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La mission de Ghorthul
Ven 23 Juil - 12:04
Elle était vivement soulagée que Ghorthul ait accepté de lui déléguer la mission. Cette histoire ne sentait pas bon, elle ignorait de quoi il en retournait mais si Mazar pouvait éviter d'y être mêlé... Elle aurait aimer que le chef prenne la peine de lui en dire plus, mais elle avait déjà demandé un service remarquable et n'osa pas demandé quoique se soit.
Elle n'avait jamais entendu parler de ce Skaald et la réaction du Dux lui laissait penser que cette mission ne devait pas trop s'ébruité, alors elle ne sut pas vraiment vers qui se tourner. Mais si c'était personnel.... il y avait fort à parier que ce sale lézard soit au courant. Elle ferma douloureusement les yeux. Apparemment elle devait rendre visite à cet archiviste de malheur, ronger par l'appréhension. Phèbe entra dans la tanière de Ancre-les-mots et zieuta entre les rangées de la bibliothèque mais il n’était visible nul part. Sur son fauteuil pourtant une infusion attendait patiemment, jamais il ne l’aurait laisser traîner.*
« Sénéchal voilà une visite bien inhabituel »
Phèbe sursauta en se retournant. Il était là avec son carnet, sa plume et d’étrange lunette. Les argoniens pouvaient porter des lunettes ? Elle tend une pile bien ordonnée de feuillet :
- Ces dossier sont clos et complets.
- Ah, le lézard semblait ravie de son organisation, je vais les archiver. Cependant, vous auriez pu, comme à votre habitude, me les faire parvenir par un page.
- Je n’avais rien de mieux à faire.
- Ah je comprend, qu’il doit être lassant de veiller son conjoint....
Elle le fusilla du regard. Lui était concentré sur une rapide vérification de ce qu’elle avait apporté .
- Tout est en ordre. Comme d’accoutumé, il soupira, si tout le monde pouvait être aussi diligente que vous... Mais dite moi plutôt ce qui vous amène ?
- Connaissez vous une certain Skaald Poigne-de-Fer ?
- Hum je ne sais pas.... Laissez moi réfléchir...
- Archiviste ! Le connaissez-vous ? dit Phèbe déjà excédé par son comportement
- Est-ce là une demande officielle ou tout à fait personnelle ? questionna l’argonien en penchant la tête
- Là n’est pas la question !
- Peut-être que non en effet.
- Mais si vous le demandez, c’est que vous en savez déjà plus que moi!
- J’ai entendu une rumeur, l’argonien la regarda les yeux brillants, un bruit de couloir....
- Ne jouez pas à ça avec moi ! Dites moi ce que vous savez. Tout de suite.
- Sénéchal, vous êtes bien placé pour savoir que tout informations a un prix.
Phèbe faillit lui mettre un couteau sur la gorge. Cet individu l’horripilait. Elle se força à garder son calme. Il voulait la mettre en rogne, il trouvait cela jouissif. Elle croisa les bras et pris son air le plus sévère.
- Ancre-les-mots, vous savez que si j’ai eu la bonne idée de vous faire engager, je peux très bien vous faire virer ?
- Le travail ne manque pas pour...
- Je pourrais tout aussi bien expliquer que je ne veux plus de vos services car un incommensurable arnaqueur qui falsifiait nos archives pour palier son laxisme évident. Je me demande si vous trouveriez du travail.
- Hum. Ce serait un mensonge très efficace.
- Fini cette bibliothèque et ces archives rien qu’à vous, finis les rumeurs trépidantes, les complots sinistres et les drames sans fins...
- Si vous voulez savoir qui est Skaald, je vous conseille de parler à Elia Vifacier ou Silgrid Mains-Caleuse, lâcha Ancre-les-Mots en se remettant à écrire un peu irrité
- Ancre-les-mots, comment avez vous entendu parler de lui ?
- Une conversation très intime entre Mazar Al’Hafik et Elia Vifacier.
- Tu es peut-être un très bon colporteur, lézard, mais certainement pas un espion. Dis moi la vérité.
- Je ne vous aime pas Sénéchale.
- C’est tout à fait réciproque. Réponds.
- Le belladone, abandonna l’argonien qui se souvenait très bien que parler avec cette femme semblait être un jeu plus que dangereux, des Compagnons l’on vu au Belladone.
- Le Belladone ?
- Votre ignorance ne cessera jamais de me surprendre...
L’insulte atteint Phèbe de plein fouet. Ancre-les-mots ne perdait jamais une occasion de lui rappeler qu’elle était loin d’être érudite et que la petitesse de sa culture était au moins aussi risible que son incapacité à comprendre de concept nouveau. Le scribe continua :
- Un établissement à Senchale que notre ami Shaalari-Jo a ouvert.
- Combien de temps ?
- Récemment.
- Mains-caleuses, la forgeronne ?
- La compagne de Zéphyriel, elle même.
L’argonien fit un signe de la patte et retourna à ses tâches tandis que Phèbe décidait de questionner Silgrid. La jeune femme était étonnamment loquace et ne semblait absolument pas suspicieuse de ses questions. Elle avait connue Skaald bien avant d’entré dans la guilde et semblait surprenament avoir passer beaucoup de temps avec lui en Bordeciel. Elle le décrit comme un homme simple qui avait l’alcool, l’argent et les femmes. Sa propension à s’attirer les foudres des puissants et puissantes lui interdisait de se rendre dons nombre de grandes villes et autres pôles incontournable. Cela réduisait grandement le champs de recherche.
Elle appris qu’elle cherchait un Nordique de petite taille, bedonnant au possible, pas vraiment beau, avec le crâne chauve et une barbe rousse garnis. Elle décida de commencer ses recherches à Senchal. De plus, Silgrid donna une information au prime abord inutile qui se révéla primordial : Skaald n’appréciait pas du tout le race au trait animal. Du Sud d’Elsweyre, Skaald aurait pu se rendre chez les argoniens ou les kahjit, mais il y avait fort à parier que ce n’était pas le cas.
Ainsi commença la traque de Phèbe. Elle avait l’impression qu’on espionnait ses moindres faits et gestes, elle ne saurait dire pourquoi mais elle en était persuadée. Pour une fois elle se dit qu’être paranoïaque ne lui causerait pas de tord et continua avec mille précaution à chercher le nordique. Pour interroger les gens, elle reprit vite ses habitudes, modulant sa voix, se déguisant, changeant sa personnalité ou de manière pour ne pas éveiller les soupçons. Elle entendit parler d’un homme qui s’était fait jeter dehors d’une taverne après avoir insulter un acteur travesti en duchesse lors d'une pièce. Comme sa description correspondait elle suivit cette piste en direction du bois de Graht. Ce fut ensuite le son d’un doux scandale qui attira Phèbe chez les Bosmers : un gueux s’était fait passer pour un bon partie pour culbuter la fille d’un seigneur, avant de fuir sans demander son reste.
En faite, Skaald n’était pas dur à traquer puisqu’il ne cherchait tout bonnement pas à ce cacher. Il fallut peu de temps à Phèbe pour le ratrapper. C’est dans une taverne plutôt pompeuse proche de Reman et de la frontière proche qu’il buvait plusieurs soirs par semaine. La brétonne décida de l’observer plusieurs jours avant de passer à l’action. Il fallait qu’elle cherche la meilleurs approche. Les observations de Phèbe furent sans appel : c’était un menteur compulsif qui courait les femmes riches et aisées pour flatté son ego et espérer se trouver une bonne place. Cela l’arrangeait beaucoup. Elle fit ses préparatifs et le 3ème jours, mis son plan en action.
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Re: La mission de Ghorthul
Ven 23 Juil - 15:56
Avant tout de chose elle envoya un mot à Ghorthul pour le prévenir qu’elle avait localisé Skaald et qu’elle arriverait le soir même à avec lui à Bankoraï. En effet elle ne pouvait se téléporter directement en Wrothgar (n’y ayant jamais mis les pieds) elle ferrait le reste du trajet à cheval. Elle se présenta dans l’établissement vêtu d’une robe à l’étoffe unique comme ça garde robe n’en comptais pas. Elle parcourra la salle du regard comme pour juger l’assemblée, fit une moue, puis les ignora en s’avançant au comptoirs :
- Servez moi un vin pétillant.
- C’est pour moi, affirma sa cible en apparaissant de nul part comme un papillon attirer par la flamme
Elle ne le calcula même pas, elle saisit le coupe étroite qu’on lui tendait et pris un air outrée :
- Mais... cette coupe est d’une saleté ! C’est répugnant ! Je refuse de boire là dedans !
- Oh, mais... oui ! C’est honteux, intervint Skaald
- J’espère que vous saurez me faire meilleurs service ! critique t elle à l’intention de la serveuse avant de se tourner vers l’homme,
- Vous ne pouvez pas mieux entretenir vos ustensiles pour votre clientèle émérite ?!
- Tout à fait mon bon monsieur : hon-teux ! Aquiesca Phèbe, Vous êtes ?
- Je suis Skaald, fit l’homme en se tournant vers elle, pour vous servir.
- Amelina, minauda Phèbe avec un mouvement souple du poignet, pour votre bon plaisir.
- Que fais une si belle Dame avec tant d’élégance dans un endroit si piteux ?
- Oh si vous saviez, Phèbe baisse un peu la tête pour prendre un air peiné.
Tout aller se jouer à sa capacité à le tromper, il fallait qu’il tombe dans le panneau et croit en sa comédie. Elle devait jouer parfaitement son personnage, pas le droit à l’erreur. Skaald la reluquait déjà de la tête au pieds et elle fit mine de ne pas s’en apercevoir. Elle reprit d’une vois lasse :
- Mon mari de cesse de voyager et me trimballe avec lui comme un bibelot ! Et je me retrouve ensuite dans ce genre - elle fait mine de frissonner - d’endroit !
- Allons, allons.... Ne vous inquiétez pas. Vous n’êtes pas seule et il y a de la bonne compagnie, il se rapproche substantivement sans même cacher ses intentions
- Pas seule ? répondit Phèbe en papillonnant des paupières
- D’ailleurs où est-il ?
- Qui ça ? fit elle en jouant la bécasse
- Votre époux pardi ! Je ne le vois nul part....
- Oh lui...Pff ! Encore dans d’interminable discussion sur le court de l’or ou du diamant.
- Comment un idiot pareil pourrait bien être digne d’une femme tel que vous ! Jamais il ne devrait s’éloigner de vous, il saisit la main de Phèbe, il perd de vue le plus beau de diamant. Vous
Il baise alors la main de « Amelina » et se ravie de la sentir frémir sous l’émotion. En réalité Phèbe avait oublié à quel point les hommes pouvait l’écœurer et se contenait de toute se force de ne pas le frapper ici et maintenant. Malheureusement elle ne savait rien de la puissance de cet homme et ne pouvait pas l’attaquer frontalement. Elle pris sur elle et leva doucement la main pour cacher ses lèvres et pouffer comme une dame de haute naissance courtiser pas un preux chevalier.
- Je suis on ne peut plus honoré de votre présence, sourit Skaald de ses dents jaunis, Que direz vous que je vous offre à boire, quelque chose de buvable cette fois ci?
- Oh et bien ma foi... Amelina caresse son cou en repoussant distraitement mèches et étoffe exposant son cou, pourquoi pas.
L’effet sur Skaald fut immédiat, si il avait pu lui sauter dessus il l’aurait clairement fait. Il se retint et commande un étrange cocktail en se disant que vraiment avec de telle parure elle était un bon partie. Quand il lui apporta en l’encouragea à y tremper ses lèvres elle sourit aimablement... trop ? Elle prit une pose parfaite pour qu’il puisse à loisir profiter de ses formes sans qu’elle n’est pourtant l’air de le faire exprès. Il avait l’air de falloir en rajouter une couche pour lui expliquer que la voix était libre :
- Mon mari est si malade vous savez... On ne sort pas beaucoup. C’est déjà un miracle qu’il puisse encore voyager, soupira-t-elle
- Malade vous dites, il se redressa en comprenant l’opportunité
- Hum hum ! Amelina hocha la tête et soupire, vieux et malade.
- Ma foi... C’est bien triste ! Dit le nordique sur un ton des plus enjoués, Il laisserait derrière lui un bien belle épouse.
- Je ne sais pas si je serais triste qu’il soit partie, elle tapote distraitement son accoudoirs en faisant tourner le liquide dans son verre, Ce n’est pas ce que j’appellerais une idylle.
- Oooh ? Vraiment ? Il se penche vers elle tandis qu’elle fait mine de na pas comprendre et papillonne à nouveau des paupières,
- Et bien... que diriez vous de... Pourquoi pas, trouvez ce qu’il vous fait autre part ?
- Pardon ? Amelina semble choquée
- Quelqu’un saurait combler vos désirs et vaut attente !
La femme visiblement timide se cacha le visage derrière sa main en détournant la tête et Skaald jubila en comprenant qu’elle rougissait. En réalité, Phèbe ne savait pas rougir sur commande, et pas rougir du tout. Alors elle avait appris se stratagème lors de ses années de tapin pour faire croire à une certain fragilité.
- Oh jamais je n’oserais ! Amelina toussote et regard des regards troublés fers Skaald comme pour le dévorer des yeux malgré la gène, Pourquoi suggérer une telle chose ?
- Et bien qui sait, je suis un homme seul depuis bien longtemps, j’ai beaucoup à offrir et un si belle créature que vous ne devrait pas souffrir de quelconque manque.
En disant cela il s’était approcher d’elle pour poser sa mais sur son avant bras et la forcer à cesser de se cacher. Phèbe eut grand peine à ne pas rire devant ce tissu de mensonge et minaudant d’avantage murmura :
- Oh non... je ne peux..., elle feint la tourmente rendant Skaald encore plus entreprenant
- En êtes vous sûre ? approche sa main de ses genoux de façon licencieuse
- Oh regardez ! Nos verres sont là ! s’exclama Amelina visiblement perturbée
- Ah oui.... Les boissons, fit Skaal dépité en retournant vers son siège.
Quand Phèbe prend les verres elle profite qu’il est le dos tourné pour glisser une poudre dans celui de Skaald. Un simple relaxant musculaire. Cela permettrait à Phèbe de maîtriser un homme adulte qui devait avoir deux fois sa propre masse musculaire. Elle le rejoint et lui tandis sa coupe radieuse quand il parla :
- Et bien, si vous ne pouvez pas vous octroyer un quelconque plaisir, je vous laisse à votre mari et à votre triste et monotone petit vie....
Amelina soupire contrariée : « oh.... ». Il avale le contenu du verre du traite et le reposant avec verve et continue :
- Toutefois, si vous changez d’avis, je vous propose de me retrouver, plus au calme.
Il lui fit un clin d’oeil. Phèbe refit son petit manège pour rougir et caressa des doigts ses mèches comme dévorée par le désir.
- Bine ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire !
Il la regarde lubriquement une dernière fois :
- Madame, au plaisir.
Puis fait une révérence et se dirige vers les chambres nuptiales.
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Re: La mission de Ghorthul
Ven 23 Juil - 15:57
Aussitôt qu’il fut dehors, Phèbe relâcha son expression faciale pour retrouver son air renfrogné. Sourire autant étais épuisant. Elle compta patiemment les minutes. Quand elle est sûre que le ratio entre le temps de patience de l’homme et celui d’effet du relaxant était optimal, elle le rejoint.
- Oh, vous êtes donc là ! Je vois que la raison vous a finalement ouvert les yeux. Vous n’alliez pas passer à côté de cette chance !
- Oh... vous êtes si charmant, poli et courtois, s’extasia Amelina en se dandinant avec gène
- Allons, allons ! C’est tout à fait normal ! Comment pourrait-il en être autrement envers une perle aussi magnifique ?
- Oh vous me donnez chaud avec tout ses compliments, elle s’évente avec sa main et fait glisser son châle dévoilant ses épaules nues
- Venez donc me rejoindre Amelina, je vais vous détendre, jasa le rouquin excité par la vision.
- Oh si vous insistez....
Allongé sur le lit, il la reluquait en se disant que son plan fonctionnait comme sur des roulettes.
Phèbe se retient de lever les yeux au ciel et le regarda baver en se disant que tout allait exactement se passer comme elle le souhaitait. Il demande « Me permettrez vous de vous aider avec vos vêtements ? » Phèbe se retient de vomir à cette idée et tente de paraître le plus fragile possible en disant : « Je.... Je n’oserais pas vous demander cela » et elle entreprenant de se dévêtir d’elle même.
Elle n’avait évidemment aucune intention de coucher avec lui. Plus jamais elle ne ferais ça. Par respect pour Mazar elle ne voulait pas non plus se mettre nue devant un individu répugnant qui n’avait qu’un idée en tête la prendre en levrette pour avoir l’impression de se sentir puissant. Alors elle retira sa robe, ses bijoux mais conserva la longue tunique et le jupon qui lui servaient de sous vêtements. L’homme n’y tenant plus, c’était également déshabillé. Elle put, dans l’indifférence la plus totale, voir que sa tête et son corps étaient aussi laid l’un que l’autre. Skaald examinait le corps de sa conquête « bon elle n’est plus toute fraîche... mais j’ai vu pire » quand il trouva que les forces lui manquaient. Il s’en inquiétait quand il voit la femme s’approcher du lit et oublie le reste.
- Ah ma belle ! Allons ! Ne perdons pas plus de temps ! Venez vous allonger sur moi !
Mais Phèbe n’a pas l’intention que les choses se passent ainsi. Elle monte sur le lit comme un félin et prend une attitude conquérante, la danse, c’est elle qui la mènerait ! Elle dit :
- Pas si vite.
- Oh, Skaald est intrigué par son changement d’attitude
- Vous disiez être prêt à assouvir le moindre de mes désirs ? elle sourit frivole
- En effet, sûr de lui, les yeux brillants
- Serez vous à la hauteur de mes fantasmes ? Elle passe une main aguicheuse sur son torse et le pousse pour qu’il bascule
- Oulah ! il se laisse faire à présent excité, je n’en doute pas un instant !
« Amelina » passe une langue sur ses lèvres et fait glisser sa main du torse de Skaald à son bas ventre en simulant sa propre excitation.
- Vous ne comptez pas retirer vos vêtements, demande Skaald
- Vraiment sûre ? interroge Phèbe en l’ignorant.
- Oui !
- Vous savez ce dont je rêve, elle retire les derniers vêtements de Skaald et il se retrouve nu l’étendard levé
- Dites moi ! Répond Skaald extrêmement excité par la situation
- Laissez moi vous attachez, susurre -telle d’une voix de velours en gémissant comme si l’idée même lui procurait du plaisir,
- o-oh ! Madame est entreprenante ! J’aime ça !
- Et moi j’aime les hommes qui savent écouter, souriant à cet pseudo flatterie
Elle entreprenant de lui placé les bras au dessus de la tête et se penche comme pour l’embrasser. Elle sourit vicieusement et se dérobe pour attacher les bras de Skaald. Trop excité pour chercher à comprendre d’où venaient les cordes, l’homme se laissa faire quand on noua ses poignets puis rapprocha ses coudes empêchant complètement de mettre ses mains ailleurs que dans son dos. Il était totalement immobilisé.
- Je serais à votre écoute ! Et je suivrais le moindre mouvement de vos lèvres ma belle !
- Êtes vous sûre de... ? fais soudain le brétonne en prétendant être gênée tandis que sa position révélait sa poitrine nue sous la chemise au regard de Skaald
- Je commence à vous vouloir de plus en plus ma chère Amelina ! Continuez ! Je vous en prie !
Elle lui attache alors les chevilles. Elle craignait que si cela ne soit pas assez douloureux, il tente de ramper pour s’en défaire et elle tira brusquement.
- Ow ! O-oh ! Madame à de la poigne !
- Vous aimez ça ? Elle se relève son visage n’a plus aucune trace de douceur et Skaald croyant à un nouveau jeu halète, tant mieux car vous allez y goûter.
Elle le frappa en plein visage, l’homme reçu de le coup de plein fouet et regarde Amelina ahuris. « Mais qu-qu’est ce que... ? » Elle le frappe à nouveau lui cassant probablement le nez. Il regarde la brétonne, la bouche se fermant et s’ouvrant et se fermant comme un poisson hors de l’eau. Phèbe retrouvant son ton et sa manière habituelle grogna :
- Ta gueule. Si tu parles, je frappe. Tu hurles ? Je frappe.
Il fit non de la tête incapable de parler, il serra les dents étrangement fébrile devant la situation. « Bien » fit Phèbe. Elle sortis une arme et la lui montra : « Émet le moindre son et je te castre sans sommation.» Skaald la dévisage les yeux foux, impatiente elle répète : « COMPRIS ?! » Il fait oui de la tête. Satisfaite, elle le bayonne. Tout deux remarquent qu’il bande d’autant qu’elle est agressive, elle lève un sourcil : « Humpf, pathétique. » Elle ouvre un portail au bord du lit et y jette Skaald avant de le suivre. Direction : Bankoraï.
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Re: La mission de Ghorthul
Lun 26 Juil - 17:04
Après avoir traversé le portail de "Amélina" (Phèbe), Skaald se retrouve à sa grande surprise en Bangkoraï. Phèbe lui jette des des vêtements en toile basique pour couvrir son corps et lui ordonne de les mettre avant de partir en direction d'un téléporteur.
Avant de voyager, elle se retourne vers Skaald, lui lance un regard vindicatif et lui retire finalement son bâillon en lui présentant des lambeaux de viande.
Elle hausse les épaules et mange le bout de viande elle même avant de demander
Skaald ouvre grands les yeux
Phèbe ignore une fois de plus la question du Nordique bedonnant et lui en repose une nouvelle à la place.
Elle se dit que tout ça n'a pas l'air net et qu'elle a bien fait de faire cette mission à la place de Mazar
Il penche la tête en ronchonnant dans sa barbe
Elle lève les yeux au ciel et commence à démonter le campement
Elle rit et s'approche tout prêt de lui
Elle lui redresse le nez d'un coup de poing rapide avant de lui remettre le bâillon et de resserrer ses lien afin de se remettre en route.
Une fois arrivé non loin du lieu de rendez vous fixé par Ghorthul, Phèbe propose au Nordique corpulent si il veut à boire. Sans hésiter celui ci répond que oui et il boit goulument la fiole que lui tend la Brétonne, sans se douter un seul instant qu'il venait d'ingurgiter d'une seule traite, une potion d'asservissement. le droguant et le rendant plus docile et moins enclin à tenter de prendre la fuite.
Avant de voyager, elle se retourne vers Skaald, lui lance un regard vindicatif et lui retire finalement son bâillon en lui présentant des lambeaux de viande.
- Par Dibella ! Mais vous êtes complètement folle ?! Lance Skaald, apeuré et complètement déboussolé
- Mangez ou fermez la. Lui dit Phèbe en le regardant sévèrement, les morceaux de viande séchée dans la main juste à côté de son visage.
- Allez vous faire foutre !
Elle hausse les épaules et mange le bout de viande elle même avant de demander
- Vous connaissez un Orque du nom de Ghorthul ?
Skaald ouvre grands les yeux
- J'ai déjà entendu ce nom .. peut être bien..
- Les Compagnons de l'Aube ? Ça vous parle ?
- Ah oui ! Elia ! Cette chère Vifacier, comment va-t-elle ?
- Vous avez rencontré Elia? Comment? Demande Phèbe toujours mal aimable
- Et bien, j'avais entendu parler d'un concours de poème et j'y ai participé, j'ai d'ailleurs gagné un "rendez-vous" très particulier avec cette charmante Brétonne. Répondit alors Skaald, tout sourire.
- Quand ?
- C'était il y a plusieurs mois déjà.. à mon grand regret.. je n'ai pas eu la chance de la revoir depuis.
Mais.. est ce qu'elle va bien !
Phèbe ignore une fois de plus la question du Nordique bedonnant et lui en repose une nouvelle à la place.
- Mazar Al'Hafik, vous le connaissez ?
- C'est quoi ça encore ?! Vous me faites une blague ?! C'est cela ?
- J'ai l'air d'avoir envie de plaisanter ? Le connaissez vous ?! Réattaque de plus bel Phèbe, cherchant intensément un sens à tout cela
- Non ! Je ne connais personne de ce nom !
- Jusqu'ou est aller ce rendez-vous avec Elia?
- Eh bien ! Vous savez ! On est allé là où vous nous avez interrompu
Elle le fixe avec intensité, elle n'ajoute rien visiblement perdue dans ses pensées
- He ?! Vous êtes toujours avec moi ?
- Fermez la, tant que personne ne vous a sonné
Elle se dit que tout ça n'a pas l'air net et qu'elle a bien fait de faire cette mission à la place de Mazar
Il penche la tête en ronchonnant dans sa barbe
- Vous avez la moindre idée de pourquoi je vous ai capturé ?
- Non ! Je n'en sais rien ! Vous ne m'avez rien dit ! Et pourquoi me parlez vous des Compagnons ?!
- Et bien, vous le découvrirez bien assez tôt ,répond elle avec un sourire vicieux
Les compagnons n'ont rien à voir là dedans si ce n'est que c'est grâce à eux que je vous ai retrouvé.
- Amélina ! Pourquoi ?!
- Pourquoi ? Pour l'argent. N'est-ce pas ce que font les chasseurs de tête
- L'argent ?! Je peux vous en donner si vous voulez ! Je peux vous offrir des tonnes et des tonnes de richesses ! Je vous en prie, renvoyez moi dans cette taverne et laissez moi repartir ! S'exclame alors Skaald en implorant Phèbe à genoux, pensant enfin trouver un moyen de s'en sortir
Elle lève les yeux au ciel et commence à démonter le campement
- Vous allez me libérer ?? Demande Skaald, une lueur d'espoir dans les yeux
- Vous êtes un abrutit si vous pensez pouvoir négocier avec moi. Envoie sèchement Phèbe
- Tout à un prix ! Si ce n'est pas de l'or que vous voulez, c'est quoi ?! De la notoriété ? Je connais énormément de grands comtes et ducs de par les différentes régions de Tamriel..
Elle rit et s'approche tout prêt de lui
- Beau parleur !
Elle lui redresse le nez d'un coup de poing rapide avant de lui remettre le bâillon et de resserrer ses lien afin de se remettre en route.
Une fois arrivé non loin du lieu de rendez vous fixé par Ghorthul, Phèbe propose au Nordique corpulent si il veut à boire. Sans hésiter celui ci répond que oui et il boit goulument la fiole que lui tend la Brétonne, sans se douter un seul instant qu'il venait d'ingurgiter d'une seule traite, une potion d'asservissement. le droguant et le rendant plus docile et moins enclin à tenter de prendre la fuite.
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Re: La mission de Ghorthul
Sam 25 Sep - 20:05
Ils passèrent le portail marchand qui reliait Bankorai à Wrothgar sans encombres. Comme la température était si différente de celle d’où il provenait, elle les emmitoufla dans des manteaux épais avec des capuches de fourrure. Elle utilisa également les lunettes étranges qu’on lui avait offert des années auparavant et qui épargnait ses yeux de l’éclat du soleil sur la neige. Phèbe força le nordique à marcher derrière son cheval une grande partie du chemin. Cependant l’homme visiblement peu habitué à faire de l’exercice se fatiguait, traînait de la patte et trébuchait. Elle décida de le mettre en travers de son cheval. Au moins la potion faisait effet et il semblait bien incapable de lui tenir tête ou d’avoir des pensées correctes. Elle pu même lui ôter le bâillon. Pourtant alors qu’il arrivait sur place, les brumes du poisons semblèrent se lever.
- Ne tardons pas.
- Qu’allez vous faire de moi ?
- Ce n’est pas à moi de statuer de votre sort, je ne fais que vous livrer.
- Me livrer ? S’offensa le Nordique, Je ne suis pas un vulgaire objet !
- Non vous n’êtes pas un objet, vous êtes un colis. Maintenant : taisez-vous !
Skaald maudit Amélina mais ne pipe mot. Cette dernière méfiante observe les alentours. Elle craignait qu’on l’espionne encore où qu’on lui tende une embuscade. Mais l’heure tourne et Phèbe décide de se hâter. Elle bâillonne à nouveau l’homme.
- Maintenant, vous ne parlerez que si je vous y invite. Vous resterez derrière moi temps que je n’aurais pas finis de parler avec Ghorthul, c’est claire ?
Skaald émet des bruits incompréhensibles. Elle prend ça pour un oui. Elle ressert ses liens pour que les bras du Nordique soit immobilisé contre son torse. Ils montèrent dans une barque et elle l’attacha à l’anneau normalement utiliser à l’amarrage. Elle jette souvent des regards autour, il était définitivement au bout du monde. Il y avait des plaques de glaces sur lesquels se prélassaient des horqueurs. Au bout d’un moment, elle aperçoit ce qui ne peut être que la silhouette de Ghorthul se détacher sur l’îlot. Il observait l’horizon et nul ne savait qu’il savourait à l’avance le goût du sang.
Alors que Phèbe aide Skaald à sortir de la barque, elle lance des regard suspicieux aux alentours. Soudain il lui semble entendre le craquement de la neige, elle fait signe à Skaald de se taire et se glisse vers la source. Là, tapis derrière un rocher elle se retrouve nez à nez avec...
- Elia ?!
Au début l’Archonte est surprise que l’étrangère connaisse son nom, mais Phèbe ôte les lunettes et repousse sa capuche pour se faire connaître. La jeune femme plaque un doigt sur ses lèvres tandis que Ghorthul s’agite. Phèbe dans un murmure :
- Que fais-tu là ?
- Je pourrais te poser la même question...
- Mission, articule Phèbe en désignant Skaald de la tête,
- Ne fais pas attendre Ghorthul alors.
Phèbe hausse les épaules puis se doutant de la situation demande : « Je t’ai vu ? ». Elia fait non de la main et la vielle femme hoche la tête avant de rejoindre Skaald. Elle l’aide à grimper la roche glissante jusqu’au Dux. « Ne bouges plus » indique-t-elle sèchement à sa proie avant de hausser le ton
- Ghorthul, je suis arrivée.
En entendant ce nom, Skaald est pris de panique et se débat.
- J’ai l’homme que vous cherchiez.
- Je vous attendais, Phèbe. Faites montez Skaald près de moi.
Elle obtempère mais le garde près d’elle hors de porter de Ghorthul. Vieux réflexe de chasseur de prime, les habitudes ont la vie dures... Elia ; toujours cachée ; patiente attentive à la conversation mais sa gorge est serrée.
- Amenez-le moi, Phèbe et retirer son bâillon je vous prie.
- Puis-je savoir de quoi il s’agit ? demanda la femme sur un ton informel en détachant le bâillon et desserrant les cordes
- D’un homme qui a souillé mon honneur
- Votre honneur...
Phèbe chuchote à Skaald : « Avances près de lui et pas d’entourloupe. Je te surveille. » L’homme reprend enfin son souffle et Phèbe le pousse dans le dos pendant qu’il s’exclame :
- Aaaah ! Mais ça va pas vous tous ! Qu’est ce que c’est que cette mascarade ! Qu’est ce que vous me voulez ?
- Skaald, fit Ghorthul d’un ton des plus solennes, je vous attendais.
- Je.. Je suis là maintenant ! Mais qu’est ce que c’est que cette histoire ? Je n’ai jamais demander à venir ici !
- Savez-vous depuis combien de temps les glaciers existent, Skaald ?
Phèbe croise les bras et écoute, prête à intervenir si l’abrutis essaye de fuir, se demandant toutefois si elle doit le détacher. Le Nordique s’énerve :
- Ah ! Je ne sais même pas où nous sommes ! J’ai été traîné ici comme une bête qu’on envoie à l’abattoir par cet... cet Amélina !
- Je vous ai posé une question simple, fit Ghorthul de marbre avec autorité, Savez-vous depuis combien de temps les glaciers existent ?
- Je vous dis que non ! Laissez moi partir je vous en conjure.
- Ils sont ancestraux. Depuis l’ère de l’Aube. Bien avant que Lorkhan ne fonde tout cela. Connaissez vous la différence entre les glaciers, et moi ?
- Vous êtes fais de chair et d’os ? J’imagine ?
Elia frissonne d’attendre contre le glacier. Elle se dit que l’air théâtral de Ghorthul n’augure rien de bon.
- Est-ce là un esprit aussi simple que la bedonne que vous portez continuellement sur vous ? Soit. Il n’y a aucune différence entre ce glacier sur lequel vous vous trouvez et mon cœur : vous avez délibérément marcher dessus. Mon cœur est aussi froid que l’austérité glaciale et implacable des blizzards de Wrothgar.
Phèbe ne fait pas vraiment attention à la conversation, elle reste concentrée pour prévenir tout comportement suspect que se soit d’Elia, de Skaal ou de Ghotrhul. Le dux continue :
- Elia, cela vous parle-t-il ?
Elia cesse de respirer se pensant découvert.
- Je ne comprend pas le rapport et l’intérêt que cela à avec moi ?! Encore Elia ? D’abord Amélina, ensuite vous... Oui je l’ai rencontré une fois et alors ?!
- Elia Vifacier. Vous l’avez souillé un soir, sans vous poser la moindre question.
- C’est faux !
Phèbe comprit enfin où l’Orque voulait en venir et où cela menait. Mentalement, elle frappa son front avec sa main. Ce n’étai pas possible... Sérieusement ? Les hommes sont des abrutis. Skaald inconscient du danger tente de se dédouaner :
- Je ne l’ai pas souillée et je m’en suis posé énormément des questions, voyez vous !
- Je pense que vous avez tout simplement réfléchit avec vos organes génitaux pour vous poser ses ...questions.
- Pourquoi ? Il lui est arrivé quelque chose ? s’exclama Skaald en négligeant complètement les dernières paroles de celui qui le menaçait
Phèbe ne put s’empêcher de cracher son venin :
- Comme si ca vous importait ce qui arrive à Elia.
- Vous vous trompez, réplique-t-il en se tournant vivement vers elle
- Excusez moi d’en douter après avoir vu vos....manières.
Ses derniers mots étaient volontairement acerbes. Ghorthul trop centré sur sa situation pour prendre leur aparté en compte continua :
- Sachez que lorsque j’ai partagé à Elia mon envie de vous exécuter pour ce que vous lui aviez fait, elle avait l’air tout à fait indifférente quant à votre sort.
- Qu..quoi ?! M’exécuter ?! Elia et moi n’avions aucun sentiment ou attachement l’un pour l’autre. Alors qu’elle soit resté impassible ne me choque guère. Mais par Dibella, je ne pense pas mériter de me faire abattre froidement tel un chien enragé !
En bas dans la solitude, Elia serre les poings en entendant la remarque de Ghorthul. Comment pouvait-il ? Phèbe elle lève un sourcil sceptique mais ne réplique pas. Si Mazar devait abattre tout ceux avec qui elle avait couché... et ben ils étaient pas sortis de l’auberge. Ghorthul qui fixait toujours l’océan, imperméable à la détresse du nordique bedonnant :
- Croyez-vous en un divinité, Skaald ? Excepté l’alcool je présume
- Une divinité ! Évidemment !
- Bien. Commencez donc vos prières. Je vous laisse quelques minutes.
- Mes prières ... ?! Aucunes prières ne sauraient me protéger si vous décider de vous en prendre à moi, chouina-t-il puis il lança un regard de côté, notamment à deux contre un.
Mais Ghorthul ne lui accorda pas un regard ou un mot et Phèbe indifférente haussa les épaules en jouant avec la fourrure de sa capuche. Elia sentit son cœur s’affoler dans sa poitrine tandis qu’elle se disait que Ghorthul allait vraiment le faire... Ce n’était pas possible... Il n’était pas capable de... Skaald comprit que, en faite, personne n’avait l’intention d’intervenir ou de lui donner le choix. Vaincu ou frustré il dit : « Soit. » Mais les mots du nordique finirent par résonner dans l’esprit de Ghorthul et avec autorité il demande:
- Deux contre un ? Souhaitez vous un duel ?
- Ghorthul, intervint Phèbe, je peux vous dire un mot ?
- Non, pas maintenant Phèbe.
- Très bien, s’agaça-t-elle en ajoutant sur un ton de défit, alors je vais le dire tout haut. Je m’en fiche éperdument de ce que vous compter faire de lui, je ne sais rien de cette histoire et honnêtement je ne suis pas sûr que ça m’intéresse. Mais vous comptiez vraiment impliquer Mazar la dedans ?
Elle était visiblement de mauvais poil et Elia se demanda pourquoi (et comment) Phèbe c’était embarqué la dedans. Pendant ce temps, le rouquin pris ses dieux : « Par Shor.... que votre divine main me protège des dagues de ceux qui en ont après moi.... Que Dibella me prenne en son sein pour me garder de la solitude... ». L’Orque s’avance vers Skaald qui continue d’implorer les Huit : « Que Stendarr me protège comme il protège ceux qui sont justes... ». Mais il marque une pause pour répondre à son officier :
- Mazar est mon homme de main. C’est ce que j’attend de lui. C’est vous qui avez désiré prendre le relais...
Elia bouleversée se permet aussi une prière : « Que Mara protège cet homme... ». Le condamné jette distraitement des regards derrière et espère sans grand espoir que Phèbe distrait encore l’Orque. Heureusement elle n’en a pas finis, les mots du Dux ne lui plaise pas du tout :
- Mazar n’est pas votre homme de main, Ghorthul, tonne-t-elle comme une insulte, Il n’est pas là pour aller chercher des vers de terres comme lui dans des trous et vous le savez très bien !
- Vous pouvez disposez, Phèbe, Dit l’Orque pour toute réponse sur un ton neutre
- A l’avenir pour ce genre de besogne absten... Disposer ? Disposer ?! Nous ne sommes pas à la guilde !
- Voyons, temporise Skaald tente une approche, ne vous disputez pas je...
- Assis ! Ordonne Ghorthul
- Je m’en irais quand bon me semblera, cracha Phèbe
- Oulaaah, je retourne m’asseoir bien bien !
- Alors assister donc ! Lança Ghorthul à l’intention de la Brétonne
Elia a une lueur d’espoir en entendant Phèbe. Peut-être parviendra-t-elle ... ? Phèbe, je t’en supplie... Skaald se replace au bord du glacier tandis que Phèbe s’entête : « Ghorthul, quel est votre intention au juste ? » Il l’ignore et sort son sabre. Elia comprend que tout est perdu et elle frissonne de froid et d’émotion.
- Allons ma douce Amelina...
- Couper la tête d’un homme agenouillé et entravé ? C’est digne de moi ça, pas de toi !
- Vous voyez bien que cet Orque rustre n’a aucune intention de me laisser vivre.
Voyant que Ghorthul ne change pas d’avis, Phèbe rit. D’un rit froid et amère. Comme on l’ignore toujours, elle croise les bras hors d’elle. S’il refusait d’admettre que Mazar ne devrait pas être mêler à ça... il ne méritait pas d’être appeler son ami. L’Orque s’approche de l’homme :
- Regardez moi Skaald. Regardez moi dans les yeux ! De la même manière que vous avez souillé l’intérieur d’Elia Vifacier. Et répondez moi : Cela vous-a-t-il plu ?
Skaald se retiens d’exploser de rire en fixant les yeux de l’Orque. Qu’était-il sensé répondre à ça ? Il la connaissait comme lui, cette Brétonne... Alors à quoi s’attendait-il ? Il prend un air sérieux et affirme : « Oh non ! C’était affreux ! Je peux vous le dire ! Et heureusement que je ne l’ai plus jamais revu. »
Phèbe et Ghorthul sont l’un comme l’autre atterrés qu’il puisse si mal mentir et si ouvertement. La pyromancienne le foudroie du regard et le guerrier observe avec dégoût la façon dont le Nordique se moque de lui. L’imbécile en rajoute : « Seigneur Ghorthul, m’accorderiez vous une dernière petite chose avant de faire... quoique ce soit que vous comptez faire de moi ? » Mais la réponse de Ghorthul et sans appel : « Non » Phèbe lui en est presque reconnaissante mais elle ne peut ignorer le ridicule de la situation et du raisonnement de Ghorthul. L’Orque sort son épée et elle émet un « Tss » désapprobateur en détournant le regard. Détachez le au moins, abrutis d’Orque.
La détresse de Elia, personne ne la voit mais la jeune femme prend son visage dans ses mains désespérée.
Skaald n’abandonne pas et continue ses jérémiades :
- Inutile de vous presser ! Je souhaite simplement vous parlez !... J-je suis sûre que ce que j’ai à vous dire vous sera bien plus utile vivant que mort !
- Ce seront tes dernières paroles alors.
- Hey hey ! Vous m’entendez ! Baissez votre arme ami !
- Parles, qu’on en finisse.
- Bien, je vous en prie... rangez cela, s’il vous plaît.... je suis trop intimidé pour réfléchir clairement !
- Vous ne l’étiez pas suffisamment lorsque vous vous êtes retenu de rire pourtant.
Phèbe qui n’en pouvait plus de cette situation ridicule. Pitié laissez moi jeter ce gros lard dans l’eau glacé qu’on en finisse.. ces gros lards, ça rafraîchirait peut-être les idées à Ghorthul.
- Je voulais simplement vous demander, qu’est ce qui fait que vous soyez dans cet état ? Est-ce à cause de moi ? D’Elia ? Ou simplement à cause de vous même ?
Phèbe lève les yeux au ciel. Abrutis. Elia se dit la même chose qu’elle : il tente de gagner du temps. Malheureusement ça ne risque pas de marcher avec le Dux :
- As-tu finis tes prières ? sans relever la question du Nordique.
- Vous m’avez autorisé à parler, pouvez-vous au moins me répondre ? Que je puisse savoir si meurt pour une raison ou non ?
Phèbe tente le tout pour le tout pour faire réagir son supérieur. Elle se fiche de Skaald mais les choix de l’Orque par contre lui importait beaucoup :
- Ghorthul.
- Phèbe ?
- C’est vrai ce qu’il dit ? C’est par jalousie tout ça ? Elle n’est pas énervée simplement triste
- C’est une question d’honneur. Personne ne souille la femme que j’aime.
- Ah. Je vois. Vos sentiments pour Elia... Ils ne doivent pas valoir grand chose si vous ne lui faites pas confiance et vous sentez trahis pour une simple esclandre. Je vous plains Ghorthul .
Malgré tout la pyromancienne ne montre pas la moindre intention de l’empêcher d’agir et reste en retrait. Elia reste bouche-bée en entendant la remarque de Phèbe. Depuis quand osait-elle lever la voix face à Ghorthul ? Skaald ne comprend pas tout, notamment que la fameuse Amélina ne semble pas du tout porter ce nom en réalité. Alors il tourne sa tête d’un interlocuteur à l’autre espérant apercevoir un échappatoire. Manœuvre du condamné, il tente encore de s’en sortir :
- Mais mon brave ! Je n’ai souillé personne et je vous demande de m’excuser si tel est le cas. Je n’aurais probablement jamais courtisé cette femme si elle était déjà dans une relation avec un homme tel que vous ! Enfin... une Orque...
- Vous n’en savez rien, Phèbe, reprit le Dux sourd à ce que Skaald pouvait raconter
- D’accord, enchaîna Phèbe qui n’avait pas plus l’intention de lui donner de l’attention, je ne sais rien. C’est si simple de dire cela plutôt que d’exprimer et verbaliser vos émotions .
- Si vous voulez je peux vous aider ! brailla Skaald qui décidément ne savait pas quand la fermer, C’est peut-être ça qui vous manque ! Vous avez besoin d’un conseil, d’un regard extérieur !
- Mais allons s’y, railla Phèbe, réglons ça à coup d’épée, je suis sûre qu’après cela vous pourrez vivre une idylle avec Elia et que vous ne la perdrez pas à tout jamais. Elle aime tant les bain de sang et les morts inutiles. Ravie de voir qu’entre honneur et bonheur... Vous avez fait votre choix.
Mais l’Orque n’écoute pas plus son Sénéchal que l’espèce de répugnant personnage. Phèbe à bout hurle « Ta gueule Skaald ! Personne ne t’a sonné ! » Et il baissa les bras incapables de répondre à la mage.
Et Elia, Elia est toujours là. Elle écoute la gorge serrée son aînée verbaliser les émotions qu’elle ne saurait exprimer.
Il y a un flottement pendant une seconde, la pyromancienne pense l’avoir touché... Piètre illusion. Ghorthul se dit que devenir un meurtrier n’était pas vraiment son destin et s’adresse à Skaald :
- Écoutes moi, petit Nordique ivre et bedonnant. Je te libère de tes liens.
- Je.. hum... le concerné reste sur ses gardes
- Mais tu vas me faire un faveur.
- Oui ?! Bien sûr, tout ce que vous voulez.
- Vois-tu l’horizon ? dit il en desserrant les liens, Elle donne sur le contient d’Akavir.
- Je...euh...oui ? fit Skaald sceptique mais heureux de sentir les liens se défaire.
- Nages, dit l’Orque avec la fermeté du destin, droit devant toi, sans jamais t’arrêter. Rencontre les Tsascis pour moi.
- Nager ?! Mais enfin... je vais finir congelé dans l’eau et mourir !?
Phèbe n’éprouve pas de pitié mais espère que Elia tentera quelque chose pour le sauver s’il tombe. Malheureusement ça ne vient pas à l’esprit de la jeune femme pétrifié par la brutalité de l’homme qu’elle aime : « Quoi ?! Mais il va mourir ! Mieux vaudrait le tuer dès à présent ! ». C’est exactement ce que pense aussi le condamné :
- Autant m’achever tout de suite ! Je vous en prie !
- Tu veux de l’aide peut-être ? menaça Phèbe
- Quelle fin horrible pour ce bon vieux skaald, se lamenta l’individu
- Sautes, adjura Ghorthul.
- B-bien... j’ai compris....Mais...
Comme il hésite, Ghorthul les pieds fermement ancrés dans le sol... le pousse. Elia ferme douloureusement les yeux « Par les Divins... ». Le Nordique s’écrase dans l’eau avec un bruit sourd. Dans la baie enneigée, la glace donne un écho sinistre. Il tente un instant de nager, de se débattre mais le froid est dévorant, la mer impitoyable et cette contrée hostile. Ses mouvements sont lents, patauds, sa peau tourne bleue, ses lèvres violacées et ses yeux rouges semblent sortir de leur orbites. Phèbe ne peux détacher ses yeux du spectacle morbide. Ghorthul aussi à les yeux fixer sur l’homme : « Adieu, petit Skaald ». La glace emprisonne son dernier souffle, il ne peut plus respirer et bientôt ses autres organes aussi défaillirons. Il sera mort avant même de se noyer. Le silence laisse tout la place pour la satisfaction de Ghorthul mais reste insensible à la douleur de Elia. Phèbe indigné s’exclame finalement :
- Et maintenant ? On va rentrer tranquillement, comme si de rien n’était ?
Elle le prend pas l’épaule pour la forcer à lui faire face. On visage neutre, sa voix inexpressive : « Oui. ». Elia en a des hauts le cœur. Quelle horreur.... Phèbe reste une seconde sans voix avant de demander dans l’incompréhension la plus totale :
- Pourquoi ?
- Parce que je suis convaincu qu’il atteindra Akavir. Nous ne le reverrons plus.
Et ce ne fut qu’un lame de plus dans le cœur d’Elia. Meurtre et mensonge... Elle frissonne de plus belle au point que cela en devint douloureux, lui retourne les tripes, lui tord les boyaux. Et Ghorthul est satisfait, il sait que bientôt Skaal sera mort et rien ne lui importe d’autre.
- Vous venez de faire un erreur. Et je vous plains. Je pleure pour vous.
- Il n’y pas plus grossière erreur que de laisser son honneur souillé. Mieux vaut qu’il parte, loin, très loin, de moi.
- Oh oui, l’honneur... Et Elia alors?
- A-t-elle pensé à moi lorsqu’elle a joué mainte fois avec mon cœur ?
- Vous êtes un chef brillant, un guerrier incroyable... Mais en tant qu’homme ? Vous êtes un crétin !
Phèbe ne pouvant supporter plus de cet imbécile s’en va. Bien entendu il l’ignore encore. La jeune femme tente de partir avec Elia dans la barque. Elle doit faire vite mais la jeune femme est sous le choc. Tétanisée. Anéantis. Phèbe la presse dans un murmure : « Viens,... vite.. Allons nous en ». Elle ne voulait même pas imaginer ce qui se passerait si l’Orque la trouvait là. Cette conversation la briserait. C’était inacceptable. « Je suis désolée... » ajouta Phèbe sincèrement empathique. La mort de Skaald n’était pas le problème, non, c’était la trahison de Ghorthul. Il restait encore du bon sens en Elia, elle but une potion d’invisibilité avant de se laisser glisser dans le fond du bateau. « Regagnons la berge s’il te plaît, je rentrerais de mon coté ».
Phèbe comme à l’aller, fait avancé l’embarcation à la force de ses bras. Elia reste immobile et silencieuse. Lorsque l’effet de la potion se dissipe elle peut la voir, là assise comme figé par le froid. Son expression exprime toute sa détresse et Phèbe bout de rage envers Ghorthul. Je lui ferrais regretter de jouer avec elle comme ça. Quand au bout d’un bonne demi-heure elles atteignent la berge, aucune d’elle n’a prononcées un mot. Elia s’extirpe du bateau comme un fantôme et Phèbe inquiète la suit à la trace. Quand elle est certaine qu’elles sont seules, elle tente d’une voix douce :
- Elia. Parles moi. Comment... les choses ont tournées ainsi ?
- Phèbe... Je suis désolée que Ghorthul t’aie entraînée là-dedans.
Phèbe plus inquiète pour Elia que pour quoique se soit d’autre s’approche. Elia la voix chevrotante continue :
- Je...je ne sais pas comment c’est possible. J’ai bien peur que tout ceci sois de ma faute... Si .si je lui avait parlé....
Elle se met à trembler et Phèbe fronce les sourcils. D’un ton définitif :
- Non. Ce n’est pas de ta faute. Il était blessé. Il était jaloux. Tu es un femme libre, tu n’es pas sa chose. Lui, Il a fait ses choix.
- Phèbe....
Phèbe approche sa main pour toucher Elia en s’assurant que cela ne la mette pas mal à l’aise. Comme elle ne semble pas se tendre, elle caresse délicatement son bras avec affection et tendresse. Elia sent les larmes monter à ce contact et murmure des paroles incompréhensibles, décousues.
- Elia... Tu as le droit d’être triste et en colère.
- Aesril... rien eu à faire... Nous.... débrouillons très bien... seuls...
- Oui, Seule nous nous débrouillons bien, hein ? chuchote Phèbe en cherchant son regard
- Hmm... Elia serre les mâchoires, retenant à grande peine ses larmes, Je crois que je ferais mieux... de rentrer.
- Je sais ce qu’il s’est passé. Peu importe comment cet imbécile ce comporte.... Je te soutiendrais.
- S’il te plaît Phèbe... Ne prend pas parti. Ça compliquerait tout.... affirme -t-elle appréciant malgré tout le soutient
- Je pense que tu devrais d’abord prendre soin de toi, avant de rentrer. Je ne pense pas que tu veuille de ma compagnie ou de quelqu’un d’autre mais... il faut que tu pense à toi d’abord. Ne t’offense pas Elia mais ... j’ai déjà pris partie.
- Je ne m’offense pas... Juste... je... pas... plus de dégâts...
Phèbe la tiens toujours et sourit. Elle se penche pour qu’Elia la voit bien en face :
- Je suis déjà un problème ambulant
Finalement elle craque et se met à sangloter en lâcha une lamentation :
- Mais qu’est ce qu’il lui a pris !
- Je ne sais pas ! C’est dingue non ! la soutient Phèbe
- Je ne comprend plus....
- Tu l’as déjà vu agir ainsi ?
- ...Non
- Mais toi et Skaald ? Ce n’était qu’un soir pourtant ... Phèbe secoue la tête sans comprendre
- ...Oui ! Je.. Je n’éprouvais rien pour cet homme.. ; Je.. Oh, Phèbe c’est compliqué ! Je pense que je vais rentrer au Magistérium pendant un temps.... Je n’ai pas le courage d’affronter Ghorthul pour le moment. Je ne serais pas absente longtemps rassure-toi.
- Elia... Prend tout le temps qu’il te faut mais... je... je n’ai pas le cœur de te laissez ainsi...
- Tu ne peux rien y faire Phèbe... Et j’ai besoin... d’être seule, je pense. De toute façon, j’ai à faire au couchant.
Phèbe pose ses deux mains sur les épaules de la jeune femme pour la regarder en silence. Finalement elle ajoute : « Je comprend. Mais je serais là. Toujours. Tu ne viendras pas me trouver. Mais je serais là. » Elle lâcha Elia pour remettre la distance habituelle entre elle. La sorcière regarde Phèbe dans les yeux, ému :
- Merci Phèbe.... Cela compte beaucoup à mes yeux.
- Je ferais mieux d’y aller. Je suis gelée.
- Aller file avant que les sentiments ne te rattrape. Tu n’est pas une éponge comme moi hein.
Pendant un instant, Vifacier se dit quand même qu’elle aussi aimerait pouvoir réussir à partager ses émotions. Malgré tout elle acquiesce en silence. Phèbe lance un dernier conseille :
- Ne laisses pas les hommes définis qui tu es.
Elle rabat sa capuche et remet ses lunettes.
- Tu n’as pas besoin d’eux.
Elia lance un regard à Phèbe avant d’ouvrir un portail, figée par sa remarque. Dans un souffle : « Oui... » Et elle disparaît tandis que Phèbe marche en direction d’Orsinium dans le silence de mort des mont enneigés.
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