- LilythRédacteur en chefRat de bibliothèqueVous avez publier plus de 400 messagesRomancierVous avez créer 20 sujetsLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
- Messages : 548
Date d'inscription : 11/01/2021
Le portrait: L'Ombre d'un doute.
Sam 30 Jan - 19:41
L’enchanteur et le bâton de destruction
Revenant d'une mission de protection particulièrement difficile, je m'arrêtais à Hatlevoie pour y faire soigner ma monture et réparer mon équipement. Le fidèle bâtons de feu qui m'avait accompagné depuis mes débuts de magicienne avait été mis à mal. Une confrontation tendu avec un invocateur daedrique, un contre-sort mal maîtrisé et *CRAC*! Il s'était fendu sur un tiers de sa longueur. Tout naturellement que je me dirigeais au centre des halles de Haltevoie pour confier le confier à un expert.
L'ébéniste me confirma ce que je craignais: l'arme ne ferait plus long feu. J'étais au pied du mur. Je ne pouvais pas m'encombrer de matériel inutile, pourtant cela je ne pouvait m'en défaire. Cet objet était la chose qui m'était ne plus précieux après ma vie. Ma détresse attendrit l’orque et elle me conseilla un enchanteur qui faisait des merveilles.
《Je ne vous promets pas qu'il puisse le remettre à neuf, mais il pourra sûrement faire quelque chose. Dites lui bien qu c'est moi qui finirait le travail quand il aura fait son expertise.》
Suivant les indications de la travailleuse de bois, je me rendais dans les beaux quartiers près des plus beaux édifices. Je tournais un moment sans trouver l'atelier dont on m'avait parler. Personne ne su me guider. Agacée je commençais à douter du petit crétins qui m'avait envoyé ici quand quelqu'un m'accompagna chez l'enchanteur dans l’ombre de la banque de Haltevoie.
Qui était un Altmer. Eurgh. Je retins une grimace quand il me surplomba de toute sa hauteur avec ses vêtements tape a l'oeil et ses parure m'as-tu-vu. J'aurais du m'en douter! Évidemment! Malgré la liste sans fin de leur défaut il fallait bien leur accorder ça. Ces satanés elfes étaient, cela me fait souffrir de l'admettre, de brillantes créatures en termes de magie. Il toisa ma tenue encore crotté par le voyage, ma peau couverte de saletés et mes cheveux emmêlés. Lui ne retint pas sa grimace de dégoût.
- « Ewe que puis-je pour vous curieuse petite... brétonne? »
- « Maître enchanteur, » je m'inclinais avec autant de respect que je le pouvais en vu de sa grossièreté, « un compagnon des artisans de Haltevoie m'envoie vers vous. Je souhaite savoir si vous pouvez examiner mon bâton. »
- « Un bâton ? Gulicert vous envoie! Cette maudite.... raaaah. Qu'est-ce qu'elle croit? »
- « Pardon? »
-« Un bâton ! Cette orque ce permet vraiment tout! Je ne suis pas... Je suis indigné ! »
- « ... » je restais sans voix.
- « Tsss un satané bâton de destruction hein! Brulante Brétonne! Je vous parles! C'est un satané bâton de feu hein? »
- « Oui. Il est très endommagé, je ne souhaite pas m'en séparer et l'ébéniste a pensé que... »
-« Il a pensé que on pouvait bien demander au pauvre Triel de jouer au bricoleur! » L'Altemer, outré, était tout bonnement hors de lui . Il fit volte face et s’assit derrière une table d'enchantement « Je ne suis pas un vulgaire.... je ne fait pas.... Argh qu'importe! Si jamais je recroise cette orque.... »
- « Vous allez l'examiner ? » M'impatientais-je
L'elfe furieux continua à examiner des runes et noté dans son inventaire sans faire plus intention a moi. J'inspirais pour ne pas immédiatement faire un scandale. Il soupira exaspéré:
« Bon alors !? Qu'est-ce que vous attendez!? Vous me le montrez votre bout de bois, terrifiante brétonne pouilleuse? »
Garde ton calme. Ce n'est pas le premier exubérant qui croise ta route, il est simplement un poil plus irritant que les autres. Je posais l'armes sur le comptoir. Il jeta un bref regard avant de retourner à sa tâche.
- « De la camelote en plus. Bois de frêne de piètre facture avec une découpe des plus hasardeuse , améthyste pleine d’impureté manquant clairement de puissance, un sortilège des plus sommaires maladroitement appliqué et... un trait des plus impressionnants qui ne peu pourtant pas suffire à lui seul à relever le niveau ! Pourquoi il m'envoie ça l'autre. Achetez mieux, vous en avez les moyens. Demander à Gulicert mieux. Alors je vous l'enchanterai. Mais ça ? Pff ça ça ne vaut rien. C'est une perte de ressource. »
- « Je ne vous demande pas votre opinion personnelle mais votre avis d'expert », crachais-je, « Je ne veux pas d'autre bâton. Si vous ne voulez pas réparer celui-là, j'irais voire quelqu'un d'autre qui acceptera! Je n'ai pas besoin qu'une tafiole d'elfe me fasse perdre mon temps! »
- « Fervente brétonne rentrez vos crocs et sachez que personne dans cette cité n'a mon talent. »
- « Je me fiche de votre talent si vous ne pouvez pas faire ce que j'attends de vous! »
-« Non vous ne vous en fichez pas, brétonne agaçante. Je ne sais pas d'où vous le tenez, votre relique, mais je suis le seul qui connaissent ce genre de trait. Voilà pourquoi Gulicert a pensé à moi. Même si je ne fait plus que de l'enchantement de bijoux à présent. »
- « Donc vous pouvez faire quelque chose »
- « évidemment que je le peux » s'offensa-t-il « Je suis un artisan de premier ordre! Mais je ne le ferait pas. »
-« .... » je bouillais de rage
- « Et puis vous avez une très belle arme dan votre dos, pourquoi s'encombrer d'un bâton de pacotille? »
S'en était assez! Cet femmelette pas tapait sérieusement sur les nerfs! Je ne lui avait pas demander le pourquoi du comment! D'où il se permettait de juger mon équipement ainsi ! Ce que je lui demandais n'était pas compliqué quand même !?
Je frappais violemment le comptoir et fondait sur lui pour le saisir par le col et le relever de sa chaise. Il me surplombait facilement d'une vingtaine de centimètres. Je le saisi par l'oreille et lui fit un clef de bras avant de le traîner jusqu'à mon précieux bâton de feu. D'une main je faisait valdinguer les objets du meuble et écrasait vigoureusement sa face contre la surface. À son oreille je sifflait alors menaçante:
《Cette camelote comme vous dites est la seule chose qui m'est maintenue en vie durant des décennies. Ce bâton de pacotille est l’héritage de mon mentor. Croyez moi que si vous aviez du arracher ce bâton des pattes écailleuse d'un dremora pour le récupérer, vous aussi vous y tiendriez. Je ne sais pas par quel sortilège ses répugnants adorateurs des engeances deadriques ont pu piéger son propriétaire mais jamais je ne me séparerais de ce bâton si il y a la moindre chance qu'il me guide un jour au coupable. Si il existe une partie aussi infime soit-elle que l'âme de cette personne soit encore attachée à cette terre par son bien, jamais je ne détruirais cette arme. C'est compris!? Alors si vous ne désirez pas m'aider je vous prierez de vous abstenir d'insulter mes décisions, Altmer.》
Et cela sonna comme une insulte. L'elfe, toute prestance perdue, tremblait comme une feuille.
《Je... je... m'en occupe. Tenez! Prenez ça et venez récupérer votre bien.... dans quelques jour!... Pas besoin de repasser d'ici là!》 Je pris le jeton qu'il sortait maladroitement de sa poche. C'était une large pièce en étain percé au centre. Elle portait une inscription que je supposait être le nom de l'artisan Je remarquais enfin le brouahah dans mon dos. Un groupe dans l'embrasure de la porte qui s'accumulait. Je m'étais donné en spectacle!
- LilythRédacteur en chefRat de bibliothèqueVous avez publier plus de 400 messagesRomancierVous avez créer 20 sujetsLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
- Messages : 548
Date d'inscription : 11/01/2021
Re: Le portrait: L'Ombre d'un doute.
Sam 30 Jan - 19:45
Chapardeuse et vol à l’arraché
L'embarras provoqua un nouveau excès de colère. Furieuse, je quittais l'atelier et fendais l'attroupement de curieux sans ménagement. Je prenait la longe de ma monture que dans l'inquiétude je n'avais pas laisser au écuries. Ma pauvre jument fut la malheureuse victime de ma mauvaise humeur tandis que je la menais avec brusquerie dans les artères de la ville fortifiée. C'était bondé. Cela n'améliora pas mon humeur. Il y avait des centaines de gens qui allaient et venaient sans forcément regarder où devant eux. Des charrette de provision, des convois, des caravanes, des aventurier et leur montures s'entrechoquaient souvent. Même si le passage s'ouvrait devant les plus imposants, je n'étais pas de ceux là.
Mais soudain un pressentiment interrompit mes grommellements. Vive comme un éclaire, je saisissait alors la main qui allait s'enrouler autour des lanières des sac de ma jument. Je fit volte-face pour agresser l'imprudent. Je me stoppais net. La voleuse était une enfant-chat qui avait vu moins de printemps qu'elle ne possédait de dents. Ses yeux écarquillés dans une expression coupable elle tenta d'échapper à ma poigne.
« La main dans le sac! Tu pensais pouvoir me détrousser si facilement ? Je vais t'amener à la garde tu vas voire ! »
Ses pupilles devinrent immédiatement deux fentes. Elle me griffa et usa de tout sa souplesse pour tordre mon bras d'en un angle impossible. Je glapissais la laissant s'échapper mais passait mon autre bras autour de son cou. Elle se débattait comme le diable et je la soulevais du sol en l'étouffant avec précaution. Elle se mit à feuler et pousser d'étranges miaulements de colère. Quand ses crocs s'efforcèrent dans ma chaire dénudée je criais de douleur.
Qui eu crut qu'une si petite bestiole pouvait faire si mal!
Cette sale teigne n'avait pas dit son dernier mot. Elle frappa mon ventre, je me plis en deux. Coup de boule dans mon menton, je dessert l'étreinte. Elle griffe ma joue faisant jaillir une gerbe de sang, j'y plaque mes mains. La fourbe créature en profite pour glisser ses doigts baladeurs sur ma bourse, elle bondit hors d'atteinte et détale.
Je la pris immédiatement en chasse. En réalité je me fichais presque qu'elle m'est pris ma bourse, elle en avait bien plus besoin que moi à en voire ses joues creuses. Non, ce qui me posait réellement problème c'est le jeton accroché à la lanière. Celui devait me permettre de récupérer mes biens auprès du marchands véreux! Merde, merde, merde!
Notre course poursuite ne dura pas longtemps. Comprenant qu'elle n'avait aucunes chances face à mes sorts elle se précipita sur une place bondée. Je ne voulais pas tirer à l'aveugle, quand elle se fondit dans la foule je le perdis de vue.
Quand je retournais voire l'enchanteur, il nia férocement me connaître. J'eu beau lui décrire mes bâtons jusqu'à la moindre nervures, jusqu'à la plus minuscule imperfection, il refusa de me les rendre. J'envisageais un instant de saccager sa boutique et je faillis brûler le bâtiment dans un excès de colère. Je tournais les talons sans rien ajouter, les phalanges blanches d'avoir tant serré mes poings.
Je repensais à la kahjit. Quelque chose me tracassait: elle n'avait pas visée la bourse au prime abord, mais bien les documents dans mes sacoches. Une voleuse si jeune ne pouvait survivre sans cartel et soudain je me demandais si j'étais réellement une cible au hasard.
Pour retrouver la trace de la vile chapardeuse je me dirigeais dans les quartiers mal-famés de Havre-tempête. Les rues nauséabondes n'y étaient pas pavées et les maisons modestes s'apparentaient plus à la croissance incertaines de structures grotesques qu'à de l'architecture véritable. Dans les allées insalubres, infirmes de guerre et ivrognes se mêlaient pour composer la faune locale avec brigands et malfrats. Des individus anonymes à la mine patibulaires grouillaient dans l'ombre et parfois une silhouette s'approchait pour me proposer le secret du bonheur, un filtre d'amour fatale ou un emplois des plus alléchants.
- LilythRédacteur en chefRat de bibliothèqueVous avez publier plus de 400 messagesRomancierVous avez créer 20 sujetsLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
- Messages : 548
Date d'inscription : 11/01/2021
Re: Le portrait: L'Ombre d'un doute.
Sam 30 Jan - 19:53
J'avais plus souvent rôder à l'Enclume et dans le sud du continent qu'ici. Pourtant le réseau que j'avais tissé durant mes années de contrebande s'étendait aussi bien dans les terres de l'Alliance que du Domaine. Bien implémenté et encore actif, il me permit d'en savoir plus sur le chaton miséreux qui m'avait dépouillé. Et surtout du pourquoi. Cela me mena à une préteuse sur gage, Yabizah, une khajit tachetée avec une ridicule queue de cheval. Elle ne sembla pas surprise de me voir.
- « Ah ! La jeteuse de sort . »
- « Vous m’attendiez ? »
- « Y a-t-il réellement une attente quand il n’y a pas de rendez-vous » Minauda-t-elle
- « Je cherche l’enfant chat. »
- « J’ai crut comprendre....»
- « Je veux récupérer mon biens. »
« Ne me fais pas rire » elle dévoila ses canines dans un sourire sans joie « La noble dame semble bien familière avec nos combines certain pourrait penser qu’elle n’est pas toujours porté armure et parure ! Si vous pensez que l’on vous rendra quoique se soit.... »
Elle ricana et je lui jetais un regard noir. Évidemment qu’ils n’avaient pas l’intention de m’indemniser de quoique se soit. Si j’étais encore celle que j’avais été, ils auraient tout fait pour éviter de me mettre à dos. Mais là ? Pas étonnant qu’on me rit au nez. Je la jaugeais en espérant trouver un indice sur son statu. En vain. Son sourire s’élargit :
- « Passes ton chemin, ce n’est jamais qu’un petit larcin. Tu as plus à y perdre qu’à y gagner.»
- « Ca, c’est à moi d’en juger ! » Je sortais un couteau de chasse et attrapait vivement sa queue pour menacer de la couper, « Je me fiche de la bourse, c’est le jeton enfilé dans le lacet qui m’intéresse ! Dites au chaton de me le rendre et je passerais mon chemin. »
Elle émit un miaulement de colère et se ratatina. Elle agita les bijoux a ses bras et dans l’ombre apparue une très jeune argonienne, elle tirait par le poignet la voleuse. Presque en pleure, cette dernière me tendit l’objet tant désiré. Je lui arrachais des doigts et remarquais enfin : il était probablement un groupe d’orphelin isolé chaperonné par la préteuse sur gage, pas des membres de la guilde des voleurs. Cela me surprit.
- « Vous avez le sang chaud pour une brétonne. On ne nous avez pas prévenu, sinon ce n’est pas.... » Elle se tu brutalement, réalisant qu’elle allait se trahir
- « Qui vous a demander de vous en prendre à moi ?! Que cherchiez vous ?! Répondez ! »
- « Ne faisons rien que nous risquerions de regretter » Sa voix était assez tendu « Si vous n’êtes pas au courant, laisser moi vous dire : quelqu’un à déployer de grand moyen pour vous retrouver. Ne blâmez pas l’enfant, elle ne fait qu’obéir ! »
- « Quoi ?! »
- «Si vous voulez en savoir plus. Aller voir près des lames-noires là-bas, plusieurs contrats de la Confrérie si trouve, le vôtre y est..... »
Ainsi je fit. Des liasses de contrat en tout genre débordait d’une malle, bien classé à côté les offres plus sérieuses. Plusieurs personnes les consultaient avec anxiété. Sur les murs, les plus difficiles, les plus prestigieux et les mieux rémunérés étaient placarder. Je mis enfin la main sur le mien :
« Recherche brétonne pyromage vivante. Nom: Phèbe Valtergi. Possède une chevalière Dunmer (Drès) Signes distinctifs : oreille droite manquante, tatouage en pointe autour de l’encolure et des biceps. Tout renseignement véridicte sera rémunéré. Récompense pour la capture: 20 000 pièce d’or. »
Il était accompagné d’un portrait :
Un contrat. Une mise à pris. Une récompense. Comment avait-on trouver un potrait de moi si récent? Qui aurait eu le temps de le faire? Mon sang se glaça, comment avais-je mériter ça ? Etait-ce un ennemi de la guilde ? Non, cela semblait personnel... Etait-ce en lien avec la mort du Jeune Maître ? Cela était tout-à-fait possible. Un de mes anciens clients mécontent ? Nombreux était ceux qui avait m’en voulait pour mon dernier coup, celui sur lequel j’avais fermer le rideau. Un prétendant possessif venue de mes années de bordel? Je croyais me souvenir d’un certain Garrus qui semblait particulièrement décider à m’enlever à l’époque... Ou alors quelqu’un du temps de plantation ? je balayais l’idée d’un revers.
J’avais une certitude : j’étais dans le pétrin et j’avais besoin de réponse. Je devais partir en quête de celui qui avait mis ma tête à prix. Il était temps de rendre visite à la Confrérie Noire, On me devait quelque faveur depuis les éventements sur la Côte d’Or. Particulièrement un certain Valkorion qui avait des comptes à rendre.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|