Bruits de couloir

Rappel du premier message :

À la Citadelle, il y a beaucoup de passage, les Compagnons y partagent leur quotidien et de nombreuses histoires s'y tissent. Après vos périlleuses quêtes, vous pourriez profiter d'un instant à la Citadelle pour échanger, écouter, parcourir les livres de la bibliothèque, rêvasser dans vos quartiers, écouter le doux sifflements des alambics, le grattement de la plume de Biro-Dar sur ses 
livres, l'éclat des épées dans la cour... Vous pourriez en apprendre bien plus sur vos camarades et amis que vous ne le pensez. Car les murs ont des oreilles, alors, pourquoi ne pas passer un peu de temps parmi vos Compagnons ?




Le concept :

Le but est d'avoir un espace pour écrire sur le quotidien de vos personnages à la Citadelle, sans forcément y placer un grand récit, comme au sein des autres catégories.
Ce que vos personnages choisissent d'y faire est tout à fait libre (dans le respect de la charte, bien entendu).

En revanche, plusieurs paramètres sont à prendre en considération :

• Plusieurs interactions sont possibles en même temps et à des endroits différents de la Citadelle. 
  

Exemple : "Valriel décida de se rendre dans les cuisines pour se sustenter un moment."
En parallèle, quelqu'un d'autre peut écrire : "Phèbe faisait l'inventaire des livres de la bibliothèque et se dit que ceux-ci n'étaient véritablement pas bien rangés".

• Vous devez avoir une explication logique pour vos actions, elles doivent être justifiées et plausibles.
  

Exemple : Si Octave se trouve à l'intérieur du bâtiment, mais que d'autres personnes sont en train de discuter dehors, il est plus probable qu'il ne les entende pas, et donc qu'il ne sache pas qu'il y a du monde a l'extérieur. Il faudra qu'Octave sorte du bâtiment pour entendre la conversation.

• Pour s'y retrouver sur l'emplacement des personnages et sur qui fait l'action, chaque début de message devra commencer avec le nom du personnage suivi du lieu où il se trouve dans la Citadelle au début de l'action.
  

Exemple : Ivy, dortoirs de la Citadelle 
[suite du message]

• Dernier point, mais assez important : attention à ne pas confondre ce que vous savez de ce que votre personnage sait... et à orienter les actions de votre personnage en conséquence. Il est bien sûr très tentant de faire en sorte que notre personnage découvre une vérité que nous, IRL, connaissons. Cependant, toujours dans un souci de cohérence, pensez bien à jouer votre personnage selon les informations qu'il détient.
  

Exemple : Korsen avoue à Skonsky qu'il planifie de faire une farce à Elia. Je le sais, parce que je l'ai lu, mais si Elia n'a pas été témoin de cette conversation, elle n'a pas non plus de sixième sens et ne pourra, en l'occurrence, pas savoir ce qui l'attend. Je devrai donc jouer Elia comme si elle ne se doutait de rien, tout en sachant les intentions de Korsen.

Enfin, pour vous donner une idée de comment pourrait se dérouler un échange au sein de cette publication, voici un exemple imaginé par mes soins :

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen arriva à la Citadelle et se dirigea vers l'armurerie pour se délester de ses affaires de voyage boueuses. Il les balança par terre et, tournant les talons, poursuivit sa route vers les cuisines."

Valriel, cour de la Citadelle
"Valriel qui revenait tout juste d'affuter les épées de l'armurerie, remarqua le désordre et, voyant Korsen partir, le héla : Hé, Korsen, tu crois peut-être que tu vas laisser l'armurerie dans cet état ?"

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen en entendant la voix de l'Altmer, se retourna un sourire sadique au visage..."

...et ainsi de suite. D'autres personnages peuvent aller et venir et interagir entre eux (ou non) à des endroits différents de la Citadelle.

Au cours de ces échanges, vous allez donc pouvoir évoluer, apporter de la profondeur à vos personnages, leur permettre de nouer de liens entre eux et, si vous êtes attentifs et que vous laissez traîner une oreille (ou un œil) au bon endroit, au bon moment, vous pourrez peut-être recueillir des informations intéressantes… ou des anecdotes inutiles. 

L'intérêt de ce roleplay est qu'il n'a pas de limite dans le temps et qu'il laisse une grande liberté d'action tout en gardant le cadre de la Citadelle et la temporalité du quotidien. Certains échanges pourront avoir l'air anodins, mais ils contribueront tous à la vie de la Guilde et à l'élaboration des personnages. Venez donc y faire un tour fréquemment pour ne rien louper de ce qu'il s'y passe !

N.B. : Si quelqu'un tombe sur une information concernant votre personnage que vous ne souhaitez pas divulguer à tous les membres, vous pouvez bien entendu transmettre cette information en MP sur Discord… et voir ce qu'en fera le personnage concerné.


Afin de vous situer dans la Citadelle et d'apporter de la logique aux interactions (êtes-vous proche ou non d'un autre personnage, pouvez-vous entendre une discussion ou non), vous pouvez vous référer aux plans ci-dessous :







Edit : Pour ajouter la notion de temporalité et ajouter de la cohérence au RP, il a été décidé que chaque dimanche matin, un nouveau jour commencera. Une journée durera ainsi une semaine IRL afin que chacun ait le temps de participer à la vie de la Citadelle. Faites bien attention de prendre ce facteur en compte lorsque vous écrivez ! Le premier qui écrit au terme d'une nouvelle semaine décidera de l'heure de début du récit.

Valriel, cour de la Citadelle

Cette fois-ci, trop étourdi pour remarquer l'ombre qui avait obscurci le regard d'Ivy, Valriel, toujours secoué de quelques rires, tenta de calmer son hilarité et de reprendre son air digne. Heureux que les bandages cachent son sourire qui se tordait tant il eut du mal à retrouver son sérieux, il aida Mazar à se remettre complètement debout et lui expliqua finalement :

- Tout va bien Mazar... nous essayons juste de... de te remettre debout. Tu... tu devrais aller te coucher, je pense. Imagine, si un officier nous trouve dans cet état...

Il réprima un rire qu'il étouffa dans un raclement de gorge.

Ivy, dans la cour, au même moment,

Ivy regarde Valriel surprise qu'il ne raconte pas à Mazar, ce qu'il se passe réellement, un sentiment nouveau l'envahie, un sentiment qu'elle ne connaissait pas : La mesquinerie.

Avec un petit sourire en coin, elle reprit,

- Valriel, à raison Mazar, vous ... vous êtes écroulé ici, votre lit sera plus confortable

Elle toussote, pour cacher le mensonge qu'elle venait de lancer, à l'intérieur, elle s'en voulait honteusement, mais ses sentiments nouveaux et ses sensations la faisait jubilés

Mélicendre, dans la cour au même moment,


Mélicendre entre à la citadelle, par la grande porte qui donne dans la cour, Ivy lui avait demandée de lui faire parvenir des manuels sur la magie et toute autres choses, sans lui dire pourquoi, - ça ne me regarde pas c'est ses affaires, se dit-elle -.

En s'avançant elle voit les trois Compagnons, Valriel et Mazar debout et Ivy toujours assise au sol.
Elle reste bouche-bée, et s'approche.

- Hum ... Bonjour à vous ? Ivy ? heu ... je te rapporte les livres que tu m'as demandé - Elle s'arrête un moment, interrompu par l'odeur d'alcool qui émaner des trois énergumènes - Est-ce que vous êtes saoul ?

Mazar, cour de la Citadelle, au même moment

Mazar regarde ses camarades avec insistance et suspicion mais.. ces derniers semblaient vouloir son bien et étaient vraisemblablement encore un peu sous l'effet de l'alcool - tout comme lui d'ailleurs -. Sentant que sa tête tournait un peu, il décida de les écouter.


- Bien. Merci pour votre aide, je vais me rendre aux dortoirs de ce pas. Vous devriez peut être en faire de même tous les deux. Enfin pour vous Ivy surtout, je pense que Valriel a une meilleure résistance à ce poison que nous autres..

Lorsqu'il commença à se retourner pour partir, une femme arriva, une femme qui ne lui semblait pas inconnu mais la nuit et l'alcool brouillaient encore sa vision. La femme les salua et commence à parler avec le trio. Mazar à moitié ivre tente de lui parler :


- Mé.. Mélicendre ??! Qu'est ce que vous faites là ? Comment vous êtes entrée ?!  - il s'interrompit un moment - Oh .. et puis laissez.. c'est pas les affaires ..!

Sur ces mots, il les salua humblement et s'en alla en direction de sa chambre pour retrouver son lit. Titubant légèrement, comme si le vent lui faisait perdre l'équilibre.

Valriel, cour de la Citadelle

La vue de la divinatrice fut comme une douche froide pour l'Altmer qui retrouva subitement toute sa lucidité. Il se remémora son entrevue avec elle et cela le projeta à nouveau dans la réalité. "Mais qu'est-ce que je fabrique... Je ne suis pas ici pour m'amuser et boire..." Il se trouvait stupide de s'être laissé aller, d'avoir ri pour des choses aussi absurdes. Et il n'aimait pas le regard que lui lançait Mélicendre. Il lui décocha lui-même un regard glacial et s'avança vers Mazar.

- Mazar, une minute ! Tu as un peu de terre sur le visage, tu devrais peut-être faire un détour pour nettoyer cela, avant tout.

Il adressa un geste de la tête à Ivy pour lui signifier qu'il prenait la situation en main, avant d'aider Mazar à se diriger vers les bains.

Mazar, cour de la Citadelle, au même moment

Mazar fut surpris par l'interpellation de Valriel, il s'arrête et se tourne vers lui.


- Oh ? Euh.. Merci, Valriel - Il passe son avant bras sur son visage pour vérifier - je ne l'avais même pas senti. Ne t'en fais pas je vais m'en occuper, tu devrais aller te reposer toi, tu l'as bien mérité.

Mazar insista pour que l'Altmer ne se donne pas plus de mal pour l'aider et il quitte la cour pour entrer sans le bâtiment et rejoindre les dortoirs.

Valriel, cour de la Citadelle

L’espace d’un instant, Valriel fut soulagé d’avoir quelque peu repris ses esprits, mais, l’alcool désinhibant ses émotions, il se sentit soudainement envahi d’amertume et de mélancolie. Intuitivement, il retourna à l’intérieur de la Citadelle et gravit les marches, se dirigeant vers les quartiers des officiers...

Ivy et Mélicendre, dans la cour au même moment,

Ivy regarde Mélicendre complétement déboussolé par sa venue,


- Heu ... oui, enfin un peu 

Mélicendre, tend sont bras vers Ivy, pour la relevée, Elle se redresse et regarde vers Valriel, qui lui fait un signe de tête, presque soulagée, elle reprend. 

- Ce sont les livres que je t'ai demandé ? 

Mélicendre lui tendis la pile de manuels, dans un hochement de tête

- Bien merci, Mélicendre, Mais c'était pas la peine de te déplacer 

- Hum ... je voulais te voir notre dernière discussion au sujet du rougegarde m'a déplu, et toute cette lecture ... et bien, - Mélicendre leva les yeux au ciel en soupirant - Je m'inquiète ce ne sont pas des livres à prendre a la légère ! Que vas-tu en faire ? 

- ça ne te regarde pas ! Répondit-elle froidement 

- Ne fait rien d'insensées Ivy ! Et tu peux tous me dire tu le sais !

- Fiche-moi la paix, c'est bon ! 

Ivy parler fort elle était dur, Mélicendre eu un moment de recul, elle plissa les yeux, se redresse devant Ivy et pris un air sérieux.

Ivy avais changé depuis la dernière fois qu'elle, c'était vue, elle regarda encore sont visage et sont air fermé, inhabituel, avant de lui empoigné le bras et de ce concentré.

- Lâche-moi ! Tu oses user de ta magie sur moi ? Tu ... Dégage Mélicendre ! Ivy tourna les talons, les Manuels en mains jusqu'à sa chambre pour s'y enfermé. 

Mélicendre, reste figée, dans la cour un instant, bloquer dans ses pensées.

Valriel, quartiers des officiers

Quelque peu sonné après avoir gravi les escaliers en colimaçon qui menaient au deuxième étage, Valriel se dirigea machinalement vers les quartiers des officiers. Arrivé là-bas, il resta un moment sans rien faire, à contempler le couloir menant aux chambres des officiers. Il passa devant une porte. Puis une autre. Il ne savait plus vraiment ce qu'il voulait faire. En gravissant les marches, cela lui avait semblé être une bonne idée de venir ici, mais à présent... Il s'avança vers la porte menant aux quartiers de l'Archonte, tendit la main vers la poignée, arrêta son geste.

Il se sentait si fatigué subitement et sa tête lui faisait un mal de chien. Il s'assit contre une colonne adjacente, replia un genou et y posa sa tête. Il décida de fermer les yeux, "juste un instant"... avant de sombrer dans un profond sommeil.

Phèbe, au même instant dans le quartier des officiers,


Voyant Mazar entrer dans le bâtiment, elle se hâta de s'habiller finalement bien décidé à partir sur ses pas. Mais ce fut plus compliqué que prévu après avoir bataillé un moment elle dénigra les corsage complexe pour une tunique et un pantalon et abandonna son chignon habituel pour un tresse qui lui descendais au creux du dos.

Mais quand enfin elle poussa sa porte discrètement ce ne fut pas le rougegarde qu'elle vit. Ce fut Valriel. Décidément en ce moment il était partout! Elle n'avait pas du tout envie de le voire! 

Elle s'immobilisa en suivant son comportement plus que suspect. Quand il se laissa glisser contre une colonne, elle hésita longuement: faire abstraction et l'abandonner là ou se demander pourquoi la recrue la plus zélée de tout les temps dormait dans un couloir?

Valriel, couloirs des quartiers des officiers, au même moment

S'enfonçant toujours un peu plus dans le sommeil et dans ses rêves, incapable de discerner la réalité de son imagination, l'Altmer finit par laisser son corps s'appesantir réellement, sa tête de plus en plus lourde basculant sur le côté de son bras.

Mazar, couloir du second étage devant les dortoirs, au même moment



Mazar venait d'arriver au second étage après être passé par les cuisines pour se dépatouiller tant bien que mal - à en juger par son haut mouillé qu'il portait sur son bras - de la "terre" sur son visage et s'apprêtait à enfin rejoindre son lit lorsqu'avant de passer la porte il vit une forme du coin de l'oeil. Il s'arrêta, tourne la tête et reste stupéfait. Devant lui, Phèbe, en face de Valriel qui semble être assoupi ou inconscient !


- Qu'est ce que vous faites là ?! Demande Mazar à voix basse en fronçant les sourcils


Il regarde la Bretonne avec insistance avant de se rendre compte qu'il la fixe et il remarque sa coiffure et ses vêtements inhabituels. Il fut pris de timidité et de panique il ouvre la porte rapidement et s'engouffre dans la pièce sans réfléchir.

Phèbe, dans la même situation.

Agacé de voir son plan s'effondrée, la brétonne frappa violemment le mur à côté de Valriel:

"Debout, soldat! Ici n'est pas un lieu pour roupiller!"

Puis sans un second regard, elle fit irruption dans la chambre de Mazar sans frapper. Avant de fermer la porte elle lança une dernière remarque:

"Et que je ne te vois pas ne traîner pas dans le coin!"

Valriel, couloirs des quartiers des officiers, au même moment

Dans sa somnolence, Valriel entendit une voix féminine, loin, très loin. "Elle n'a pas l'air contente... Qu'est-ce qu'elle dit ?"

- ... roupiller ! ... traîner dans le coin !

Il voulut se réveiller, voulut se relever, mais la fatigue l'emporta. Le sol était dur, mais cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas eu une vraie nuit de sommeil. Pourtant, quelque part dans son esprit, une alarme résonna. "C'est elle !"
Toujours à moitié endormi, il tenta d'articuler d'une voix pâteuse :

- Ne te fâche pas, s'il te plaît... je suis venu te parler...

Phèbe, à présent dans la chambre de Mazar.

Phèbe qui n'en avait rien à cirer de l'ivrogne dans le couloir avait par contre bien l'intention de s'occuper de celui dans la chambre. Elle claqua la porte mais se figea devant le spectacle qui l'attendait. Elle ne se gêna pas pour reluquer de haut en bas l'officier. 

          - Ph-ph-phèbe!

Il s'empourpra et bondit hors du lit pour tenter de se rhabiller dans la précipitation. Il avait oublier un détail: une seule jambe était encore dans ses vêtements. Il trébucha, se cogna contre plusieurs meubles en jurant avant de se rattraper in extremis pour se tenir à peu près droit. Mais toujours à poil. Phèbe jubilait sans prendre la peine de le montrer. Elle remarqua un chose très inhabituelle dans la chambre de Mazar: de la bière. Une idée mesquine lui vint:

         - Je viens fêter dignement nos retrouvailles. Promis cette fois, pas de hurlement, de cris ou de pleures. 

Alors elle s'assit, saisit la bière et sans demander l'avis de son propriétaire, l'ouvrit.

Mazar, dans sa chambre au même moment.


 - Phèbe ??! C..Comment ça ? Fêter ??

Mazar était autant surpris que emplie de joie à l'idée que Phèbe puisse tenir un tel discours. Il se dépêcha de se rhabiller correctement et commença à enfiler une tunique en toile simple pour ce couvrir le corps. Il remarqua Phèbe, une bière à la main.


 - Cette bière ? C'était dans mon sac ? J'avais oublié de les donner à Valriel .. Il y a à manger aussi si vous le voulez.

Il s'approche de Phèbe et se penche pour saisir la besace contenant les paquets de repas préparés quelques heures plus tôt. Il en sorti une bouteille de Muscat de Skingrade  ainsi qu'un Couscous de millet et de poivrons farci et un risotto. Il les déposa sur le bureau près de son lit et s'assied.

- Même si votre venue est plus que soudaine et inattendue.. Je suis heureux de vous voir, Phèbe. Sincèrement.

Il regarde la Brétonne avec douceur et un léger sourire s'installe sur son visage.

Phèbe, en face à face avec Mazar.

Elle fut contrariée de le trouver si vite dessoûler. Il fallait remédier à cela au plus vite! Elle fit à peine attention à ce qu'il racontait, trop occupé à lui servir généreusement une chope et à lui fourrer dans les mains.

        - Oui, oui. Je suis contente aussi. Trinquons!

Comme le rougegarde ebété semblait hésitant elle le força presque à boire tandis qu'elle prétendait elle même descendre sa pinte. Cela serait insufisant... Il fallait qu'il boive plus et s'il pouvait ne pas s'en rendre compte ca ne serait que mieux. Elle lui repris son verre pour le resservir et lacha: 

          - On dirait que vous n'avez pas lambiner sur les entraînements, c'est de charmant abdos que vous avez là.

Mazar, toujours dans sa chambre au même moment.


Mazar repris la choppe sans poser de question, il voulait tout sauf offenser Phèbe. Surtout qu'elle avait l'air de se sentir mieux et de vouloir en profiter, avec lui, qui plus est !


- Merci .. mais euh .. Ne devrions nous pas faire attention avec la boisson ? C'est que j'ai .. 

Il se tue une seconde se disant que lui dire qu'il était encore en train de désaouler de la soirée passée avec Valriel et Ivy serait comme refuser de faire un pas vers elle.


- ..J'avais hâte de .. pouvoir partager un verre avec vous ! A votre santé ! Clama Mazar levant sa choppe vers Phèbe pour trinquer avec elle.


Phèbe fait mine de boire une choppe bien pleine alors que Mazar englouti son verre d'une traite pour suivre sa camarade. Voyant que son verre est vide, Phèbe le lui rerempli à raz bord, vidant la bouteille dans son verre avant de mimer de se servir elle même après.


- Je suis impressionné ! Vous vous êtes remis sur pieds bien plus vite que ce que je redoutais ! C'est un plaisir de vous voir debout. Lui dit Mazar, plus qu'enjoué et déjà une fois de plus bien attaqué par la boisson.


- Oui, en effet ! - Répondit précipitamment Phèbe, avant de s'installer près de lui, l'incitant à boire plus vite en levant la choppe à sa bouche - J'en suis très satisfaite moi aussi, il fallait que je vous parle.

Mazar termina son verre et se tournant vers Phèbe, il lui dit :

- Moi aussi j'ai un truc à dire ..! Je ne veux plus vous perdre !

Mazar qui commençait déjà à ressentir les effets de l'alcool, attrapa la bouteille de Muscat et bu a grande gorgée puis s'allongea sur le dos près de Phèbe

Phèbe, dans la chambre de Mazar.

Elle ne tenais pas en place. Elle ne pensais pas que la conversation glisserait si vite vers le sujet de sa visite. Et puis... elle espérait qu'il ne serait déjà plus en état de se soucier de ses mots au moment de les prononcer. Elle s'agita et demanda:

          - Vous vous souvenez de cette soirée à la Taverne? Où nous avions finis dans ma résidence au Lion Heureux? Je pense que... je pense qu'il est temps pour moi de remplir ma part du marché. 

Elle bu sa choppe d'une traite. Pour de vrai cette fois.

Sabehla dans le couloir des dortoirs

 

Sabehla sortit de sa réflexion en entendant des pas, des voix près des dortoirs et alla se poster à l’embrasure de la porte pour vérifier que tout aller bien. En avançant dans le couloir elle vit par surprise une personne au sol assommée de fatigue près d’une porte. Elle s’approcha sans bruit et se pencha sur lui :

 

-          Un peu d’aide peut être, vous avez raté la porte … Je vais vous l’ouvrir !  *d’un ton amical*

 

Sabehla ouvrit alors la porte de la chambre de l’archonte. Puis voyant l’inaction de cette personne, elle prit son courage à deux mains, pour porter Valriel jusqu’à l'intérieur de la chambre. Le trainant plus qu’autre chose, elle l’amena pas plus de trois pas plus loin dans le couloir, le poids de l'homme avec son armure étant bien trop difficile à déplacer.



Ithildin sautait partout autour d'elle, comme un encouragement à sa maitresse.


Sabehla s’essuya  le front et regarda Valriel, qu’elle ne connaissait pas encore. Puis elle ne sut que faire.

Mazar, au même moment..


- Votre part ..?

Mazar se souvint d'un coup, les évènements lui revinrent comme un flashback ! La Taverne, Phèbe, son état sous l'effet de l'alcool, le fait qu'il l'avait raccompagné jusqu'à sa chambre d'Hôtel, leur discussion .. Cette nuit merveilleuse .. Cette promesse ...


- Cette promesse !? Vous voulez dire que vous allez vraiment accepter ma demande ?!


Mazar semblait d'un coup être totalement lucide. Il se jeta au pied de Phèbe assise sur le lit, saisi délicatement ses mains et la regarda dans les yeux sans dire un mot.

Ewen, premier étage couloir des dortoirs. Au même moment


Le vacarme venant du quartier des officiers avait sortie Ewen de son sommeil.

- par les huit ! C'est quoi ce bordel ! 

Ronchon, il sortit habillé d'une simple chemise en lin, négligemment boutonnée, le torse apparent. 
Il se dirigea vers les quartiers des officiers - est-ce que j'ai le droit d'être ici ? Je ne sais pas, mais ce bruit doit cesser !- 

Arriver dans le couloir, il entend des bruits de chutes, dans la chambre de Mazar, ainsi que des voix, puis il vue une jeune femme porter Valriel dans la chambre de l'archonte Elia, - Mais qu'est-ce qu'elle fait ?- 

La porte de la chambre de l'archonte, venait d'être ouverte, Il se rua sur la jeune femme, -Stop !- en secouant les bras.

Phèbe et Mazar toujours comme deux glandus.

Phèbe inspira. Elle était une femme d'honneur, en tout cas, elle aspirait à le devenir. Elle ne se défilerais pas. Elle ne parlais pas que de la promesse mais de ce qu'elle représentait.