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Lilyth
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Dance Macabre Empty Dance Macabre

Mer 5 Jan - 10:32
------------AVERTISSEMENT--------------------------------------------------------------------------------------
Ce texte s’adresse à un public averti. Il comporte des scènes à caractère sexuellement explicite pouvant être considérées comme pornographiques. Il met également en scène des penchants sexuelles considérées comme immorales et qui ne reflètent en rien ceux des auteurs, merci de faire preuve de maturité à cette égard. Si les sujets comme le voyeurisme, la nécrophilie, la soophilie ou le vampirisme (sexualité lié à l'attirance pour le sang) nous comptons sur la discrétion du lecteur qui préférera ne pas lire ce texte.
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Tourbe-Moirée était assis devant le lukiul qui se dandinait mal à l'aise. Ils se trouvaient dans une taverne tout à fait charmante au sud d'Elsweyr. Les problèmes des Compagnons ne l'intéressaient guère et devant les voix discordantes qui sonneraient vraisemblablement la fin de cette compagnie, l’argonienne avait repris ses activités habituelles. Elle tentait vainement d’expliquer à l’individu qu'il ne devrait pas avoir honte de sa mue. Depuis qu'elle l'aidait à se recentrer sur ses racines saxhleel, l'heureux lézard voyait sa peau se défaire par plaque entière pour remplacer ses brunes écailles par un vert lumineux.

  • Ami loin des racines, c'est la preuve que vous changez et évoluez. Ce n'est pas une tare mais une merveille. Appréciez ce cadeau, c'est le plus profond de vous-même qui renaît. 
  • Mais regardez moi, chouina le lukiul, je suis difforme, laid et si répugnant. 
  • Si c'est une punition que vous voyez, un châtiment vous vous infligez. Jamais vous n'entendrez la voix de l'Hist.
  • Oooh je suis un cas désespéréeeeee..

Tourbe-Moirée avança vers lui une énième coupe de vin en espérant que l'alcool lui monte à la tête. S'il ne devenait pas assez docile, elle pourrait toujours utiliser des arguments plus …. Délicieux. Patiemment elle l'écoute mais son regard se perd au loin sur la multitude de Khajits qui semblaient onduler comme la mer avec leur souplesse. Soudain quelqu'un attire son attention. Quelqu’un qui depuis le délabrement de la guilde, elle n’avait pas vu.

Chantonnant dans une chouette petite taverne, Vikkye regardait les différentes personnes présentes. "Lalalala c’est une petite bétonne qui courait dans la… oh un beau spécimen" se dit-elle arrêtant la petite chanson tant entendu à la Citadelle. Elle s'approcha d'un jeune khajiit au bar. S'asseyant à côté de lui, elle lui lança un regard des plus évocateurs. Le jeune chat en fut tout troublé et demanda d'une voix bégayante un verre pour la rouquine. 

  • Merci belle crinière. 
  • Heu.. Je… heu… de rien madame. 
  • Madame ? C'est un peu vexant, je ne dois pas être plus âgé que toi. 

Faisant une mine faussement vexée, la bétonne se réjouissait de l'effet produit. Elle passa furtivement sa langue sur ses lèvres, savourant par avance son prochain goûter. 

L’argonienne était surprise de trouver Vikkye ici. Elle plante celui avec qui elle partage sa table et s’avance vers le comptoir. Elle pouvait voir la cambrure irrésistible de l’adolescente avec ses vêtements décadents et Tourbe-Moirée se permit de lorgner. Elle s’avança juste derrière elle pour dire:

  • Au moins que ce ne soit plus pour reconnaître ta qualité de Dame que par respect par ton âge qu’ainsi il t’appelle.

Surprise, Vikkye se retourna. Un large sourire apparut sur son visage.

  • Tourbe ! Mais c’est génial ! Que fais-tu la ?
  • heu excusez moi… commença a dire le jeunot

Vikkye se tourna vers lui et lui offrit son plus beau sourire :

  • Vas t’en vite ou je te dévore. Dit elle en montrant ses croc

Le jeune garçon devint blême et ne demanda pas son reste.

  • Bon revenons à ce qui est vraiment intéressant belle écaille.
  • Je viens servir ma tribu en répondant à l'appel de mon Hist.
  • Oh tu as trouvé un sang froid perdu ? 
  • Oui, un bon candidat. Il est très investi. Mais…

Elle jette un regard en arrière vers l’espèce de loque informe qui pleurait ses écailles perdues.

  • Disons que j’espère qu’il ne se fera pas dévorer par un vorisplasme à peine une griffe dans le marais. 
  • Si il meurt c’est qu’il n’était pas assez résistant sinon tu n’as qu'à l'accompagner… Mais je voudrais que tu reste un peu avec moi, je pourrais avoir besoin de toi.
  • Il n’est de toute façon pas prêt… Besoin de moi? Voilà qui est nouveau, elle montre les dent avec ravissement

Se rapprochant un peu de son ami écailleuse, elle vint lui susurrer à l’oreille :

  • Je suis à la recherche d’un objet trééééés intéressant, et qui devrait te plaire aussi.

Elle finit sa phrase et donna un furtif coup de langue avant de se redresser. Tourbe-Moirée frissonna et sa queue se balance.

  • Prédatrice blafarde, je suis toute ouïe?
  • J’ai entendu parler d’un objet spécial ! Une ancienne relique mystique et puissante qui peut faire ressentir le plaisir de l’autre.
  • Plaisir? Plaisir… psychique? Charnel?
  • Je ne sais pas trop, certainement charnel, apparement c’est un ancien seigneur qui l’aurait fais commander pour savoir si sa femme et ses concubine simulaient au lit. Il en aurait fait emprisonner un certain nombre après avoir utilisé cette relique.
  • Les humains ont parfois d'étranges pulsions… Fascinant comportement. En quoi puis-je aider la noble chasseresse?
  • Et bien de ce que j’ai appris, il y aurait un marchand qui passe dans cette taverne fréquemment et il pourrait avoir des informations sur la relique. Il se fait appeler Passe-bignou !
  • C’est une blague?

Visiblement le dieu de la chance avait soufflé sur leur quête à peine commencéElle pivota pour tendre son bras et pointer de la griffe la table qu’elle venait de quitter. L’argonien avait enfin séché ses larmes et avalait goulûment le vin.

  • Le voilà. Eoki, lézard parmi les chats, que ses amis nomment Passe-bignou...
  • Fantastique ! Tu me le présente ? 

Cela doit-être la volonté de l’Hist, se dit Tourbe-Moirée en plissant ses paupières. Ce hasard, ne pouvait en être un. Les dés du destin avaient roulé en sa faveur. Elle guida la vampire jusqu’à Eoki. 

  • Enfant loin des racines, je dois te présenter Vikkye, béni par les ténèbres.
  • Euuuh… Je.. Enchanté! fit-il en tirant sur sa cape pour couvrir sa peau pelée.
  • Oh bonjour sang froid, il parait que tu te nomme Passe-bignou c’est bien ça ?

Elle posa la question en se mettant évidemment en valeur. Mais l’argonien ne semblait absolument pas succomber à ses charmes.

  • Oui, oui. Enfin mes amis m'appelle ainsi pour me charier…. 
  • Mais c’est super ! Du coup vous pourrez me renseigner, je cherche un objet appelé, la compensation du petit gourdin, il me semble c’est un parchemin, en sauriez-vous quelque chose ? 
  • Hum… ça dépend qui demande et pour combien!
  • Quel est ton prix ? Je suis sur que mon amie et moi même pourrons te satisfaire...

Vikkye parlais sur un ton des plus enjôleurs tout en continuant de se mettre en valeur. Il sortit un papier et tapota de la griffe. La vampire lu la somme sans laisser paraître son opinion. Tourbe se pencha par dessu l’épaule de Vikkye, leur corps entrant en contact à son plus grand plaisir:

  • Les chiffres ne parlent pas, j’ignore ce que cela représente mais ami, il faudra vous libérer de votre passion pour les attraits matériels pour que l’Hist vous prenne en ses branches.
  • Bien dit ma belle. fit la vampire en déposant un baiser sur la joue de son écailleuse amie. 
  • Oh mais je… enfin, Eoki semble soudain perdu
  • Personne ne t’impose le changement, en profita Tourbe, c’est à toi de le provoquer.
  • C’est que… ca vaut très chère votre info et puis, il baisse d’un ton, c’est pas très sûr de divulguer ça. 
  • Aller tiens prends ça et dis nous tout.

La rouquine déposa quelques pièces dans une poche du marchand. L’argonien ne sembla pas du tout satisfait par la quantité d’or mais c’était un bon compromis. Il se pencha et sur le ton de la confidence leur exposa toute l’histoire. L’objet en question avait été volé par un valet jaloux qui avait fini tuer pendant un jeu coquin, apparemment la puissance de la relique avait fait perdre la tête à sa partenaire ! Dommage, elle avait de longues griffes. A la suite de ça il y a une période trouble où chacun prétendait posséder le fameux objet qui révélait vos pensées les plus profondes en vous plongeant dans un délice absolu. Beaucoup de faux avaient d’ailleurs tourné mais Passe-bignou n’était pas dupe! Lui, il avait une piste solide! Lève-la-queue, un garde-du-corps qui voyageait beaucoup, lui avait dit qu’il se passait des choses bizarres dans une petite seigneurie au Sud du Nord d'Elsweyr. Enfin au centre, vous voyez quoi. Des jeunes filles et jeunes hommes se pressaient par dizaine chez un énorme Kajhit obèse pour y recevoir des enseignements et ensuite répendre sa bonne parole. Et apparemment en ressortant, ils ne jurent que par ce baron grotesque affirmant ne plus jamais pouvoir ressentir de plaisir avec un autre.

  • Mmm ça vaut le coup d’aller vérifier tu ne crois pas Tourbe ? Et puis on va pouvoir confirmer si ce baron s’y connait vraiment.

Un sourire sadique et plein d’envie s’étira sur les lèvres de la demoiselle révélant ses crocs. Tourbe-Moirée qui en réalité n’avait pas mieux à faire, accepta. Le voyage lui importait bien plus que la destination: passé du temps avec Vikkye elle en rêvait depuis des mois. Elle espérait bien en profiter. Elle promit donc au lukiul de revenir après sa mue, annula les réservations de sa chambre et se délecta de partir avec sa brétonne. Elles firent route à pied, profitant du paysage et discutant sur le chemin, non sans faire une halte à tous les coins qu’elles jugeaient propices aux ébats. Il parait que l’on peut entendre des cris de plaisirs quand on passe dans certain recoin du sud d’Elsweyr maintenant. Leur lieu favori fut un petit lac, très apprécié pour un bain de minuit. Elles arrivèrent bientôt dans la partie sud du nord d’Elsweyr et commencèrent à se renseigner sur le baron. Elles croisèrent un voyageur itinérant et lui demandèrent ce qu’il savait à ce sujet. Le voyageur s’empressa de répondre à leur attente :

  • Oh si vous saviez ! J’en reviens tout juste. Rencontrer ce baron incroyable m’a laissé tout chose. Jamais plus je ne pourrais partager le corps d’un autre. Vous devriez y aller aussi, il est si bon….
  • Ohoh et comment se nomme ce cher baron ?
  • C’est l’énorme baron Poutre-à-chaton
  • …..Original on va dire, savez vous où il se trouve ?
  • Oui oui, je vais vous l’indiquer, regardez vous allez un peu au sud puis plein ouest ! Vous ne pouvez pas vous tromper, il faut tourner à l’arbre de la Dame en Levrette. Et après tout droit et c’est le seul bâtiment du coin. Bonne journée à vous, puisse la sainte poutre vous bénir !

Sur ce le voyageur parti tout content non sans boiter un peu. Tourbe-Moirée proposa quand même de prendre leur temps, elle n’avait pas l’habitude de suivre un programme et heureusement pour elle, Vikkye non plus. Lors d’une halte au alentour d’une ville, l’argonienne demanda :

  • Ma belle au yeux de rubis, depuis quand ne t’es tu pas nourri?
  • Hmm depuis quelques jours juste avant de tomber sur toi, j’étais tellement excitée de te retrouver que j’en ai oublié ma faim haha.
  • Hum nous ferions bien peut-être de te trouver un festin…
  • Tu es sur ? Je peux tenir encore un peu ne t’en fais pas et puis me blottir dans tes bras me suffit pour le moment ma belle écailleuse.

Les crêtes de Tourbe-Moirée s’agitèrent et ses narines se dilatèrent. Elle voulait chasser et elle aurait aimé le faire avec la vampire. Ce qu’elle proposait était toutefois si tentant. Elle resta silencieuse. Observant le comportement de Tourbe, Vikkye demanda :

  • Sinon nous pouvons chasser puis s'étreindre qu’en pense tu ? 

Tourbe-Moirée dévisagea l’adolescente, qui d’elle prenait soin de l’autre? N’est-il pas censé en être autrement? Elle ne voulait pas qu’on ménage ses sentiments, elle n’en avait pas besoin. Et elle pouvait faire ses choix.

  • Attends ici si tu le souhaite, l’adrénaline de la traque m’appelle autant que le besoin de chair tendre. Je suis las des viandes cuites des humains.
  • Non, je viens avec toi ! Je sens que ça va être amusant !

Elles avaient croisé pendant la journée des antilopes beiges rayées de blancs et l’argonienne rêvait d’en faire son repas. Elle se lève, s'étire et quand elle se penche pour toucher ses pieds, sa colonne craque. Sous les yeux ébahis de Vikkye, une épine dorsale se hérisse. Bientôt des petits picots se dressent sur ses épaules et ses bras, la vampire ne s’y trompe pas: ce sont des aiguillons empoisonnés. L’argonienne se débarrasse de ses chaussures, de ses effets pour ne rester vêtue que d’un justaucorps sombre. 

Elle s’agenouille au sol et prononce en Jel une prière pour la bonne chasse et le respect de la vie. Avec le sable, elle se couvre les écailles, les imprègnent de l’odeur du désert. Vikkye observe l’argonienne dans son étrange rituel et reste immobile. Finalement, elles se mettent en chasse.

Griffes avides mordent la terre, mordent la chair
Pupilles infaillible transpercent la distance
Ondule le reptile comme l’onde et la pluie
Glisse le serpent entre les rochers avec la souplesse du vent
Qu’il coule en toi ou sur toi, désir de tuer, pulsion meurtrière.
Odeur de sang, chaleur animal,
à mains nues tu prends la vie
à main nues tu te nourris.

Vikkye suivait l'argonienne utilisant ses facultés vampiriques. Elle devint une ombre suivant sa sauvage compagne. Une antilope jeune mais vigoureuse se trouvait devant, elle n’eut pas le temps de bouger que deux prédateurs avides de sang se jetèrent sur elle. Tourbe lui lacéra le flanc, l’antilope essaya de fuir en sens opposé mais une jeune rouquine sortit des ombres et lui déchira les jambes avants, les tendons sectionnés, la bête s'écroula sous son poids. Tourbe fonça et acheva la bête en plantant sa main dans son cou. 

Tourbe-Moirée plongea sa tête dans la bête pour manger sans vergogne. Elle laissa cependant les abats de côté, si Vikkye n'en voulait pas… ca ferait de très bonne offrande pour exercer sa magie noire. Finalement satisfaite et repus elle abandonna le cadavre et se mit à lecher ses griffes. Il y avait bien une autre créature qu'elle aurait dévorer mais cela attendrait.

Mais Vikkye ne voyait pas les choses comme cela. Après la chasse, elle se jeta sur Tourbe et les deux femmes finirent entre les tripes et le reste de l’antilope. Couvertes de sang, la vampire et l’argonnienne s’enlacèrent jusqu’à l’orgasme. La chasse en tout cas avait rendu à l'argonienne une humeur des plus radieuses et elle purent continuer jusqu'à chez le baron dans une ambiance de colonie de vacances.

Elles arrivèrent devant une imposante bâtisse aux détours d’une falaise. Le manoir avait été construit à flanc de montagne et avait quelques éléments de défenses. Les deux femmes se présentèrent à un garde qui les reluquait sans s’en cacher.

  • Que puis-je pour vous, beautés ?

Son ton laissait sous-entendre toute l’envie salace qu’il avait entre les jambes. Vikkye pris les devants :

  • Oh mais bien sûr ! Nous cherchons le Baron Poutre-à-chaton ! 
  • Oh vous êtes venu pour voir l'énorme baron ! Encore des nouveau venus pour le baron, vous pouvez entrer mais faites la queue comme tout le monde. 
  • Avec grand plaisir mon mignon. 

Les deux femmes passèrent le garde et entrèrent dans la propriété. Dans les jardins, peu de gardes patrouillent et quelques visiteurs indécis discutaient ici et là.

  • Ca m’a l’air bien vivant ici… se dit Tourbe.
  • Un peu trop même, répondit Vikkye un sourire sadique et plein d’envi sur le visage.
  • Ma queue fouette le sol.

Entre les mets de qualités, les spiritueux qui coulaient à flots, les fumoirs bondés, les salons dansants et les mètres-carrés des literies ininterrompus, la demeure du baron semblait belle et bien être la maison du plaisir. Et pourtant bien qu’on trouve partout des gens débauchés, le malaise grandissait alors qu’elles s’enfonçaient dans la propriété. C’était étrangement creux. On croisait souvent des petits groupes surexcité qui échangeaient avec de petits cris leur expérience, pourquoi cette impression que tout était si… ternes? Elles entrèrent dans le grand bâtiment au fond du jardin. Une file de personnes attendaient devant les portes d’une antichambre avec de grands rideaux rouges.  

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  • Oh regarde ma belle enfant, des encensoirs !
  • Tu penses que c’est pour couvrir certaines odeurs ?
  • Je ne sais pas, les humains ont des coutumes biens étranges parfois.
  • Oh j’ai une idée, attends moi la.

La jeune vampire utilisa ses dons de la nuit pour aller à chaque encensoir et revenir comme si de rien n'était.

  • Mmm qu’a tu fais ?
  • Oh presque rien, je trouve que pour un lieu qui doit respirer l’orgasme, la tête des gens ont l'air d’une tristesse, ça va simplement les aider. Tu verras dans quelques temps, hehe.

La jeune femme joyeuse pris le bras de sa belle écaillese et décida qu’attendre n’était pas fais pour elles. Elles passèrent devant tout le monde sans aucune forme de respect. Dès qu’une protestation allait venir, un délicieux battements de cils de la vampire les éteignit aussitôt. Tourbe-Moirée elle ne pouvait pas ignorait l’ambiance malsaine et le regard éteint des convives. Malgré leur rire, leur ivresse, ils avaient tous  une odeur de maladie qui répugnaient la femme lézard. Après quelques secondes devant les portes, celle-ci s’ouvrir pour laisser passer les 2 femmes, puis se referment derrière elles. Une voix se fit entendre dans cette pièce à l’ambiance tamisée et parfumée d’encens.

  • Bienvenue à vous mes délicieuses créatures ! Si vous voulez connaître le plaisir suprême, vous êtes au bon endroit.

En s’approchant plus, les 2 demoiselles trouvèrent un Khajiit plus qu’obèse sur un canapé en hauteur. Ses poils luisants empestaient les parfums autant que ses vêtements. Il avait dans sa main un objet étrange. Une sorte de tube légèrement flexible et arrondi au deux extrémités.

  • Oh est-ce la fameuse relique qui vous fait transporter dans le bonheur de la passion charnelle ?
  • Je vois que vous êtes bien renseigné, c’est celle-la même ! Approchez et venez toucher !

Vikkye curieuse s’approcha et empoigna l’objet à pleine main…… Elle ne ressent rien, pas une once d’énergie ou de magie provenant de l’objet à la surface lisse. Voilà qui était plus que curieux. Sur le visage du baron qui les regardait graveleusement se dessina un sourire vicieux: 

  • Mettez vous à l’aise et venez ! Nous allons l’essayer tous ensemble. Qu’en pensez vous? Regardez donc mes hôtes? Ne semblent-ils pas à l’aise? Ne sont-ils pas ravis?
  • Une vraie maison des plaisirs, bien qu’un peu tristounette, admit Vikkye

Tourbe-Moirée observa les alentours. La pièce spacieuse était ouverte sur nombres de couloirs et d'alcôve. Dedans on pouvait voir des mâles et des femelles de toute race et de tout horizon ronronner de plaisir, décadente foule anonyme perdue dans les plaisirs de l’ivresse. Les apparences sont parfois trompeuses. Elle pouvait sentir l’odeur de la tromperie, de la détresse. Peu importe ce que prétendait le baron, ses gens n’étaient pas la de leur plein gré et certainement pas heureux de l’être. Ils empestaient la peur, la soumission et la faiblesse.

  • Baron, le sarcasme n’a jamais été le fort des saxhleels laisser moi soupçonné le mensonges. Dans votre relique et votre maison je n’ai guère confiance.
  • Mais… voyons, de quoi vous parler? Vous êtes mes invités, délassez vous donc un peu, vous semblez venir de loin. Je suis sûre que c’est la fatigue qui parle, nous sommes la pour nous amusez! Posez vous un instant et vous verrez, tout vos soucis… disparaîtrons!

Son sourire s’élargit tandis qu’il tapotait son ventre en jouant avec la relique. N’ayant nullement l’envie de se faire le chat, mais voulant même tester la relique, Vikkye échangea un regard entendu avec Tourbe. Elle sentait aussi à présent ce léger contraste entre ce que devrait être l’endroit et ce qu’il était vraiment. La vampire se tourna vers le baron.

  • Alors amusons-nous ! 

La jeune fille avait non seulement le sens du timing mais aussi du spectacle. Elle enfonça profondément sa main dans le torse du marionnettiste qui droguait des innocents pour les maintenir sous son emprise. “Je vais vous prendre ça” annonce-telle gaiment en prenant la relique de son autre main. De ses ongles acérés, elle sectionna le moindre lambeau de chair qui pouvait retenir son cœur et le sortit de sa poitrine. Et comme Vikkye rayonnait, couverte d'éclaboussures du sang de sa victime, la poudre qu’elle avait innocemment ajouté dans plusieurs encensoir eut assez brûlée pour faire effet.

Pour l’argonienne qui voyait les odeurs comme certain voit les couleurs ce fut un spectacle délectable de réaliser que la senteur violacé de l’encens était devenu une traînée rose teinté de paillettes rouge qui à chaque respiration formaient des volutes autour des innocentes créature dépravée qui erraient ici. Et enfin elle eut la joie d’en découvrir les effets.

Chacun se redressa les muscles tétanisés, les yeux écarquillés. Ils dodelinaient de la tête quand un premier se leva. Sans ménagement le kahjit d’une trentaine d’année plaqua un autre plus jeune au sol. Il passa ses mains sur son torse puis empoigna sa crinière pour l’attirer à lui et… l’embrasser. Une brétonne au long cheveux ondulés dans l’angle opposé fit tomber sa robe au sol en murmurant: “viens toi, oh oui et toi, viens, prends moi!”. L’altmer à l’allure autoritaire qui ignorait tout le monde depuis l’arrivé de Tourbe et Vikkye pris la femme par le bras et la tira à lui sans ménagement. Il commençait déjà à malaxer la poitrine de sa proie quand un autre homme tout proche le lui disputa en le repoussant. Alors qu’ils semblaient sur le point d’en venir au mains, la brétonne sourit en écartant les jambes, invitant l’un à y plonger son nez tandis qu’elle attirait l’autre à ses lèvres supérieures.

Et autour des deux compagnes, chacun cédait à ses pulsions. Certains baisaient comme des bêtes primitives, d'autres se noyaient d’un un érotisme insolent pendant que certains depuis longtemps s’étaient laissé déborder par la luxure. Le plus amusant c’est que cela semblait se répandre comme une maladie, contagieuse au contacte plus rapidement que l’air ne se diffusait. Tourbe-Moirée pivota lentement sur elle-même pour observer ce spectacle étourdissant dont elles seules semblaient être épargnées.


Contenu à caractère sexuel ou pornographique:
C’était un combat de chaque instant et chacune pensait : oui voilà une conquête à mon image, une proie, un prédateur, un jouet qui ne cessera pas de fonctionner, un amusement qui jamais ne se brisera. 

Dans leur délire abominable, leur passion grotesque, leurs fantasmes inqualifiables, elles s’étaient trouvé un reflet, un semblable. 

Quelqu’un qui comprend et partage, quelqu’un qui ne se noie pas dans la folie mais danse avec l’absurde. Quelqu’un pour qui les frasques de la vie sont plus qu’un crime pendable qui vous condamne à une sentence irrévocable. Quelqu’un à l’esprit agile qui ignore la barrière des mœurs raisonnable et le chemin des mentalités figées. Quelqu’un qui vous accepte sans chercher à vous comprendre. Quelqu’un comme nul autre.
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