Bruits de couloir

Rappel du premier message :

À la Citadelle, il y a beaucoup de passage, les Compagnons y partagent leur quotidien et de nombreuses histoires s'y tissent. Après vos périlleuses quêtes, vous pourriez profiter d'un instant à la Citadelle pour échanger, écouter, parcourir les livres de la bibliothèque, rêvasser dans vos quartiers, écouter le doux sifflements des alambics, le grattement de la plume de Biro-Dar sur ses 
livres, l'éclat des épées dans la cour... Vous pourriez en apprendre bien plus sur vos camarades et amis que vous ne le pensez. Car les murs ont des oreilles, alors, pourquoi ne pas passer un peu de temps parmi vos Compagnons ?




Le concept :

Le but est d'avoir un espace pour écrire sur le quotidien de vos personnages à la Citadelle, sans forcément y placer un grand récit, comme au sein des autres catégories.
Ce que vos personnages choisissent d'y faire est tout à fait libre (dans le respect de la charte, bien entendu).

En revanche, plusieurs paramètres sont à prendre en considération :

• Plusieurs interactions sont possibles en même temps et à des endroits différents de la Citadelle. 
  

Exemple : "Valriel décida de se rendre dans les cuisines pour se sustenter un moment."
En parallèle, quelqu'un d'autre peut écrire : "Phèbe faisait l'inventaire des livres de la bibliothèque et se dit que ceux-ci n'étaient véritablement pas bien rangés".

• Vous devez avoir une explication logique pour vos actions, elles doivent être justifiées et plausibles.
  

Exemple : Si Octave se trouve à l'intérieur du bâtiment, mais que d'autres personnes sont en train de discuter dehors, il est plus probable qu'il ne les entende pas, et donc qu'il ne sache pas qu'il y a du monde a l'extérieur. Il faudra qu'Octave sorte du bâtiment pour entendre la conversation.

• Pour s'y retrouver sur l'emplacement des personnages et sur qui fait l'action, chaque début de message devra commencer avec le nom du personnage suivi du lieu où il se trouve dans la Citadelle au début de l'action.
  

Exemple : Ivy, dortoirs de la Citadelle 
[suite du message]

• Dernier point, mais assez important : attention à ne pas confondre ce que vous savez de ce que votre personnage sait... et à orienter les actions de votre personnage en conséquence. Il est bien sûr très tentant de faire en sorte que notre personnage découvre une vérité que nous, IRL, connaissons. Cependant, toujours dans un souci de cohérence, pensez bien à jouer votre personnage selon les informations qu'il détient.
  

Exemple : Korsen avoue à Skonsky qu'il planifie de faire une farce à Elia. Je le sais, parce que je l'ai lu, mais si Elia n'a pas été témoin de cette conversation, elle n'a pas non plus de sixième sens et ne pourra, en l'occurrence, pas savoir ce qui l'attend. Je devrai donc jouer Elia comme si elle ne se doutait de rien, tout en sachant les intentions de Korsen.

Enfin, pour vous donner une idée de comment pourrait se dérouler un échange au sein de cette publication, voici un exemple imaginé par mes soins :

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen arriva à la Citadelle et se dirigea vers l'armurerie pour se délester de ses affaires de voyage boueuses. Il les balança par terre et, tournant les talons, poursuivit sa route vers les cuisines."

Valriel, cour de la Citadelle
"Valriel qui revenait tout juste d'affuter les épées de l'armurerie, remarqua le désordre et, voyant Korsen partir, le héla : Hé, Korsen, tu crois peut-être que tu vas laisser l'armurerie dans cet état ?"

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen en entendant la voix de l'Altmer, se retourna un sourire sadique au visage..."

...et ainsi de suite. D'autres personnages peuvent aller et venir et interagir entre eux (ou non) à des endroits différents de la Citadelle.

Au cours de ces échanges, vous allez donc pouvoir évoluer, apporter de la profondeur à vos personnages, leur permettre de nouer de liens entre eux et, si vous êtes attentifs et que vous laissez traîner une oreille (ou un œil) au bon endroit, au bon moment, vous pourrez peut-être recueillir des informations intéressantes… ou des anecdotes inutiles. 

L'intérêt de ce roleplay est qu'il n'a pas de limite dans le temps et qu'il laisse une grande liberté d'action tout en gardant le cadre de la Citadelle et la temporalité du quotidien. Certains échanges pourront avoir l'air anodins, mais ils contribueront tous à la vie de la Guilde et à l'élaboration des personnages. Venez donc y faire un tour fréquemment pour ne rien louper de ce qu'il s'y passe !

N.B. : Si quelqu'un tombe sur une information concernant votre personnage que vous ne souhaitez pas divulguer à tous les membres, vous pouvez bien entendu transmettre cette information en MP sur Discord… et voir ce qu'en fera le personnage concerné.


Afin de vous situer dans la Citadelle et d'apporter de la logique aux interactions (êtes-vous proche ou non d'un autre personnage, pouvez-vous entendre une discussion ou non), vous pouvez vous référer aux plans ci-dessous :







Edit : Pour ajouter la notion de temporalité et ajouter de la cohérence au RP, il a été décidé que chaque dimanche matin, un nouveau jour commencera. Une journée durera ainsi une semaine IRL afin que chacun ait le temps de participer à la vie de la Citadelle. Faites bien attention de prendre ce facteur en compte lorsque vous écrivez ! Le premier qui écrit au terme d'une nouvelle semaine décidera de l'heure de début du récit.

Phèbe, dans sa chambre, toujours avec Elia


Phèbe aima la fermeté du ton d'Elia. Il remplaçait le doute en elle par une injonction qui sonnait comme un commandement. Elle se dit que de toute façon, tout le monde la croyait surement déjà folle et qu'au pire elle carboniserait ceux pour qui cela était une raison de la moquer. Elle prit le temps de dire cela avec le plus d'objectivité possible.

- Et bien... Avant que Mazar arrive, Valriel m'a parlé d'une voix si apaisante et si... comme dire captivante. Je pense... ( Les yeux d'Elia avaient retrouvé leur sévérité habituelle et semblaient à la figer sur l'instant si elle continuait de tergiverser) Non, je sais que c'était un sortilège. Mais dès que son maître c'est pointé, il a arrété et c'est là que tout à dérailler.

Phèbe réalisa que le sortilège et surtout son interruption l'avait probablement fortement agité ce jour là. Que si personne n'avait usé de magie sur elle, elle n'aurait peut-être jamais causé une tel scène. Un autre détail lui revint:

- Mais ce n'est pas tout. Ensuite il m'as dit quelque chose, en langue commune cette fois, c'était plus que des mots c'était presque de la télépathie. Ca résonnait en moi. Mais surtout Elia. Je sais que ca paraît fou mais je suis certaine que c'est lui qui m'a arrêter. Je ne me souviens pas de tout, c'est vrai, mais quelque part en moi... il y avait cette certitude qu'il pouvait m'arrêter c'est pour ça que j'ai, enfin tu sais pour Mazar. Il m'empêchait de me concentrer, il créait du tumulte là où résonnait la tempête. Alors que Valriel... son essence... c'est étrange. Il me semblait être la quiétude dans mon calvaire.

Elle se demanda si elle devait taire le dernier élément du puzzle dont elle était elle même sceptique. Mais en voyant la mine réflective de l'Archonte elle n'osa pas interrompre ses pensées.

Elia, chambre de Phèbe, sous la tension palpable

"Mais à quoi joue-t-il, cet Altmer… N'a-t-il pas dit qu'il reniait la magie ? Ne m'a-t-on pas dit qu'il méprisait les mages ? Et je n'ai jamais entendu parler d'un nécromancien employant une magie apaisante…". Elia n'aimait pas cela. Pourquoi se présenter sous le jour d'un guerrier pratiquant l'art de l'épée, alors qu'il possédait vraisemblablement un véritable talent ? 

En songeant à ces talents, Elia se questionnait sur l'étendue de ses compétences et cela l'inquiétait. Non seulement, elle redoutait d'être dépassée par un pouvoir qu'elle ne maîtrisait pas, mais elle ne souhaitait pas non plus perdre la face si la situation lui échappait. Il fallait qu'elle en sache plus. Mais plus elle interrogeait Phèbe et plus elle doutait qu'aborder la question directement avec le principal intéressé représente une solution tangible. Elle avait besoin d'un avis, le plus impartial possible.

- Phèbe, c'est très important, je sais que c'est peut-être difficile et que tes souvenirs peuvent paraître flous, mais j'ai besoin de savoir : est-ce que tu te souviens de quels mots il a prononcés pour dire son incantation ? De couleurs, de formes qu'ont pris sa magie ? Est-ce que c'était de la magie élémentale ? De la magie noire ? De la magie des ombres ? Tous les détails comptent.

Zahïrk, coin de pêche, quelques instants plus tard

Zahïrk sortait de l'eau, la canne à pêche de son nouvel ami encore reliée à sa gueule par la ligne.

- Pardonnez moi Beeko ! Dit Zahïrk en tendant les bras pour rendre son outil à Ewen. - Je n'ai plus pensé lorsque j'ai senti.. ce délicieux fumet ..! Il enivre encore mes sens !

Zahïrk regarda Ewen, toutes en train de se rouler par terre de rire.
Il lui sourit et le contemple dans sa démonstration de joie.

Ewen, coin de pêche au même moment.


Ewen toujours écroulé de rire, se relève douloureusement, il avais tellement rie, que ça ceinture abdominale le faisait souffrir.
Il cessa de rire essuya les larmes qui couler sous ses yeux et tendit les bras vers Zahïrk.

- Non voyons, ne vous excusez pas ce n'est rien de grave je la reparerais facilement et puis, sa fait longtemps que je n'avais pas autant rie, merci Zahïrk ! 

Il pris la canne casser et un peu de corde et rafistola en de temps et trois mouvements la canne.

- voyais ! Rien de grave - en souriant - et puis je dois avouer qu'ils sente bon c'est appâts, mais permettez moi de vous cuisiner quelques chose de plus digeste que cela, et si nous allons manger ? Ce fou rire ma creuser l'estomac. Lui dit-il en souriant

Zahïrk, coin de pêche, au même moment


Zahïrk regardait Ewen rafistolant son outil comme un chef. Son invitation le ravit d'autant plus qu'il n'avait au final rapporté aucune prise si ce n'est l'appât d'Ewen.

- Avec plaisir Beeko, je vous suis !

Zahïrk ramassa un panier et y déposa les poissons afin d'accompagner Ewen vers les cuisines

Ewen,  dans les cuisines de la citadelle 

Ewen accompagné de son nouvel ami se retrouve dans les cuisines, il attrape deux poissons fraîchement pêcher, et un couteau finement aiguiser, puis il se mis au travail, il ouvre d'un coup sec et sûr le premier poisson dans toute sa longueur attrape ses entrailles et les place dans un récipient (ça lui servira pour ses prochains appâts) puis gratte avec vivacité le dos et les côté de se dernier et en fait de même pour le deuxième.
Dans une poêle, il fait ruisseler quelques légumes et y ajoute un jus à l'odeur enivrante, il attend un instant et ajoute les deux carcasses qu'il badigeonne généreusement d'un peu d'eau et de vin.
Très concentré dans sa préparation il en oublie presque que Zahïrk le regarde, il se retourne et le voit bavant, la gueule ouverte, il rie et reprend.

- Et voilà ! C'est prêt vous m'en dirais des nouvelles ! Dit-il particulièrement satisfait.

Phèbe avec Elia dans le quartier des officiers au même moment

Tout les détails comptaient? Elle rassembla les maigres informations:

- Tu sais Mazar m'a dit qu en voyait tout le sang dans la boutique de l'enchanteur, il pensais que j'étais morte. Et il n'y qu'une seule façon dont j'aurais pu survivre: Si Valriel m'avait soigner. Et ne parle pas de bandage ou d'ongant. Ce n'était rien qui ressembla à de la magie noir, nécromnatique ou quoique se soit de ce genre. Je m'en serais aperçu. C'était tellement plus chaleureux, étrangement familier. Oui familier. Comme si ca magie et la mienne n'avait rien de différent. C'est étrange car depuis le jour ou il m'a secouru je ressent... quelque chose. Je ne serait le décrire précisément. J'ai l'impression que avoir ressenti une fois sa présence m'a suffit à ne plus jamais la confondre avec toute les autres sources parasites. Pour ce qui est du sortilège il a utilisé une langue qui m'est inconnue... cela sonnait elfique mais je n'en compris pas un moindre mot.

Zahïrk, dans les cuisines, au même moment


Zahïrk observait minutieusement Ewen cuisiner ! Jetant tantôt un regard sur le bol de viscère tantôt vers les poissons en train de cuire ! L'odeur était tellement alléchante, il en banque au point qu'il y ait une petite flaque par terre.
Lorsqu'Ewen lui dit un sourire aux lèvres que c'était prêt, il sauta sur une chaise pour s'installer à table et se mit une serviette sur le col. Il s'agissait de plus en plus et avait les mâchoires qui claquaient d'impatience !

Lorsqu'Ewen posa le plat sur la table, il abandonna les couverts qu'il tenait dans ses mains et se rua sur l'un des poissons se délecter de la moindre miette !

Ewen, dans les cuisines au même moment

Ewen sourie en voyant tant d'enthousiasme et se servie dans le plat pour déguster à sont tour, 
Puis il regarda son nouvel ami et lui demanda très spontanément, 

- D'où venez-vous Zahïrk ?  Le sourire aux lèvres

Ivy a écrit:Ewen, dans les cuisines au même moment

Ewen sourie en voyant tant d'enthousiasme et se servie dans le plat pour déguster à sont tour, 
Puis il regarda son nouvel ami et lui demanda très spontanément, 

- D'où venez-vous Zahïrk ?  Le sourire aux lèvres

Zahïrk releva les yeux, la tête complètement recouverte de sauce et de voir de poisson.

- Mon Hist prend ses racines en Tourbevase, mais j'ai vécu la majeure partie de ma vie parmi les ojels, en Glénumbrie notamment, j'étais soigneur dans l'armée de Daguefilante puis j'ai voyagé à travers tout Tamriel. Et vous Beeko ? D'où venez vous ?

Elia, chambre de Phèbe, au même moment

- "Familier" ? Voilà un choix bien singulier pour qualifier la magie. À t'entendre, il aurait presque créé une sorte de lien entre vous. Et il parlait une langue elfique...

Elle tenta de remettre de l'ordre dans ses idées. Quoi qu'il ait fait, cela ne semblait pas néfaste à première vue. Et cela la déroutait d'autant plus. Pourquoi renier de telles capacités, les reléguer au second plan ? Pourquoi s'en cacher même ? Pour elle, cela n'avait pas de sens. Mais elle comprenait un peu mieux, comment cet elfe qui apprenait encore à manier son épée s'était débrouillé pour se sortir des situations périlleuses dans lesquelles il s'était lancé. Il lui avait toujours semblé si jeune. Peut-être à cause de son apparente timidité en sa présence, de sa voix faible quand il s'adressait à elle, du fait qu'il baissait souvent les yeux au sol, de son statut d'écuyer auprès de Mazar... Mais elle réalisa soudain qu'elle ignorait tout de lui, y compris son âge et le comportement que les autres Compagnons lui décrivaient était dissonant par rapport à ce qu'elle voyait en sa présence.

Dans les situations qu'on lui narrait, Valriel passait pour quelqu'un de confiant, d'assuré, de calme et de bienveillant. Et ses compétences magiques semblaient indiquer qu'il était soit un prodige, soit qu'il n'était pas aussi jeune qu'il en avait l'air.

Cependant, elle était convaincue qu'il y avait une explication derrière tout cela et elle était bien déterminée à entendre la troisième version de cette histoire. Son agacement s'apaisa quelque peu, réalisant qu'elle était reconnaissante à Valriel d'avoir désamorcé la situation, bien qu'elle appréciât peu que l'Altmer n'ait jamais pris le temps de lui parler de son étrange magie.

Elle réalisa soudain qu'elle s'était enfermée dans ses réflexions et releva la tête subitement vers Phèbe.

- Merci beaucoup Phèbe. Je suppose que ce n'était pas simple de te remémorer tout cela. Je suis reconnaissante envers Valriel et Mazar qu'ils t'aient aidé autant. Mais à présent, tu es rentrée et en sécurité. Il te faut en priorité te reposer. Et...

Elle posa les yeux sur le bâton.

- ...Peut-être devrais-tu attendre un peu avant de tenter de réutiliser ta magie...  Être attentive aux inflexions de ton énergie.  

Elle lui adressa un véritable sourire chaleureux. Elle se leva, prête à laisser à Phèbe un moment de paix. Elle considérait lui avoir déjà beaucoup demandé.

Ewen, cuisine au même moment 

Ewen plissé les yeux, et se plongea dans ses pensées, un instant puis il repris.

- je suis née à Daguefilante et me suis également engagé la bas , que de points communs, vous êtes restés longtemps en service ? Dit-il en replongeant la fourchette dans l'assiette

Ivy, cour de la citadelle, quelques heures après la cérémonie.


- Putain ! Ma tête ...

Ivy était allongée dans les hautes herbes sur le côté, non loin d'elle se trouvé Mazar, dans un état encore plus pitoyable que le sien, visiblement, elle se rapprocha de lui, pour prendre son pouls, -Juste pour vérifier on ne sait jamais- en s'approchant elle vue une inscription, écrite à l'encre noire, sur son front : Mazar c'est mon copain !


Elle recula et réfléchie - Non Ivy, ta pas fait ça ! À ton supérieur, Idiote ! Il va me buter ! -

Elle se releva douloureusement, comme l'impression qu'une bande de trolls, lui était passé sur le corps. La tête embuée et la gorge en feu, elle partie a la recherche de Valriel, en titubant.

- VALRIEL ! Vous êtes ou ? Cria-t-elle a plein poumons.

Ivy a écrit:Ewen, cuisine au même moment 

Ewen plissé les yeux, et se plongea dans ses pensées, un instant puis il repris.

- je suis née à Daguefilante et me suis également engagé la bas , que de points communs, vous êtes restés longtemps en service ? Dit-il en replongeant la fourchette dans l'assiette

Zahïrk, cuisine, durant sa discussion avec Ewen

L'Argonien regardait Ewen dans les yeux, comme pour sonder ses pensées.

- J'ai servi durant 7 ans, après quoi j'ai choisi une vie de "mercenaire" offrant mes services de médecins de terrain à quiconque était prêt à me payer en or..
C'est d'ailleurs comme ça que je suis arrivé ici. J'avais été missionné par Mazar pour aider les Compagnons.

Zahïrk termina son poisson, se pencha, un coude sur la table en face d'Ewen et ils entamèrent une conversation sur tout un tas de sujets divers et variés jusqu'à ce qu'Ewen se rende compte que la journée avait passé et de l'heure déjà très avancée. Il salua Zahïrk, s'excusant de devoir le quitter pour d'autres affaires et disparu.

Valriel, cour de la citadelle, dans la même temporalité qu'Ivy.

Valriel commençait tout juste à reprendre ses esprits de la soirée bien arrosée qu'il avait passée en compagnie de Mazar et, un peu plus tard, d'Ivy qui les avait rejoints en cours de route. Ses rondes dans la Citadelle l'avaient aidé à faire redescendre la sensation tourbillonnante qui s'était emparée de lui sous l'effet de la boisson. "Je ne devrais pas boire autant..." songea-t-il. "Mais cela m'a permis de le rapprocher de Mazar, je pense. Les langues se délient plus facilement sous l'emprise de l'alcool. Et cela m'a fait du bien d'apaiser mon esprit, pour une fois."
Habituellement, ses pensées allaient toujours à toute vitesse, une sensation dont il se délectait et qui lui avait toujours été très utile. Mais ce soir-là, il avait apprécié faire une pause. Il considérait l'avoir bien mérité, après tous ses efforts. Il n'aurait su dire si l'alcool était responsable de son état, mais une sensation d'euphorie s'était emparée de lui. Il posa sa main sur son torse, cherchant du bout des doigts la sensation familière d'un objet qu'il conservait précieusement, accroché à son cou. "Les choses prennent une tournure encore meilleure que je ne l'avais espéré..."

Il fut extirpé de ses pensées par la voix d'Ivy qui hurlait son nom :

- VALRIEL ! Vous êtes ou ?

"Par Auri-El ! Quoi encore ?"

Il accourut en se dirigeant vers l'origine du son. Il arriva rapidement devant Ivy, essoufflé. Il remarqua Mazar étendu sur le sol non loin et ses paupières papillonnèrent avec étonnement

- Ivy... tout va bien, ici ? Qu'est-il arrivé à Mazar ?

Ivy dans la cour, au même moment


Ivy regarde Valriel avec de grands yeux ronds, - Vraiment ? Il dessaoule aussi rapidement ? Je devrais faire des rondes moi aussi -.

- Ne vous inquiété pas, il est vivant, j'ai vérifié. Lui répondit-elle

elle répondu beaucoup plus froidement, que nécessaire, c'était incontrôlée et repris,

- Aidez-moi,  allons le mettre à l'abri ... 

Ivy s'approcha des jambes de Mazar, laissant Valriel apercevoir le visage de celui-ci ... - Merde !-

Valriel, cour de la citadelle, au même moment


Hébété et encore quelque peu étourdi par ses excès, les bras ballants, Valriel se perdit dans la contemplation navrante de Mazar étendu sur le sol quand il réalisa la remarque d'Ivy.

- J'espère bien qu'il est encore en vie ! Je ne me le pardonnerais pas, sinon...

Il sourit intérieurement, amusé par la situation. "Je ne m'attendais pas à ce que l'alcool le mette dans un tel état..."

Il se dirigea vers Mazar d'un pas chancelant pour aider Ivy à le soulever. Évaluant mal la distance, il manqua de trébucher sur lui. I remarqua alors les marques sur son visage "Mazar c'est mon copain" écrites d'une main hésitante. Il eut une envie presque irrépressible de rire, mais prit un ton sérieux et fit mine de sermonner Ivy.

- Franchement, Ivy... Était-ce vraiment nécessaire ? - dit-il en appuyant son regard sur le visage du Rougegarde.

Ivy, dans la cour, au même moment

Ivy attrape une cheville, elle lui glisse entres les mains, et quand elle réussi à prendre les deux chevilles en mains, elle lève les yeux vers Valriel,
Qui là sermonne.

Surprise, par le sermon de L'altmer, et visiblement encore ivre, elle lâche brusquement les jambes de Mazar.

- Putain, mais quelle Idiote ! -

L'alcool, la situation ridicule, le stress du sermon, le front de Mazar ainsi que ses problèmes personnels, Sans étais trop, Ivy relâcha la pression de la seule façon possible, pour elle a ce moment précis ... en éclatant de rire

Mazar, cour de la Citadelle, au même moment


Mazar peinait à ouvrir un œil, pourtant il sentit que quelque chose n'allait pas. Ce lit n'était clairement pas confortable ! Et cet oreiller était bien trop dur ! En plus, il se sentait bouger comme si son lit tenter de le renverser. Soudain il croit entendre des voix.. elles sont.. accueillantes ?? Maintenant il se sent léger .. comme si son lit se dérobait sous son corps et qu'une partie de lui flottait en lévitation au dessus !
C'était plutôt bien jusqu'à ce que, D'UN COUP !! Il tombe avec lourdeur ! Une voix, BEAUCOUP trop forte et trop proche surgit et l'arrache à son doux sommeil !

- Hmmhh..!?

Mazar ouvre péniblement un œil et redresse la tête. Au dessus de lui il vit Valriel et en face, Ivy, qui se tord de rire.

Phèbe, accoudée à sa fenêtre dans le quartier des officiers.

Oui elle était sensée se reposer. Oui, elle aurait du dormir. Oui, elle prétendait souvent avoir sommeil pour s'éclipser. Mais non, définitivement elle n'arrivait pas à supporter le sommeil. Elle regarda avec agacement les pitres qui braillent dans la cours. Quand on ne supporte pas l'alcool: on s'abstient ! 

Elle crut reconnaître Mazar. Elle ne l'avait jamais vu saoule. Une pensée espiègle la traversa: serait-ce l'occasion de lui rendre la monnaie de sa pièce pour cette fois là au Lion Heureux...?

Ivy, dans la cour au même moment,

Ivy se rend compte qu'elle rie beaucoup trop fort et tente de s'arrêter, quand Mazar émerge lentement et tente de se redresser, elle est penchée au-dessus de ses jambes et à présent, elle se retrouve face à lui, avec - Mazar c'est mon copain -écrit sur son front- la tentative pour cesser de rire échoue, elle tombe en arrière hilare, les fesses sur le sol les bras ballant, les larmes coulent sur ses joues.

Elle regarde Mazar et Valriel et s'aplatie d'excuses,

- Je ... je suis désolé

Valriel, cour de la Citadelle, au même moment

Incapable de se retenir plus longtemps, Valriel se détourna un instant du regard d'Ivy, secoué de spasmes, tant la scène était ridicule. A bout de souffle, il finit par éclater d'un d'un rire joyeux qui le surprit lui-même. Depuis combien d'années n'avait-il pas rit, au juste ? Il y avait bien un moment, un court moment où sa vie avait été plus simple, où ses problèmes avaient disparus de l'horizon, mais cela n'avait que trop peu duré. La chaleur qu'il éprouvait quelques secondes auparavant se dissipa quelque peu en se remémorant ces souvenirs et il essuya les larmes qui perlaient à ses yeux à force d'avoir trop rit. 

- Hahaha ! Oh, mais vous alors ! Vous ne tenez vraiment pas l'alcool ! - s'esclaffa-t-il en titubant. Il posa un doigt devant sa bouche d'un geste maladroit : Shhht, Ivy, tu vas réveiller Ghorthul... J'aimerais bien voir sa tête !

Ivy, dans la cour, au même moment,


Le doigt de Valriel poser sur sa bouche, elle acquiesça et se repris,

- Oui, vous avez raison, même si l'idée de voir sa tête dans cette situation, pique ma curiosité, chuchota Ivy

elle se retourne vers Mazar en se retenant de pouffer de rire à nouveau,

- Mazar, vous allez-bien ? 

Toujours sur le sol elle tenta de se relever en vint, sa tête lui tourner encore beaucoup trop, -Bon, finalement je suis bien assise par terre-

Elle contempla, Valriel un instant, puis Mazar, et se plongea dans ses pensées, elle baissa la garde un instant, laissa place a des images plus sombres, ce moment ne duras que quelque instant, mais bien assez pour lui rappeler quand son être, quelque chose clocher et qu'elle n'avait toujours pas régler le problème.
Elle reprit ses esprits, secoua la tête en s'appuyant sur son bras pour se redresser.

Mazar, cour de la Citadelle, au même moment


Mazar commençait à peine à s'éveiller et à se rendre compte de ce qui l'entourait. Il commence d'abord par se demandait pourquoi Ivy de roule par terre et pourquoi est ce qu'il est soutenu par Valriel qui .. verse des larmes de joie !?


- Qu'est ce qu'il se passe ici ?! - il tente de se redresser et se remettre sur ses pieds - Pourquoi êtes vous aussi hilare ?!

Mazar regarde ses deux compères avec incompréhension..