que vous alliez bien. Mais j'ai bien peur d'avoir fait un malaise. Cela ne se reproduira plus, vous avez ma parole.

Phèbe dans le couloir avec l'écuyer et la mage,


Les effets de la bière commençait à lui donner chaud. Valriel sembla vouloir l'impressionner mais du haut de ses 1m58 elle avait l'habitude qu'on la surplombe et ce n'eut aucun effet. Par contre cela l'agaça beaucoup qu'il ne la prenne pas au sérieux. Elle éclata d'un rire très honnête :

"Vous montiez la garde ahahah avachit contre la porte de Dame Elia et marmonant de non sens? Qui espérez vous trompez? Vous empestez l'alcool ! Que vous me mentiez à moi passe encore, mais l'Archonte? Quel culot! Des couilles vous ont poussé pendant la nuit ou les récents écarts de votre maître déteignent sur vous?"

Valriel, couloirs des quartiers de officiers

L'Altmer écarquilla les yeux, sidéré. Il ne s'était certainement pas attendu à ce qu'elle lui parle de la sorte et avec un langage aussi grossier. Que Korsen s'amuse à lui parler ainsi passe encore, mais Phèbe ? Il ne l'avait pas vu venir. "C'est pas croyable, celle-là... Je lui sauve la vie et elle se permet de me parler de la sorte ?" Sa fierté lui dictait de se défendre, mais il était bien réveillé à présent, il se souvenait quel était son rôle. "Ainsi elle sait que j'étais ivre... et je marmonnais ?! Qu'est-ce que j'ai bien pu dire ?". L'envie de la questionner à ce sujet était grande, mais il savait que ce n'était ni le lieu ni le moment opportun. Il fallait désamorcer la situation et vite. Se faire accuser de mensonge devant Elia, ce n'était pas bon...

Il jeta un coup d'œil à celle-ci. Un sourire narquois, la tête penchée sur le côté, les bras croisés, elle semblait se délecter de la scène. "Oh, tu es cruelle, sorcière..." se dit Valriel.

Il décida de jouer la carte de l'assurance. Il s'approcha de Phèbe et s'inclina respectueusement devant elle. Il plongea ses yeux verts dans les siens. Cela ne dura qu'un instant, assez pour créer un lien. Il espérait la déstabiliser. Il reprit de son étrange intonation basse :

- Vous m'avez percé à jour. Mais sachez que je n'ai jamais eu de mauvaises intentions en venant ici. Vous savez que ce n'est pas un comportement habituel chez moi. Et j'ai bien trop de respect pour notre Archonte, je ne voulais pas lui offrir cette image. Et je ne mentais pas en disant que je me faisais du souci pour vous.

Ewen au bout du couloir des officiers.

Ewen, se retourna, et vue Valriel en mauvaise posture - La douce voix de la culpabilité viens sucurer à son oreille ; ont est vraiment en train de l'abandonner là ? Abandonné ! - il fit un bon et s'arrêta net, 

- Sabhela, je vous demande un instant, avec un  sourire gêner 

Il revint sur ses pas - mais que fait tu imbécile !? Tu va vraiment retourner devant un officiers et l'archonte dans cette tenue ? . Il le faut, je ... je ne veux pas abandonné un camarade !.

Cette réflexion ainsi faite, et toujour le torse nue, il s'approcha des deux femmes se donnant un peu d'assurance, et dit d'une voix chaleureuse et calme.

- Mesdames ! Nous sommes désolé de vous avoir déranger sa ne se reproduira plus.
Il se retourne vers Valriel

- Vous venez Valriel? , j'allais cuisiner et je pense que sela vous fera du bien , en tendant le bras vers le bout du couloir, laissant à Valriel une porte de sortie.

Phèbe dans le couloir au même moment,


En entendant le ton pointilleux de Valriel la honte et la culpabilité prirent le pas. Elle était ingrate. Puis elle repensa a Mazar. L'alcool fit effet et lui roula dessus. Phèbe n'eut qu'une réaction: elle fondit en larmes.

Elia, couloirs de quartiers de officiers

Incommodée que l'on vienne interrompre ce spectacle qui devenait de plus en plus croustillant, Elia lança un regard glacial à Ewen. Elle avait été réveillée, elle n'avait pas l'intention qu'on lui gâche le plaisir d'assister à cela. Et puis, elle-même attendait depuis longtemps de pouvoir discuter avec l'elfe, aussi n'était-elle pas prête d'en démordre de sitôt. Elle dit d'une voix cinglante comme de l'acier :

- Mais de quoi vous mêlez-vous, Ewen ? Vous avez déjà de la chance que je vous ai laissé partir sans vous gratifier d'une belle sanction. Mais vous voulez peut-être que je me penche sur votre cas ? Et par les Huit, ajustez cette tenue, nous ne sommes pas au temple de Dibella...

Elle s'interrompit et se retourna vers Phèbe pour voir qu'elle pleurait. Elle eut le sentiment d'avoir loupé une étape. Impérieuse, elle questionna :

- Mais enfin, mais qu'est-ce qui se passe ? ...Phèbe ? Est-ce Valriel qui vous met dans cet état ?!

Ewen couloir du dortoirs au même moment.

- bon OK, elle est pas contente, c'était à prévoir - Ewen regarda Elia il n'avait rien fait de mal, après tous à part aider ses camarades, il eu envie de répondre immédiatement à Elia, mais n'en fit rien, les larmes de phebe l'interromp, il évite le regard de la brétonne sanglotant et se tourne vers Valriel, - bon ! Résumons la situation, une petite brétonne officiers qui pleure, une Archonte, pas contente et qui à visiblement quelques choses à réglé avec Valriel, qui quand à lui n'a pas l'air de se démonter. La situation est sous contrôle, je peux m'en allez sereinement - 

Il se redresse, face à Elia en tirant sur le tissus de sa chemise, maladroitement et pour une fois il ne perdrait pas la face et ne ferais pas de gaffe.
Il se contentat de faire un signe de tête à Elia et de saluer les deux femmes respectueusement, il se tourna vers Valriel avec un regard de compassion et le salua également et tourna les talons

Valriel, même endroit, même moment

Valriel jeta un coup d'oeil à Ewen. "Vient-il vraiment de chercher à me sauver la mise ? Ah, je commençais à m'en sortir, pourtant !"
Il vit alors Phèbe fondre en larmes et, la voyant ainsi mettre à nouveau ses émotions à nu, il comprit qu'il avait fait ce qu'il fallait. Il avait réussi à retourner la situation à son avantage. Il posa sa main sur son épaule et dit doucement :

- Allons, Phèbe, je suis désolé si je vous ai contrariée. Je crois que nous sommes tous fatigués. Nous devrions sûrement prendre un peu de repos.

Phèbe, ridiculement avec les autres dans le couloir.


Elle pleurait mais en même temps elle était si en colère. Elle ne voulais pas aller ce que coucher. Elle ne pouvait pas! Qu'est qu'il croyait lui? Le ton monta très vite

"Pourquoi faut-il que vous soyez si dur à détester? Pourquoi faut-il toujours que vous soyez si courtois et chevaleresque comme si, nous autres, n'étions que la plèbe sous votre vertu écrasante? N'ai je donc pas le droit de pleurer un être qui m'étais chère pendant quelque temps au moins? Non je dois forcément tourner la page? N'ai je donc pas le droit d'avoir de sentiment un peu plus compliquer que A et B? Vous ne comprenez pas que vous haïr et vous être reconnaissant en même temps soit si douloureux? Il faut en plus que vous me compliquiez la tâche?!"

A chaque fois qu'elle posais une nouvelle question elle poussait Valriel de ses deux mains. Si tout la Citadelle n'était pas encore réveiller, c'était chose faites.

"Vous ne voyez pas que je fais de mon mieux? Vous ne voyez pas que j'essaye vraiment ? Ce n'est pas assez?  Pourquoi faut-il que vous me fassiez me sentir encore plus coupable!? "

Valriel, dans les couloirs du quartiers de officiers, en ce moment

Profondément décontenancé par le torrent de colère et de frustration que lui déversait à nouveau Phèbe, Valriel avait levé les mains pour signifier sa capitulation et se laissait pousser par la pyromancienne qui, sans le moindre ménagement projetait ses mains contre son torse avec véhémence. En quête de soutien, il jeta à regard désespéré à Elia, mais elle semblait avoir perdu son assurance habituelle et ne donnait pas l'impression de savoir plus que lui quelle était la marche à suivre.

Valriel ne savait absolument plus quoi faire. Il voulait juste que toute cette attention sur lui cesse. Alors, il se contenta de dire tout bas :

- Je suis désolé, Phèbe.

Phèbe en train de nous peter une durite dans le couloir.


Comme l'abandon de Valriel lui laissait un goût amère, la brétonne continua sa tirade en arpantant le couloir d'un pas rageur:

"Et ce rougegarde! Il n'aurait pas pu prendre son pied comme tout le monde? Nan, il a fallut qu'il en fasse des tonnes, comme d'habitude ! Il ne pouvait pas simplement profiter de ce moment d'intimité! Monsieur était bien trop impatient et voulais en finir!"

En voyant les yeux rond des deux spectateurs, Phèbe réalisa ce qu'elle venait de dire. Visiblement il y avait confusion, affarée elle se sentit obligée de précisée:

" No-Non mais pour qui vous me prenez! Ce n'est pas du tout ce que vous pensez! Jamais je ne... Oui je l'ai assomer avec une bouteille mais cet imbécile allait crier sur tout les toits que j'acceptais de l'épouser !"

Elle plaqua ses mains sur sa bouche. Ah mince. Ca sonnait mieux dans sa tête...