Bruits de couloir

Rappel du premier message :

À la Citadelle, il y a beaucoup de passage, les Compagnons y partagent leur quotidien et de nombreuses histoires s'y tissent. Après vos périlleuses quêtes, vous pourriez profiter d'un instant à la Citadelle pour échanger, écouter, parcourir les livres de la bibliothèque, rêvasser dans vos quartiers, écouter le doux sifflements des alambics, le grattement de la plume de Biro-Dar sur ses 
livres, l'éclat des épées dans la cour... Vous pourriez en apprendre bien plus sur vos camarades et amis que vous ne le pensez. Car les murs ont des oreilles, alors, pourquoi ne pas passer un peu de temps parmi vos Compagnons ?




Le concept :

Le but est d'avoir un espace pour écrire sur le quotidien de vos personnages à la Citadelle, sans forcément y placer un grand récit, comme au sein des autres catégories.
Ce que vos personnages choisissent d'y faire est tout à fait libre (dans le respect de la charte, bien entendu).

En revanche, plusieurs paramètres sont à prendre en considération :

• Plusieurs interactions sont possibles en même temps et à des endroits différents de la Citadelle. 
  

Exemple : "Valriel décida de se rendre dans les cuisines pour se sustenter un moment."
En parallèle, quelqu'un d'autre peut écrire : "Phèbe faisait l'inventaire des livres de la bibliothèque et se dit que ceux-ci n'étaient véritablement pas bien rangés".

• Vous devez avoir une explication logique pour vos actions, elles doivent être justifiées et plausibles.
  

Exemple : Si Octave se trouve à l'intérieur du bâtiment, mais que d'autres personnes sont en train de discuter dehors, il est plus probable qu'il ne les entende pas, et donc qu'il ne sache pas qu'il y a du monde a l'extérieur. Il faudra qu'Octave sorte du bâtiment pour entendre la conversation.

• Pour s'y retrouver sur l'emplacement des personnages et sur qui fait l'action, chaque début de message devra commencer avec le nom du personnage suivi du lieu où il se trouve dans la Citadelle au début de l'action.
  

Exemple : Ivy, dortoirs de la Citadelle 
[suite du message]

• Dernier point, mais assez important : attention à ne pas confondre ce que vous savez de ce que votre personnage sait... et à orienter les actions de votre personnage en conséquence. Il est bien sûr très tentant de faire en sorte que notre personnage découvre une vérité que nous, IRL, connaissons. Cependant, toujours dans un souci de cohérence, pensez bien à jouer votre personnage selon les informations qu'il détient.
  

Exemple : Korsen avoue à Skonsky qu'il planifie de faire une farce à Elia. Je le sais, parce que je l'ai lu, mais si Elia n'a pas été témoin de cette conversation, elle n'a pas non plus de sixième sens et ne pourra, en l'occurrence, pas savoir ce qui l'attend. Je devrai donc jouer Elia comme si elle ne se doutait de rien, tout en sachant les intentions de Korsen.

Enfin, pour vous donner une idée de comment pourrait se dérouler un échange au sein de cette publication, voici un exemple imaginé par mes soins :

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen arriva à la Citadelle et se dirigea vers l'armurerie pour se délester de ses affaires de voyage boueuses. Il les balança par terre et, tournant les talons, poursuivit sa route vers les cuisines."

Valriel, cour de la Citadelle
"Valriel qui revenait tout juste d'affuter les épées de l'armurerie, remarqua le désordre et, voyant Korsen partir, le héla : Hé, Korsen, tu crois peut-être que tu vas laisser l'armurerie dans cet état ?"

Korsen, cour de la Citadelle
"Korsen en entendant la voix de l'Altmer, se retourna un sourire sadique au visage..."

...et ainsi de suite. D'autres personnages peuvent aller et venir et interagir entre eux (ou non) à des endroits différents de la Citadelle.

Au cours de ces échanges, vous allez donc pouvoir évoluer, apporter de la profondeur à vos personnages, leur permettre de nouer de liens entre eux et, si vous êtes attentifs et que vous laissez traîner une oreille (ou un œil) au bon endroit, au bon moment, vous pourrez peut-être recueillir des informations intéressantes… ou des anecdotes inutiles. 

L'intérêt de ce roleplay est qu'il n'a pas de limite dans le temps et qu'il laisse une grande liberté d'action tout en gardant le cadre de la Citadelle et la temporalité du quotidien. Certains échanges pourront avoir l'air anodins, mais ils contribueront tous à la vie de la Guilde et à l'élaboration des personnages. Venez donc y faire un tour fréquemment pour ne rien louper de ce qu'il s'y passe !

N.B. : Si quelqu'un tombe sur une information concernant votre personnage que vous ne souhaitez pas divulguer à tous les membres, vous pouvez bien entendu transmettre cette information en MP sur Discord… et voir ce qu'en fera le personnage concerné.


Afin de vous situer dans la Citadelle et d'apporter de la logique aux interactions (êtes-vous proche ou non d'un autre personnage, pouvez-vous entendre une discussion ou non), vous pouvez vous référer aux plans ci-dessous :







Edit : Pour ajouter la notion de temporalité et ajouter de la cohérence au RP, il a été décidé que chaque dimanche matin, un nouveau jour commencera. Une journée durera ainsi une semaine IRL afin que chacun ait le temps de participer à la vie de la Citadelle. Faites bien attention de prendre ce facteur en compte lorsque vous écrivez ! Le premier qui écrit au terme d'une nouvelle semaine décidera de l'heure de début du récit.

Elia, en route vers le rez-de-chaussée, au même moment

Constatant que personne ne se trouvait dans les environs, Elia songea que son esprit lui avait joué des tours et elle reprit sa route vers les étages inférieurs. Dans les escaliers en colimaçon, elle pouvait entendre l'animation provenant des salles sous-jacentes. Intriguée, elle poursuivit sa route, tendant l'oreille. Elle crut distinguer quelques voix, notamment le timbre tonitruant de Korsen, une voix d'homme qui lui était peu familière, le ton fluté de Ganzaëlle et le léger accent Rougegarde de Mazar. "Une fête se prépare ou quoi ? Ne devraient-ils pas tous être en train de s'entraîner ou de s'occuper de choses importantes ?"

Elle s'avança vers les cuisines à pas feutrés, tendant l'oreille, quand Mazar arriva vers elle à vive allure, manquant de ne pas la voir.

- Eh bien, quel empressement ! -s'exclama-t-elle - Où cours-tu donc comme ça ?

Mazar, RDC, au même moment

Mazar croise Elia qui descend les escaliers. Il s'arrête, se tourne vers elle et la salue rapidement 

-  Salut Elia - fais une salutation respectueuse à la va vite - Je vais chercher du poisson ! Vous en voulez ?? Allez vous installer !

Mazar reprend sa route comme si c'était tout à fait normal

Ewen dans les cuisines au même moment. 

Il écoute Mazar, dubitatif et le suivi dans les cuisine tombant nez à nez avec Octave.  -  Par les huit ! C'est une mise à l'épreuve c'est ça ? Les deux personnes que j'ai le moins envie de voir, réuni dans la même pièce !- il observe ses gestes obscène avec dégoût, et lui fit simplement un signe de tête pour le saluer. 
Il se tourne vers Ganzaelle.

- Bonjour à vous camarade ! En lui lançant un sourire 

Puis se retourne vers le rougegarde, le regardant s'agiter devant les fourneaux - Sérieusement ?! Il va me faire un petit plats ... je n'y crois pas une seconde - 
Il s'assit écoute brièvement ce que lui raconte Mazar en le regardant interroger, - Mais qu'est-ce qu'il fiche !? - 

- Mazar ! Je ne comprend pas bien ce que vous essayez de faire ... mais faite le vite . Je n'ai pas le temps. 

Il était tranchant, dans sa tête il n'avait qu'un seul objectif retrouvé Melicendre et pour le moment, tous le monde avais l'air de vouloir lui faire obstacle.

Elia, rez-de-chaussée

Stupéfaite, Elia dévisagea Mazar pour tenter de comprendre ce qu'il lui prenait. "Du... poisson ? Comme si j'avais le temps de manger...". Elle se dirigea malgré tout vers les cuisines pour tenter de découvrir la cause de toute cette agitation. Elle salua les hommes présents à l'intérieur, avec une moue dédaigneuse à l'attention d'Octave.

- Il se passe quelque chose ici ? Savez-vous pourquoi Mazar court comme un guar sans tête à la recherche de poisson ?

Ewen cuisine au même moment 

Ewen se leva de sa chaise pour saluer Elia. Blasé par la situation.

- Bonjour Archonte, écoutez je ne sais pas vraiment... il a soudainement eu l'envie de me cuisiner quelques choses .. - à mi-voix, - peut-être essaie t-il de se racheter...  quoi qu'il en soit si vous souhaitez, vous aussi admirer cette horrible spectacle ... - il recula une chaise pour invité Elia à s'installer - Je vous en prie, joignez vous à nous .

Puis il se rassoie, posant un coude sur la table, tenant sa tête sur la main, et se plongea dans ses pensées, en observant Ganzaelle et octave, Blasé.

Ganzaëlle, toujours à la même place au même moment. 

Il eut soudain beaucoup de monde dans le cuisine et le bosmer un peu perdu les regarda un à un avec ses yeux dorés. Vraiment, sortir en journée ne lui réussissait pas.
Il répondit poliment à Ewen avant de dire à Elia:

"Excusez mon franc-parler mais il semblerait que le chevalier Mazar soit souvent dans cet état. Je suppose que comme ce matin il court toujours après sa belle."

Puis il ajouta avec humeur à l'intention d'Ewen.
" si j'étais vous j'éviterais de toucher à la poêle la bas... malheureusement quelqu'un l'a oublié sur le feu gâchant toute cette bonne nourriture."

Mazar, près du coin de pêche, quelques instants plus tard.

Mazar trouve Zahïrk au coin de pêche, comme il pouvait s'y attendre à cette heure ci, il le salue, ils échangent un peu et Zahïrk donne un panier avec des poissons fraîchement péché à ce dernier.
Mazar retourne dans la cuisine au milieu de tout ce beau monde et commence à vider et couper la tête des poissons avant d'en embrocher certains et de faire un ragoût avec les autres. Puis il prend une chaise et s'installe à côté d'Ewen pour lui parler pendant que les poissons cuisent.

Elia, dans les cuisines, au même moment

Les paroles du Bosmer confirmaient ce qu'elle redoutait et ce qu'elle avait lu sur les derniers rapports de mission : Mazar n'était pas prêt. Pas prêt à reprendre du service, pas prêt à mener des hommes. Au lieu de quoi, il était là, à cuisiner, alors que mille autres tâches l'attendaient. "Le départ de Phèbe et de Valriel devraient libérer un peu son esprit. J'avais espéré que cela l'aiderait à se recentrer...". Après l'avoir vu dans tous ses états dernièrement, elle constatait que son cas n'avait pas l'air de s'arranger. Une main sur la hanche, elle soupira :

- Mazar, je peux savoir ce que tu fabriques ? Pourquoi tu joues au cuisinier, alors que Fait-plein-de-soupes peut très bien s'en charger ? Tes fonctions de chevalier ne te suffisent plus ?

Ewen cuisine au même moment 

Ewen relève la tête et sourie à Ganzaelle, 

- Qu'elle gâchis ! Vous avez raison .

Il fut interrompue par Mazar revenant avec un panier de poisson, et observa le Rougegarde s'agiter dans tous les sens. Il pensa - Mais ! Que fait-il? vas-y doucement !! Les agredients sa se prépare avec amour bon sang ! - 

Il observe avec de grand yeux tenter de se lever pour lui apprendre la délicatesse mais se ravise. - Non, j'ai meme pas envie de me lancer dans un débat culinaire avec lui, il n'y comprendrait rien -.

Mazar s'assoit à ses côtés, il le regarde interroger.

- Pourquoi? souhaite tu te rendre agréable aujourd'hui ?  Piquant il s'était retourné sur sa chaise pour faire face au Rougegarde.

Mazar, cuisines, au même moment

Mazar se redresse pour regarder Elia tout en tournant sa chaise pour faire face à Ewen.

- En réalité ..- Il sourie - J'ai besoin de vous deux !

Avant de laisser le temps aux autres de prendre la parole il se lève et avance vers Elia.

- Je veux me racheter ! Mais il faut que je répare mes erreurs et à commencer par aider Ewen.

Il se tourne vers Ewen, se rassoie à côté de lui et commencer à lui parler d'un ton compatissant.

- Je sais ce que tu ressens.. j'ai moi même .. enfin bref ..! Je veux t'aider car je sais ce que c'est de vouloir retrouver la femme que J'aime.. 

Il s'était perdu dans ses pensées et avait fait un lapsus en pensant à Phèbe et aux événements récents. Il se reprit soudain.

- Enfin ! Qu'on* ! Je voulais dire qu'on ! Enfin, que Tu ! Toi ! C'est.. toi qui l'aime ! - regarde l'assemblée, il avait l'air idiot - Enfin bref ! Ce que je voulais dire .. c'est que .. - Il se tourne vers Elia - Elia ?! Pourriez vous ouvrir un portail pour notre cher ami et moi s'il vous plaît ?

Ewen dans la cuisine au même moment.

Ewen reste bouche-bée en écoutant le Rougegarde...
- hum ... au moins il sait reconnaître ses erreurs ... il a l'air de parler avec honnêteté et sincérité ... - 

- A tu vraiment envie de m'aider Mazar !? Je pensais que Mélicendre était... -il s'étouffa - que tu ne l'a porté pas spécialement dans ton cœur ? Je te préviens si tu m'accompagne pour l'insulter ! Je te met mon poings dans la figure ! - c'était sortie tous seul, il regretta aussi tôt ses paroles, mais après les insultes de Mazar la veille... il posa la main sur son visage, et marmonna - Arg , désolé mais pas d'insulte Mazar ! 

Il se retourna vers Elia, attendant sa réponse. - c'est vrai qu'un portail ne serait pas de refus - il se contenta de lui faire son plus beau sourire en espérant qu'elle ouvre se portail, et même, si l'idée dit aller avec Mazar ne l'enchanter pas, il souhaitait que cette histoire soit régler.

Elia, dans les cuisines, au même moment

Elia n'en revenait pas. Elle lui demandait des justifications et voilà que Mazar ressortait un autre de ses discours dégoulinant de niaiserie en faveur de la loyauté et de la réconciliation. Pour elle, ça n'avait pas le moindre sens. Elle s'impatienta. "Il ne peut pas à ce point se mettre le doigt dans l'œil, non ? Il ne pense pas sérieusement que je vais lui ouvrir un portail vers les dieux savent où ? À moins que ce ne soit une stratégie pour s'esquiver..." Elle balaya cette dernière idée, trop improbable pour l'énergumène. Il n'était pas question de l'envoyer en balade pour l'aider à réparer une quelconque bévue qu'il avait commise dans un passé plus ou moins proche. Il y avait du travail ici et maintenant et elle entendait bien qu'il s'y mette sur le champ. Elle dit d'une voix calme, mais assurée :

- Es-tu aveugle ou t'ai-je, laissé l'impression, rien qu'une fois, que j'étais à ta disposition, Al'Hafik ? Premièrement, j'ai des questions à te poser. Ensuite, tu as beaucoup à rattraper depuis ton départ et les recrues ont besoin de toi. Et tu me demandes de te faire un portail, comme s'il s'agissait de t'ouvrir la porte ? Tu n'as pas l'impression d'abuser de ma patience ?

Mazar, Schimdt, atm


Mazar n'en revenait pas qu'Elia l'ai appelé par son nom. Même pour elle, au sein de sa propre guilde et EN PLUS envers un allié de longue date..?! Ok ils n'avaient pas été dans l'entente la plus cordiale durant un bon moment mais leur relation avait dépassé cela se disait-il. Il leva un sourcil, fixant Elia comme pour deviner si elle avait un problème avec lui ou si elle n'avait simplement pas envi de lui permettre de faire ce qu'il veut. Il finit par dire :


- OK. Très bien. Je suis là. Vas y ! Donnes moi du travail ! 

Il était visiblement offusqué qu'elle refuse de l'aider et d'aider Ewen et qu'elle lui parle comme si ils n'étaient que de simple camarade sans lien.

Ganzaëlle, dans les cuisines n'en perd une miette.


S'il avait été moins polis il aurait ricaner. S'il avais été moins respectueux il aurait jubiler. À la place, il continua d'observer la scène en nettoyant la cuisine. Il ne montra rien de ses pensées mais il était très déçu. Ça l'aurait arrangé que l'autre parte en vadrouille... il y avait quelque choses dans sa chambre qu'il aurait bien aimé consulter. Il hésita à prendre la parole mais l'Archonte ne semblait pas être de celle que l'on adoucit avec des mielleries. Il s'abstient.

Ewen au même endroit au même moment .

- Et en voilà une bien bonne, il ne manquer plus que cela ! Décidément ! Tous le monde a décidé de me mettre des bâtons dans les roues aujourd'hui-

Ewen se retrouvé planter la entre les deux officiers qui se crêper les chignon. Il jette un coup d'œil à octave puis Ganzaelle, il comprend qu'il est encore là pour un moment il décide d'attraper une pomme qui traîner sur le comptoir, de prendre une chaise et de regarder le spectacle, avant d'en Fin pouvoir s'extirper de la pièce et partir... puis il regarda à nouveau Octave...

- Mais c'est vrai que octave et un grand mage ?! T'enterais-je de lui demander de m'ouvrir un fichu portail ? Non, non ... - il se ravise et patiente.

Elia, dans les cuisines, au même moment

Malgré la réaction véhémente de Mazar, Elia ne s'en étonna pas et était plutôt satisfaite de l'effet qu'elle avait réussi à provoquer chez lui. Les choses allaient enfin pouvoir avancer. Néanmoins, elle avait remarqué l'air boudeur d'Ewen et les petits coups d'œil furtifs que lançait Ganzaëlle. Elle estima que la pièce était bien trop remplie pour discuter calmement avec Mazar et elle se dit que mieux valait jouer la carte de la diplomatie tout en mettant à profit cette main d'œuvre disponible.

- Ewen, lança-t-elle avec plus de douceur et d'entrain, un léger sourire aux lèvres. Vous souhaitiez aller quelque part, c'est cela ? J'accepte de vous ouvrir un portail au plus proche de ce lieu si vous acceptez d'effectuer quelques tâches qui incombaient à Valriel. Il y a des armes à entretenir et à ranger dans l'armurerie. Il faudra aussi penser à ranger les flèches sur les cibles de tir à l'arc à la tour d'entraînement et vérifier leur empennage. Lorsque vous aurez terminé ceci, revenez me voir, je vous enverrai là où vous voulez.

Elle se tourna vers Ganzaëlle et poursuivit sur un ton plus neutre :
- Ganzaëlle, c'est cela ? J'ai une tâche pour vous également. Deux, en fait. Vous avez l'air d'avoir l'oeil plutôt aiguisé. J'aimerais que vous vous rendiez dans les dortoirs et que vous vous assuriez que tout est bien en ordre et qu'aucun des Compagnons n'a laissé traîné ses affaires n'importe tout. Ensuite, si vous savez lire, il y a un peu de tri à faire dans les archives. 

Elle jeta un regard froid à Octave et dit dans un sourire amer :
- Octave ? Fichez le camp, merci.

Elle jeta un regard à Mazar et lui adressa un rapide sourire et un hochement de tête pour l'inviter à patienter.

Ewen dans les cuisines au même moment 

Les mots d'Elia avaient vite fait redescendre le taux d'alcoolémie d'Ewen, à présent il était parfaitement sobre, et remonter.
Il se releva de sa chaise d'un coup en la poussant vers l'arrière, un peu trop brutalement, - Oups ! - il l'a remis à sa place.

Et s'approcha d'Elia.

- Dame Elia ! Me forcer pas à vous supplier ! Je dois absolument partir je reviens très rapidement et je vous promet que vous pourrez me faire exécuter les pires tâches ! Les pires besognes ! Mais je dois Absolument me rendre au perchoir de Khenarthi- il jetta un regard froid à Mazar - et repris. 
Je sais pertinemment que je viens d'arriver, et qu'il me faut faire mes preuves, et je vous donne ma parole ! D'homme, de guerrier, de serviteur que une fois mon retour je vous serais entièrement dévoué et serviable. Mais pas aujourd'hui ! Mazar qui n'a apparemment rien de mieux à faire, que bruler de la nourriture pourrais remplacer sont écuyer ! -le pique sortie tous seul par colère, contre se dernier, mais cette fois-ci il ne s'excusera pas et croisa les bras -

Ganzaëlle, prenant la fuite en direction du premier étage,

 Il trouvait certes que ranger les dortoirs était une bien piètre façon de mettre à profit ses talents d'observation, mais il n'allait pas ce plaindre de se voir confier une tâche si simple. Il se mis au garde-à-vous pour saluer les officiers et déguerpit sans demander son reste. 

 Les archives attendraient. Il voulait profiter de cette occasion unique de fureter à loisir sans qu'on puisse trouver quelque chose à lui redire.

Mazar, Cuisinela, au même moment


Mazar observait Elia donner ses commandements - Il n'y a pas à dire, elle sait s'y prendre, elle.. - il attendait silencieusement qu'elle eut fini pour pouvoir écouter ce qu'elle avait à lui dire, suivant du regard les membres s'en aller un à un. Ewen s'insurgea contre Elia et retourna les intentions, pourtant nobles, de Mazar contre lui, ce qui ne passa pas inaperçu.


- Comment oses tu ?! Je souhaitais t'aider ! Sale ingrat ..! Marmonna-t-il à voix basse, trop bas pour que quiconque l'entende.


Mazar fusillait Ewen d'un regard de tueur, finissant par penser que si c'était comme ça que ça se passait si il essayait d'être gentil, aimable et altruiste, il préférait ne pas perdre de temps avec plus de compassion. - Pour une fois, je crois que je commence à te comprendre, Vifacier.. - pensait-il, relâchant sa tension pour reprendre son calme et se préparant à écouter l'Archonte.

Elia, dans les cuisines, au même moment

La sorcière leva un sourcil en entendant la remarque d'Ewen. Elle ne s'était pas attendue à ce qu'il se fasse remarquer de la sorte et encore moins à ce qu'une recrue discute ses ordres. Ses supplications ne firent que renforcer son irritation et elle se sentit soudain d'humeur bien moins magnanime. De plus, l'entendre ainsi dénigrer Mazar comme il le faisait - même si elle-même était loin d'approuver le comportement du chevalier - l'insupportait véritablement. Elle lui lança un regard de défi, comme pour lui signifier qu'il valait mieux obtempérer dès à présent.

- Bien, dites-moi dans ce cas : il y a visiblement une situation urgente que je n'ai pas saisie. Éclairez mes lumières et expliquez-moi en quoi ce que vous avez à faire est plus important que de servir la Guilde dans laquelle vous venez d'arriver ? Ou bien peut-être pensez-vous mieux savoir que moi quelles sont les priorités dans cette Citadelle ?

Ewen, dans les cuisines au même moment .


Ewen écouté attentivement les paroles d'Elia,  bien-sur il comprenait, et bien-sur elle avait entierement raison, et c'était encore plus pénible pour lui en temps normal il se serait exécuter dans l'instant, en temps normal, il l'aurais même fait avec le sourire, mais pas aujourd'hui... quelque choses qu'il croyais perdu à jamais venait de faire réapparition et il n'allait pas laisser passer ça. 

Il baissa la tête, attristé par la situation.

- Je ne peux pas vous l'expliquer car je n'ai pas le temps dame Elia, et je suis navré que vous prenez cette histoire de la sorte. Sachez juste que c'est primordial et que j'en assumera les conséquences, si tel est votre bon désir, mais je dois m'en aller, Maintenant ! Et plus vite je serai partie plus vite vos humeurs pourrons se déchaîner sur moi si tel est votre désir Madame.
Sachez simplement que vous m'avez accordé votre confiance en vous portant garante pour moi, et je vous en suis reconnaissant mais c'est que au fond de vous, vous avez sentie que vous pouviez le faire, car je sais que vous n'êtes pas quelqu'un qui prend des décision à la légère.  Alors Dame Elia , accepté par avance mes excuses mais je vais au perchoir de Khenarthi car c'est ce que je dois faire tous de suite. 

Il salua Mazar d'un salut militaire, ainsi qu' Elia en faisant une révérence, dans l'embrasure de la porte sans se retourner s'excusa une dernière fois, avant de commencer à partit.

Elia, dans les cuisines, regardant la recrue partir pour la dernière fois

Les yeux écarquillés, Elia perdit la dernière once de chaleur qu'elle pouvait avoir dans le regard à mesure qu'elle entendait Ewen poursuivre son plaidoyer. Elle était sidérée qu'il puisse tenir de pareils propos et oser lui répondre de la sorte, comme s'ils étaient des amis de longue date et qu'il s'attendait à ce qu'elle lui donne une petite tape sur l'épaule et un "bon courage, j'espère que tu accompliras tes rêves" lancé avec compassion. Elle le regarda partir sans même lui laisser le temps de répondre et Elia demeura un instant interdite, même après son départ. Fixant l'encadrement de la porte, elle lâcha froidement :

- J'espère qu'il sait qu'il part pour ne jamais revenir. Je ne veux pas de ce genre d'individualiste pour se battre à mes côtés. Ah, c'est bien la dernière fois que je me porte garante du premier énergumène qui souhaite intégrer la guilde ! Si je le revois, je me ferai un plaisir de lui démontrer qu'il a choisi le mauvais côté de cette porte.

À présent, elle était véritablement énervée que son instinct l'ait trompée à ce point. Elle mit quelques secondes avant de reprendre ses esprits. Elle se tourna vers Mazar.

- Bien, au moins nous sommes seuls, à présent. Alors, dis-moi : qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Où sont partis Phèbe et ton écuyer ? Elle m'a laissé un mot, mais il était on ne peut plus concis.

Mazar, dans les cuisines au même moment

Mazar, toujours un peu perdu par la situation bégaya un peu en imaginant ce que pouvait ressentir Elia et ce qu'elle pourrait réserver à Ewen s'il osait repointer le bout de son nez. Ça fait froid dans le dos !

- D..de .. euh ? Ah ! Euh oui ! Phèbe et Valriel ? Ils sont partis pour faire une "promenade" de ce que je sais. Phèbe a fait jurer à Valriel qu'il l'accompagnerait.. malheureusement je ne sais pas ce qu'elle compte y faire .. je suis pas sûr que la promenade dans les bois soit la seule raison de ce voyage .. D'ailleurs je ne sais même pas comment ils sont partis .. Phèbe a horreur de prendre le bateau et ça ferait une très longue traversée..

Il leva les yeux vers Elia, voyant dans ses yeux qu'il s'éparpillait et reprit d'un ton plus vif en se redressant.

- Ils sont partis ce matin pour le Couchant, je n'en sais pas plus sur les formalités et l'objectif de ce voyage, Archonte !

Ewen en direction de la sortie, dans la cours au même moment 

Ewen étais étais dévasté de l'intérieur, c'était la toute première fois qu'il refuser d'exécuter un ordre, et cette idée le peiné énormément, il avait l'impression de trahir Elia, qui lui avait accordé sa confiance, hors ça n'étais pas le cas. Cette affaire ne pouvait pas attendre, il avait une sorcière à confronté. 
- pourquoi à t-elle rompus notre marché !? A quoi joue t-elle ?! - 

Toutes ses questions sans réponses lui faisait tourner la tête ! 

- Oh Ivy, j'espère que tu va bien dit-il à mi-voix 

Il repris sont chemin, scella son cheval et partie au galop.