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Sam 12 Mar - 20:57
PARTIE 1: LES ROBINS DES BOIS

Cela faisait quelques jours que Feladir se nourrissait de petits rongeurs et d’eau de source. En cette saison, la plupart des mammifères envisageaient déjà d’hiberner et il n’avait pas beaucoup de choix. Il ignorait comment soigner ses blessures et se contentait de laver les plaies en regardant son abdomen noircir. Le tapis de feuilles mortes était sa seul couche.

“Tiens, tiens tiens… Un petit rat du Domaine.”

Feladir se releva soudain aux aguets. La brume était épaisse et des oiseaux chantaient au loin. Il se maudit, il ne savait pas combien il était mais une chose est sûre: on venait de l’encercler. Fatigué comme il l’était, il n’était pas surprenant qu’il se soit fait avoir. Il baissa les yeux, à ses pieds il y avait un pieux de bois qu’il avait taillé dans une branche. Pourrait-il le saisir pour se défendre? Un sifflement sinistre, Feladir anémique n’a pas le temps de réagir. Il hurla de douleur alors qu’autour de lui s'esclaffent des ombres tapis dans les sous-bois. Il tomba à genoux en grognant. Sa main s’approcha de la flèche figée dans sa jambe, le simple fait de l’effleurer le tira proche de l’inconscience. 

Il eut à nouveau des gloussements dans les fourrées: “Rooh c’est mignon, un farfadet épinglé à un arbre.” Nouvelle vague de rire. Il donnait l’impression à Feladir d’être une bande de hyènes. Il réfléchit rapidement à sa situation. A vue de nez, il y avait une dizaine d’ennemis. Au son des feuilles mortes, seuls deux d’entre eux étaient assez lourds pour porter une armure lourde. Malheureusement, il se trouvait dans une cuvette naturelle, s’échapper serait complexe. Sa seule chance était de les battre au corps à corps. Cela ne serait possible que s’il les surpassait techniquement, parce qu’avec sa forme physique… il ne ferait pas long feu. Les assaillants s’avancèrent sortant de la brume et Feladir pu enfin les entrapercevoir. C’était un groupe à première vue hétéroclyte et il entre-aperçu un cimeterre, des arcs, un javelot et des épées.

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Il attendit précisément le bon moment pour arraché la flèche de son bras et la planter dans l’argonien qui s’approchait. Le flêche glissa sur les écailles et finit dans la clavicule plutôt que la gorge. Pas grave, c’était suffisant pour que la surprise le fige. Le bosmer glissa entre ses jambes en utilisant les feuilles humides. D’un bond se mit sur ses pieds dans son dos pour lui voler son arme. C’était une hachette en acier avec laquelle il trancha sans vergogne les tendons du malheureux. L’un de ses camarades réagissait enfin, il frappa Feladir qui eut juste le temps de lever l’arme pour encaisser le coup. Il virevolta entre les trois ennemis les plus proches et remarqua, surpris, que les autres restaient à l’écart sans sortir leur armes. Ils semblaient par contre très enclin au railleries et commentait la rixe avec sarcasmes:

  • Bah alors, Jareex, on se laisse prendre par derrière?
  • Po po po! Ca c’est de la belle parade glissé! Ouuuh et cette réplique!
  • Bravo le nabot! Mais lui sa race à ce petit prétentieux, Filtheen, prends en de la graine vas!
  • Aie aie aie, coup dur pour le bréton qui se prend un torgnole comme même son père ne lui a jamais mis!



La scène était surréaliste. Feladir seul contre trois adversaires, entendait les autres assaillants attendre patiemment leur tour en laissant les paris. Le gouffre entre son talent inné et le leur était trop important pour être comblé. Malgré l’expérience de terrains gagnés à la force de la sueur, les trois bougres en face ne lui tenaient tête que grâce à leur surnombre. Il n’en finissait pas de les désarmés, de les mettre à terre et de parer leurs coups. Un quatrième lascar avait bien tenté d’intervenir, mais Feladir avait lancé brutalement en sa direction le pieux de bois. Il s’était logé pile entre ses deux pieds à l’hilarité général: “Bouge pas Benoist! Sinon la prochaine fois c'est tes couilles qu’il va viser le coquin!”. S’il avait été au sommet de sa forme, il aurait gagné ce combat. Mais ici épuisé, il subissait la situation en espérant que ses adversaires commettent une erreur.

Heureusement, cela se produit. Une erreur de placement, de mauvais appuis et c’est la chute. Feladir bondit sur l’occasion. Il en assomme deux et le dernier n’a aucune volonté de se dresser dans son chemin.
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Il planta les deux épées dans le sol pour se maintenir debout, il sentait son cœur battre dans sa cuisse là où la flêche s’était trouvé. Il craignait que ses organes internes ne soient touchés et sa mâchoire enflait déjà. Le Bosmer à bout de force tomba à genoux. Sa combativité n’avait pas flanché et quand un ennemi s’approcha il lâcha un grognement en tentant de se remettre sur pied.

  • Ça suffit les gars, calmez-vous.



Un homme s’approcha, il ne semblait pas vouloir se battre malgré la présence d’une arme à son ceinturon. Les autres le chahutèrent, il n'était pas leur chef compris Feladir. Il semblait réserver et  souriait timidement. Il s’agenouilla à sa hauteur:

  • Tu t’es bien battu, camarade. Quel est ton nom?
  • Je me nomme… Feladir.
  • Feladir, tu es un fougueux combattant. Tu es bien loin de ton nid, petit aigle.
  • Je suis exactement là où je le veux.
  • C’est curieux car nul part je ne vois tes étendards d’or prêt à nous étriper. Ou sont donc tes compagnons?
  • Je suis seul.
  • Isolé personne ne fait long feu ici.
  • Vous allez m’abattre?
  • Aurais-je vraiment de l’honneur si je m’en prennait à un soldat déjà blessé avant même de combattre qui a quand même trouvé les ressources de mettre une rouste à mes amis?
  • L’honneur ne fait pas long feu ici, répliqua sarcastiquement Feladir,
  • Ton sang à nourrit cette terre ainsi que nos lames. Tu aurais bien besoin de repos, nous pourrions t’offrir le gite.
  • Je…je ne fraternise pas avec l’ennemi.
  • Une honorable décision mais de celle qui vous maintienne en vie.
  • Je suis… un soldat qui sert… les siens. Je ne parlemente pas avec la racaille du Pacte ou les crétins de… l’Alliance.



Cela déclencha l’hilarité générale et l’homme après avoir pouffé, calma l’assistance.

  • Bien, très bien, nous non plus.



Il se laissa tomber dans les feuilles et s’assit confortablement. Feladir le dévisagea.

  • Nous sommes un ordre guerrier indépendant, nous nous battons pour nos croyances et la guerre d’alliance n’est pas notre affaire. Notre seul maître est l’astre solaire au-dessus de nos têtes, notre seul cause est de venir en aide aux malheureux que ce conflit sème dans son sillage. Quand bien même tu ne voudras pas te joindre à nous, tu mérites des soins et pas la mort. Laisses nous au moins te donner asile le temps que tes blessures guérissent.
  • Si je refuse?



“Et bah on s’ferra un plaisir de laisser les loups te bouffer, ca nous en fera moins sur le dos!” railla un homme plus loin déclenchant une fois de plus l’hilarité de ses camarades. L’homme clame qui s’était mis à sa hauteur se releva et lui tendis la main. 

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C’est ainsi qu’il rejoignit leur troupe. Au début, il tentait de se convaincre qu’il n’était que de passage mais en faite, il avait qu’il n’avait nul part d’autre où aller. Aussi curieux que soit cette compagnie de renégat sans bannière, c’était la première fois que Feladir rencontrait une telle camaraderie. Chacun m'insultait sans gène sans jamais que cela ne déclenche autre chose que des rires. Il y avait toujours quelqu’un pour vous railler mais aussi donner un coup de mains. Quotidiennement on le traitait de rat du Domaine et pourtant, plus les semaines passaient, moins cela sonnait comme une insulte. Il y avait bien plus de fraternité et de bravoure dans ce ramassis de déserteurs que dans toute l’armée du Domaine. L’homme qui avait proposé de l'accueillir se nommait Lunederius. C’était un homme fort et timide qui prenait toujours le temps de savoir comment il allait. Il suffit de moins d’un mois pour qu’ils deviennent de fidèles compagnons. Lunederius appréciait son insolence autant que le Bosmer adorait sa tempérance.
Pas à pas, il se fit apprivoiser par la troupe qui parvint à le convaincre de les aider et de partir en mission. Il découvrit que leur chemin était déjà croisé,en Cyrodiil. Quand son escadron avait été décimé par des membres de l’Alliance, des ennemis sortis de nul part lui avaient donné l’occasion de fuir. C'était eux, les renégats sans bannière. Au début une certaine fidélité envers le Domaine, il rechignait à porter le moindre coups à leur encontre, se refusait à laisser la moindre information. L'embrigadement vraiment, lui collait à la peau. Toutefois, quand les mois passaient et ses amitiés se forgeaient, il lâchait des brides d’informations qui leur permettait de mieux cibler les convoie. Jusqu’à ce qui finalement il soit totalement intégré à ce nouveau monde. Feladir était tellement plus heureux. à un Détail prêt un remord qui le rattachait à sa vie Il devait fréquemment réitérer le sort d’illusion. Son visage, celui que le Domaine avait mis àprix, le hantait le soir venue dans le reflet d’une rivière. Et cela l’épuisait. Ca ne pouvait pas continuer ainsi, il risquait à chaque instant d’être démasqué. Il devait trouver une autre solution. Il devait apprendre à maîtriser cette magie. Un détail qui le reliait à cette vie… ou deux. Une idée germe dans son esprit. Oui, vraiment, il devait apprendre la magie.
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Sam 12 Mar - 20:58
Alandmir entreposa la surprenante gemme dont la silhouette rappelait étrangement une créature ailée. Sa mère lui avait assuré qu’elle n’avait pas été taillé et que pendant des jours les ouvriers avaient refusé de se rendre à la carrière, persuadé que c’était le signe qu’un esprit ancestral habitait les lieux. Il avait fallu faire à appel à une équipe spécialisé pour les convaincre du contraire et l’anecdote ayant beaucoup fait rire son père, il avait gardé la gemme. Depuis qu’il vivait à Garde-Ciel, ses parents lui envoyaient à chaque fin d’année une pièce de collection de ce genre. Leur famille avait fondé renommée et richesse sur l’extraction de pierre, autant dire que les minéraux ça les connaissait. Le premier objet de sa panoplie avait était un quartz blanc d’une taille et d’une pureté inouïte. Il aimait particulièrement celle d’il y a deux ans: C’était la plus petite du lot, à peine la longueur d’un doigt, mais elle regorgeait d’une énergie énigmatique intense. Il recula d’un pas pour observer le résultat d’ensemble avant de jeter un œil à la clepsydre sur son bureau. Bon, il n'avait plus beaucoup de temps devant lui. En effet, un pas traînant se fit entendre dans le couloir et une voix annonça:

  • Maître Alandmir, ça va débuter…



Il ajusta sa robe de mage, vérifia la position de ses bijoux et posa sur ses épaules l'écharpe des érudits de la Guilde. Satisfait par son reflet, il sortit. Devant la porte l’attendait un jeune apprenti, ensemble ils traversèrent le dédale de couloir. “Mais… netice pas Maître Alandmir!” Alan soupira et l’apprentis lui lança un regard empreint de pitié

  • Chère confrère, vous êtes là! Moi qui craignais de me faire désirer! Et voilà que vous aussi vous êtes en retard! 
  • Nous ne sommes pas en retard, démentit le gamin
  • Ahaha mais ne faites pas cette tête voyons! Je rigole, je ri-gole! Allons allons, nous n’allons pas nous disputer en  ce jour, pas devant nos futurs petits apprentis! Alandmir, ce petit garnement est bien impoli devant deux mages comme nous, comment ose-t-il prendre la parole? Vous ne pensez pas, hein? Mais si vous êtes d’accord.
  • Nous devrions presser le pas, répliqua simplement Alandmir
  • Vous êtes bien sombre, cher confrère, est-ce que vous auriez des problèmes de sommeil? Dans votre situation ça se comprendrait enfin vous savez puisque vous avez ce.. enfin ce vœu! Voilà qui ne doit pas être amusant tous les jours! Je vous ennuie, Alandmir, je vous ennuie c’est pour ça que vous êtes ainsi?
  • Certes non, Lödwin, je n’ai simplement rien a dire sur ce que vous affirmez.
  • Est-ce par ce que je vous laisse… sans voix ahah! Sans voix, vous avez compris par ce que vous… ahaha



Alan et l’apprentis cette fois soupirèrent de concert. Quel homme insupportable, il était si bête qu’il ne se rendait pas compte d’être mesquin.

  • Qui eu cru que quelqu’un comme vous puisse un jour tenir des examens! Enfin, ne le prenez pas mal, hain. Je suis tout à fait satisfait que la Guilde des Mages soit si progressiste à propos des estropié, leur permettre de vivre presque comme des gens normaux c’est remarquable. Simplement, vous devez avouer que pour un examen oral c’est bien cocasse. Vous êtes d’accord n’est pas, ce n’est pas contre vous, tout le monde sait que je vous adore n’est-il pas?



En réalité, tout le monde savait que Lödwyn répugnait le travail d’Alandmir.  L’Altmer avait un véritable problème de fond avec le stupide projet d’Alan, celui decréer des enchantements qui permettraient à n’importe qui d’utiliser la magie. L’Altmer pensait sincèrement que la magie était la vertu des plus brillants, des meilleurs, une véritable preuve de valeur. Autrement dit, que posséder de tels dons faisaient par défaut de vous un être supérieur, un membre de l’élite. Pour faire simple, tout l’inverse de ce que prônait Alandmir. Alors son projet était au yeux de Lödwyn le pire préjudice possible.  Lui n’avait jamais obtenu de bourse pour financer ses recherches et les mécènes étaient rares, le fait que Alan puisse compter sur le soutien inconditionnel de ses parents pour un projet si… vulgaire!. C’était inadmissible! 

L’Altmer avait fini par s’imaginer qu’il existait entre eux une sorte de rivalité et sautait sur la première occasion de montrer sa supériorité.

  • Allez mon vieux, je vous laisse vous…hum…préparer mentalement. Vous avez compris ? Mentalement! Parce que vous faites passer l’épreuve de résistance aux incursions… mentales! Ahahaha! Que je suis drôle.



Le trio arriva dans le hall qui hébergeait la sélection. Enfin Alandmir put se séparer de l'énergumène qui lui collait au basque. Les aspirants qui voulaient intégrer la Guilde seraient bientôt conviés à entrer, pour le moment le chef de la séance leur proposa un panier avec des noms où ils tireraient au sort différents candidats. Alandmir en eut 3: Bjorn Tête-de-pioche, Feladir et Shaena Rayakh’et. Le premier était un nordique qui passait simplement l’évaluation d’entrée après avoir perdu un paris. Il répondit hilare au demande d’Alandmir. Contre toute attente, il s’averra particulièrement sensible à la magie présente dans l’air ambiant et il pourrait sans mal progresser s’il était guidé. Cependant le jeune homme ne comptait pas du tout se vouer à la carrière de mage mais promis de considérer la chose. 

Ensuite vint le tour du second candidat, c’était un bosmer à peine sorti de l'œuf. Alandmir l’invita à se placer au centre du cercle magique qui permettrait d’évaluer ses capacités.  Quand il étendit la sphère de ses pouvoirs pour englober l’homme devant lui. Son sang se glaça. Ce visage lui était inconnu, cette voix lui était inconnue mais cette magie, cette aura il l’aurait reconnu entre mille. Chaque personne dans le monde avait une essence magique unique, comme une empreinte digitale. Et celle-là était celle d’Azareth. 

Azareth.

Alandmir ne cilla même pas. Non. Azareth était mort. Il expira simplement avant de prendre son carnet et de railler le nom du candidat. Le mage refusait d’accepter la réalité, si Azareth était en vie… S’il était vie… non! Il avait besoin de temps. Il y avait sûrement erreur. Il fallait qu’il trouve du temps, pour se poser, pour réfléchir. Il fallait que ce bosmer parte loin de sa vue. Il voulait réfléchir et pour cela, l’inconnu devait partir. 

  • J’ai le regret de vous informer que vous avez échoué à cette deuxième épreuve.
  • Qu-quoi? Mais nous venons à peine de…
  • Sortez d’ici.
  • Mais l’examen n’est pas…
  • Sortez d’ici immédiatement, vous n’avez pas l’étoffe d’un mage.
  • Vous n’avez pas fini de…



Alandmir ne le regarda pas. Non, Azareth était mort. Cette personne, cet imposteur... il devait partir. Il apposa une légère pression psychologique à l’aide de sa magie pour l’inciter à ne pas insister. Feladir se raidit 

  • Ne faites pas d’éclat monsieur, vous pourrez retenter votre chance dans une autre de vos succursales si vous le souhaitez.
  • Mais enfin je…
  • Je suis désolé monsieur, trancha Alandmir,



Alandmir releva enfin les yeux, cette fois la pression fut violente.  La première sommation résonna: “Qui es-tu?”. Le Bsomer tenta d’ériger une barrière mentale. Il se concentra pour imaginer une sphère qui enflait et désenflait au rythme de sa respiration. En focalisant ainsi son attention, il se rendait imperméable aux incursions dans son esprit.  C’était malin, Alandmir devait l’admettre. Feladir résista ainsi au premier assaut. Alandmir n’était pas patient, il réitéra: “Qui. Es. Tu?”. Le candidat tentant de soutenir la pression, en vain, le raz-de-marée l’emporta comme du bois flotté. La pression devint une violence physique et l’aspirant se crispa, la tête dans un étau de fer. Alandmir ne voulait pas le voir réussir. Il ne voulait pas. “Je sais qui tu es.”

Le mage décida de s’acharner sur Feladir. Cette fois la vague fut d’une violence sans précédent. Feladir hoqueta perdant pied. 

Alandmir lui imposa un souvenir: un corps, un bosmer, en bas d’un escalier de grès, son crâne fendu, Alandmir se précipite développe sa magie vers le corps tente de limiter l’hémorragie rien à faire. Il lève les yeux vers un bosmer terrifié qui serre sa mère contre lui: “Az, il faut aller chercher de l’aide, on a plus le temps pour les secrets. Az! Va chercher le mage des Amabassades… Azareth! Maintenant” Le choc empêche l’autre de l’entendre. Le majordome paniquait: “Néophyte… que devons nous faire? Que voulez-vous que l’on fasse!? Que voulez que je fasse?!”. Le sang tellement de sang, que devait-il faire, que devait-il faire?! Il n’était qu’un apprenti, un apprenti! Il devait demander de l’aide! Personne ne pourrait l’entendre, l’apprenti mage n’a pas d’autre choix que de se débrouiller seul. La vie de Kirian entre ses mains, sans sceptre et sans bâton, le jeune mage tenta le tout pour le tout, et lanca un sort…

  • Arrêtez, arrêtez s’il vous plaît.



C'était une voix de jeune fille et Alandmir se souvient où il se trouvait et ce qu'il faisait. Plusieurs personnes dans la pièce semblait atteintes de maux de cœur. Devant lui, Feladir blême, semblait complètement vidé. 

  • Maître Alandmir, que se passe t-il?



Le mage se tournant vers son collègue interloqué qui soutenait la jeune fille qui avait crié. Parmi les aspirants le Bosmer était le seul encore debout.

  • Excusez-moi. Ce candidat rétif ne semblait pas accepter son élimination. 
  • Mais enfin! Vous venez d'assomer absolument tout le monde avec vos pouvoirs !
  • J'y ai peut-être été un peu fort. Je m'en excuse.
  • Regardez ce pauvre hère… que quelqu’un le mette au calme et vérifie son état. Bon passons, mesdames messieurs reprenez…



Alandmir se souvenait à peine de la dernière aspirante, son esprit entièrement obstrué par ce quu venait de se passer.
Azareth.
Azareth Azareth Azareth.
Azareth.. 
Etait-il vraiment en vie? Pourquoi le lui avoir caché si longtemps? Pourquoi venir ici? Tant de questions qui plonhrait Alandmir dans la colère. Pourtant… il n’y a avait pas que ça. Il avait depuis longtemps fait son deuil et maintent la curiosité était trop forte. Il trouva l'aspirant avec une mage guérisseur. Il ne semblait pas atteint gravement et simplement sous le choc. Il fut autorisé à repartir. Alan se dépêcha de prendre le couloir opposé. Il croisa Lödwyn sans ralentir, en aucun cas il ne voulait parler au fameux Feladir. Il devait se poser. Réfléchir.

  • Hey! Mon garçon! Attends une seconde!



Alandmir se fige et Feladir se retourne. Lödwyn n’avait pas pressé le pas, l'interpellant de loin. Il affichait toujours son sourire arrogant et lui fit signe du bras: 

  • Viens pas là. Je voulais te dire que ta prestation a été tout à fait remarquable!
  • Merci maître mage, mais le guérisseur dit que je n'ai pas été retenu. Si vous me le permettez, j'aimerais me retirer.
  • Maître Lödwyn! Vous pouvez m' appelez maître Lödwyn. Et je sais, c'est tout a fait déplorable avec un talent comme le votre, être recaler… tout a fait dé-plo-rable! Vous avez été bien le seul à résister à notre cher Alandmir et; ha, les dieux savent comme il est puissant!
  • Je vous remercie Maître Lödwyn mais ça n'a rien à voir avec le talent je le crains.
  • Nan nan,  ecoutez moi, je ne suis pas d’accord avec la décision de Maître Alandmir. Je trouve que tu as un graaand potentiel. Il serait tellement dommaaage de gâcher de telles perspectives.



Lëodwyn, caressa son menton songeur et continuant avec ses rondes de jambes:

  • Cependant.. Peut-être que la Guilde n’est pas le meilleur endroit pour t’épanouir. C’est si hum, conventionnel et hum,  bien pensant… Mais qui pourrait t’aiguiller, qui?! Une jeune pousse soit pouvoir compter sur quelqu'un pou maturer et, trouver sa voie …lala… Au mais, mais, j’y pense… Que penserais-tu d’apprendre sous ma tutelle? Ce serait bien, non? Un grand avenir en perspective. Qu' en dites-vous? 


Lödwyn lança un regard provoquant à Alandmir. Ils savaient tous pourquoi il faisait cela et l'altruisme n'avait rien à voir là dedans. Alandmir n'avait jamais rien eu contre son confrère. Maintenant il le détestait
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