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Les oiseaux siffleurs - Lyanawën
Mar 11 Jan - 1:42
Les oiseaux siffleurs
Après le départ d’Aesril, elle avait continué de faire suivre Mélicendre et l’Altmer se doutant parfaitement de ce que leurs échanges avait pu provoquer chez lui. Elle poursuivait ses recherches en les peaufinant avec ce qu’elle avait découvert et testant toujours plus de nouvelle combinaison de gemme, de sang et de magie, elle le savait à présent, son but était tout proche à porter de main, mais il ne fallait pas se laisser gagner par l’euphorie, tous devait être millimétré, paramétrer à la perfection, son plan devait être et rester infaible.
Ses petits oiseaux, comme elle aimait les appeler lui faisait des rapports réguliers et ce jour-là le nid n’allait pas manquer de belles surprises.
Lynawën venait de s’asseoir à son bureau, remplissant des documents, imposant des signatures quand Seraphaë se présenta devant elle.
- Madame, De la visite pour vous. Une femme… Une nebarra qui nous vient de Daguefilante…
- Fait l'à entrer, Seraphaë, c’est une amie.
- Bien. Tout de suite Madame.
Il revint quelques secondes plus tard avec la femme, c’était une brétonne d’une quarantaine d’années, ses cheveux était couvert par un épais foulard, elle avait mauvaise mine et sa robe portée des marques de reprisages à plusieurs endroits. Lyanawën se redressa affichant un sourire radieux et ouvrit grand ses bras à son approche.
- Claire ! Je suis heureuse de vous voir, le voyage a-t-il était agréable.
- Bonjour, Dame Lyanawën, heu oui grâce à vos hommes, c’était la première fois que je voyage de la sorte.
- Oui, les portails sont turbulents parfois, Allons installez-vous et pas de “dame” entre nous, nous sommes amies n’est-ce pas ?
- Heu oui, dam… Je veux dire Lyanawën, nous sommes amies. Je vous apporte ceci Madame et ce que j’ai pu trouver dans sa chambre.
- Montrez-moi, ma jolie.
La Femme sortit d’un sac en toile un journal à la couverture de cuir, ainsi qu’un petit sac en tissu rempli de morceau de verre et les déposa sur le bureau de l’Altmer. Lyanawën observa le tout perplexe.
- Et c’est tout ? Vous vous fichez de moi, Claire !
- Heu… Non, non Madame. Lisez, c’est le journal de la femme… et les éclats… Je n’étais pas certaine, mais quelque chose d’étrange s’en dégage.
Elle inspira l’air par le nez avec agacement en gardant un sourire faussement convivial en prenant le petit sac dans ses mains pour vider l’entièreté de son contenu sur le bureau, des dizaines de petits morceaux de verre teinté d’une couleur émeraude s’étalèrent sur le bois verni, elle haussa un sourcil avant de passer sa paume au-dessus des débris pour les sonder. Des petites particules s’en échappèrent pour entrer en contact avec sa main, elle ferma les yeux, les rouvrant ensuite un air satisfait sur le visage.
- Oh, comme c’est malin…
- Alors Madame c’est… De la magie, c'est cela ?
- Ce sera tout, Claire. Merci pour votre aide.
Elle tira le tiroir de son bureau vivement pour en sortir une bourse pleine d’or et la lança devant Claire en se redressant pour sonner Seraphaë.
- Voilà pour votre travail, Claire. Je suis certaine que ça devrait largement suffire pour aider votre famille. Seraphaë va vous conduire.
La bretonne se leva en prenant la bourse pour la ranger aussitôt et hocha la tête respectueusement avant de suivre le majordome vers la sortie. Lyanawën se rassit derrière son bureau en observant les éclats de verre avant de s’avancer sur son fauteuil pour placer ses mains au-dessus des éclats envoyant sa magie vers ceux-ci, les faisant vibrer intensément puis bouger pour se rassembler et former le vase que Mélicendre avait fracassé sur le sol de la chambre d’auberge. Elle sourit intensément satisfaite de son ouvrage, replaçant ses mains de nouveau, l’objet se mit à onduler sous sa magie et le verre teinté d’émeraude retrouvât sa forme d’origine et sous les yeux de Lyanawën apparut un petit coffret de bois, gravé et orné de motif fleuris.
- Tiens donc, petite cachotière, que voulais-tu dissimulée ? Fit-elle à voix haute. Seraphaë ! Apporter le coffret au laboratoire rapidement, j’aurais besoin de l’analyser.
- À vos ordres, Madame. Répondit le majordome en prenant délicatement le coffret dans ses mains.
Une fois Seraphaë partit elle prit le journal dans ses mains, s’enfonçant un peu plus dans son siège en croisant ses jambes pour en parcourir les quelques lignes : “Mes sentiments sont revenus à cause de mon choix de couper tous liens avec les clans. La mort d’Ewen, ainsi que mon lien et mes sentiments pour Aesril ont accéléré la baisse de puissance du sortilège. La conséquence du choix que j’ai fait il y a 17 ans est le déclin de mes pouvoirs ainsi que ceux des autres divinatrices. Selon Aeva, je dois rentrer dans le cercle, me réunifier aux clans pour que tout rentre dans l’ordre et apprendre à vivre avec mes sentiments et gérer mes dons. Des pièges son éparpillé autour du clan, une sorte de mécanisme qui doit s’actionner si l’on pose le pied dessus”, “Le clan est protégé par des runes de défense, j’en ai fait l’expérience, c’est douloureux”, “J’ai rencontré une renaissante, elle devait avoir 15 ou 16 ans, une archère, qui savait très bien se servir de son arme, très peu de divinatrices savent se servir d’armes, ce qui me laisse penser qu’elles ont besoin de se défendre…” “Est-ce Lyanawën la cause de tous ses changements soudains ? Je ne sais pas encore”. Elle se redressa en fermant le journal après l’avoir lu plusieurs fois d’un sourire narquois.
- Et bien, il me faudra penser à la remercier, voilà des informations fort intéressantes…
Elle se redressa se dirigeant vers l’immense bibliothèque encastrée dans le mur faisant bouger les livres pour laisser apparaître un petit coffre scellé et l’ouvrir d’un geste de la main, déposant le journal à côté de la gemme contenant la magie d’Aesril.
- Madame, Pardonnez-moi…
Elle se retourna vivement surprise de voir Seraphaë à nouveau dans son bureau et non en route pour le laboratoire.
- Mais enfin Seraphaë, ne vous ai-je pas demandé de vous rendre à mon laboratoire ?
- Si Madame. Mais il y a quelqu’un qui vous demande.
- Ah oui ? Encore et bien cela n’en finit plus. Qui est-ce ?
- Il s’agit de Coëlen. Madame.
- Et bien, faites le entrer.
- Oui, Madame. Tout de suite.
Le majordome se pencha respectueusement en avant, se retirant pour laisser entrer l’homme qui se présenta devant Lyanawën dans une armure sombre. C’était un Altmer de quelques années son ainé, il avait le teint pâle, de longs cheveux châtain foncer plat et des yeux d’un gris clair, un air obscur sur le visage.
- Mon cher Coëlen. Que me vaut cet honneur ? Vous êtes revenu de Daguefilante ?
- Bonjour, Lyanawën. Nous sommes revenus en même temps que la brétonne. La mission à été… Interrompue.
- “Interrompue”. Répéta-t-elle en pinçant les lèvres, sans se départir de son sourire. Et puis-je savoir pourquoi ? Je ne vous paye pas assez chère ?
- Et bien, mes hommes se sont fait attaquer…
- Ah Oui ! Et par qui ?
- … Hum… Des spectres… Des esprits, m'ont-ils, rapporter.
- C’est une blague ?
- Malheureusement non. Selon eux, ils seraient soudainement sortis de terre pour se jeter sur eux, l’un des spectres, aurait- même parlé.
- Voyez-vous ça… Hum. Sauriez-vous retrouver le lieu exact ?
- Bien-sûr.
- Alors, nous y allons ! Tout de suite. Ordonna-t-elle en faisant quelques pas dans la pièce.
- Mais mes hommes m’attendent, nous repartons pour Daguefilante…
- Pas besoin. Trancha-t-elle en lui coupant la parole. Puisque vous serez déjà sur place.
- Bien. Capitula-t-il docilement.
Elle attrapa son bâton puis plaça ses mains face à elle, traçant des cercles de ses mains, laissant la magie se diffuser dans l’air ouvrant une faille devant eux.
- Après-vous Coëlen.
Ils passèrent le portail en direction de Daguefilante.
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Re: Les oiseaux siffleurs - Lyanawën
Dim 16 Jan - 1:26
Danse avec les morts
Le soleil se couchait sur les forêts avoisinant Daguefilante, Lyanawën et Coëlen posèrent le pied face à la petite cabane en bois. Il fit quelques pas en avant montrant du doigt le lieu des évènements.
- C’est ici. Ils se sont levés et les auraient chargés, comme je te l’ai dit…
- Et bien, c’est intriguant. J’ai ma petite idée à ce sujet, mais voyons si mes doutes sont fondés ou non.
- Fait attention où tu marches. On ne sait jamais, si ces païennes ont piégé les lieux.
- Oh, mon cher Coëlen, t’inquièterais-tu pour moi ?
- Hm… Je m’inquiète de la main qui me paye, belle Lyanawën.
- Bonne réponse. Alors que c’est-il passé ici ? Fit-elle en s’approchant des fourrés.
Elle plaça un genou au sol en caressant l’herbe du bout des doigts en laissant la pointe des brins d’herbes glissait sous sa paume pour sonder la terre.
- Hum… Quelqu’un à utiliser la magie ici. Souffla-t-elle en se redressant. Fais un tour Coëlen, vérifie qu’il n’y a pas de petite souris qui traîne dans les parages.
Il dégaina son épée et parcouru les alentours et Lyanawën en profitât pour concentrer sa magie et sonder le sol imbiber de celle de l’individu qui avait fait fuir ses hommes. Les particules s’élevèrent en se mouvant dans les airs aussi fine que le pollen, elle les tenait ainsi flottantes puis d’un geste fluide de sa main, les analysa. Cette magie ne lui était pas inconnu, elle l’avait ressenti, elle voyait parfaitement ce qui avait pu se produire ici et un doux frisson lui parcourut l’échine en imaginant les morts danser sous la manipulation du mage.
- … Aesril… Hum petit cachotier. Alors comme ça on fait danser les morts. Souffla-t-elle avant de se redresser en se dirigeant vers la porte de bois.
Elle exécuta les mêmes gestes sur l’entrée de la petite cabane de bois. Lyanwën examina les particules celles-ci étaient différentes, elle resta perplexe puis sortit une petite pierre de sa poche, une opaline, elle avait remarqué au cours de ses expériences que peu importe la pierre, la magie des divinatrices réagissait en leur présence et comme elle l’avait pressentie, ce fut le cas ici, sur ce cabanon elle ressentit également la puissance du sortilège de protection qui en émaner. Coëlen revient vers elle a grand pas.
- Il n’y a rien, ici.
- Détrompe-toi, c’est une mine d’or. Je veux que l’on fouille les environs, je suis certaine que leur magie peu me guider vers elles.
- Bien, mais restons sur nos gardes Lyanawën, je te le rappelle tu peux porter des braies, tu n’en es pas moins une fille de bonne famille du Couchant. Si nous croisons des gardes…
- Ne t’inquiète pas… Nous serons rentrer rapidement dès que l’obscurité se fera trop imposante, nous rentrerons. Allez suis-moi.
Elle finit sa phrase en s’enfonçant dans les bois sur le chemin emprunter par Aesril et Aeva plus tôt dans la journée. Les rayons du soleil se faufilaient entre les feuilles des arbres et les épines des sapins éclairant leur chemin d’une jolie teinte ambré, très vite ils arrivèrent à proximité d’une rivière où le bruit d’une cascade guidée leurs pas.
- Nous allons devoir traverser. fit-elle en désignant l’autre rive.
- Heureusement que vous n’êtes pas le genre de femme à porter des robes. Plaisanta Coëlen dans son dos.
- Pas un mot de trop, cher ami. Si non vous allez vite remarquer que je ne suis pas, beaucoup d’autre chose… Notamment, une gentille fille de bonne famille.
- Excusez-moi Madame.
Elle ferma les yeux un instant pour reprendre sa concentration, ce focalisant sur la magie d’Aesril, elle le sentait il n’était pas loin et elle l’espérait grandement, le camp des divinatrices non plus.
- Fouillez les alentours ! Coëlen, Mages et guerriers, je suis certaine qu’elles ne sont pas loin.
- Bien. Je vais missionner deux équipes de quatre.
Elle passa la première, surveiller et suivie de prés par son homme de main, escaladant la roche, surplombant la cascade qui se déverser dans une sorte de petit bassin d’eau entourer de verdure avant de reprendre sa course dans un léger torrent se transformant à nouveau en rivière. Lyanawën fit le dernier pas avant d’arriver sur la rive et allait tourner la tête vers son suivant quand son œil fut attiré par un éclat sur sa gauche, le soleil se refléter sur un petit objet teinté de vert, intriguée, elle s’en approcha et aperçu un tas de vêtement sur le sol, dont une robe noire ornée d’une pierre de jade cousue au niveau du décolleté. Elle l’admira un instant songeuse puis la décousue avant de se redresser mettant la petite pierre dans la poche de ses braies et fit signe de la main a Coëlen de s’approcher et de gardé le silence avant de lui murmurer dans un sourire.
- Ils sont là. Fouille les alentours !
Elle s’entait l’excitation s’emparer d’elle, elle était proche du but et si ce n’était pas Mélicendre, elle repartirait au moins avec l’une d’entre elles. Cette sensation la grisait. Coëlen dégaina son épée silencieusement avant de s’aventurer dans les fourrés à la recherche des individus pendant que Lyanawën reposait lourdement la robe sur le sol, en observant les environs puis entreprit de faire le tour du point d’eau, faisant quelques pas en contrebas, s’arrêtant devant un autre tas de vêtements humides et tourna instinctivement les yeux en direction de la petite cuvette d’eau ou la cascade se déverser, un sourire vicieux affiché sur le visage.
Elle chercha son partenaire du regard les mains sur les hanches avant de lui faire signe de s’approcher d’elle. Ce qu’il fit, à pas de velours en descendant la légère pente. Arrivé près d’elle, Lyanawën se glissa dans sa nuque pour lui murmurer en pointant l’eau du doigt.
- Vas dans l’eau. Je suis certaine qu’ils sont là, quelque part. Ordonna-t-elle
Coëlen descendit lentement en veillant à garder son épée au-dessus de l’eau qui lui arriva très vite jusqu’à la taille, il progressa lentement sous l’œil intrigué de Lyanawën. Il plantait son arme tour à tour dans les roseaux puis les imposants regroupements de plantes aquatiques situés sur la rive avant se dirigeant vers la cascade. Elle croisait les bras d’impatience tournant son regard de gauche à droite, elle savait qu’elle tenait quelque chose, essayant de ne pas se laisser submerger par sa fébrilité. Le temps semblait s’être arrêté tant il n’y avait plus de bruit, seul le vent qui commençait à se hisser en cet fin d’après-midi et le son de l’eau qui se fracasser sur l’armure de Coëlen. C’était justement trop silencieux à son goût, elle allait tourner la tête vers l’Altmer pour lui parler de son mauvais pressentiment quand un éclat bleuté l’éblouit soudainement, qu’elle n’eut pas le temps de ce jetait sur le sol pour esquiver prenant de plein fouet le sort de glace qui provenait de la cascade. Elle ressentit soudainement un froid perçant s’emparer peu à peu de chacun de ses membres, ralentissant considérablement les battements de son cœur, la figeant littéralement sur place, mordant ses chairs douloureusement. Elle observait impuissante la scène, Coëlen avait pus se dégageait du chemin du sortilège, brandissant alors son épée avec prudence en se positionnant face à la cascade. Elle écarquilla grand les yeux quand elle vit soudainement Aesril sortir de sous la cascade se jetant sur son homme de main et entrer dans un combat à main nue dans l’eau, de la rive elle arrivait à voir les coups porter sans mal et rageait intérieurement en tentant de bouger ses lèvres gelées, puis elle la vit sortir a son tour de la cascade… C’était une divinatrice, la divinatrice qu’elle recherchait Mélicendre, Elle était là, à porter de main et elle ne pouvait pas l’atteindre, son but était si proche ce qui ne faisait qu’empirer sa haine. Ses membres glacer l’avait ainsi empêcher de détourner ou fermer les yeux quand Mélicendre fracassa une pierre sur le crâne de Coëlen et elle fût également obligé de voir à nouveau, quand Aesril lui lança le coup de grâce d’une pierre plus grosse récupérer au fond du bassin, maculant l’eau d’une teinte rouge et la quantité ne laisser aucun doute sur l’état de l’Altmer qui gisait à présent au fond de l’eau emporter par le poids de son armure. Lyanawën observa le regard de Mélicendre se poser sur elle, quelque instant et elle imaginait mentalement les sévices prochains, ce qu’elle pourrait lui faire subir quand elle la tiendrait enfin entre ses mains, elle l’imaginait puissamment espérant que la divinatrice puis le ressentir, qu’elle puisse voir ses images dans sa tête, qu’elle sache que ce qu’elle lui ferait subir serait bien pire que tout ce qu’elle avait pu imaginer, Les observants prendre la fuite, figeait sur place elle était condamnée à patienter, ce qui lui laissa tout le temps de réfléchir à ses actions futures.
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Re: Les oiseaux siffleurs - Lyanawën
Jeu 24 Fév - 17:36
[size=35]Après, le dégel[/size]
Au bout de plusieurs heures, la glace commençait à fondre. Lyanawën récupérait lentement l’usage de ses organes et son cœur battait à nouveau, mais dans un rythme hasardeux, le sang dans ses veines se propageait dans toutes ses articulations comme des milliards d’aiguilles piquant ses chairs, réanimant douloureusement les extrémités de ses membres inférieures. Elle respirait avec difficultés en prenant son temps, elle savait que la précipitation ne jouerait pas en sa faveur et serait d’autant plus douloureux. Alors elle patienta, serrant les dents de rage en fermant ses yeux, jusqu'à la nuit tombée.
Lyanawën était plongée dans l’obscurité, les rayons de la lune étaient masqués par la végétation dense qui enveloppait la rivière. Elle mouvait ses orteils dans ses cuissards signe qu’elle pouvait espérer se déplacer, mais la douleur fut vive et instantanée, la transperçant de toutes parts, elle tremblait, les frissons lui traversaient l’échine et son corps se laissa tomber lourdement sur le sol, comme si ses membres, s'étaient brisés en une multitude d’éclats de verre. Elle resta allongée en patientant que ses membres se réchauffaient naturellement. Au fur et à mesure, elle se faisait glisser lentement pour se laisser rouler sur le dos, son visage se déformer sous l’infliction que lui procurait ses quelques gestes lent, puis se hissa sur ses coudes dans une grimace intense tant ses coudes et son dos la faisait souffrir sous la morsure givrée. Elle ramena ses genoux jusqu’à sa poitrine en frictionnant ses membres de ses mains pour accélérer son flux sanguin.
Au bout d’une heure d’efforts incommensurable, elle réussit à se tenir debout et à marcher vers le bord de l’eau grelottante en recherchant Coëlen du regard, elle aperçut à quelque mètres de là, son corps gisant dans les profondeurs, maintenue par l’armure au fond de l’eau, elle expira l’air par le nez dans une expression harassé et plaça ses mains paume vers le ciel en fermant les yeux avant de les dirigeait vers lui. Un lien de magie enveloppa le corps de l’homme sans vie, revenant vers elle dans un fourmillement chaleureux, l’énergie de l’âme de Coëlen, revigora sa magie et lui redonna une profonde sensation de bien-être euphorique. L’austérité avait enfin quitté son corps et une fois en possession de toutes ses capacités elle exécuta un geste de la main en ouvrant une brèche face à elle qui la mena dans son bureau d’Alinor.
Le lendemain matin Lyanawën retrouva ses parents attablés pour le petit déjeuner dans la salle à manger. Les murs étaient immaculés par le soleil qui passait par les grandes baies vitrées, sur la table des coupelles garnies de fruits frais, ainsi que du thé et des petites brioches fourrées avait parfumé la pièce d’une odeur caressante.
- Bonjour ma colombe. Tu es rentré tard, tout va bien ? Demanda Fayre d’une voix douce.
- Bonjour Mère. Père. Salua-t-elle en s’installant à table laissant Seraphaë servir son thé en plaçant une serviette sur ses cuisses. Effectivement, ce fut une nuit plutôt glaciale et agitée…
- Ah oui ? Pourtant, il faisait doux…
- Je dois surement, moins supporter le froid à force d’être enfermé dans ce bureau. Reprit-elle sarcastique.
- Mais bien-sûr ! Ma colombe, je ne cesse de te dire de venir t'aérer à la serre avec moi.
Lyanawën offrit un sourire avant de savourer son thé, elle avait presque encore l’impression de sentir ses mains gelées et la sensation de la tasse chaude sur ses mains lui faisait du bien. Orwën lui lança un regard suspicieux avant de se servir une petite brioche.
- Dis-moi ma chérie, je ne voudrais pas paraître rabat-joie ou mettre le nez dans tes affaires, mais ton ami Coëlen, tes hommes le cherchaient ce matin.
Elle soupira profondément.
- Il est mort. Je vais leur parler.
- “Mort” Et bien voilà qui est fâcheux…
- C’est très ennuyeux en effet, père. Mais rassurez-vous, il sera très vite remplacé et sa mort aura servi à mes recherches, je l’ai enfin trouvé.
- Ah oui ? Mais c’est formidable, je suis fière de toi ma chérie. s’enthousiasma-t-il dans un sourire jovial. N’oublie pas que dans une semaine il y aura un gala… Une sorte de collecte de fonds pour les parias.
Lyanawën sembla soudainement songeuse puis elle redressa son visage vers son père un sourire en coin sur le visage, en atténuant la haine qui s’emparait d’elle, en songeant àAesril.
- Bien-sûr je serais prête comme d’habitude Père, mais par pitié Mère n’essayez pas de me mettre en contact avec des prétendants d’un ennui mortel cette fois… je pense avoir mon cavalier pour ce gala… et l’un de vous deux pourraient-ils m’obtenir la liste des invités ?
- Mais… Enfin Lyanawën, il faut y penser tout de même… Répondit Fayre légèrement contrarié.
- Laisser, ma chère, notre fille se débrouilleras toute seule pour cela. Je pourrais t’avoir la liste, j’ai déjà quelques noms en tête, mais dis-moi qu’as-tu en tête ?
- Je veux savoir si mon ami s’y rend… Reprit-elle avec une pointe de sarcasme dans la voix.
- Aesril ? Je ne sais pas, je n’ai pas encore vu sa réponse, mais il devrait… après les étrangers sa majesté souhaite s’occuper des bas-fonds…
- Parfait. Tenez-moi informé Père. Fit-elle en se redressant embrassant ses parents sur la joue rapidement Eh père, s’il vous plaît, pouvez-vous envoyé une invitation a cette chère Loralia… Cela me plairait de la revoir, qu’elle la reçoive le plus rapidement possible.
Puis sortit de la pièce pour se rendre à son bureau…
La colère et la haine ne l’avaient pas quittée depuis cette nuit, elle s’installa à son bureau, songeuse en réfléchissant durement à ses futures actions. Son plan initial était simple et fourbe, manipuler Aesril pour qu’il lui livre Mélicendre sur un plateau en se laissant capturé tant il serait pris à tout faire pour la protéger, délaissant ainsi sa propre protection, mais aujourd’hui et cela même si ce plan était toujours envisageable, elle désirait plus et voir plus grand, ils l’avaient effleurée, sont égaux avait était toucher, à présent elle souhaitait qu’il souffre à son tour, bien-sûr si elle mettait la main sur Mélicendre, les faire souffrir tous deux seraient facile, il fallait rusée et envisager d’autre moyen.
Et plusieurs options s'ouvraient à elle, toutes ce qu’elle détenait sur l’un et l’autre, renseignement, magie, information privée… Tout un tas d'opportunités qu’elle n’avait qu’à saisir délicatement. Elle affichait un sourire vicieux en se remémorant toutes ses possibilités et se leva pour faire sonner Seraphaë.
- Comment puis-je vous servir Madame? Demanda Seraphaë d’une voix monocorde.
- Faites sceller mon cheval. Je vais au laboratoire. Et donnez rendez-vous à l’un de nos hommes. Ce soir, à mon retour. Exigea-t-elle tout en préparant quelques affaires.
- Tout de suite Madame.
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Re: Les oiseaux siffleurs - Lyanawën
Jeu 24 Fév - 17:37
[size=35]Anima et dissection [/size]
Elle était vêtue de brais, d’un pourpoint et de cuissardes, coiffée d’un chignon bas qui lui donnait une allure masculine. Elle traversa une forêt de cerisiers en fleurs se dirigeant vers son laboratoire au grand galop, la vitesse et l’air qui caressaient son visage lui était agréable. Arrivé devant un manoir en ruine dont on pouvait distinguer seulement les fondations très anciennes, elle posa le pied au sol pour dissimuler son cheval derrière des fourrées dense puis s’avança pour gravir de grand escalier en marbre blanc dans le sol entouré de deux colonnes de pierres blanches à demi détruite.
Elle arriva dans un laboratoire maculé d’une douceur malsaine, décorer de fleurs séchées délicatement offerte par sa mère pour “égayer” les lieux, le laboratoire était parfaitement rangé, les murs habillent de bibliothèque chargée de livres et de manuels du matériel alchimique et médicale, comblait les plans de travail en marbre et au centre de la pièce se trouvait un grand fauteuil de cuir, paré de sangle tané sur les accoudoirs et niveau du repose-tête et des pieds, à côtés était installé un chariot sur lequel était disposé du matériel médical de précision ainsi que des gemmes taillées en forme de larme et un écrin de bois noble.
Elle revêtit une sorte de tablier de cuir clair, ressemblant à ceux des forgerons puis appela d’une voix forte dans la pièce faisant écho sur le matériel en verre.
- Allez m’en chercher une de préférence capable de parler !
Un Altmer à la stature imposante arriva alors dans la pièce trainant derrière lui sur le sol une femme d’une trentaine d’année, ligoté et entravé par des chaînes métalliques.
- Bien. Installez-là et n'oubliez pas de l’attacher fermement.
L’homme répondit d’un hochement de tête muet avant de surélever la femme pour la placer lourdement sur le fauteuil au centre de la pièce, attachant ses poignets, chevilles et son crâne par les sangles de cuir.
Lyanawën observa l’homme s’exécuter puis bascula son regard sur la divinatrice à demi consciente, la main posée sur ses lèvres songeuses. Elle avait une épaisse chevelure cendrée qui encadrer par sa longueur son visage fin et anguleux, des grands yeux ronds d’un gris clair terni par les sévices, un petit nez légèrement retroussé, des lèvres fines, ses traits était doux dû à son jeune âge ce qui lui conférait un petit air innocent de poupée de porcelaine. Elle se tourna vers un établi de marbre et se muni d’une seringue qu’elle remplit d’un liquide épais et laiteux.
- Bien… soupira-t-elle en se dirigeant vers la captive, injectant dans ses veines le produit.
La divinatrice sembla reprendre des couleurs et de la contenance, le regard vif, elle dévisageait l’Altmer avec effroi en tentant de gesticuler ses membres entravés.
- Shuut… Tout doux ma belle. On va discuter aujourd’hui toi et moi. Et tâche de me répondre le plus clairement possible, tu n’aimerais pas me mettre en colère, hum… Bon.
La jeune femme papillonna des paupières pour signaler à Lyanawën son obéissance, tandis-que celle-ci attrapa dans ses mains le coffret de bois qui se trouvait dans la chambre occupée par Mélicendre au Lion heureux. Elle proposa au regard de la divinatrice l’écrin.
- Peux-tu me dire de quoi il s’agit ?
La femme cligna des paupières sans dire un mot, comme tétaniser.
- Parle ! Les divins ton donner une langue sert tant, à moins que tu ne préfères que je te la coupe ?
- … No… no… non. Je… Je ne… sais… pas. Souffla-t-elle la voix tremblante au bord des larmes.
Lyanawën posa sa main au-dessus du coffret pour en décrypter le sortilège songeuse.
- Quelque chose était retenu dans cette boite, une sorte de sort d’entrave, mais je cherche à savoir ce que Mélicendre à bien pu enfermer là-dedans.
La divinatrice écarquilla les yeux en bougeant ses sourcils, ce qui n'échappa pas à Lyanawën, qui reprit immédiatement en détachant ses mots avec insistance.
- Hum… Tu connais Mélicendre ? Dis-moi ce que tu sais.
- Je… non… Je ne la connais… pas, c’est juste… des rumeurs…
- Et, que dise ses rumeurs…
- … Rien… Je… Ce ne sont… que des histoires…
Lyanawën expira l’air par le nez avec lassitude en se redressant pour se placer derrière elle en posant ses mains sur le sommet de son crâne, caressant ses cheveux dans un regard pervers.
- Allons… Allons… Tu ne sais pas ce que l’on dit des histoires et des légendes ? Il y a toujours une part de vérité.
- Je… Je ne sais pas… Je
Lyanawën envoya pulser sa magie fourbement dans le cerveau de la divinatrice pour y trouver son âme, les particules fulminent et cherche s’enroulant autour de son esprit pour l’emprisonner douloureusement.
- Non ! … pitié. Je… je vais vous… raconter…
- Bien. Tu vois on se comprend toutes les deux.
- C’est… Sa mère… Elle racontait souvent au plus jeunes l’histoire de sa fille qui… qui avait enfermé ses sentiments dans un écrin… à l’aide d’un rituel, dangereux et puissant… aveuglé par sa tristesse et sa détresse…. Elle leur racontait pour être certaine que ça serve de leçon… car aujourd'hui… nos… notre… magie décline à cause de… cela… répondit-elle haletante.
- Par-fait ! Hum… voilà qui est intéressant. Je sais que Mélicendre est à Daguefilante c’est là où se trouve votre camp n’est-ce pas ? Que va-t-elle y faire ?
- Heu… Je… Elle va se réunifier pour que tout redevienne normal et que les divinatrices… retrouvent leurs forces.
- Quand ?
- … À la… pleine lune…
- Dernière question, où se trouve votre camp, exactement ?
- Non… Je ne peux… pas… Je
- Quel dommage… On s’entendait si bien… Souffla Lyanawën vicieusement.
Elle envoya sa magie pour entraver son âme violemment. La divinatrice hurlait de douleur en exécutant des soubresauts ralentit par l’emprise et en quelque seconde la jeune femme perdit connaissance sous la torture. Lyanawën se dirigea vers le petit chariot pour s’emparer du coffret dans lequel se trouvait le prototype auriculaire et l’installer sur son oreille droite où elle avait préalablement rasé une partie de sa chevelure. Elle se munit d’une des gemmes ainsi que d’une pierre précieuse qu’elle positionna sur le bijou d’oreille. La magie de la divinatrice semblait être aspirée vers l’objet, faisant scintiller la pierre d’un flux lumineux. Elle positionna une main face au visage de la jeune femme et dans son autre main elle tenait fermement la gemme en crispa ses doigts pour concentrer sa magie sondant son âme de part en part pour l'englober, une brume lumineuse teintée de pourpre s'échappa des ports de sa peau, absorber par la pierre dans sa main.
L'Altmer affichait une expression satisfaite et un sourire malicieux, ses yeux pétillaient à la vue de la petite pierre remplie de magie. Elle déposa la gemme dans un coffret plus gros, numéroté puis elle ôta le prototype de son oreille pour en déclipser la pierre précieuse et la rangea à son tour, dans un coffret portant la même inscription. Elle posa deux doigts sur la carotide de la jeune femme.
- Celle-ci n'a pas survécu au processus. Préparer là pour une autopsie. Annonça-t-elle d’une voix dénuée d’émotions
L'Altmer silencieux s'avança pour libérer le corps de la divinatrice en la portant dans ses bras, tel une poupée inerte, il l’installa dans l’une des salles attenantes dont les murs étaient immaculés de pierre blanche, donnant une impression d'extrême propreté. Au centre de la pièce, une longue plaque de marbre reposait sur un socle où des sillons formaient une sorte de colonne vertébrale se déversant dans un baquet en acier. Sur les côtés un grand évier en marbres était disposé à proximité d'une grande étagère dans laquelle des bistouris et lames de toute taille, scie, ciseaux d'autopsie et autres matériels médicaux principalement en verre se trouvaient.
L'homme déposa la divinatrice sur la plaque glacée avant de se munir d'une grande paire de ciseaux pour tailler les pans de tissus qui revêtait son corps avant de se servir d'un linge humide et d'un bac plus petit pour laver son corps et baigner ses cheveux.
Lyanawën entra dans la pièce les cheveux attachés dans un chignon flou, vêtue d’une sorte d’une surblouse et de son tablier de cuir par-dessus. Elle frotta ses mains minutieusement à l’eau savonneuse puis s’approcha du corps en l’observant, réfléchissant en se passant les étapes qu’elle connaissait par-cœur dans son esprit, ensuite, elle se munit d’une paire de ciseau et tailla dans la toison fine de la jeune femme, se débarrassant ainsi de la plus imposante partie de sa chevelure, elle s’empara d’un coupe choux et rasa ce qu’il restait sur le crâne de la divinatrice. Une fois la peau apparente, l’homme ramassa les cheveux sur le sol pour les déposaient dans une petite cuve en métal, destiné à contenir les “déchets” de l’autopsie et se positionna au niveau de la tête du cadavre, droit comme un piquet en attendant les instructions, prêt à surélever le crâne au besoin.
- Bien. Voyons ce que ton magnifique cerveau cache, ma belle…
Elle s’empara d’une lame longue de cinq centimètres à l’extrémité légèrement incurvée en le tenant avec souplesse entre son pouce et son majeur en se servant de son index pour gérer la pression exercée. Elle incisait avec minutie, en partant du sommet du crâne en commençant de sa tempe gauche, traçant dans la chair en passant à quelques centimètres de l’oreille jusqu’à la nuque et de même de l’autre côté en joignant l’incision au creux de son cou. Elle détacha doucement la peau en l’ouvrant comme un écrin qui renfermé de précieux bijoux, laissant apparaître la boîte crânienne, l’homme posa ses mains en coupe pour maintenir la chair ouverte en épongeant le sang qui souillait l’ossature du crâne.
Lyanawën saisit d’un marteau de petite taille et un burin à tête plate, qu'elle positionna face à elle le maintenant horizontalement, guidé par le même tracé qu’elle venait d'effectuer. Puis se saisit du manche et frappa dans un mouvement assuré et avec force sur l'embout plat du burin faisant se fissurer l'os, elle progressa ainsi jusqu'à avoir parcouru le contour de la boîte crânienne. Elle positionna ensuite le plat de l'outil dans l'une des fissures, assénant, dans un dernier élan de force, un coup de marteau. L'os claqua dans un bruit sourd en se disloquant, se séparant de l'autre moitié de la boîte crânienne.
Elle laissa la place à son assistant qui posa délicatement le couvercle de chaire avant de se placer côte à côte avec l’Altmer. Il prit le burin que lui tendait Lyanawën et l’insera dans l’ouverture qu’elle venait de créer avant d’user de force pour déboiter l’os crânien dans son entièreté et de le retirer délicatement pour ne pas abimer les précieux organe se trouvant en-dessous. Avec une extrême minutie, elle sortit lentement le cerveau et le posa sur un plateau de verre qui bientôt se teinta d’écarlate, puis replaça l’os et referma la peau pour recouvrir à nouveau la boîte crânienne de la divinatrice, Elle s’empara d’un pot large en verre remplie d’eau claire et en sortit quelques sangsues qu’elle déposa sur le ventre du cadavre, avant de retourner auprès de l’organe laissant tranquillement les animaux faire le travail et récolter le sang à sa place. Elle avança prêt d’elle une balance à plateau sur lequel elle fixa à l'un des crochets un petit panier fin pour y placer le cerveau et de l’autre des poids qu’elle ajouter au fur et à mesure avant d'annoter le résultat sur un carnet ainsi que tous les détails physique visible à l'œil nu.
- Hum… ce cerveau est comme les autres, quelques grammes de plus que la moyenne, grâce au canal divinatoire, la partie du cerveau qui se situe entre le lobe frontal, le lobe pariétal et le lobe temporal qui est typique chez les divinatrices et renferme leurs dons, semble être totalement vidé. L'extraction est donc une réussite. L'hippocampe à subit des dommages extrême, rien d'inhabituel. Les connexions mémorielles paraissent sur-développer ce phénomène est courant chez les divinatrices, également. annonça-t-elle dans une profonde réflexion tout en écrivant sur le petit carnet. Bien, bien, Tout est parfait. Vous pouvez nettoyer.
L’Altmer cligna des paupières en se munissant de l’organe qu’il déposa dans le baquet de déchet en métal. Dans le fond de la pièce une porte dissimulé renfermer un âtre encastrer. Il attisa de plusieurs bûches le dernier niveau servant à chauffer le grand four, avant de vider le bac à l’intérieur faisant brûler les parties organiques, puis il bascula le cadavre sur une grille métallique épaisse, traînant la grille sur le sol avant de la redresser pour l’y placer également, laissant la divinatrice disparaître dans les flammes en refermant l’incinérateur, puis le dissimuler derrière la grande porte.
Lyanawën passa la journée dans ses recherches, combinant multitude de pierres, de magie et de sang, en annotant chaque réaction avec minutie. à chaque fois elle procédé de la façon suivante : il fallait transformer le sang liquide en solide pour cela il suffisait de faire bouillir le liquide écarlate doucement et laisser les heures faire le reste, une fois les particules liquide évaporé, le sang cuit et solidifier, se transforma en pierre de sang puis réunir la magie de la divinatrice avec le sang, dans la pierre précieuse correspondant à son don.
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