Chuchotements de campement

Korsen, libéré du sort de Valriel

Lorsque Valriel libera Korsen de son sort, ce dernier se libera comme une masse que l'on aurait ligoté trop longtemps et qui s'étale sur tout le sol. Dans ce cri de libération, il se releva et regarda droit vers Valriel, le fustigeant du regard.

- Valriel, espèce de crevure ! T'as utilisé t'as putain de magie sur moi, à mon tour, de te fracasser le crâne ! TU VAS MOURIR !

Il se lança vers Valriel, prêt à en découdre, il sorti son fléau pour lui exploser le visage.

Toujours allongé par terre, Valriel se contenta de lever les yeux vers le Nordique. Il l'entendait vociférer et il mesurait la dangerosité de l'instant, mais il aurait bien été incapable de faire que que ce soit d'autre en ce moment précis. Les membres en coton, il reprenait des forces et tentait de calmer le sifflement aigu qui cinglait contre ses tympans. Il referma les yeux et tenta d'articuler faiblement, mais avec douceur :

- Korsen. Désolé. Tu… pas vraiment… laissé le choix. S'il te plaît. Laisse-moi un moment. Reprendre des forces.

Korsen, fonçant sur Valriel

Lorsque Korsen entendit les mots de Valriel, cela le freina dans sa lancée. Il ne put constater à quel point l'Atmer était démuni, et à quel point il était désolé. Valriel avait l'air sincère dans sa façon de s'excuser, mais Korsen se disait dans sa tête :

"Il essaie de manipuler mes émotions pour contre-attaquer par derrière comme tous ces insectes qui ont tenté d'abuser de moi pour me tuer dans mon dos. C'est de la comédie... rien que de la comédie. Il pense avoir gagné, mais c'est moi le vainqueur. Je vais l'achever !"

- A...arrêtes de te prendre en pitié ! Relèves toi et bats toi comme un homme !

Bien que ses propos avaient réussi à toucher le coeur de Korsen, cela ne dura que pendant un court instant. Il s'était aussitôt arrêté pour reflechir, puis dans la seconde qui suivit, à continuer son chemin pour tuer Valriel. L'Atmer se trouva au sol et en position de défaite, Korsen s'apprêtait à lui infliger le coup fatal mais quelque chose n'allait pas. Alors qu'il allait l'achever sans aucun effort, il rabaissa son bras, d'un air frustré :

- Pfheu... C'est trop facile. Mais tu ne t'en sortiras pas comme ça, Valse-de-merde, et si je dois te tuer dans un combat singulier pour voir ta sale gueule de rat, alors j'irai jusqu'au bout. C'est moi l'vainqueur, ici, toi tu n'es rien !

Il ranguena son fléau, avant de partir en lui tournant le dos, après avoir craché un molard verdâtre au pied de Valriel.

Valriel, reprenant ses esprits

Il ne put s'empêcher de soupirer de soulagement en voyant Korsen se raviser, son corps s'appesantissant un peu plus en relâchant la tension. Il savait pertinemment que le Nordique aurait pu aisément le tuer là, tout de suite, si le cœur lui en disait. Mais une fois de plus, sa chance insolente - ou son talent - l'avait sauvé. Il n'en demeurait pas moins que la quantité de fois où il avait mis sa vie en jeu depuis qu'il était entré chez les Compagnons était bien trop importante à son goût. D'abord, cette histoire à la boutique de l'enchanteur où il s'était retrouvé avec une lame plantée dans le bras, ensuite cette maudite bataille pour défendre la Citadelle, la flèche dans le pied et maintenant ce taré de Nordique qui menaçait de lui écraser le crâne à grands coups de fléau…

Malgré tout, il devait encore retourner au campement. Il imaginait déjà la tête des autres lorsqu'il rentrerait bredouille et à bout de forces, le pied ensanglanté. Il avisa d'ailleurs celui-ci et le posa au sol. Aucune douleur, à part une légère chaleur rayonnante au-dessus de l'os. A priori, tout s'était passé comme prévu. Maintenant, la question des bandages. Se redressant sur son séant, il arracha la manche de sa chemise et entreprit de la déchirer en plusieurs bandes qu'il enroula par-dessus celles qui avaient été arrachées. Cela ferait l'affaire pour le moment. Il se releva précautionneusement. Il ne pourrait peut-être pas rapporter de gibier, mais il y avait des baies comestibles dans les environs. Il en ramassa quelques unes et entreprit de rentrer au campement. "Je dois avoir fière allure…" songea-t-il, tandis qu'il apercevait les autres Compagnons.

Sabehla arrivée au camp tant bien que mal


Sabehla avait mit un bout de temps à chasser seule. Elle aimait à faire ses choses la, seule ou très bien accompagnée. La chasse était aussi difficile que de voler une simple pomme. La réaction des gens et des animaux sont prendre en considération. A la seconde prés tout peu basculer... Cela dit avec les animaux point de subterfuge, de comédie, de d'histoire compatissante ou de séduction. Les hommes étaient facile à corrompre, soudoyer ou encore embobiner... Alors que l'animal sauvage dans tout son instinct naturel était difficile à dompter parfois même cela était  impossible... L'elfe des bois trouvait plus grisant de s'imaginer tout un panel de chose à accomplir durant une mission que de devoir tuer un animal qui ne laissait aucune option. Mais Il fallait bien se nourrir et c'est pourquoi elle tira ce gros spécimen jusqu'au camp.



Elle positionna la bête près du feu de camp et demanda à qui veut l'entendre de l'aider à dépecer l'animal.

"Je n'arriverais pas toute seule à le mettre en pièce. Quelqu'un s'y connait? Et puis en plus il y a des tas de choses à récupérer si on en à le temps... voire l'envie."


Elle commença à aiguiser un petit couteau de lancé contre la lame d'un autre tout en regardant le corps de l'animal afin de savoir ou elle devrait faire ses entailles sans faire un carnage.