Santé nom de Freux !

Mes amis, l'heure est grave... bruit d'un clocher d'horloge sous une tonalité de dix octaves . 
Une mission de la plus haute importance dépend de votre survie personnelle.
Les fûts d'hydromel de la ️Citadelle de l'Aube diminuent dangereusement de plus en plus, certains camarades n'oseront guère se décider à avouer leur actes, et pour cela je m'abstiendrai de savoir de quels énergumènes s'agit-il précisément. 
Mais que savent-ils de la véritable beuverie, la VRAIE ? Celle qui rendrait un Guar sous Malrosée inapte à tenir la dernière danse de Jornibret sur une patte, celle qui ferait pousser les dernières feuilles de saison de Sombreciel sur un Spriggan écorcé, celle qui ferait empester d'avantage l'odeur nécrotique et naturelle des Draugr qu'elle ne l'est déjà, celle qui ferait pousser des atouts masculins hirsutes aux hommes Altmers, celle qui rendrait possible de traire un Minotaure émasculé de Forgesang, ou encore celle qui ferait cracher à un Daedroth immaculé un ragoût immonde mélangé de moût putride, de flammes grégeoises et d'intestins liquéfiés. En soit, celle qui ne voudrait pas d'un coma éthylique comme destin joyeux.

Dans notre Guilde, nous jouons dans la cour des Grands, et tous comprendront ce qu'est la signification de Santé, nom de Freux ! 
Partez pour l'heure à la Demeure de Geirmund dans la Brèche, une certaine Nordique Eirfa se trouvant sur les lieux vous redirigera vers sa sœur Aèlme pour le concours de boisson. Celle-ci vous mettra au défi de savoir trouver l'équilibre entre boire comme un trou et de manger tel un Ogrim morphale, la subtilité étant, suffisamment sans tomber dans les vapes en moins d' 1m20. A l'issu, il vous faudra réciter le Serment de Geirmund sous l'emprise d'un breuvage puissant !

Par le fessier-venteux de Kyne, camarades. Montrez à ces buveurs de lait qui nous sommes, digne d'un Bon-Vivant Hédoniste

J’étais en exploration dans la brèche quand une charmante dame m'interpella pour m’invitai a une fête,
je rencontra a se moment le thane de la brèche un chic type quoique déjà bien atteint par l'hydromel a mon avis il chercher un nouveaux champion vous connaisse les nordique un ^^ j'ai tous de suite proposer ma candidature c'est pas quatre petit combats  et un tonneau d’hydromel qui va me faire peur hein.

La première preuve il ma fait boire un  breuvage immonde je me suis mis a voir des petite flamme bleu et il ma dit de les suivre moi je suis pas compliquer j'ai fait se que on ma dit sans trop réaliser se que je fessait  a se moment voir des flamme bleu étais normal pour moi va savoir se qu'il ma donner a boire hahah.

Puis viens l'épreuve de combat des petite combat  avec des ivrogne pas vraiment compliquer il tenais a peine debout la ou sa c'est corsais c'est contre se champion la un certain Markoll l'aposta c'est coup sonner dans toute mon armure mais il perdis équilibre je gagna sur un coup de chance a vrai dire hahah

c'est alors que commença la véritable épreuve fait pour un nordique comme moi LA BEUVERIE je pouvais boire et manger a volonté le bute étais de tenir une petite 1 minute 20 sans m'évanouir facile pour un nordique comme moi je décide de boire trois chope puis de manger un peut au bout de la fin des premier 20 second je compris que leur hydromel étais du sérieux enfin un alcool a mon niveaux ce fut dur mais j'ai réussi puis elle me donner un hydromel différent un verre a suffit a me faire sombrer après je vous cache pas c'est flou dans mon esprit je me souviens d’être monter sur une scène d'avoir bredouiller quelque mot et de m’être fait acclamer par la foule telle son mes dernier souvenir

a mon réveil on ma dit que j’étais le champion de la brèche quoique j'ai fait sur cette scène sa ma permis d'accomplie mon objectif hahahah.

 
          C’est au détour d’une conversation que j’appris que l’accès à la taverne de la guilde devait être mérité, cela me convint fort bien, après tout on ne donne pas un verre du meilleur hydromel au premier venu. Je m’enquis donc du mérite qu’il fallait avoir, et quelle ne fût pas ma surprise de constater que je l’avais déjà accompli ! Seul son récit me restait à faire.

          Ce fut une journée ordinaire qui commençait, je chassais les bêtes et tuais les bandits qui se présentaient à moi avec l’intention de me nuire. Ces adversaires ne sont bons qu’à s’entraîner en douceur, je décidais de rentrer à Faillaise quand un messager m’interrompit sur la route prés de la Tour d’Honrich :

- « Etes-vous le guerrier Zéphyriel ? » me demanda-t-il directement

- « Oui, c’est bien moi » répondis-je avec un soupir non caché, « que me veux-tu ? Des bêtes qui s’en prennent à des voyageurs ou encore des rescapés du Ver qui dérangent les morts ? Bon qui faut-il aider cette fois-ci ? »





          Mon ton se durcissant de plus en plus après chaque mot je vis son teint pâlir j’espérais qu’il prenne ses jambes à son cou sans me donner les informations qu’il possédait. Etrangement il ne bougea pas……serait-il mort sur place ? Non je ne l’avais pas effrayé à ce point-là. Tout du moins je l’espérais car cela ne m’arrangerait pas du tout s’il y passait. Je l’entendis déglutir bruyamment ce qui me rassura intérieurement.

- « J…je…viens …vous…remettre une…lettre de la part….d’une brétonne nommé…Phèbe Valtergi…. » il arriva tant bien que mal à articuler ces quelques mots.

- « Tu n’as pas perdu la parole, tant mieux, pendant un instant j’ai cru… Attend, qui t’envoi ?

- Une brétone…..

- Par Akatosh c’est son nom qui m’intéresse !

- Phèbe….Valt….Valtergi… » ce pauvre messager me donnait l’impression d’être l’incarnation de Merhunes Dagon (bon à sa décharge mon armure provient d’havreglace…)

- « Pourquoi ne me l’as-tu pas dit plus tôt, vite donne-moi ça », je me hâtais de lire le message, celui-ci contenait une invitation pour une beuverie à la demeure de Germund….. Une beuverie !

Le messager pensant sa mission terminée commençait à partir

- « Attends » il s’arrêta et je le sentis se raidir sur place à un point où j’aurai pu me servir de lui comme piquet.

- « Tiens prends ça avant de partir » je lui lançais quelques pièces d’or et partit en trombe en direction de la demeure de Germund.

          Le trajet ne fut pas long, une fois arrivé je remis mon cheval à un palefrenier. Il y avait beaucoup de monde, les invitations de cet évènement avez dû être distribué pendant que j’étais occupé dans les montagnes à chasser. Je vis au loin Phèbe qui avait commencé les réjouissances en compagnie d’un rougegarde à l’allure familière. En m’approchant je le reconnus, il s’agissait de Mazar, un grand guerrier qui avez répondu à l’appel-à-l ’aide de Phèbe lorsque nous étions aux prises avec un monstre horriblement coriace qui nous mettait en échec. Je les saluais puis demandais à une habitante du coin des informations sur cette fameuse beuverie. Quelle ne fut pas surprise d’apprendre qu’il y avait un défi ! Et pas n’importe quel défi, il allait mettre en pratique tout mon entraînement physique, bien plus que n’importe quelle chasse. Acceptant le défi je me dirigeais vers la taverne du coin. J’étais ravi d’apprendre qu’il fallait simplement battre son record à un concours de boisson ce qui de surcroit permettrait de festoyer comme bon me semblerait. En effet la récompense du concours était un accès à volonté à la boisson et à la nourriture, il me suffisait juste de montrer à cette dame mon indéniable supériorité.





                Sûr de ma victoire je commençais son concours :

Et une chope de fini sans le moindre problème !

La deuxième se fit tout aussi facilement

La troisième disparut trop vite. Je sentis les chopes avalées voulant ressurgir, me précipitant sur le buffet je pris une brochette de viande et mordis à grand coup de dents. Prenant à peine le temps de mâcher, j’avalais la nourriture en espérant que cela empêcherait l’alcool de remonter.

Me dirigeant vite vers le tonneau je pris la chope posait à côté, la rempli et vida d’une traite ce quatrième verre sans me poser de question, le temps ne s’arrêtera pas et je devais gagner. On m’avais mis au défis, et je me devais de le remporter mon honneur de nordique en dépendait !

J’avais bu la moitié du cinquième verre quand je me stoppai net n’arrivant plus à déglutir, pris de rage je frappai d’un violent coup de pied le sol faisant sursauter les personnes présente dans la taverne, je n’y prêtai pas attention et finis la boisson avec difficulté.

Prenant la sixième chope, je croisai le regard de la championne qui m’avait défié, je vis la lueur dans ses yeux traduisant sa satisfaction de m’avoir vaincu. C’était inacceptable, plongeant mon regard dans le sien je bus le breuvage aussi rapidement et aisément que le premier verre.
Le septième connu la même fin.

Avant d’entamer le huitième, sachant qu’il me restait du temps j’en profitais pour me rendre au buffet et reprendre un morceau de viande. Ne pas pouvoir sentir le gout de cette viande à l’apparence si appétissante et juteuse me dérangeais mais je n’avais pas le temps de m’y attarder, je repris la chope et vidai une autre pinte.

Au neuvième sentant mes limites approcher je décidais de ne plus me poser de question ça passera ou ça… non ça doit passer et ça le fera ! Les premières gorgées furent atroces mais je tins bon finissant le contenu de ma chope je sentis les effets de l’alcool monter. Il ne me restait plus beaucoup de temps avant la fin du concours et de ma maîtrise de mon corps je devais faire vite.





Serrant les dents je versai la dixième et dernière chope. Je la levai en direction de la championne la regardant droit dans les yeux et serrant mes poings fermement je bus une gorgée puis une autre. La satisfaction de voir le regard de mon adversaire changer de l’arrogance de la victoire à la peur de la défaite me permit de tenir jusqu’à la dernière goutte.

J’abattis avec fracas ma chope vide sur la table puis regardant la nordique je lui dis avec un sourire satisfait « j’ai gagné »

Faisant la tête celle-ci accepta sa défaite et me permit de boire et manger comme je l’entendais durant les festivités. Je filais vite derrière la taverne sentant l’alcool remonté et j’ajoutais le contenu de mon estomac à d’autres qui avait connus le même sort.

J’allais mieux, même si je pense que c’est à ce moment-là que les effets de l’alcool commencèrent à se faire sentir. Pour ce qui est de la suite cela reste flou dans mes souvenirs, je me rappelle avoir bu un breuvage puissant et fais de la poésie devant une euh…foule de gens à l’allure verdâtre.





          Je me souviens aussi avoir nagé dans ce qui me semblé être de l’eau avec autre chose que je ne saurais identifier, d’avoir résolu des énigmes ou quelques choses dans ce genre là et enfin de m’être battu contre les autres invités. Puis vint la fin de cette aventure que j’hésite à vous conter mais je vais le faire quand même car elle a son importance.

          Après ma victoire des épreuves, j’ai pu retrouver Phèbe et Mazar qui se confrontaient dans la boue sans leurs vêtements et à main nue. Je demandais alors si je n’avais pas consommé du skooma ou du sucrelune mais après avoir reçu des éclaboussures de boue j’écartais cette possibilité. Après sa victoire contre Mazar, Phèbe s’approcha de moi et commença à me poser des questions quant à la juste préparation du cassoulet. Je ne me souviens même pas ce que je lui répondis (l’idée de la drogue refit néanmoins brièvement surface).

          La discussion devint bientôt une querelle où l’on argumentait chacun pour notre façon de faire, n’en tenant plus nous décidâmes de régler cela par un duel de la même nature que celui qui avait opposé Phèbe à Mazar. Pour que le combat soit équitable je devais moi aussi enlever mon armure : un duel honorable allait avoir lieu et il était hors de question que je prenne un quelconque avantage. Je commençais par déposer mes armes puis voulant retirer mes protections je fus interrompu par l’assaut brutal de Phèbe. Nous roulâmes dans la boue sur quelques mètres, je réussis à me relever mais fus incapable de me décider à attaquer.





          J’avais encore mon armure contrairement à elle et j’encaissais sans broncher les coups.





          Quand je me décidais à attaquer, il était trop tard j’avais déjà épuisé mes forces. Les coups que j’avais reçu avait atteint des parties de mon corps non protégé et je finis par m’écrouler vaincu tant par les coups de la brétonne que par les différents alcools ingérés.





          Mon combat n’avait pas été des plus loyal, mais ce n’était pas une humiliation non plus. En choisissant de ne pas attaquer au début j’avais su conserver mon honneur. Je me relevais tant bien que mal et quelle ne fût pas ma surprise de voire Mazar à genou devant Phèbe.





Non c’est définitif j’avais dû quelque chose qui n’était pas destiné à la consommation ou recevoir trop de coup à la tête. Phèbe apparemment gêné tourna les talons et s’éloigna de son preux chevalier couvert de boue. Elle s’approcha de moi et avant qu’elle est pu ouvrir la bouche je pris les devants :

- « Stop je ne sais pas laquelle de nos deux façons de faire ce plat est la meilleure (visiblement recevoir des coups était un bon moyen de dessoûler) mais je n’en ai que faire à présent…. »

Elle m’interrompit : « Je suis venu proposer quelque chose de nettement plus important »

- « Ah ! Et qu’est-ce donc ? » j’étais curieux car elle semblait sérieuse et contente comme si elle savait déjà ma réponse.

- « Mes compagnons et moi faisons parti d’une guilde qui pourrait profiter d’un talent dans ton genre. Présentes toi à notre chef, il se nomme Ghorthul Gro Narkhozua, c’est un grand guerrier orc et un excellent commandant, Si tu nous rejoint tu ne perdras pas ton temps » sur ces paroles elle rejoignit Mazar qui l’attendait et s’en alla.

                Intéressé par les dires de la brétonne je décidais de partir à la recherche de ce guerrier orc dès que j’aurais récupéré.

Sérieusement ..? Moi ? En baby sitting pour une épreuve de beuverie ..?
Si l'on m'avait dit que je retournerai dans la Brèche, qui plus est pour "guider" nos nouvelles recrues.. J'ai presque honte de moi.
Mais, Bref, puisque nous sommes là autant rendre service.


Cette fois ci je n'ai pas bu une goutte, par contre mes nouveaux compagnons tout fraîchement assermentés, eux..
Dans le but de .. compléter leur initiation et pour leur permettre de légitimement entrer au Minotaure Grincheux, j'emmenais Ivy et Skonsky droit vers le défi de beuverie de la Demeure de Geirmund.
Immédiatement après avoir consulté Eirfa quant aux modalités du défi, ils se mirent à boire à l'unisson, sans grande surprise me direz vous, sans doute.


Ni une ni deux, après quelques bières, j’aperçois Ivy qui tombe à terre devant le plat de viande. Visiblement cette petite ne tient pas l’alcool.. Skonsky quant à lui tenait bon, après tout, rien de surprenant venant d’un Argonien (A moins que l’Alcool soit un poison bien plus efficace ? Huumm..)





Ivy ne tarda pas à se relever ayant repris conscience avec le choc de sa chute et recommença à boire.
Au moins elle n’abandonne pas facilement !




Les verres continuent à se remplir et se vider inlassablement, la jeune femme rattrape son retard en buvant plus vite et fini inévitablement à terre, négligeant l’importance de respirer et de manger un morceau ..


 Que Stendarr me donne la force de ne pas la gifler d’avoir vomi sur son tabard et de s’être écroulée dedans ensuite ..





Jamais deux sans trois, voilà que la petite Brétonne se retrouve encore à terre sous mes yeux.




Comme si cela ne suffisait pas, elle n’arrivait toujours pas à tenir debout alors que son collègue Skonsky avait déjà terminé cette première épreuve depuis une bonne demi dizaine de minutes



C’est toujours quand on s’y attend le plus que ça arrive ! Alors que sa tâche était presque terminée et que le compte de choppe n’était plus énumérable même avec 4 pairs de mains, je vis les yeux d’Ivy tourner alors qu’une nouvelle recrue arrivait sur les lieux pour faire ses preuves lui aussi, lui offrant un spectacle des plus indignant…




Misère ..




M’enfin .. c’est avec beaucoup de pédagogie et de patience que je fini par conseiller Ivy sur la façon de se rationner et de boire, allant jusqu’à lui montrer comment bien se tenir pour que l’alcool ne lui monte pas à la tête trop rapidement. Et enfin !! Voilà qu’elle réussi à rester sur ses pieds, couverte de vomi, mais debout ..!

Cette première étape enfin franchie par nos deux recrues, les voilà maintenant prêts à attaquer la partie qui exige un minimum de mémoire et de sobriété.. Le Serment de Geirmund !
Nos deux protagonistes montent sur l’estrade après s’être remplie le gosier de cette .. infâme mixture - Brrrr ..! Rien que l’odeur me donne la nausée.. - et commencent à fouiller leur mémoire pour retrouver les paroles du poème à la mémoire de Geirmund.




Après une prestation plus mémorable qu’admirable, nos deux compères avec leur camarade Hohenheïm qui les a rejoint en cours de route se sont retrouvés tous les trois rattrapés par les conséquences de leurs récents exploits. Ils étaient là.. Gisant sur l’estrade devant un publique ivre mort lui aussi ou hilare pour ceux qui tenaient encore debout.






Suite à cela, nos deux recrues toutes fraîchement reconnues pour leur .. “prouesses” sous l’effet de l’alcool, ont commencé à se déshabiller et à se livrer un combat à main nues, allez savoir pour quelle raison ?







A croire que chaque passage dans ce lieu doit se clore par un combat de la sorte .. Tout comme Lilyth et moi ou Lilyth et Zéphyriel à son tour, – ce souvenir m’est toujours désagréable .. Qui aurait cru que cette Brétonne avait un si bon crochet du gauche ..?! - nos nouveaux membres ce sont livrés un combat digne de ce nom archaïque avant de remonter sur scène pour être acclamés et célébrer leur titre de Champion de Geirmund vaillamment acquis







  Mon Dux, je vous présente ici le rapport que j’ai pu faire de cette mission car, comme vous pourrez le constater, notre très chère Brétonne Ivy, trop ivre morte pour se rappeler de quoi que ce soit, n’en est pas capable.




Votre dévoué Exarque,




Mazar Al’Hafik
(en collaboration avec Betsy)

 
Mon entrée chez les Compagnons était riche en rebondissement. Des raids, des missions, des rencontres avec les différents membres faisait de moi un Orsimer parfaitement intégré. Enfin je crois.

Une coutume était de rigueur, un peu comme les soirées d’intégrations chez les Mages, les guerriers et les autres clans à travers tout Tamirel. Cette coutume était donc le passage à la Taverne de Germund.

Je me souviens très bien, la Sorcière de Braise, Ivy, avait chaud, comme à son habitude, me diriez-vous.  Après avoir combattu vigoureusement une Lamie dans un donjon qui demandait force, courage et détermination, puis à la recherche d'un coffre où trouver un précieux bâton, elle nous invita à la suivre pour passer cette coutume de Compagnon.

Accompagné du mage à chapeau se faisant nommer le Roi fou et un compagnon nommé Roro le Magnifique, nous montâmes sur nos destriers et ni une, ni deux, nous suivîmes la Sorcière et sa trainée de feu.


Une fois arrivée devant la taverne, Ivy, nous invita à nous sustenter de quelques chopes auprès de Germund mais… en précisant… sans rien dégobiller. Il est évident pour moi que le bon alcool ne se gaspille pas, même s’il veut ressortir, il faut l’avaler, et cela, même si le liquide n’est plus vraiment de l’alcool, vous me suivez ?

La Sorcière de braise était tout excitée et amusée. Elle jubilait à l’idée de nous voir vomir notre petit déjeuner suite à l’absorption de grande quantité d’alcool.
Je rassurerai tout de suite mes compagnons dont la Sorcière.

« Un Orsimer ça tient la route, je ne suis pas une fiaute moi ! Le sang et l’alcool font partie de nous. »



Le tonneau était plein et nous étions trois gaillards pour le vider, nous commençâmes à remplir nos chopes. Sans broncher, je finissais chacune d’entre elles. À mon grand désarroi, la totoche de cette taverne n’était pas à mon goût. Je préfère les alcools de caractère, que voulez-vous je suis un connaisseur, un fin gourmet, avec un bon palet pour ce qui est des produits de terroirs. Un cuisinier à mes heures perdues.

Ma surprise était de voir mes deux compagnons avoir quelques difficultés à vider leur chope. Le pauvre Roro qui n’était pas habitué, ne s’arrêtait pas de dégobiller. Dans la souffrance de mes camarades et dans le but de m’intégrer, je les ai suivis, une fois… oui juste une fois, car bon, j'ai une réputation de Orsimer à tenir.

 
Il était hors de question qu’on me prenne à rouler sur la table, à défaut je préférai danser sur le tonneau et pas n’importe quelle danse, non, celle des Orsimers, une occasion de plus pour moi de faire honneur à ma race.
Le tonneau vide, nous pensions avoir rempli notre contrat, mais la Sorcière de Braise ne l’entendait pas ainsi. Il est vrai que j’étais fraichement arrivé chez les Compagnons de l’Aube et encore, parfois aujourd'hui, il m'arrive d’oublier dans cette confrérie, que les Sorcières et l’Archiviste sont comme qui dirait un peu barrée, douée de sadisme et le plaisir non pas d’offrir mais de voir souffrir.

Ivy nous invita à passer dehors où un autre tonneau était entreposé. Heureusement il ne fallait pas le vider celui-là sinon il aurait fallu plus que des couilles pour pouvoir vider tout ce que nous avions ingéré. Il fallait juste boire un petit verre, une sorte de digestif.
Innocent comme je suis-je me lance et je bus mon verre. Bien mal m’en a pris, tout était vert autour de moi. Est-ce que j’avais la berlue ? Non, j’avais seulement trop bu. Et sur le coup, j’ai cru que j’étais foutu.


Les jeunes compagnons qui m’entouraient ne faisaient guère mieux. Mais l’initiation ne s’arrêta pas là. Nous devions faire une sorte de discours face à une populace qui attendait une belle histoire de notre part.

Après avoir autant picolé, je peux vous dire qu’arrivé sur l’estrade, je me tenais au pupitre comme un capitaine à son gouvernail en train de chanter « Ohé Capitaine abandonné ». Mais comme je suis un Orsimer, je n’ai pas flanché, j’ai raconté une belle histoire et le public était conquis.

Je n’ai pas pu voir ni écouter celle de mes camarades, car je n’étais plus frais.  Je ne voulais pas faire jubiler Ivy de Braise, elle verrait que l’Orsimer ne pli pas si facilement et que je ne suis pas une poupée si manipulable.

Tout content, je bombe le torse, je rentre le ventre rempli de liquide en tout genre et je lui dis.

« Autre chose ? Car là, c’est une cour de récréation. » -m’esclaffais-je.

Je savais que j’avais une grande gueule et que parfois il aurait été bon que je me taise. Hélas oui il y avait encore autre chose. Pour le plus grand plaisir non dissimulé d'Ivy, il fallait maintenant se mettre à nu comme un vers et se battre à main nue. Compagnon bourré contre compagnon bourré et en public en plus. Les compagnons de l’aube... l’aube de la débauche … mais reverrais-je un jour l’aube avec cette femme à nos côtés ?

Je retire donc mon armure et tout ce qui va avec. Fort heureusement, j’ai pu garder mon slip en toile de jute, c'était déjà ça.
Mon adversaire n’était autre que Roro… Une terreur dans la confrérie. Je n’étais pas serein. S’il me mettait un coup dans le bide, je pense que je vomis aussi sec.


Le combat commence, heureusement nos poings ne touchent que nos visages. Par chance Roro s’écroule et je sors victorieux et encore debout.
Le combat à peine fini, à ma grande stupéfaction, la Sorcière avait aussi fait tomber la robe et elle s’était jetée dans la rivière en nous invitant à la rejoindre, afin de prendre une douche fraiche avant le départ, définitif cette fois.

On en avait bien besoin d’une croyez-moi. Avec tout ce qu’on avait fait ce jour-là et surtout tout ce qu’on avait bu… ça sent pire. Non non non deux mots « ça s’empire ». Le villageois qui passait à côté de nous il en ramassait plus avec le nez qu’avec une pelle... il ne fallait pas fumer … on était chauffé au gaz.

Ainsi la coutume du Compagnon et le passage chez Germund était rempli, nous pouvions rentrer à la confrérie, le devoir accompli.