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Mer 12 Jan - 23:40

Partie 1 : Colis suspect 



Suite de “Mesdames faites vos jeux”
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Elle avait chevauché de nuit pour arriver à l’heure au rendez-vous que l’Argonien lui avait donné sur les quais de Leyawiin. Elle avait confié son cheval aux écuries situées avant les grandes portes de la ville et s’était dirigée à pied, vêtue de braies de cuir, d’une cape et de son bâton de destruction, jusqu’au quai de chargement. 

Les instructions étaient claires, se faire la plus discrète possible et ne pas éveiller les soupçons, elle les avait suivis en longeant les murs, évitant les veilleurs de nuit et les gardes en faisant des détours à chaque fois qu’elle voyait la lueur d’une flamme. Arrivée sur le quai, elle patienta un instant avant d’être surprise par une voix dans son dos. 


  • C’est toi, Ivy ? 



Elle se retourna, sur ses gardes son bâton à la main, avant de le détailler. C’était un homme de taille moyenne, il avait les yeux plissés, des cheveux mi-long en bataille, il portait un pourpoint de cuir finement ajusté ainsi que deux dagues accrochées à son ceinturon. Ivy resta prudente à la vue de ses lames. 


  • Ça dépend… Qui la demande ?
  • … Reeish-sux-girat. Trancha-t-il.
  • Bien. Je vous suis. Repondit-elle en montrant la broche dorée.



L’homme lui intima de le suivre d’un signe de la main, s’enfonçant un peu plus dans la pénombre derrière des bâtiments ou les cargaisons étaient stockées. Ils entraient dans un cabanon de bois encore un peu plus à l’écart. À côtés d’une petite embarcation se trouvait Reeish accompagné de deux de ses gardes du corps qu’Ivy avait déjà eu l’occasion de rencontrer lors de la bagarre dans le sous-sol aménagé, elle salua les deux colosses avant de s’avancer vers l’argonien. 


  • Reeish. Bonsoir ! Salua Ivy avec sérieux.
  • Bonsoir amie de Valtergi. Heureux de te voir, tu as considéré la question à ce que je vois…  
  • En effet, j’espère que vous tiendrez votre parole.
  • Reei tient toujours sa parole. Cracha l’un des hommes dans son dos.



Ivy haussa un sourcil, regardant l’argonien face à elle en le questionnant du regard.


  • Comme le dit mon ami, je tiens toujours mes promesses
  • Alors ça ne devrait pas poser problème. Dis-moi, ou je dois apporter ça ? 
  • À l’auberge de Gideon. Le plus discrètement possible
  • Pourquoi ?
  • Tu n’as pas besoin de le savoir… 
  • Je vois… Tant que cela ne m’apporte aucuns problèmes… 
  • Il ne vous arrivera rien



Reeish fit un signe de la tête en direction de l’un de ses compagnons qui monta à bord de l’embarcation pour en ressortir un grand sac de cuir et le déposa entre la brétonne et l’argonien, lourdement. 


  • Il doit-être livré avant demain midi. 
  • … D’accord. Mais avant de partir j’aimerais une garantie de votre aide.
  • “Une garantie”, hum… Je vois, je comprends. Tu es dure en affaires…
  • … Méfiante.
  • Hum… C’est une bonne chose et ça te sera utile. Ne fais confiance à personne ! Surtout pas dans ce milieu. Affirma fermement l’argonien.
  • … J’ai appris il y a peu que… Qu’il ne fallait faire confiance dans aucunes situations…
  • Bel état d’esprit, petite !  
  • … On peut éviter les surnoms dégradants ?



L’argonien éclate d’un rire franc avant de fouiller son pourpoint pour en sortir une bourse remplit de pièces d’or, qu’il lui tendait, avant de sortir un parchemin roulé avec délicatesse.


  • Ça, c'est pour financer une partie de ton projet.
  • … Je vois et ça m’engage à quoi ? 
  • Rien, si ce n’est peut-être un coup de main de temps à autre…
  • Je ne veux pas tourner dans tes magouilles Reeish. Phèbe m’a parfaitement bien expliqué ce que vous faites…  
  • Rien d'illégal ! Coupa-t-il. Des missions de surveillance,  à ma place, tu es mignonne et tu sais cogner. C’est bon pour les affaires.
  • Je vois, et ça qu'est-ce que c'est ? Demanda-t-elle en montrant du menton le parchemin. 
  • Un autre gage de protection et de ma bonne fois. 



Il déroula le parchemin, avant de le lui tendre. Ivy en parcouru les lignes rapidement, il s’agissait d’un acte de vente d’une demeure se situant à Leyawiin, sur lequel le nom d’Ivy était apposé. Elle releva les yeux vers lui, en plissant son regard avec incompréhension.


  • T’aura plus qu’a signé, quand tu auras terminé la mission et elle sera à toi.
  • Et bien je… Merci, mais ça ne faisait pas partie de notre accord. Alors pourquoi ?
  • L’accord, c'était une protection, non ? 
  • … En effet.
  • Voilà ta protection. Tout le monde sait à qui cette baraque appartient. Personne ne viendra et osera te causer des ennuis ici et sa m’évite de lâcher des hommes pour te surveiller, j’ai bien mieux à faire.  
  • … Hum, d’accord et bien merci Reeish ! 
  • … Ne me remercie pas, c'est du travail en moins pour moi… bon pour le colis ! Le secoue pas trop hein, c'est fragile et n'ouvre pas le sac ! Moins tu en seras, mieux ce sera… 
  • … d'accord… c'est quand même louche ton histoire… Enfin, j'imagine que toutes tes magouilles le sont.
  • Me juge pas petite…
  • Je ne te juge pas… J'ai eu la chance de réussir à ne pas tremper dans des magouilles jusqu'à la…  Pourtant, c'était mal parti.
  • … et bien tu raconteras ça autour d'un verre quand se sera fini, Frey ! Allez du vent. Et à l'auberge, tu livres pour un dénommé… "bonne-fée". C’est lui l’acheteur. 
  • … On verra çà… “Bonne-fée”... Il ressemble à quoi ? 
  • Tu ne le verras pas, tu déposes le colis au comptoir et tu t’en vas. 
  • D’accord. 
  • Allez, et n’oublie pas ce que je t’ai dit Frey ! C'est important 
  • Oui… Oui ! On ne secoue pas le paquet, ça va !  
  • … Mais c'est que tu as du caractère ! Haha j'aime ça ! Lâcha-t-il dans un rire.



Ivy sourit en coin satisfait, la mission était simple : prendre le paquet et le livrer, pas besoin de discuter, pas besoin de se battre. Pour une fois tout lui semblait d'une simplicité et bon sang comme elle en avait besoin. Elle prit soigneusement le sac dans lequel se trouvait le paquet et sentit immédiatement la lourdeur de l'objet pesait sur ses épaules quand elle passa la hanse.


  • C'est quand même sacrément lourd, ton truc…
  • Haha. J'ai vu que tu avais les épaules pour, Frey ! Ça va aller. Et puis Gideon n'est pas loin ! 
  • … Ouais… 



Elle salua les quatre hommes avant de se faufiler dans l'obscurité pour regagner les écuries et récupérer sa monture.
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Mer 12 Jan - 23:42

Partie 2 : Aussi simple qu’un liquide bleu teinté de jaune



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Elle s'éloignait de Leyawiin s'aidant de la lune pour éclairer son chemin. Gideon était cas quelques kilomètres de là, cependant la dernière fois qu'elle avait effectué un tel chemin, elle avait rencontré quelques problèmes, alors elle s'efforçait de rester prudente, à l'affût du moindre bruit, du moindre mouvement suspect.

L’atmosphère de la forêt, c'était rafraichie par la densité de la végétation et Ivy commençait à frissonner malgré sa cape en laine épaisse. Elle prit ses reines d’une main avant de faire pivoter son bassin vers l’arrière pour tenter d’attraper, dans l’une des sacoches accrocher à la scelle de son cheval, une couverture tricotée pour se couvrir un peu plus. Se faisant la jument se décala sur la bordure droite du chemin longeant ainsi, les buissons et arbustes. Ivy attrapa enfin, le chaleureux tissus quant une branche lui frappa l’arrière du crâne, elle n’eut pas le temps de se retourner qu’une autre claqua le flan de sa monture, dans un bruit sec, celle-ci panique et se cabre, elle abandonne ce qu’elle était en train d’entreprendre faisant tomber la couverture au sol, pour attraper les brides a deux mains essayant de calmer l’animal qui fini par s’élancer a grands galope dans la pénombre.  

Elle penchait son corps vers l’avant pour calmer la jument qui n’en faisait plus qu’à sa tête en tirant les brides pour la ralentir. Au bout de plusieurs mètres d’une course mouvementée le cheval décida enfin de se calmer. Ivy les fesses engourdies par la chevaucher décida de mettre le pied a terre un instant avant de reprendre la mission,  elle se plaça devant l’animal prenant sa gueule entre ses mains en lui offrant des caresses pour continuer de l’apaiser qu’en un cliquetis se fit entendre.

Elle tendit l’oreille, se rapprochant du son aigu qui provenait de son sac, cela ressemblait au bruit d’une tige métallique entrechoquant du verre, et à ce moment précis, une fois le stress de la course passé, qu’elle réalisa et les paroles de l’Argonien revenait à ses oreilles “Le secoue pas trop hein, c'est fragile et n'ouvre pas le sac”.  Elle ouvrit grand les yeux en repassant dans son esprit la dizaine de mètres qu’elle venait d’effectuer au galop et soudain un frisson de panique s’empara de son corps, elle ne serait pas dire pourquoi, mais elle avait un très mauvais pressentiment. Le cliquetis s’intensifié à mesure que les secondes s’écouler, elle ouvrit le sac subitement et de ce dernier se dégageait une odeur de soufre mélangeait à d’autre qui donner au tout un parfum âcre.


  • Putain ! Reeish qu’est-ce que c’est que ce truc ! 



Elle sortit le paquet délicatement en ne voulant pas aggraver la situation et l’ouvrit minutieusement pour découvrir un objet étrange en verre, légèrement teinté dans lequel un liquide d’une couleur bleuté avec de légères bulles jaunâtre se mélangeait, plongeait dans celui-ci un système qui semblait complexe fait de métal, c'était visiblement rompue nageant et se tapant contre la paroi transparente. Elle observa le tout circonspect puis elle réalisa… 


  • De la contrebande d’Artefact ! Ce n'est pas possible… Lâcha-t-elle dans un soupir las.



L’odeur âcre se transformer en une sorte d’odeur chaleureuse, comme une brioche au sucre sortant du four, elle approche son nez observant de plus prêt l’intérieur du récipient. Le métal prenait une teinte rouge vif et elle comprit instantanément, attrapa le paquet et le lança dans les fourrés avant de se jeter au sol en plaçant ses mains sur le sommet de son crâne. Quand le colis suspect frôla le sol, une explosion surgit, le faux avait éclaté dans un nuage ardent. 

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Elle redressa la tête vivement, avant de se retourner vers le feu qui s’étouffé lentement le regard abasourdi, elle s’assit lentement avant de vérifier que son cheval n’avait rien et comme si le sort avait à nouveau décidé de s’acharner… La jument avait pris ses jambes à son cou. Elle plia ses jambes, déposant son front sur ses genoux en joignant ses bras pour lâcher un cri étouffé.


  • Ahhh ! Mais putain ! Foutue poisse ! 



Elle se redressa essuyant ses braies, avant d’entendre un bruit de bois tombé sur le sol, elle ferma les yeux en pinçant ses lèvres… “Par les huit, ne me dites pas que… ” Songea-t-elle avant de les ouvrirent en basculant son regard, c’était son bâton, qui avait cédé sous son poids quand elle s'était jetée au sol, le sort s’acharner et aussitôt elle regretta d’avoir ne serait-ce qu’une seconde pensé que cette mission allait être simple. Elle prit le bois entre ses mains le jetant au sol dans un cri de rage, avant de rebrousser chemin, avec la ferme intention d’en toucher deux mots à Reeish, pensant qu’elle s'était faite avoir… à nouveau et la colère la gagna.


  • Foutue pègre d’argonien ! Tu vas voir, je vais te brûler les écailles, une à une et te couper la queue ! Gronda-t-elle en marchant à grande enjambée la tête basse les bras croisés. 


Après plusieurs heures de marche dans la nuit, elle arrivait enfin à Leyawiin. Ivy avait pesté tout le trajet et imaginais mentalement brûler vif l’argonien un nombre impensable de fois quand elle arriva dans une ruelle ou elle avait déjà parcouru le pavé accompagner de Phèbe la première fois. 
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Mer 12 Jan - 23:42

Partie 3 : Rien n’est jamais simple



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Elle frappa à la porte de bois sombre sans ménagement et patienta un instant avant que le juda s’ouvre et qu’une voix grave se fasse entendre. 



  • Ouais ! Pas bsoin de frappé si fort ! Je ne suis pas sourd ! Le mot de passe ?! 



Ivy était toujours énormément remontée et c’était peu de le dire puisqu'elle avait eut tout le chemin pour imaginer les pires scénarios, en passant par le piège, la trahison, une autre manigance de Mélicendre ou de Balam, tous les scénarios qui pourraient expliquer ce qui c’était produit lui était passé par la tête, alors c’est en criant sur l’homme qu’elle répondit.



  • Le mot de passe est : Je vais cramer cette porte si tu n’ouvres pas tout de suite et si tu ne dis pas à Reeish que je vais lui cramer les écailles !!!!! 
  • T’a dit quoi ?! Tes malades ?!
  • Bouges toi, de la porte ! Je ne rigole pas !



En effet, l’homme passa ses deux yeux a travers la petite ouverture pour apercevoir la brétonne sur ses appuis les bras tendues paumes vers la porte, la peau incandescente. Aussitôt il se fit glisser du tabouret sur lequel il était perché et fit de pas en arrière en criant.



  • Reeish !! C’est pour toi ! Une tarée aux chveux rouges



Elle calma ses ardeurs et tenta de s’apaiser quelque peu en s’étirant la nuque se rapprochant de la porte. Un bruit de clef suivit du son des charnières de la porte ce fit entendre et l’homme tira la porte pour l’ouvrir avant de faire trois pas en arrière.



  • Il… Il m’a dit dte laisser entrée.
  • Tu vois j’avais le bon mot de passe ! Cracha-t-elle en fonçant jusqu’au fond de la salle.



Il était tard et seul quelques personnes étaient encore présent dans la cave aménagée, elle ne les remarqua pas et s’avancer sans la salle le regard fixe. L’argonien aux doigts ornés de nombreux bijoux se trouvait là, au fond de la pièce sirotant une coupe d’un grand crû, elle se stoppa sous l’arche en pierre en sortant le morceau de bois de sous sa cape pour l’envoyé s’éclater contre le mur. Les deux gardes du corps de Reeish se levèrent aussitôt précipitamment se plaçant entre Ivy et lui. 



  • C’est quoi ce bordel Reeish !? S’écria-t-elle en passant sa tête au-dessus de l’épaule de l’un d’entre eux.
  • Frey ? De quoi tu parles ? Laisser la passer ! 



Elle fonça sur lui en tapant ses paumes sur la table, se penchant vers lui pour le surplomber. L’argonien haussa les sourcils de surprise en plongeant son regard dans le sien. Il était indéniable qu’elle était en colère, mais la raison lui échapper totalement. 



  • Tu te fous de moi ?! C’est ça ?! Reprit-elle
  • … Mais non ! Enfin qu’est-ce qu’il te prend ? La livraison, c'est mal passer ? Tu as rencontré des…
  • Il a explosé !! Ton colis ! Tu as voulu me tuer ! Avoue ! Coupa-t-elle en relevant une main paume vers le ciel en laissant apparaître une petite boule de feu. 
  • Ola ! Doucement petite… Attend il à quoi ?!
  • EXPLOSER ! Il est réduit en cendre ! Ton truc !
  • … Tu l’as secoué ?!



Ivy posa sa main et s’assis en face de lui en s’apaisant légèrement, elle s’avait que sur ce coup-là, c'était en partie sa faute, mais ne décolérer pas pour autant.  



  • … M… Oui… Mais c’était un accident mon cheval, c'est emballé et je…
  • Frey ! Je t’avais dit de ne pas le secouer. Je vais avoir des problèmes par ta faute. Reprit-il en restant calme
  • … Je… Désoler. Lâcha-t-elle hésitante.



Il soupira en posant son coude sur la table en posant sa main sur son crâne dans ses pensées, puis il releva les yeux vers elle.



  • Bon… C’est pas grave… Mais tu vas devoir m’aider à régler ce problème Frey ! L’alchimiste qui à créer ce truc comme tu dis, c’était censé être un nouveau “partenaire talentueux”. Une pépite dans ce milieu, mais visiblement il m’a roulé… Donc tu vas devoir récupérer mon or.
  • Pardon ?! Hors de question…
  • Tu veux ta protection oui ou non ? Et puis la contrefaçon a bien failli te couter la vie et visiblement… Il lança un regard au morceau de bois sur le sol, sur lequel ont distingué encore des gravures. Il te doit un bâton. Prouves moi que tu en as dans le ventre. Il embarque avec mon or demain à 12 h 00 à Leyawiin pour se rendre au Sud d’Elsweyr, choppe le, avant, récupère mon or, reviens avec, surveille ma “petite partie de jeu” et je te donne ton dû.   



Elle se recula contre le dossier de sa chaise perplexe, 



  • … Je ne veux pas tremper dans tes histoires louche, Reeish.
  • Tu ne comptes pas le tuer ?
  • … Non ! 
  • Alors tout ira bien. 
  • Hum… Bien, c'est d’accord 
  • Par contre, lui…
  • Attend quoi ? Qu'est-ce que tu veux dire ?
  • Il est toujours accompagné et tu te doutes bien que c’est loin d’être un bon gars, méfit toi… 
  • … Hum, je vois. Soupira-t-elle avant de reprendre. Je serais prudente.
  • … Et pour ton bâton, je suis désolé, je t’en achèterai un autre…
  • … Merci… Mais je crains qu’il n’ai plus jamais la même valeur…
  • J’en suis désolé, mais il te faudra tout de même le remplacer je suppose, alors je t’en offrirai un.
  • Merci. Conclut-elle avant de ce lever. J’y vais, si je veux être à l’heure pour mon rendez-vous je dois me dépêcher. Ah et… Aurais-tu un cheval pour moi ? 



Il redressa un sourcil circonspect.



  • Un cheval ? 
  • Oui… Ma jument a fui lors de l’explosion. 
  • Ah, et bien tu les accumules Frey ! 
  • Ivy ! Trancha-t-elle
  • Ivy, bien. Il fit un signe de la main et l’un de ses hommes s’approcha de lui en se hâtant. Trouve un cheval pour Ivy immédiatement.
  • Bien, Monsieur ! Répondit l’homme en se précipitant vers la sortie
  • Merci Reeish.
  • De rien, cette fois essaye de ne rien faire exploser, perdre mon cheval et casser ton arme… J’ai bien assez à faire comme ça…


Elle ne répondit rien et se contenta de lever les yeux aux ciels après l’avoir salué et tourner le dos. Que pensait-il ? Qu’elle le faisait exprès peut-être ? Elle soupira profondément en rebroussant le chemin qu’elle avait effectué quelques minutes plus tôt folle de rage, salua l’homme à l’entrée en s’excusant pour ses manières, passa la porte de bois sombre pour retrouver l’homme de Reeish qui se tenait là, avec une monture tenue par le licol. Elle le remercia et se hissa sur la scelle avant de reprendre sa route en direction de la Citadelle, l’argonien avait était clair et elle s’avait qu’elle allait avoir besoin d’aide.
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