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Agnia Fleurs d'hiver
Ven 7 Jan - 11:54
Partie 1 : Le commencement d’une vie
Le jour se levait lentement sur la ville de Vendeaume et la neige était tombée du ciel toute la nuit, recouvrant le sol fait d’immense dalle de pierre d’un épais manteau blanc. Je me souviens avoir veillée tard ce soir-là je venais de fêter mes vingt ans et le monde autour de moi fourmillait de belles promesses, mais ce qui avait tourmenté mes songes n’était pas l’une d’elle, mais une concrétisation d’un avenir radieux.
Ma mère revenait de la chasse, une biche tirer par une petite luge de bois dans son dos, son visage était ébloui par les rayons du soleil qui reflété sur la blancheur du sol et j’affichais a cette vision, un sourire attendrit, père lui travaillé encore, il ce situé à quelque kilomètre de là, dans une forêt plus au nord de la ville, abattant les immenses sapins pour fournir ses clients en bois de chauffage ou autres artisans. Quand c’était le cas, il rentrait tard, mais aujourd’hui il m’avait promis de revenir au souper pour l’occasion.
J’avais économisé des mois durant pour acheter une tenue plus jolie que celle dont je disposais et plus les heures passer plus le stress prenait possession de mon corps, cela se présentait sous formes de fourmillement dans mon estomac mes mains tremblaient alors que je préparais le repas avec mère en fin de journée.
Comme il me l’avait promis, père passa la porte vêtue de son épais manteau fait de peau d’ours, de ses imposantes bottes en cuir. Ses pommettes étaient rougies par le vend glaciale et ses lèvres délicatement bleutées, il se dévêtit pour se joindre à nous se plaçant devant l’âtre qui réchauffer la pièce, il ne disait pas un mot, mais je lisais clairement l’inquiétude sur son visage et comme pour me faire pardonner de lui imposer de tels tourments je m’approchais de lui pour lui offrir un potage bouillant pour réchauffer ses mains, il redressa son visage vers moi, attendrit et ses yeux bleus transpercer mon cœur d’une chaleur intense, il m’offrait un sourire doux et aimant en posant une main sur mon bras d’une légère pression pour me remercier et je retournais en cuisine pour aider mère à finaliser notre repas.
Le temps pour nous semblait s’être arrêté, personne n’osait parler, mère et moi patientons attabler toutes deux, étions plongés dans nos pensées alors que père commençait à tourner en rond, d’impatience ou d’inquiétude, encore aujourd’hui je ne serais le dire, l’attente était presque insupportable, je tirais sur les pends de ma robe en me mordant les lèvres d’inquiétude quand on frappa à notre porte, mère et moi nous lancions un regard entendu suivi d’un sourire satisfait et père nous lancer un regard désapprobateur, taquin, en ce dirigeant vers la lourde pour accueillir notre tant attendu visiteur.
J’entendais les voix dans notre petite entrée et mon cœur s’apprêter à céder d’impatience, mon père s’avança me lançant un sourire pincé, forcer. Il était suivi d’un homme à la carrure imposante, les épaules larges que l’on devinait malgré l’épaisse fourrure qui lui recouvrait le dos, les cheveux attachés en tresse serrer ornée de magnifiques bijoux en métal, une barbe fine et subtilement taillée pour l’occasion, des yeux bruns perçants. C’était lui, Yorck… Le tant attendu et à sa vue, je me levais subitement de ma chaise faisant au passage taper mon genou sous la table en laissant échapper un léger gémissement douloureux avant de me présenter devant lui. Bien-sûr lui et moi nous connaissions depuis des années déjà, mais en présence de mes parents, je tentais de resté calme et replacer mes idées en place dans ma tête.
- Bonjour Thora, Merci de me recevoir. Agnia… Je suis heureux de te voir. Dit-il d’une voix chaleureuse.
- Je suis heureuse de te voir Yorck… Répondit-elle en bougeant ses lèvres mécaniquement en rentrant sa tête dans ses épaules.
- Installez-vous, Agnia à cuisiner toute l’après-midi pour vous. Reprit Thora en désignant la chaise à proximité de son époux.
J’observais avec amusement Yorck s’installé au côté de mon père empli de bonnes manières et me dirigeais avec mère pour servir le diner. À table les deux hommes échangés des banalités, parlant de chasse, de bucheronnage et des neiges importante de ses derniers temps, nous remplissons les assiettes de chacun avant de nous joindre à la conversation, mais une fois assise Yorck toussa dans sa manche en m’observant et se leva de sa chaise en tournant son visage vers mon père, qui en avala sa bouchée de surprise.
- Encore merci à vous de m’accueillir pour partager ce repas.
Il était clairement anxieux, tentant cependant de ne rien laisser paraître, il se plaça à côtés de mon père dans une gestuelle cérémoniale inhabituel.
- Harald… Je... Voilà j’aime votre fille, depuis enfin… depuis toujours. Je viens vous demander sa main.
Les mots avaient été prononcés avec sérieux et j’avais l’impression que mon cœur allait se mettre à fondre tant le silence qui les avait précédés était insoutenable. Mon père plissa les yeux d’un air froid, entre la contrariété et l’incompréhension, il recula sa chaise pour se lever et se mettre face à Yorck
J'observais la scène impuissante en regardant mère avec inquiétude, j’étais prête à me redressais moi-aussi quand mon père tourna son regard vers moi, il plongea ses yeux dans les miens puis esquissa un sourire avant de prendre le courageux prétendant dans ses bras fermement, lui offrant une tape dans le dos. Validant ainsi notre union.
Notre mariage fût l’un des plus beaux jours de ma vie, Nos deux familles étaient réunies et bien-sûr Yorck avait dû prouver à mes parents qu’il serait un gendre idéal pour leur fille, il y avait mis toute sa volonté, sa force et son courage pour leur plus grand bonheur.
J’arrivais sur un radeau chargé de fleurs fanées de ma création, c’était mon métier, c’est de cela que me venait mon nom, je préservais la beauté des fleurs malgré le froid de notre région. Les femmes de nos deux familles me précédé sur des radeaux garnis d’offrande et de fleurs, nous longions le cours d’eau pour arriver un peu plus loin de la ville a la lisière des bois, la famille de York avait construit des tipis et des tentes pouvant recevoir tout ce beau monde. Je posais le pied sur terre avec son aide, dans ses yeux, je voyais des éclats de tendresse, sa main dans la mienne me réchauffer le corps et je le suivis ainsi jusqu'à notre prêtre de Mara, il récitait un discours plein de promesse et les cris de joie fendaient les cieux, m’arrachant des larmes de joie. Je n’arrivai pas à me détacher de son regard en faisant la moue de gêne, je me sentais fragile et perdus ainsi à la vue de tous, observée, au centre de l'attention, mais quand ses mains prenaient les miennes, tout autour de nous, avait disparu, il n’y avait que nous, la chaleur de sa peau et la tendresse dans son regard, une infinie tendresse dans laquelle je pouvais me noyer sans hésitation. Le prêtre récité les vers d’un serment traditionnel en nouant lentement nos mains d’une étoffe de lin. Je déglutissais, ma gorge était asséchée, mon estomac noué, je tremblais d’impatience, aujourd’hui… Je serais sienne à jamais, comme nous l’avions toujours souhaité.
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