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Ivy
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Mesdames, Faites vos jeux !  Empty Mesdames, Faites vos jeux !

Sam 2 Oct - 12:16
Ivy faisait le pied de grue depuis à peu près ... plusieurs heures déjà, elle tournait en rond devant la grande porte verrouillée du quartier des officiers, attendant que la vicomtesse se réveille. Elle avait cogité toute la nuit sur sa discussion avec Valriel, puis sur sa vie, sur son incroyable don à s’attirer des ennuis et surtout à frôler la mort ... Elle avait un projet ! Qu’elle voulait à présent mettre en œuvre, mais pour cela elle devait se renseigner, elle avait besoin de quelqu'un qui avait des relations ... qui de mieux que Phèbe ?


Alors elle campait devant la porte, attendant sagement …


En réalité, Phèbe s'était encore couché tard. Pourtant elle fut levée au aurore: sinon, quand aurait-elle une seconde pour elle? Trouvant le mot de Mazar et le lit attentivement en quittant ses quartiers. Elle apprécia l'attention et la commissure de ses lèvres s'étirent. Distraite, elle ouvre la porte et ses multiples verrous pour percuter Ivy qui fait des allers, venues devant la porte. 



  • Que... Chevalier Ivy, bonjour. Vous êtes bien matinal.
  • Oh ! Vicomtesse, je suis désolé ! 



Elle recula d'un pas, sous le choc avant de se tenir droite, devant Phèbe et de la saluer,



  • Et bien, oui à vrai dire je vous attendais. 



Elle lui sourit, ne pouvant cacher son impatience. Phèbe retint toute réaction: Décidément ses journées commençaient de plus en plus tôt. Elle mourrait d'envie de l'envoyer voir ailleurs si elle y était mais... pour une fois que quelqu'un venait à elle, elle se sentait fière et fut polie.



  • Très bien. De quoi avez-vous besoin ?



Ivy réfléchit un instant, elle avait passé la nuit à faire des plans dans sa tête, Alors elle expliqua calmement,



  • Voilà, c'est dernier temps, je me questionne sur pas mal d'aspects de ma vie et ... Enfin ... Vous êtes une femme d'affaires qui avait des relations ... J'aimerais en savoir plus ? J'ai besoin de votre aide pour me lancer et m'implanter ici, enfin je sais que vous avez beaucoup à faire, j'aimerai simplement savoir ... à qui m'adresser et de quelle façon …



Phèbe leva un sourcil, Oh bon sang, les dieux me viennent en aide, était-ce vraiment une heure pour parler de ça? Les gens de cette Guilde étaient tout bonnement irrécupérables.



  • Bien que je puisse en effet vous apporter de nombreux conseils sur la question, n'est-il pas trop tôt pour ce genre de conversation ?



Elle soupire et fait signe à Ivy de la suivre pour la mener à la bibliothèque. En effet, il était peut-être un peu tôt, mais Ivy était trop excitée au point d'avoir perdue la notion du temps, 



  • Je suis désolé, je suis tellement impatiente, que j'en oublie l'heure ... , Elle la suit jusqu'à la bibliothèque,
  • Si vous voulez on peut en discuter devant un petit déjeuner ? Je crois que Fait-Pleins-de-soupe à encore préparer des petits pains au sucre ?
  • Non merci ça ira. 



Phèbe vérifia du regard l'absence d’Ancre puis commença à écumer les rayons en quête de quelque chose. À mi-voix pour ne pas faire trop de bruit :



  • Alors parlez-moi de votre projet et de vos besoins ?



Ivy observe Phèbe qui semble chercher quelqu'un du regard, perplexe, puis répond à sa question en chuchotant,



  • J'aimerai monter mon affaire et m'implanter ici, au Bois Noir, cependant je ne sait pas si ce genre d'affaire est bien vue, et je n'ai encore que trop peu de relations, j'aimerai quelques conseils, et savoir, si ... les jeux d'argents sont bien vue ici ?




  • Les jeu d'argent ? 



Elle s'immobilisa pour regarder Ivy avec perplexité. La conversation prenait un tournant inattendu. 



  • En réalité, ils sont assez courants, mais strictement réglementés. Mais sont-ils bien vu ? Non. Pour beaucoup cela reste un vice. Mais... je dois surtout vous mettre en garde... vous connaissez un peu ce milieu ?



Ivy secoua la tête,

  • Je vois, la réglementation a ce sujet met encore que trop peu connus et bien, pour tous vous dire en réalité non, quand je vivais dans les rues de Daguifilante j’observais de loin. Je savais que cela se faisait beaucoup, mais je ne voulais pas prendre le risque de perdre le peu d'argent que j’arrivais à me faire. C'est Ewen qui m'a initié en grandissant, il y jouer beaucoup... Hm C'est pour cela que je viens vers vous, parce que je suis encore trop peu familière avec ce milieu ...



Phèbe n'ayant pas trouver ce qu'elle cherchait se dirige vers le réfectoire comme proposé par la jeune brétonne:



  • C'est un milieu très fermé quand on est du côté des gestionnaires. C'est le genre d'affaires qu'on lègue, qu'on transmet... Ils verront d'un mauvais œil qu'une étrangère y mette son nez. Ce serait défier leur autorité, marché sur leur plates bandes. Parce qu'on ne va pas se mentir, oui il y a quelques riches bourgeois qui tiennent des salles... mais majoritairement il faut plutôt associer ça à des groupuscule bien moins fréquentable. 



Elle s'assit à une table en invitant Ivy d'un geste et se découpa une tranche de pain. Son ton n'était pas du tout dissuasif mais plus analytique.



  • C'est faisable bien sûr. Mais il faut être fine pour ne pas se faire d'ennemis.



Ivy cogitait un instant, s'installant à table avec elle, se servant à son tour, ce versant de l'eau dans un verre et en servit un pour Phèbe également, avant de reprendre,



  • Hum... Oui j'imagine. Mais je suis déterminée ! Je tiens absolument à ce projet... Je ferais tout ce qu'il faut ... et ces groupes peu fréquentables n'y changeront rien, et puis je ne serais pas seule, je vais proposer à Kar-Jeenar de m'aider également. Vous me connaissez, je ne suis que paix et amour aha, je pensais peut-être à une petite infiltration pour voir comment cela se passe …



Phèbe remercie la jeune fille pour le verre d'eau mais elle prend un ton sévère:



  • Vous avez tort de prendre ça à la légère. Je ne plaisante pas.



Elle croisa ses mains et détailla la jeune femme.  Elle n'ignorait pas ce que la jeune fille avait vécu et la savait fonceuse, têtue et déterminée. Une simple mise en garde serait inutile et toute tentative de la dissuader finirait irrémédiablement par la convaincre de faire l'inverse. 



  • Je crois que vous n'avez pas saisi: si vous venez monter votre affaire, ils vous élimineront, Elle marqua une pause et réfléchissant, Je ne dis pas que vous devriez abandonner, mais vous vouliez des conseils non? Et bien mon premier conseil est: faites-vous des alliés de ceux qui pourraient devenir vos ennemis. En réalité, ce qu'il vous faut c'est un partenaire du milieu. Si.... Si vous le souhaitez, moi je pourrais vous présenter du monde.



Elle voyait le visage de Phèbe se durcir et compris que ça ne l'avait pas fait rire ... du tout, elle cessa de rire et deviens sérieuse, 



  • Je ... Vous avez raison Phèbe excusez-moi c'est ma manière de relativiser les choses … C'est pour ça que j'ai besoin d'être bien entouré, selon moi et protéger mes arrières. Je comprends et bien oui, c’est pour cela que je suis venue vous voir, je suis consciente d'avoir besoin d'aide, et de bonne relation, alors ce serait avec plaisir.



Phèbe fut satisfaite de voir que ses mises en garde étaient entendues et se détendit. Elle rapprocha la corbeille de fruit et entreprit de découper des quartiers de pommes. Plus posément, elle questionna:



  • Laissez-moi vous dire que Kar-Jeenar sera un atout, mais pas tout de suite. Il vous sera utile pour monter le projet pas pour vous implanter dans le milieu. Bon, alors expliquez moi plus en détail ce que vous aviez en tête... Que je me fasse une idée de votre vision.



Elle voulait comprendre qu'elle était l'ampleur du projet: voulait-elle ouvrir une salle de jeu? Un repère de joueur de carte ou une foire au hasard? Elle voyait plutôt une affaire tranquille ou une entreprise de grande allure? Qui voulait-elle attirer? Était-ce du long terme ou plutôt un moyen de tenter de nouvelles choses dans la vie? Son interlocutrice sourit en voyant les expressions plus apaisées de Phèbe, et tend la main vers la coupelle pour se servir à son tour..



  • Kar-Jeenar n'est pas encore au courant, je ne lui ai rien dit pour le moment... Je veux ouvrir une salle de jeu, et que cette affaire soit fructueuse et pérenne... Je n'ai jamais rien possédé ... enfin à moi seule je veux dire... j'ai grandi dans la boue. Je veux que ce projet soit le projet d'une vie, et je ferais ce qu'il faut pour ...



Son visage devint ferme, elle était déterminée, elle regarda dans le vide, un instant ...



  • Je veux que ... si demain il devait m'arriver quelque chose, que ceci soit le fruit de ma création, que les gens y rit et s'y amuse ... qu'il y est une trace de mon passage sur ce monde ... Voilà ce que je veux.




  • Hum, soit, accepta Phèbe qui ne voyait pas du tout l'intérêt mais connaissait le concept, commençons par le commencement : déjà est-ce que vous savez jouer?




  • Alors, heu … Je connais les jeux de rue, et certains jeux de cartes comme, le poker… mais cela fait longtemps que je n’ai pas pratiquée
  • Vous avez déjà joué, Phèbe esquissa un sourire, mais est-ce que vous savez jouer? 



Elle mis l'emphase sur le savoir et comme Ivy semblait confuse, son sourire apparut:



  • Je pense que nous allons devoir organiser quelque sortie vous et moi. Pour vous mettre à l'épreuve .



Elle sourit à son tour, en plissant les yeux,



  • Et bien, Je ne saurais le dire, nous verrons cela … Je suppose aha 
  • Depuis notre petite visite à Gidéon, j’ai quelques comptes à régler. Que diriez-vous de m’accompagner demain? Si tout se passe bien, on pourra même aller en fin de semaine à Leyawin. Quelques gros bonnet organisent un tournoi, même si la mise d’entrée est un peu élevée, mais je vous invite de toute façon. 



Ivy s’enfonça dans sa chaise, et croisa les bras en souriant, regardant joyeusement la vicomtesse.

  • Avec plaisir, et bien, j’ai quelques économies vous n’êtes pas obligé, Alors dites moi, qu’allons nous faire ? Et comment ? 
  • En fait, on va surtout vous créer un réseau. On va miser, parier, jouer et s’amuser. On va aussi prendre des verres, s’en faire offrir et bavasser. Pour résumer: aller à une soirée mondaine.



Ivy était surprise de voir la Vicomtesse prendre du… Plaisirs ? À l’aider. Elle s’en réjouit d’autant plus, en réalité, elle-même avait besoin de tous ceci, s’évader, prendre du bon temps, sans oublier son objectif, mais pour une fois penser à elle. Elle s’entait que malgré leur différent caractère Phèbe comprenait cela et une lueur d’espièglerie dans le regard elle frappa les paumes de sa main sur le bois de la table.



  • Alors, On commence quand !?



Mesdames, Faites vos jeux !  Poker10
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Mesdames, Faites vos jeux !  Empty Opération "Coup de poing"

Jeu 21 Oct - 15:44
Mais Ivy n’était pas au bout de ses surprises. Phèbe après sa dernière discussion avec Valriel… était plus que déprimée. Et une idée lui vint. Un  truc que font les gens normaux et qu’elle n’avait jamais pris le temps de faire :


  • Et si on commençait… par se trouver une tenue ?
  • Heu… Oui ! D’accord, allons-y ! - S’exclama-t-elle de surprise, mais pleine d’entrain 



Phèbe cependant n’aimait absolument pas ce que la population du bois noir considérait comme élégant. Et en plus, elle avait eu quelque récent désaccord avec le tailleur de Gidéon et s’imaginait mal lui demander quoique ce soit… En fait, elle aurait préféré se rendre dans l’une des boutiques de Garde-Ciel ou Etincelante que les filles de Galia fréquentaient. Elles n’auraient qu’à dire ce qu’elles voulaient et des petites pieds fébriles se hâteraient de leur présenter parures et robes. Elle pinça ses lèvres, ses portails n’avaient pas la cote, elle ne pouvait pas imposer ça, à la petite Frey .

  • Je connais la tailleuse de Gideon… avant ce… enfin je lui avais passé commande, elle est originale, extravagante et un peu hautaine, mais elle travaille bien. Affirma-t-elle en réfléchissant.
  • Mmmh… Nous ferions mieux d’éviter. J’ai peut-être… tenté de brûler sa boutique. Enfin éventuellement, Phèbe toussota,



Ivy recracha l’eau dans son verre surprise et ouvrit grand ses yeux.


  • Pardon ? 
  • Mmh une sombre histoire de robe… mais c'était pour enquêter sur votre agression à la base! se défendit Phèbe.
  • Je vois, aha je suis désolé. Elle lâcha un rire franc. Vous en connaissez peut-être un qui sera plus… agréable ?
  • Pas dans le coin. Et vous?
  • Non plus… En hochant les épaules. 
  • Et bien… si vous n’avez pas peur d’un petit passage en Oblivion, il y a bien un endroit, proposa Phèbe mine de rien.



Elle sourit, en plissant les yeux et hochant les épaules.


  • Et bien allons-y, j’ai survécu jusque-là, alors un portail vers l’Oblivion.
  • Dans ce cas, après vous.



L'espace se déchira et une affreuse cicatrice s'ouvrait devant elle, direction Garde Ciel. Elles arrivèrent sur une place peu fréquentée, dans un quartier huppé. 

Le voyage dans le portail de Phèbe fut… Tourmenté, Arrivé à Garde ciel, Ivy se met à avoir des nausées et sortit une outre d’eau pour tenter de faire passer son mal. Elle leva les yeux et regarda autour d’elle. Cette ville lui était inconnue, elle découvrait avec stupéfaction ce nouveau lieu, en suivant Phèbe dans les rues. Les routes étaient minutieusement pavées, les maisons de pierre parfaitement alignées en bloc symétrique. De là où elles étaient, elles ne pouvaient pas voir les mythiques murailles. Phèbe les fit entrer dans une boutique dont rien la devanture était plus riche que le hall de la Citadelle. Ivy n'aurait pas osé franchir le seuil, mais son aîné fut accueilli avec de grand éclat. Une vendeuse se jeta sur elles deux pour les débarrasser de manteau, bâton et sac. Voyant l'égarement de la jeune femme, la pyromancienne pris les choses en main. Bientôt on leur apporta des robes, des chaussures, des châles, des bas… Phèbe faisait une présélection de ce qui pourrait convenir à Ivy ensuite elle essayait et choisissait. 

Le choix de Phèbe se porta sur un ensemble nordique bleu nuit avec des broderies chargées le long de la boutonnière qui rappelait les motifs de la collerette dans des teintes or. Alors qu’Ivy ressortit avec une robe en flanelle rouge foncé, courte et prête du corps, ornée d’un décolleté léger, qui… n’avait aucun effet sous la petite poitrine de la jeune brétonne. Phèbe porta un regard critique sur sa tenue puis elle se pencha vers la vendeuse : "Apportez-lui un corset. Avec des baleines et un busc." Ivy la regarda cherchant à comprendre et la femme se contente de lui sourire satisfaite de son choix. Elle sortit de la cabine vêtue de la robe de satin rehaussée de velours ainsi que du corset invisible sous les vêtements et regarda Phèbe cherchant son approbation.

L'ensemble était osé, mais par-fait. Elle était séduisante à souhait avec une taille fine, un décolleté pigeonnant et un jupon bien trop court révélant ses jambes. La jeune femme fut emmenée dans le fond de la boutique et là une porte dérobée les fit directement entrée dans une boutique curieuse d'articles de maroquinerie, d'accessoires et de parures, des rubans, des voiles, des broches, des gants…. Phèbe proposa à Ivy de déambuler et chercha pour elle-même de quoi garnir sa tenue.
Elle flâne entre les étales et observe, son œil est attiré par une paire de gants mi-long en velours, noir, elle demande aimablement si elle peut les essayés, et s’approche de Phèbe pour lui montrer le résultat.


  • Qu’en pensez-vous ? 
  • Vous êtes incroyable. Tout vous va.



Quand elles eurent choisi leurs bijoux, Phèbe paya tout sans qu’Ivy puisse intervenir. Elle fit tout emballer avant de quitter les lieux. Elle ajouta une dernière fois avant d’ouvrir la faille : “Pour ce soir, nous n'aurons pas besoin de tels artifices. Quelque chose de plus sobre sera bienvenu. Rejoignez-moi là-bas quand vous en aurez envie, cela finira tard”

Après avoir balancé Hamir dans un portail, à sa propre demande, Phèbe passa le reste de la journée avec Mazar. Ce fut seulement quand le soleil rasa la plaine qu’elle se prépara pour le soir même en se vêtissant d’une robe de mage riche, mais pas trop tape à l'œil. Aprés avoir réglé quelques affaires Ivy, avait trouvé dans son coffre une robe noire au reflet argenté, elle avait coiffé ses cheveux de perles fines, les laissant tomber de leurs longueurs dans son dos et rejoignit Phèbe. Légèrement anxieuse et croise les mains devant son ventre.


  • Hum… est-ce que ça va comme ça? Demanda-t-elle en baissant les yeux vers sa robe en frottant les plis.
  • Je ne sais pas, comment vous trouvez-vous ?



Elle Observe sa tenue, et relève la tête en haussant les épaules,


  • J’aime bien, je suis à l’aise.
  • Alors mon avis importe peu, la rassura Phèbe, si vous vous sentez belle tout ira bien.
  • Bien, alors je suis prête, je vous suis ! S’exclama-t-elle dans un sourire avec excitation. 


Elles chevauchèrent pour se rendre à Gidéon, ce qui leur prit une petit heure. Elles contournèrent une taverne et Phèbe toqua à une porte. Un argonien armé les accueille et prend leur nom avant de les débarrasser de leur cape de voyage. Quand Ivy eut traversé le vestibule, elle se retrouva dans une pièce basse de plafond où une ambiance joviale régnait. Dans ce cellier aménagé se trouvait le bar où les convives se restauraient.
Phèbe évoluait avec aisance en saluant certaine personne de la tête et en abordant d’autre:Mesdames, Faites vos jeux !  N62vgS_8uQvurWGFdL99lbVe0AcaId9BGGU4_qYcTGK4tNl8fP3wyNVKIiC5RoflbWDAKwqlF8oUALnVLe6t-6b45dGwIg6Cdzs4wmI3_0-PJGry77Qh9x8iWEJDqMT1MIsTPqIv=s1600


  • Salut Jean, alors ta femme t’a pas mis dehors?
  • Et bah nan comme tu le vois, mais j’ai dû abandonner les virées de matelot!
  • Ce qui se comprend, ce n’était pas raisonnable!
  • Bah tiens, et dis moi c’est qui le jolie minois qui t’accompagne?
  • Frey et je te conseille de pas trop la reluquer sinon c’est pas que mon poing qui finira dans ta gueule mais aussi son genoux.
  • Oh c’est pas mon genre! Et elle joue, la brindille?
  • Nan elle parie, affirma Phèbe sans laisser à Ivy la chance d’intervenir
  • Oh, tu arrives à la bonne heure alors la tension grimpe à côté.



Et puis sans effort, la femme ondulait d’un individu à l’autre. Elle connaissait leur nom, leur vie, leur caractère. Même si on sentait les tensions avec certains, elle avait toujours les mots justes pour ménager chacun. Finalement, elle emmena Ivy dans l’autre salle, celle des jeux.


Ivy suivie Phèbe dans la pièce attenante, elles passèrent sous une arche en pierre, pour se rendre dans une pièce construite de la même façon, malgré la froideur de la pierre qui habillait les murs l’ambiance était chaleureuse, les appliques murales, réchauffait la pièce de leurs flammes, les rires et les cris des parieurs animaient l’atmosphère. Autour d’elles les tables étaient déjà bien remplies, une serveuse dansait autour des joueurs, veillant à ce qu’ils ne manquent de rien. L’une des tables située dans le fond de la salle présentait deux sièges vides.


  • On ne joue pas? s’étonna Ivy
  • Pas tout de suite. Regardons comment ça se passe, si vous avez des questions j’y répondrais et ensuite nous irons faire une partie de cartes.
  • D'accord.



Ça, Ivy savait faire, elle avait l'impression d'avoir passé un bon nombre de ses années à "observer",  alors elle s'approcha des tables affichant de larges sourires au joueur, parfois charmeur, parfois aimable pour regarder leurs jeux, leurs mimiques, leurs attitudes. Phèbe lui conseilla de placer un paris sur les jeux de dés et de profiter de la rivalité pour rencontrer des gens. Elle même sa faufile dans un coin de la salle pour parler avec un homme et le remercier pour son aide, il avait généreusement fourni du fourrage pour les montures récupérées en Raidlorn en échange d’un contrat régulier. Bientôt, elle s’installe avec lui à une table pour une discussion informelle. Au bout d’un moment, l’un de ses compagnons: “Eh Frey! Viens par là!”. Ivy se retourne vivement, elle reconnaît le fameux "Jean" qui avait échangé quelques mots avec Phèbe a leur arrivée, et s’approche, un sourire en coin affiché sur son visage le regard suspicieux.Mesdames, Faites vos jeux !  TbB_s-RkzvBoIku5mbgBCFgB_Mul-lCxw7rAREJbYuS1fdnQs32uNdATt8suiXp2rxMl1YNJnGBenMgZviF4ICWmb1sAkn6119xPHq1koP7QeiWJVmKSf4Y7_4_ERO7jfxu8syTS=s1600

  • Jean, c’est ça ? Demanda-t-elle en restant debout proche de lui analysant la table de jeu à laquelle il était en train de parier.
  • Alors la Dame dit que tu n’es pas une petite colombe sans cervelle, c’est vrai ça?
  • En effet, Jean ! 



Elle le fixa du regard, avant de le fixer le joueur droit dans les yeux, se penchant sur la table en appuie sur sa main, offrant une légère vue sur son décolleté.


  • À votre ton, je dirais, sans mal que vous doutiez de mes capacités, laissez moi vous prouver le contraire…
  • Et bah j’aurais pas mieux dit! Elle me plaît celle-là! Que dirais-tu d’un petit jeu de dé pour s’échauffer?
  • Allons-y ! Dit-elle une pointe de malice dans la voix.
  • Bon ça s’appelle : les dés du menteur. Tu connais?
  • Explique ! ordonna-t-elle avec impudence.
  • Cinq dés et un godet! On lance tous en même temps, une seule fois! Ensuite, tu annonces un chiffre et le nombre de dés concernés. Par exemple 4 dé avec 2. Et chaque joueur de même. Oublie pas tu parles pas seulement de tes dés, mais des dés de tout le monde! A chaque tour tu peux soir renchérir en augmentant le nombre de dés concernés ou augmentant le chiffre choisi, soit défier quelqu’un en criant “menteur” si tu penses que sont enchère en fausse!
  • Ok… et bien, c’est parti ! 



La jeune fille savait que ce genre de choses étaient source d’amusement mais elle découvrait maintenant l’adrénaline, l’addiction du risque, l’envie de continuer, d’essayer. C’était euphorisant. Au-delà de gagner ou de perdre, ces jeux vous donnaient l’impression que l’on peut toujours faire mieux, toujours se surpasser ou surpasser les autres. Et pour cela c’était simple: il suffisait de réessayer, de remiser, de rejouer. 

Après avoir prouvé son habileté au dés en ratatinent une ou deux fois ses vieux grincheux, Phèbe l’initia aux cartes. Ivy prenait un réel plaisir aux initiations de Phèbe, elle était ravie et commençait à comprendre rapidement, comment rusée, elle jouait sur sa méconnaissance du jeu pour déstabiliser son adversaire avant de le battre. 

Ivy s’installe à une table de poker pour cette fois-ci, voir ses capacités aux cartes, la manche se déroule sans encombre. Elle a une main chanceuse et profite de sa chance et de son visage angélique pour bluffer une dernière fois, la mise est grande, la pression monte, les cartes sont d’évoilés et Ivy gagne la partie. Son adversaire n’est pas du tous de cet avis et se lève en frappant du point sur la table demandant sa mise.


  • Donne-moi ce que tu m’as volé ! 
  • Non ! Je l’ai gagné ! Si tu ne sais pas perdre, il ne faut pas jouer. 
  • Tu vas voir !! Petite ! 



Il lève le poing vers elle, Ivy n’a pas le temps de se lever de sa chaise pour esquiver le coup et l’encaisse de plein fouet, manque de bol pour notre amie, Ivy ses derniers temps avait pris… “L’habitude” d’encaisser les coups. La chaise bascule en arrière la jeune brétonne avec. Un sourire de satisfaction s’affiche sur le visage du mauvais perdant, qui commençait déjà à récupérer les gains sur la table, mais disparaît quand celle-ci se relève, une lueur de colère dans le regard.


  • Toi , t’as pas frappé la mauvaise personne ! Dit-elle en soupirant.

 
Elle relève la chaise et essuie le sang de sa lèvre, avant de s’avancer vers lui en continuant :


  • J’ai échappé plusieurs fois à la mort, survécus à une capture d’âme, à des blessures de flèches, je me suis fait poignardait, évitais un viol, vue mes parents mourir, vécue dans la rue… et récemment survécu a une putain de morsures de loup-garou… C’est dommage pour toi… l’ami, tu ne t’en prends pas à la bonne personne… 



Sur ses mots et folle de rage, Ivy s’approche de l’homme qui vacille entre la terreur et son égo. Il se met en garde voyant venir la brétonne qui lance son poing vers lui qu’il bloque, elle en profite pour le faire basculer en arrière frappant son point d’appuis de son genou. Une fois au sol, c'est avec ses poings qu’elle le frappe au visage sans retenue, lâchant sur le pauvre gars toute la rage et la colère accumulée ces derniers temps.

Presque immédiatement, un colosse lui saisit les bras “Eh! Calmes toi la sauvage! T’as rien fait le bonhomme!” Comme Ivy tord son cou pour le mordre, il retire sa main et de l’autre la propulse loin de l’homme à terre. “Espèce de chienne! Tu vas le regretter”. Voyant Ivy se redresser complètement sonné, Phèbe n’attend pas plus pour s’interposer


  • Toi le lourdau, tu te calmes. C’est lui qu’à chercher des poux à Frey.
  • Valtergi dégage de là! Elle a cogné en premier!
  • Achète toi des loupes bourique, il l’a agressé!
  • Vieille peau dégénérée!



Il tente de lui mettre une gauche, mais la pyromancienne est prête: elle esquive et lui décoche un beau coup de pied dans les pattes avant de lui saisir le bras: “Tu devrais apprendre à t’en prendre à des adversaires à ta mesure.” Elle retourna violemment son coude dans un angle absurde et l’homme, qui s’attendait à tout sauf à ça, crie. Son corps, dans le réflexe le plus naturel, suit le mouvement et Phèbe parvint ainsi à le faire s’écrouler sur une table. Elle en profite immédiatement pour rejoindre Ivy et l’aider sur ses pieds.


  • Ca va, rien de casser?
  • Je vais bien. Merci et toi ? 
  • Oh très bien mais je crois qu’il va falloir leur montrer qu’on ne nous marche pas dessus si facilement.



En effet les deux agresseurs s'étaient relevés pour approcher et dans la salle plus personne ne jouait. Chacun encouragé sont favoris dans des cris d’allégresse et Phèbe était prête à mettre sa main au feu que les paris couraient déjà. Elle jeta un coup d'œil à Ivy. Elle l’avait déjà vu combattre mainte fois avec sa magie, mais pour le reste? Elle ne savait pas ce qu’elle valait, mais étrangement elle n’eut aucun doute sur leur victoire. Elle eut un rictus satisfait et se mit en garde:


  • Dites moi, on commence par lequel, chevalier?”.”
  • On coupe la pomme en deux, vicomtesse !


Ivy avait une pointe d’appréhension, en voyant les deux hommes se dresser face à elles. Elle regarde Phèbe d’un léger sourire en coin. Elle avait raison, elles n’étaient pas du genre à se laisser marcher dessus, l’une comme l’autre avait enduré pas mal d’événements tragiques et difficiles. En faisant la liste, elles deux avaient supporté plus qu’un être humain ne pouvait le faire et considérant la chose, on pouvait estimer qu’elles ne s’en sortaient pas si mal, alors qu’était-ce que deux hommes voulant montrer leur supériorité, pourrait les faire de plus : rien. 

Voyant Phèbe se mettre en garde, elle prend position sur ses appuis en  attendant que les imbéciles ne se jettent sur elles.

Ils s’élancent pour attaquer les deux brétonnes, Ivy esquive un crochet du droit et frappe à son tour d’un coup de poing dans ses côtes qui le déstabilise et le fait vaciller de côté. Il se retourne attrapant ses cheveux pour la tirer au sol, il s’avance vers elle pour se placer au-dessus, mais Ivy en profite pour lancer son genou dans sa virilité, il se tord de douleurs et se roule en boule sur le côté, elle se relève et élance sa jambe pour lui donner un coup de pied dans la mâchoire. Ivy reprend ses appuis et lance un regard en arrière pour observer Phèbe.

Phèbe n’était plus toute jeune, si elle misait sur les esquives elle ne ferait pas long feu. Elle se concentre donc pour frapper et parer les coups. Elle ne se laisse pas déborder, l’homme a visiblement l’habitude des batailles de bar, mais elle ne l’est pas moins. Elle sait comment s’y prendre avec les gens plus grands et plus forts qu’elle, elle épuise facilement son adversaire en le faisant dépenser vainement son énergie. Il rate souvent ses coups, frappe de plus en plus fort à cause de l’alcool et de la colère. Elle reste concentrée, mais se complait de voir qu’Ivy s’en sort bien. 

Ivy observer Phèbe maitriser la situation, gérer jusqu'à l'épuisement de son assaillant, fascinait, elle en oublie son propre assaillant pensant qu’il en avait eut assez, mais apparemment ce n’était pas le cas, il attrape Ivy par la cheville pour la traîner jusqu’À lui sur le sol, cette fois-ci il la tient plus fermement elle se débat comme une anguille essayant d’échapper à son emprise. Il lui assène une gifle d’humiliation, lui hurlant dessus. Ivy ne peut se défaire, elle réfléchit à toute hallure en se débattant. “Pas le choix” ce dit-elle en pensée. Elle concentre sa magie, juste une bride de chaleur qui ampli sa peau maintenue par l’homme, la brûlure est intense, mais rapide, juste assez pour qu’il lâcha prise, assez pour qu’Ivy lui lance un coup de poings au visage, pour le faire rouler et faire en sorte qu’elle ne reprenne le dessus, et le marteler de plusieurs coups de poings avant de glisser vers Phèbe.

Elle en finissait elle-même avec son adversaire. Elle écrasa plusieurs fois son visage contre une table et bientôt son nez explosé projetta du sang partout autour. L'homme se laisse glisser au sol en gémissant les mains plaquées sur sa tête. Bientôt un argonien massif et trapu s'interpose entre elles et leur adversaire, encourageant les uns à ne pas se relever et les autres à arrêter de frapper. Du fond de la salle, un homme lézard aux doigts couverts de bagues: 《Bien bien, parfait. Y a-t-il encore des gens qui veulent dépouiller ses deux femmes ? Non ?》 L'assemblée se calma et s'écarta légèrement. 《Alors mettez-moi ses deux perdants dehors et laisser les splendides furies continuées à vous détrousser. Je paye la tournée. 》 il y eut un hourra d'allégresse et chacun oublia ses malheurs tandis qu'un troisième argonien aidait le premier à escorter dans l'autre salle les hommes qu’Ivy et Phèbe avait vaincu. Ivy perplexe allait questionner Phèbe mais le riche argonien leur fit signe de la patte et son aîné visiblement ravie, fendit les buvards en sa direction.
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Mesdames, Faites vos jeux !  Empty Re: Mesdames, Faites vos jeux !

Mar 4 Jan - 10:46
Ivy regarda Phèbe avec incompréhension, le moment lui semblait être important, elle comprit en voyant l'homme les faire avancer vers lui et se tut, laissant faire Phèbe plus habitué, du moins elle l’imaginait très bien. Elle se penche discrètement dans sa nuque en reprenant son souffle.

  • Qui s'est lui ? 
  • Reeish-sux-girat, souffle Phèbe, travailles pour la pègre, bon investissement.

Ivy ne répond rien et se contente d’un hochement de tête. Il était clair qu’elles allaient devoir la jouer fine et tentait de placer leurs pions, et ce Reeish, semblait être une de ses bonnes cases a ne pas louper. Elles s’avancèrent vers lui.

  • Merci pour votre intervention, Girat. 
  • C’était nécessaire, ils gâchent ma soirée, il fit un signe de la griffe une serveuse s’affaire, dites-moi plutôt à qui j’ai affaire. Nous nous sommes déjà croisés ?
  • Vous avez bonne mémoire, j’étais aux enchères il y a quelque temps, Phèbe savait que l’homme l’avait probablement reconnu, mais testait probablement sa version des faits et elle précisa : Pour acheter des collections de livres.
  • Oui! Pour votre Guilde. Une quantité colossale ! Phèbe Valtergi c’est cela? 
  • C’est bien cela. Notre scribe est très à cheval sur l'exhaustivité de notre bibliothèque.
  •  Et vous ma mignonne?
  • Ivy Frey.
  • C’est intéressant… Asseyez-vous, asseyez-vous. Tenez commandes à boire.

La serveuse avait en effet aménagé l’espace pour que les deux femmes puissent confortablement s’installer et attendait à présent un plateau à la main leur commande. Phèbe jeta un regard à Ivy, pour la laisser commander.

  • Du vin, s'il vous plaît. Demanda-t-elle poliment 
  • Vous travaillez pour elle?, il désigna de la tête Phèbe
  • “Travailler” Non. c’est moi qui lui ai demandé de l’aide. répondi-t-elle du tac au tac
  • Un choix dangereux, persifla le lézard en buvant un liquide ambré à la forte odeur d’alcool, je ne sais pas si je voudrais demander une service à une telle femme.



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Phèbe et lui se dévisagèrent, ils n’étaient pas dupes. Elle savait ce qu’il faisait et lui avait certainement eu vent de ce dont Phèbe était capable. Contrairement à Ivy, il savait peut-être même des choses de son passé. Elle resta coite pour laisser Ivy répondre. Elle croisa les bras sur sa poitrine en lançant un regard vers Phèbe avec un sourire complice, elle connaissait des brides de son passé, les commérages aller bon train à la citadelle, et puis cela faisait un moment qu’elle travaillait ensemble chez les compagnons. Alors elle n’avait aucun mal à imaginer et ça l'arrangeait. 

  • Astucieux ou malin, mais pas dangereux. Trancha-t-elle. Si, vous la trouvez dangereuse, c’est que j’ai fait le bon choix. 

L’argonien la jugea du regard un peu hautain. Pour finalement éclater d’un rire grinçant comme seul les membres de son espèce le pouvait :

  • Bien, je vois que vous avez su trouver un pupille à votre mesure. Mais dites-moi plutôt vous parliez d’aide ? Je suis plus que curieux de savoir de quoi il en retourne. 
  • Un projet personnel.
  • Elle fait ses premiers pas dans le milieu, coupa Phèbe abruptement, un mentor n'est jamais de trop.

Reeish-sux-girat croisa ses mains, ses yeux passant de l'une à l'autre. Il était sur la défensive. Phèbe se demanda comment faire pencher la balance. Elles avaient besoin d'être dans ses bonnes grâces. C'est à ce moment que la servante apporta deux verres de vin un rouge et un blanc, ainsi que de la charcuterie. L'argonien non sans rester fermé change le ton de la conversation. 

  • J'espère que vous apprécierez le vin, il est d'une finesse… les arômes huuum

Ivy plongea ses lèvres pour gouter le nectar rouge, elle releva son regard vers l’argonien un sourire satisfait sur le visage.

  • Délicieux.  En effet Phèbe dit vrai. Je souhaite me lancer. Ajouta la jeune femme en tendant le bras vers le plateau. 
  • Donc vous disiez être intéressée par ce milieu, c’est cela ?. Interrogea-t-il en jouant avec ses bagues, la main lever.
  • C’est exact 
  • Alors que diriez-vous de me rendre un petit service… Afin de voir la base du métier ? Proposait-il en dressant sa crête.

Ivy lança un regard complice à Phèbe, avant de reprendre une gorgée de vin, puis posa un coude sur la table.

  • J’écoute ? 
  • Mes affaires me prennent du temps… J’ai besoin de quelqu’un pour organiser une soirée privée… Si tu y arrives, petite ! Je te file un coup de patte… 
  • Et de quel coup de patte… Nous parlons, au juste ?
  • Je parle de protection… Valtergi, sait de quoi je parle ! Lâcha-t-il en montrant Phèbe du menton.
  • Vérifier les antécédents des participants, éviter les vagues, prévenir les conflits et ne pas hésiter à taper du poing sur la table. En somme, encadré tout ce beau monde.
  • Parfait ! Rien qui ne me semble impossible ou insurmontable. Lâcha-t-elle avec assurance.
  • Et récupérer du ravitaillement pour moi, je n'ai pas le temps de m’en charger.
  • Bien, je peux connaître la nature du ravitaillement ? 
  • … Non. Vous devrez simplement la récupérer et la livrer à l’Auberge de Gideon.
  • D’accord… Lâcha-t-elle suspicieuse avant de lancer un regard à Phèbe et de reprendre. Bon et où je le récupère ? 
  • Tu n’auras qu’à me retrouver au port de Leyawiin. Je t’expliquerais tout sur place. 
  • Bien… Phèbe ? Qu'en penses-tu ?
  • Maître Reeish-sux-girat, nous savons tous deux que ce genre d'affaires ne fonctionne que lorsque les deux parties sont comblées. Une démonstration de l'intérêt de notre investissement serait plus qu’appréciable. C’est nécessaire.
  • Oh en voilà une qui ne perd pas son objectif de vue. Bien, voici un revenu sur investissement immédiat pour ses dames…

L’argonien tira de sa poche deux broches pour le leur donner. Phèbe comme Ivy en reconnurent le symbole. C’était une distinction des membres de la guilde des négociants. C’était un un lancé-passé de lancer une affaire sans se faire immédiatement décapité par la concurrence ou être inquiété par un quelconque groupuscule douteux.

  • Si je suis satisfait elles sont à vous. Avec les privilèges qui vont avec.


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Phèbe n’avait rien à redire. Une fois la confiance établie entre eux, Reeish-sux-girat n’aurait aucun mal à constater les qualités évidentes d’Ivy et ils entretiendraient sans peine une courtoise entreprise marchande. Ivy s’en sortait à merveille et avec de bon conseil son affaire avait toutes les chances de réussir. C’est en discutant de ses subtilités qu’elles chevauchèrent côte à côte pour retourner à la Citadelle. Phèbe avec une profonde sensation d’accomplissement et Ivy des rêves plein la tête.
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