Bruits de couloir

Rappel du premier message :

À la Citadelle, il y a beaucoup de passage, les Compagnons y partagent leur quotidien et de nombreuses histoires s'y tissent. Après vos périlleuses quêtes, vous pourriez profiter d'un instant à la Citadelle pour échanger, écouter, parcourir les livres de la bibliothèque, rêvasser dans vos quartiers, écouter le doux sifflements des alambics, le grattement de la plume de Biro-Dar sur ses 
livres, l'éclat des épées dans la cour... Vous pourriez en apprendre bien plus sur vos camarades et amis que vous ne le pensez. Car les murs ont des oreilles, alors, pourquoi ne pas passer un peu de temps parmi vos Compagnons ?




Le concept :

Le but est d'avoir un espace pour écrire sur le quotidien de vos personnages à la Citadelle, sans forcément y placer un grand récit, comme au sein des autres catégories.
Ce que vos personnages choisissent d'y faire est tout à fait libre (dans le respect de la charte, bien entendu).

En revanche, plusieurs paramètres sont à prendre en considération :

• Plusieurs interactions sont possibles en même temps et à des endroits différents de la Citadelle. 
  

Exemple : "Valriel décida de se rendre dans les cuisines pour se sustenter un moment."
En parallèle, quelqu'un d'autre peut écrire : "Phèbe faisait l'inventaire des livres de la bibliothèque et se dit que ceux-ci n'étaient véritablement pas bien rangés".

• Vous devez avoir une explication logique pour vos actions, elles doivent être justifiées et plausibles.
  

Exemple : Si Octave se trouve à l'intérieur du bâtiment, mais que d'autres personnes sont en train de discuter dehors, il est plus probable qu'il ne les entende pas, et donc qu'il ne sache pas qu'il y a du monde a l'extérieur. Il faudra qu'Octave sorte du bâtiment pour entendre la conversation.

• Pour s'y retrouver sur l'emplacement des personnages et sur qui fait l'action, chaque début de message devra commencer avec le nom du personnage suivi du lieu où il se trouve dans la Citadelle au début de l'action.
  

Exemple : Ivy, dortoirs de la Citadelle 
[suite du message]

• Dernier point, mais assez important : attention à ne pas confondre ce que vous savez de ce que votre personnage sait... et à orienter les actions de votre personnage en conséquence. Il est bien sûr très tentant de faire en sorte que notre personnage découvre une vérité que nous, IRL, connaissons. Cependant, toujours dans un souci de cohérence, pensez bien à jouer votre personnage selon les informations qu'il détient.
  

Exemple : Korsen avoue à Skonsky qu'il planifie de faire une farce à Elia. Je le sais, parce que je l'ai lu, mais si Elia n'a pas été témoin de cette conversation, elle n'a pas non plus de sixième sens et ne pourra, en l'occurrence, pas savoir ce qui l'attend. Je devrai donc jouer Elia comme si elle ne se doutait de rien, tout en sachant les intentions de Korsen.

Enfin, pour vous donner une idée de comment pourrait se dérouler un échange au sein de cette publication, voici un exemple imaginé par mes soins :

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen arriva à la Citadelle et se dirigea vers l'armurerie pour se délester de ses affaires de voyage boueuses. Il les balança par terre et, tournant les talons, poursuivit sa route vers les cuisines."

Valriel, cour de la Citadelle
"Valriel qui revenait tout juste d'affuter les épées de l'armurerie, remarqua le désordre et, voyant Korsen partir, le héla : Hé, Korsen, tu crois peut-être que tu vas laisser l'armurerie dans cet état ?"

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen en entendant la voix de l'Altmer, se retourna un sourire sadique au visage..."

...et ainsi de suite. D'autres personnages peuvent aller et venir et interagir entre eux (ou non) à des endroits différents de la Citadelle.

Au cours de ces échanges, vous allez donc pouvoir évoluer, apporter de la profondeur à vos personnages, leur permettre de nouer de liens entre eux et, si vous êtes attentifs et que vous laissez traîner une oreille (ou un œil) au bon endroit, au bon moment, vous pourrez peut-être recueillir des informations intéressantes… ou des anecdotes inutiles. 

L'intérêt de ce roleplay est qu'il n'a pas de limite dans le temps et qu'il laisse une grande liberté d'action tout en gardant le cadre de la Citadelle et la temporalité du quotidien. Certains échanges pourront avoir l'air anodins, mais ils contribueront tous à la vie de la Guilde et à l'élaboration des personnages. Venez donc y faire un tour fréquemment pour ne rien louper de ce qu'il s'y passe !

N.B. : Si quelqu'un tombe sur une information concernant votre personnage que vous ne souhaitez pas divulguer à tous les membres, vous pouvez bien entendu transmettre cette information en MP sur Discord… et voir ce qu'en fera le personnage concerné.


Afin de vous situer dans la Citadelle et d'apporter de la logique aux interactions (êtes-vous proche ou non d'un autre personnage, pouvez-vous entendre une discussion ou non), vous pouvez vous référer aux plans ci-dessous :







Edit : Pour ajouter la notion de temporalité et ajouter de la cohérence au RP, il a été décidé que chaque dimanche matin, un nouveau jour commencera. Une journée durera ainsi une semaine IRL afin que chacun ait le temps de participer à la vie de la Citadelle. Faites bien attention de prendre ce facteur en compte lorsque vous écrivez ! Le premier qui écrit au terme d'une nouvelle semaine décidera de l'heure de début du récit.

Mazar, au même moment


Mazar redescendit sur terre et se calma un instant pour répondre à Elia. Il avait maintenant l'air sérieux et tendu ..
Il baissa la tête en regardant sur le côté.

- Je n'ai pas su la protéger. Des dangers qui planaient sur elle tout comme d'elle même .. j'ai été faible et j'ai cru la perdre pour toujours. J'ai cru que même si elle ne mourrait pas, elle ne m'adresserait plus jamais la parole.

Sa voix était pleine de remord et de culpabilité. Il respira un moment puis reprit d'une voix plus assurée et plus calme:

- Mais ce qu'elle a fait tout à l'heure ! Ce geste, m'offrir son passé.. Elle ne m'en veut pas ?! Enfin je crois.. Du moins je ne pouvais pas en espérer autant !
Pour ce qui est d'hier, je pense que ça n'arrivera plus. Je ferai tout ce qu'il faudra pour que ça ne se reproduise plus ! Je l'aiderai autant que faire ce peut, je vous en fais la promesse Elia !

Sur ces mots Mazar s'était incliné devant Elia dans un signe de respect et de démonstration de foi solennelle.
Puis il entreprit de s'asseoir dans son lit pour commencer le journal, par le commencement cette fois..

Elia, chambre de Mazar au même moment

Elia dévisagea Mazar avec incrédulité. Mais que croyait-il ? La situation l'avait déjà dépassé à de trop nombreuses reprises. Et son étalage d'émotions variées la mettait mal-à-l'aise. "Il n'a pas les idées claires..." se dit-elle en soupirant.

- J'ai bien peur que tout ceci ne soit pas en ton pouvoir, Mazar. Ne fais pas de promesses que tu ne pourras peut-être pas tenir. Occupe-toi de soigner ces blessures avant tout, ce n'est pas très réjouissant. Je t'enverrai Octave.

N'attendant pas qu'il répondit, elle quitta la pièce. Elle préférait ne pas entendre davantage de paroles chevaleresques pour le moment.

Elle prit la direction des quartiers de Phèbe.

Mazar, toujours depuis sa chambre, quelques instants plus tard



Mazar était frustré par les paroles d'Elia - "Certainement pas ce fichu Octave ! J'irai voir Zahïrk ! Mais certainement pas Octave !" - Se dit il en reprenant sa lecture du journal de Phèbe
Il commençait à avoir faim mais il ne voulait pas laisser le précieux ouvrage à la porté de tous ou le montrer aux autres membres alors il resta là, sans bouger, son besoin de savoir et sa volonté d'aider Phèbe surpassant sa faim.

Zephyriel, porte de la chambre de Mazar, au même moment

Le dos appuyer à côté de l'embrasure de la porte de Mazar. Il avait entendu les paroles de ce dernier. Elia sorti de la pièce, ils se saluerent d'un hochement de tête et elle continua son chemin. Zephyriel croisa les bras et s'avança pour que Mazar puisse le voir.

- Si tu te trouve faible Mazar, viens me voir quand tu seras guéris, je ne te promet pas de devenir invincible mais tu seras plus fort.

Il laissa quelques secondes s'écouler

- Bon retour parmis nous mon frère (sens frère d'armes)

Sur ces mots il quitta la pièce et parti rejoindre ses quartiers.

Mazar, toujours dans sa chambre, au même moment.


Mazar vit Zéphyiel, le salua d'un mouvement de tête et l'écouta, ses paroles lui firent chaud au coeur. Il lui sourit alors que ce dernier sortait de sa chambre. Il le remercia à voix basse dans un murmure :
 
- Merci, Zéphyriel..

Mazar replongea la tête dans sa lecture, espérant que plus personne ne vienne le déranger, ou presque ..

Ewen, couloir du dortoirs au même moment 


Ewen sort de sa chambre, il est arrêter par les voix qu'il entend a l'étage- je devrais peut-être aller voir ? Non ! Ce ne sont pas mes histoires - ce dit-il en déjouant sa curiosité.

Il se dirige vers la bibliothèque prend un, deux, quatre livres, puis s'en va poursuivre sa lecture dans la salle de détente espérant ne pas être déranger par les éclats de voix à l'étage.

Elia, quartiers de officiers, quelques minutes plus tard

S'avançant vers les quartiers de Phèbe, Elia n'aurait sût dire pourquoi, mais elle se sentait nerveuse. Elle n'était pas certaine de savoir quoi lui dire, ni de trouver les bons mots. Elle doutait d'avoir la capacité d'être véritablement réconfortante ou chaleureuse. Parler devant une assemblée et se battre sur le champ de bataille, c'était une chose, mais tenter de stabiliser le moral d'un proche, cela relevait d'un autre domaine de compétences.
"Oh, et puis mince ! Après tout, j'ai bien le droit de savoir ce qu'il se passe dans cette Citadelle. Et puis, je trouverais certainement quoi dire sur le moment."
Elle frappa à la porte et attendit respectueusement.

- Phèbe ? C'est Elia. Veux-tu bien que j'entre ?

Zahïrk, coin de pêche, un peu plus tôt

- Venez petits poissons, venez me régaler !

Zahïrk plonge dans l'eau subitement ! Il remonte avec un gros poisson entre les mâchoires, il ressort de l'eau, coupe le poisson en deux dans sa longueur, fait griller sur une pique la partie avec la tête et dévore le reste sans sommation !
Une fois son en-cas fini il s'assied à côté du petit feu de camp qu'il avait allumé et regarde le reste du poisson cuir en se léchant les babines et en salivant.

- J'aurai adoré partager ce poisson avec ma Beeko, Divine.
Je prie l'Hist qu'elle aille bien où qu'elle soit.

Sur ces belles pensées, il saisit le demi poisson encore au dessus des flammes et croque dedans à pleine dents !

Général Patafouin a écrit:Elia, quartiers de officiers, quelques minutes plus tard

S'avançant vers les quartiers de Phèbe, Elia n'aurait sût dire pourquoi, mais elle se sentait nerveuse. Elle n'était pas certaine de savoir quoi lui dire, ni de trouver les bons mots. Elle doutait d'avoir la capacité d'être véritablement réconfortante ou chaleureuse. Parler devant une assemblée et se battre sur le champ de bataille, c'était une chose, mais tenter de stabiliser le moral d'un proche, cela relevait d'un autre domaine de compétences.
"Oh, et puis mince ! Après tout, j'ai bien le droit de savoir ce qu'il se passe dans cette Citadelle. Et puis, je trouverais certainement quoi dire sur le moment."
Elle frappa à la porte et attendit respectueusement.

- Phèbe ? C'est Elia. Veux-tu bien que j'entre ?

Phèbe dans ses quartiers,

Elle se sentait vide. Pas seulement fatiguée. Non... creuse. Il lui manquait quelque chose. Elle fixait son bâton, les yeux éteints quand Elia frappa. Elle hésite un instant à faire mine d'être occupée. Elle craignait de confronter la sorcière. Déjà parce que c'était certainement la personne qu'elle appréciait et respectait le plus ici ensuite car elle avait été témoin d'un scène très embarrassante. Phèbe ne voulait pas se mettre a lui hurler dessus, l'insulter ou pleurer sur son épaule... mais en ce moment elle n'était pas vraiment sûre d'en être capable... 

Elle attacha à la hâte ses cheveux :

"Entre Archonte, je suis là..." 
Elle se dit à elle même : enfin sûrement là...

Elia, quartiers des officiers

Entendant l'invitation de Phèbe, Elia s'engouffra dans la pièce, simplement décorée. Elle fut frappée par la maigreur de son officier, par ses traits tirés, par les craquelures sur sa peau, ses cheveux en bataille ramassés en un simple chignon, son teint blafard... Trop accaparée par l'incongruité de l'échange dont elle avait été témoin, elle n'avait pas remarqué à quel point elle semblait souffrante. Plus frappant encore était la tension d'énergie magique qu'elle percevait dans l'air. Une multitude d'énergies différentes, puissantes. Cela accentua d'autant plus son malaise. "Par les Huit, mais qu'est-ce qui a bien pu lui arriver ? Je ne sais pas du tout par où commencer..."

Elle se redressa pour se donner de l'assurance et s'avança vers elle.

- Phèbe... Je suis heureuse que tu sois rentrée. Nous étions tous très inquiets à ton sujet...

Voyant que ses paroles obscurcissaient le regard de la pyromancienne, Elia poursuivit rapidement.

- Je ne viens pas te faire des remontrances. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé et j'espère bien en apprendre davantage, mais je me doute que tu ne t'es pas absentée pour prendre des vacances.

Oh, comme il était tellement plus simple de s'énerver contre Mazar. Elle avait passé tant de temps à le faire, elle doutait même que ses paroles aient le quelconque impact sur lui, désormais. Mais Phèbe... elle ne voulait pas lui faire de mal. Et malheureusement, elle se savait plus douée pour le sarcasme que pour les paroles chaleureuses. Elle prit une profonde inspiration. Elle avait tant de questions... Et il fallait bien commencer quelque part. Elle dit calmement :

- Écoute... je ne suis pas certaine d'être la personne la plus à même de t'offrir du réconfort. Mais je veux te venir en aide. Et j'ai besoin d'en savoir plus. Que s'est-il passé, Phèbe ? J'ai l'impression que tu es allée aux confins de l'Oblivion...

Ewen, dans la matinée, salle de détente.


Sa lecture terminée et heureux d'avoir assouvir sa soif de connaissance, Ewen range les livres à leurs places dans la bibliothèque, une fois chose faite, il regarde par la fenêtre, les doux rayon du soleil lui caresse le visage -Quelle belle journée !- Se dit-il, Il prit immédiatement la direction de la cour, c'est une belle journée pour pêcher et l'idée de se faire une poêler de poisson fris le ravi.  

En s'approchant du bassin, il aperçoit de la fumée et voit Zairk, attiré par la délicieuse odeur du poisson en train de cuire, il s'approche doucement.


- Bonjour, je peux me joindre à vous pour une partie de pêche ? Demanda-t-il doucement, l'eau à la bouche.

Elia et Phèbe, dans la chambrede cette dernière. 

La vielle femme amincis se tordit les mains en restant silencieuse. Elle n'avait aucune de ce qu'elle devait dire ou raconter. Que savait Elia de sa folle quête ? Elle n'osa pas lever les yeux persuadée que Elia impatiente tapait déjà du pied. Ses yeux se posèrent à nouveau sur le bâton de feu et ils se fermèrent douloureusement:

- Oh Elia... c'est terrible... je vais encore tout perdre! Pourquoi suis je si mauvaise à prendre des décisions !? Pourquoi je fais toujours le mauvais choix!?

Excédée, elle donna un coup de pied dans la chaise qui n'était pas assez bien rangée à son goût. Soudain les mots coulèrent sans interuption:

- Tout est partie de travers à cause de cette fichue affiche! Un dessin de moi, trait pour trait... et cette description ! C'était si suspect, je pensais... je pensais que je pouvais tout régler seule!  Mais plus je cherchais... plus je piétinais et Mazar... Et Mazar! Je ne voulais pas qu'il vienne je pensasis que si il savait... j'ai été idiote. Je me suis laissé emporter.  J'ai foncé tête baissée dans un piège débile! Je suis une demeurée, naïve, égoïste et crétine!


Crachant son venin, elle balança avec frustration le chandelier éteint de sa table de nuit.

Zahïrk, coin de pêche, au même moment


Zahïrk, son poisson à la bouche, entendit la voix d'Ewen, le nouveau venu. Il n'avait encore jamais eu l'occasion de discuter et voulu faire bonne impression en premier lieu.

- Oooh ! Eum Bonjour.. Ewen ?! Oui bien sûr ! Joignez-vous à moi !

Il le regarda un instant pendant que ce dernier prenait place, puis il dit

- euh .. Du poisson ??

Zahirk lui tendit la broche de poisson qu'il avait déjà bien entamé lui offrant le côté encore intact

Mazar, Dortoir, au même moment


Mazar fut surpris par le bruit des meubles bousculés et des objets projetés au sol. Il se leva de son lit et se déplaça discrètement en dehors de la chambre pour trouver l'origine de cette perturbation.

Il entendit le vacarme provenant des quartiers des officiers et s'en rapprocha, tendant l'oreille pour comprendre ce qu'il se passe.
Il ignorait encore qui se trouvait pas la pièce

Ewen, au même moment, coin de pêche.

Il s'installa à côté de Zahirk et prépara sa canne, quand ce dernier lui proposa un morceau. Ewen observer la brochette de poisson grillé avec de grands yeux rond, le fumé qu'il en dégager lui caresser les narines, et il loucha sur une petite goute de graisse qui s'écouler le long de la broche, il ravala sa salive et dit en restant le plus entier possible.

- Oui ! Avec plaisir 

Il prit un morceau du bout des doigts et l'engloutie avec un air satisfait, puis il sourit à Zahirk et s'adressa à lui.

- Humf, Moi, c'est ... Ewen et vous ? demanda-t-il la bouche pleine

Zahïrk, coin de pêche, au même moment


Zahïrk, très satisfait de la réponse et de l'action d'Ewen lui sourit en montrant toutes ses dents.

- Mes lèvres se rétractent et mes dents sont toutes sorties ! Je me nomme Zahïrk, Beeko, je suis heureux de vous rencontrer ! Ce serait un plaisir de partager le poisson avec vous et de chasser en votre compagnie !

Zahïrk tendit de nouveau la brochette à son nouvel ami et se leva pour se préparer à retourner chercher plus de délicieux poissons !

Ewen, coin de pêche au même moment,


Cette rencontre amicale le réjoui, il passe un agréable moment, il reprend un petit morceau de poisson du bout des doigts et accroche un appât préparer par ses soins au bout de la ligne, il regarde Zahirk le sourire aux lèvres.

- C'est partie ! Si j'attrape moins de poissons que vous je vous prépare un petit plat a mon tour ! Dit-il dans un rire 

et se prépare à lancer sa canne ...

Zahïrk, coin de pêche, au même moment


Zahïrk accepta le défi, se mit au bord de l'eau, jeta un regard vers Ewen et lui dit :

- Prêt ?! Partez !

Il plongea dans l'eau et commença sa chasse ! Poisson après poisson, il enchaînait les prises mais il fut subitement interrompu par une odeur alléchante qui se diffusait dans l'eau. Il se précipita dessus la gueule grande ouverte et claqua sa mâchoire autour ! Avant de se rendre compte qu'il s'agissait de l'appât préparé par Ewen !

Ewen, coin de pêche au même moment, 

Ewen lance sa canne, une prise, et encore une ! Décidément cet appât est incroyable, il tenais se savoir de ses lectures, en effet les poissons sont assez bête pour chasser un appât qui a baigner et fermentés des heures durant dans les tripes et boyau de leurs congénères.
Il regarder Zahïrk remonter les prises à une vitesse incroyable, il se concentra sur sont prochain appât et le fit bien trempé une derniere fois dans son jus avant de l'accrocher et de lancer la ligne.

Soudainement, la canne se tord dans tous les sens, à droite ! Et à gauche ! Il tire de tous sont poids vers l'arrière quand " Crack ! " la canne se brise en deux.
Il tombe en arrière, choquer par la scène se traîne à quatre pattes jusqu'au bord du bassin et vit Zahïrk, la tête hors de l'eau l'appât dans la gueule.

La scène était si ridicule qu'un fou rire lui pris d'un coup, la tête de Zahïrk tous penon avec l'autre partie de sa canne dans les mains, l'ameçon dans la gueule, le fit hurler de rire.

Elia, chambre de Phèbe, au même moment

Elle avait tenté de conserver un air impassible en entrant dans la pièce, mais en constatant la colère et la frustration de sa consœur, Elia fronça les sourcils, peinée. Elle ne pouvait plus détacher son regard de Phèbe tandis qu'elle lui exprimait avec tant d'ardeur les tourments qui l'agitaient. Désemparée, elle la regarda se déchaîner rageusement contre le mobilier. Elle ferma les yeux pour tenter de recentrer ses pensées et, après quelques secondes, se pencha pour ramasser le chandelier et le reposer délicatement sur la table de chevet.

Elle fit quelques pas et s'assit sur le lit, contemplant la pièce. Son regard s'attarda sur le bâton de Phèbe, soigneusement posé dans un coin. Elle n'était pas certaine d'avoir tous les éléments, mais elle commençait à comprendre.

- Phèbe... Je ne vais pas te mentir, partir de la Citadelle, sans prévenir quiconque en délaissant tes fonctions, ce n'était pas ton idée la plus brillante. Mais tu n'es pas tout ce que tu t'accuses d'être.

Il lui paraissait étrange de tenir ce discours à cette femme qui était son aînée, mais elle poursuivit malgré tout.

- "Demeurée", "crétine", non, ce n'est certainement pas toi. Je ne connais pas grand-chose de ton passé, mais tes yeux ont toujours parlé d'eux-même. Si tu as survécu jusqu'ici, tu n'es certainement pas si idiote. Tu n'es pas naïve non plus. Ou en tout cas, si tu l'es, nous le sommes tous, moi la première. J'ai toujours respecté le fait que tu n'accordais pas ta confiance à n'importe qui. Egoïste ?... Je ne pense pas non plus. Je n'approuve certes pas ton choix de nous laisser de côté dans toute cette histoire, mais je devine que tu as fait cela pour nous protéger en quelque sorte... Une chance que Mazar soit plus têtu qu'une vieille carne. Je respecte grandement ce que tu es Phèbe. Mais aujourd'hui, peu importe ton passé. Il doit te rendre forte, pas te retenir en arrière.

Elle soupira. "Mais qu'est-ce que tu racontes, Elia... Es-tu seulement capable d'en faire de même ?"
Elle marqua une pause, plongeant son regard dans les yeux de Phèbe. Pour une fois, ses yeux exprimaient une réelle empathie.

Phèbe et Elia, toujours au même moment.

Phèbe fut troublée par l'intensité du regard d'Elia. Elle était différente de d'habitude plus.... sensible. Elle se mordit la lèvre et baissa la tête abattue.

- Pour la guilde... Je ne saurais comment me faire pardonner. J'ai envisagé de ... Je n'oserais jamais faire face à Ghorthul. J'ai pensé lui offrir ma vie.... J'ai peur qu'il me banisse, que Mazar s'en mêle, que Valriel subisse... non ne parlons pas de lui. Mais je doit faire face au conséquence. Et puis toutes ses émotions sur ce que... l'écuyer de Mazar a fait, sur ce qui s'est passé.

Son discours est dur a suivre, saccadé par ses emotions et incapable de suivre ses pensées. Le regard de Phèbe est irrémédiablement attirer dans un coin de la pièce. Elle reprend une voix normale et conclus:

- J'ai tant de colère, tant de chagrin. La peur de perdre les pédales. Elia, je crois....

Elle inspira bruyemment

"Je crois que j'ai besoin d'aide."

La voix de Phèbe se brisa. C'était la première de sa vie qu'elle exprimait sa détresse à haute voix. Cela faisait mal.

Mazar, devant les quartiers des Officiers, quelques instants plus tard


Mazar se tenait le dos plaqué contre le mur, à l'affût du moindre bruit suspect ou de la moindre conversation houleuse. Mais il en fut tout autrement. Il surpris une conversation entre Elia et Phèbe. Il commença par penser que sa place n'était pas ici et qu'il n'avait aucun droit de rester et d'écouter ce qu'il se disait. Il allait reprendre le chemin vers son lit lorsqu'il entendit la voix tressaillante de Phèbe, il se retrouva comme pétrifié à quelques pas de sa précédente position. Il ne put s'empêcher d'écouter la conversation.. il était bouleversé par les paroles de Phèbe et il avait peur. Peur de ne pas être à la hauteur, peur de ne pas pouvoir être d'une quelconque aide. Il craignait que le fait qu'Elia ait réussi en si peu de temps et quelques mots d'arriver à faire dire à Phèbe qu'elle ait besoin d'aide ne révèle une fois de plus sa faiblesse et son inutilité vos à vis de Phèbe.

Il reprit possession de ses moyens et retourna dans ses quartiers avant d'être vu par quelqu'un d'autre. Il se garderait bien de révéler à quiconque qu'il avait surpris cette conversation.

Elia, chambre de Phèbe, au même moment

Elle se concentrait pour tenter de suivre les propos de Phèbe qui sortaient dans le désordre. En entendant certaines paroles, elle en oublia presque le but initial de sa venue qui était de la faire se sentir mieux. Elle allait se précipiter sur une autre question qui la taraudait, ouvrit la bouche, se ravisa.

Elle prit un ton plus léger.

- Ghorthul a des airs durs, mais je suis sûre qui saura comprendre les raisons qui t'ont menée à agir ainsi.

Sa voix prit une inflexion plus solennelle quand elle dit :

- Toutefois, je suis d'accord, il vaut peut-être mieux que tu reprennes des forces avant de lui parler. Mais il faudra bien lui donner une explication, il a le droit de savoir et surtout, de l'entendre de ta bouche. Si tu es honnête et sincère avec lui, je suis convaincue qu'il saura se montrer magnanime. Mais ne fais pas de geste inconsidéré, Phèbe... Ta vie et tes nombreux talents sont bien trop utiles aux Compagnons. Tu as une place ici. Et ce sera toujours le cas. Si tu as besoin d'aide, viens nous voir. Adresse-toi à quelqu'un, n'importe qui. Mais ne reste pas dans ce marasme. Il n'existe rien de pire que cela.

Elle attrapa la main de Phèbe et prit une profonde inspiration cherchant au fond d'elle-même l'énergie qui l'habitait. Elle lui offrit un peu de ses forces magiques, espérant que ce transfert la remettrait un peu d'aplomb pour les questions qu'elle désirait encore lui poser. Elle posa un regard plus insistant dans le sien.

- J'aimerais à présent que l'on parle de ce qu'il s'est passé. Je connais l'implication de Mazar dans toute cette histoire. Mais quel a été le rôle de Valriel ? J'ai du mal à comprendre comment un simple écuyer venu de nulle part a pu gérer une situation aussi délicate…

Phèbe, dans sa chambre, au même moment.

- J'aimerais à présent que l'on parle de ce qu'il s'est passé. Je connais l'implication de Mazar dans toute cette histoire. Mais quel a été le rôle de Valriel ? J'ai du mal à comprendre comment un simple écuyer venu de nulle part a pu gérer une situation aussi délicate…

La brétonne se rendit compte qu'elle ne s'était jamais posé la question. Elle avait ressassé beaucoup de haine envers l'Altmer, mais elle ne s'était jamais demander pourquoi ou comment il avait fait pour l'aider. (Pas plus qu'elle ne l'avait remercié de lui avoir sauver non pas une mais deux fois la vie... enfin ça, ça attendrait! Elle pouvait bien bouder encore un peu) Elle repassait ses souvenirs en revue. Le plus inexpressivement possible elle fit le compte rendu:

- Valriel... m'a trouvé à Havre-tempête. Je crois que Mazar m'a dit qu'il avait trouvé mon reçu pour la boutique d'enchantement... Qu'importe. Il m'as trouvé là-bas en... forte mauvaise posture. Il a... tué mes assaillants et m'a éloigné du danger. Il s'avère que... l'un d'eux était Uraclon. Mon mari. Il y a eu un mal entendu  ensuite et enfin bref. J'ai attaqué Valriel pour me venger. La suite a du vous être contée par moulte témoin et de moulte façon. Valriel est fort et grand, je ne pouvais gagner avec la force puis Mazar est intervenu et... Je me suis dit que mes pouvoirs pouvaient m'aider... J'ai voulu tout déchaîné mais je n'ai pas réussit à me contrôler. Je crois que Valriel a...

J'hésitais. Pourquoi hésitais-je? J'avais l'impression que révéler le pourquoi du comment me causerais des ennuis?  Non certainement pas... Je mis le doigts dessus: je n'avais jamais vu Valriel faire de la magie. Jamais. Mazar, qui éprouvait une répulsion certaine pour ce genre de chose, n'avait pas une seule fois mentionner qu'il eu une quelconque affinité avec les sciences occultes. Pire, il s'était même avouer très fière d'avoir un tel écuyer. Alors comment?  En faite j'avais peut-être tout inventé? J'avais peut-être halluciner? Voilà pourquoi j'hésitais: j'avais peur d'être folle.

Ou alors...? On m'avait dit que c'est lui qui m'avait sauver et cette sensation... Ne te fie jamais à un Mer. Ils sont perfides, menteurs et manipulateurs! Ils nous veulent du mal. Cria la voix au fond de moi.

Passer pour un folle et une menteuse, ou dénoncer un allié a qui, malgré toute ma haine, je devais la vie? Car après tout, si personne ne savait, c'est qu'il avait des choses à se reprocher. Je restais coite, mais Elia n'en avait pas finis avec moi.

Elia, chambre de Phèbe, au même moment

Sans s'en rendre compte, Elia s'était penchée vers Phèbe, les avant-bras posés sur ses jambes, attentive aux mots qu'elle choisissait, aux expressions variées qui passaient sur son visage. Elle tenta de les discerner… inquiétude ? Hésitation ? Elle la vit regarder de côté, comme si elle cherchait dans sa mémoire. Elle plissa les yeux. Quelque chose ne tournait pas rond dans cette histoire, mais elle n'aurait sut dire quoi exactement. Elle se remémora, alors qu'elle le croyait si gauche, alors qu'elle le prenait pour une brute sans cervelle, un Altmer étriqué dans son armure d'acier, comment il avait ébranlé sa vision des choses en lui venant en aide, il y a quelques nuits de cela, dans ses expériences alchimiques. 

"Aurait-elle peur de m'en dire plus à son sujet ? Mais pourquoi ? Que redoute-t-elle ? A-t-elle peur… de lui ?"

Malgré l'hésitation de la pyromancienne, elle savait que ce n'était pas le moment de lâcher le morceau. Avec détermination, elle insista, sans plus se soucier du ton qu'elle employait, une lueur perçante dans le regard :
- Tu peux tout me dire, Phèbe. Il n'y aura pas de jugement. Je veux juste être sûre d'avoir tous les éléments en main, afin d'être impartiale.