- LilythRédacteur en chefRat de bibliothèqueVous avez publier plus de 400 messagesRomancierVous avez créer 20 sujetsLe pouvoir de l'amitiéVous avez demander un membre en amiLe pins symboliqueVous êtes sur le forum depuis plus d'un an
- Messages : 548
Date d'inscription : 11/01/2021
Dance Macabre
Mer 5 Jan - 10:32
------------AVERTISSEMENT--------------------------------------------------------------------------------------
Ce texte s’adresse à un public averti. Il comporte des scènes à caractère sexuellement explicite pouvant être considérées comme pornographiques. Il met également en scène des penchants sexuelles considérées comme immorales et qui ne reflètent en rien ceux des auteurs, merci de faire preuve de maturité à cette égard. Si les sujets comme le voyeurisme, la nécrophilie, la soophilie ou le vampirisme (sexualité lié à l'attirance pour le sang) nous comptons sur la discrétion du lecteur qui préférera ne pas lire ce texte.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Tourbe-Moirée était assis devant le lukiul qui se dandinait mal à l'aise. Ils se trouvaient dans une taverne tout à fait charmante au sud d'Elsweyr. Les problèmes des Compagnons ne l'intéressaient guère et devant les voix discordantes qui sonneraient vraisemblablement la fin de cette compagnie, l’argonienne avait repris ses activités habituelles. Elle tentait vainement d’expliquer à l’individu qu'il ne devrait pas avoir honte de sa mue. Depuis qu'elle l'aidait à se recentrer sur ses racines saxhleel, l'heureux lézard voyait sa peau se défaire par plaque entière pour remplacer ses brunes écailles par un vert lumineux.
- Ami loin des racines, c'est la preuve que vous changez et évoluez. Ce n'est pas une tare mais une merveille. Appréciez ce cadeau, c'est le plus profond de vous-même qui renaît.
- Mais regardez moi, chouina le lukiul, je suis difforme, laid et si répugnant.
- Si c'est une punition que vous voyez, un châtiment vous vous infligez. Jamais vous n'entendrez la voix de l'Hist.
- Oooh je suis un cas désespéréeeeee..
Tourbe-Moirée avança vers lui une énième coupe de vin en espérant que l'alcool lui monte à la tête. S'il ne devenait pas assez docile, elle pourrait toujours utiliser des arguments plus …. Délicieux. Patiemment elle l'écoute mais son regard se perd au loin sur la multitude de Khajits qui semblaient onduler comme la mer avec leur souplesse. Soudain quelqu'un attire son attention. Quelqu’un qui depuis le délabrement de la guilde, elle n’avait pas vu.
Chantonnant dans une chouette petite taverne, Vikkye regardait les différentes personnes présentes. "Lalalala c’est une petite bétonne qui courait dans la… oh un beau spécimen" se dit-elle arrêtant la petite chanson tant entendu à la Citadelle. Elle s'approcha d'un jeune khajiit au bar. S'asseyant à côté de lui, elle lui lança un regard des plus évocateurs. Le jeune chat en fut tout troublé et demanda d'une voix bégayante un verre pour la rouquine.
- Merci belle crinière.
- Heu.. Je… heu… de rien madame.
- Madame ? C'est un peu vexant, je ne dois pas être plus âgé que toi.
Faisant une mine faussement vexée, la bétonne se réjouissait de l'effet produit. Elle passa furtivement sa langue sur ses lèvres, savourant par avance son prochain goûter.
L’argonienne était surprise de trouver Vikkye ici. Elle plante celui avec qui elle partage sa table et s’avance vers le comptoir. Elle pouvait voir la cambrure irrésistible de l’adolescente avec ses vêtements décadents et Tourbe-Moirée se permit de lorgner. Elle s’avança juste derrière elle pour dire:
- Au moins que ce ne soit plus pour reconnaître ta qualité de Dame que par respect par ton âge qu’ainsi il t’appelle.
Surprise, Vikkye se retourna. Un large sourire apparut sur son visage.
- Tourbe ! Mais c’est génial ! Que fais-tu la ?
- heu excusez moi… commença a dire le jeunot
Vikkye se tourna vers lui et lui offrit son plus beau sourire :
- Vas t’en vite ou je te dévore. Dit elle en montrant ses croc
Le jeune garçon devint blême et ne demanda pas son reste.
- Bon revenons à ce qui est vraiment intéressant belle écaille.
- Je viens servir ma tribu en répondant à l'appel de mon Hist.
- Oh tu as trouvé un sang froid perdu ?
- Oui, un bon candidat. Il est très investi. Mais…
Elle jette un regard en arrière vers l’espèce de loque informe qui pleurait ses écailles perdues.
- Disons que j’espère qu’il ne se fera pas dévorer par un vorisplasme à peine une griffe dans le marais.
- Si il meurt c’est qu’il n’était pas assez résistant sinon tu n’as qu'à l'accompagner… Mais je voudrais que tu reste un peu avec moi, je pourrais avoir besoin de toi.
- Il n’est de toute façon pas prêt… Besoin de moi? Voilà qui est nouveau, elle montre les dent avec ravissement
Se rapprochant un peu de son ami écailleuse, elle vint lui susurrer à l’oreille :
- Je suis à la recherche d’un objet trééééés intéressant, et qui devrait te plaire aussi.
Elle finit sa phrase et donna un furtif coup de langue avant de se redresser. Tourbe-Moirée frissonna et sa queue se balance.
- Prédatrice blafarde, je suis toute ouïe?
- J’ai entendu parler d’un objet spécial ! Une ancienne relique mystique et puissante qui peut faire ressentir le plaisir de l’autre.
- Plaisir? Plaisir… psychique? Charnel?
- Je ne sais pas trop, certainement charnel, apparement c’est un ancien seigneur qui l’aurait fais commander pour savoir si sa femme et ses concubine simulaient au lit. Il en aurait fait emprisonner un certain nombre après avoir utilisé cette relique.
- Les humains ont parfois d'étranges pulsions… Fascinant comportement. En quoi puis-je aider la noble chasseresse?
- Et bien de ce que j’ai appris, il y aurait un marchand qui passe dans cette taverne fréquemment et il pourrait avoir des informations sur la relique. Il se fait appeler Passe-bignou !
- C’est une blague?
Visiblement le dieu de la chance avait soufflé sur leur quête à peine commencéElle pivota pour tendre son bras et pointer de la griffe la table qu’elle venait de quitter. L’argonien avait enfin séché ses larmes et avalait goulûment le vin.
- Le voilà. Eoki, lézard parmi les chats, que ses amis nomment Passe-bignou...
- Fantastique ! Tu me le présente ?
Cela doit-être la volonté de l’Hist, se dit Tourbe-Moirée en plissant ses paupières. Ce hasard, ne pouvait en être un. Les dés du destin avaient roulé en sa faveur. Elle guida la vampire jusqu’à Eoki.
- Enfant loin des racines, je dois te présenter Vikkye, béni par les ténèbres.
- Euuuh… Je.. Enchanté! fit-il en tirant sur sa cape pour couvrir sa peau pelée.
- Oh bonjour sang froid, il parait que tu te nomme Passe-bignou c’est bien ça ?
Elle posa la question en se mettant évidemment en valeur. Mais l’argonien ne semblait absolument pas succomber à ses charmes.
- Oui, oui. Enfin mes amis m'appelle ainsi pour me charier….
- Mais c’est super ! Du coup vous pourrez me renseigner, je cherche un objet appelé, la compensation du petit gourdin, il me semble c’est un parchemin, en sauriez-vous quelque chose ?
- Hum… ça dépend qui demande et pour combien!
- Quel est ton prix ? Je suis sur que mon amie et moi même pourrons te satisfaire...
Vikkye parlais sur un ton des plus enjôleurs tout en continuant de se mettre en valeur. Il sortit un papier et tapota de la griffe. La vampire lu la somme sans laisser paraître son opinion. Tourbe se pencha par dessu l’épaule de Vikkye, leur corps entrant en contact à son plus grand plaisir:
- Les chiffres ne parlent pas, j’ignore ce que cela représente mais ami, il faudra vous libérer de votre passion pour les attraits matériels pour que l’Hist vous prenne en ses branches.
- Bien dit ma belle. fit la vampire en déposant un baiser sur la joue de son écailleuse amie.
- Oh mais je… enfin, Eoki semble soudain perdu
- Personne ne t’impose le changement, en profita Tourbe, c’est à toi de le provoquer.
- C’est que… ca vaut très chère votre info et puis, il baisse d’un ton, c’est pas très sûr de divulguer ça.
- Aller tiens prends ça et dis nous tout.
La rouquine déposa quelques pièces dans une poche du marchand. L’argonien ne sembla pas du tout satisfait par la quantité d’or mais c’était un bon compromis. Il se pencha et sur le ton de la confidence leur exposa toute l’histoire. L’objet en question avait été volé par un valet jaloux qui avait fini tuer pendant un jeu coquin, apparemment la puissance de la relique avait fait perdre la tête à sa partenaire ! Dommage, elle avait de longues griffes. A la suite de ça il y a une période trouble où chacun prétendait posséder le fameux objet qui révélait vos pensées les plus profondes en vous plongeant dans un délice absolu. Beaucoup de faux avaient d’ailleurs tourné mais Passe-bignou n’était pas dupe! Lui, il avait une piste solide! Lève-la-queue, un garde-du-corps qui voyageait beaucoup, lui avait dit qu’il se passait des choses bizarres dans une petite seigneurie au Sud du Nord d'Elsweyr. Enfin au centre, vous voyez quoi. Des jeunes filles et jeunes hommes se pressaient par dizaine chez un énorme Kajhit obèse pour y recevoir des enseignements et ensuite répendre sa bonne parole. Et apparemment en ressortant, ils ne jurent que par ce baron grotesque affirmant ne plus jamais pouvoir ressentir de plaisir avec un autre.
- Mmm ça vaut le coup d’aller vérifier tu ne crois pas Tourbe ? Et puis on va pouvoir confirmer si ce baron s’y connait vraiment.
Un sourire sadique et plein d’envie s’étira sur les lèvres de la demoiselle révélant ses crocs. Tourbe-Moirée qui en réalité n’avait pas mieux à faire, accepta. Le voyage lui importait bien plus que la destination: passé du temps avec Vikkye elle en rêvait depuis des mois. Elle espérait bien en profiter. Elle promit donc au lukiul de revenir après sa mue, annula les réservations de sa chambre et se délecta de partir avec sa brétonne. Elles firent route à pied, profitant du paysage et discutant sur le chemin, non sans faire une halte à tous les coins qu’elles jugeaient propices aux ébats. Il parait que l’on peut entendre des cris de plaisirs quand on passe dans certain recoin du sud d’Elsweyr maintenant. Leur lieu favori fut un petit lac, très apprécié pour un bain de minuit. Elles arrivèrent bientôt dans la partie sud du nord d’Elsweyr et commencèrent à se renseigner sur le baron. Elles croisèrent un voyageur itinérant et lui demandèrent ce qu’il savait à ce sujet. Le voyageur s’empressa de répondre à leur attente :
- Oh si vous saviez ! J’en reviens tout juste. Rencontrer ce baron incroyable m’a laissé tout chose. Jamais plus je ne pourrais partager le corps d’un autre. Vous devriez y aller aussi, il est si bon….
- Ohoh et comment se nomme ce cher baron ?
- C’est l’énorme baron Poutre-à-chaton
- …..Original on va dire, savez vous où il se trouve ?
- Oui oui, je vais vous l’indiquer, regardez vous allez un peu au sud puis plein ouest ! Vous ne pouvez pas vous tromper, il faut tourner à l’arbre de la Dame en Levrette. Et après tout droit et c’est le seul bâtiment du coin. Bonne journée à vous, puisse la sainte poutre vous bénir !
Sur ce le voyageur parti tout content non sans boiter un peu. Tourbe-Moirée proposa quand même de prendre leur temps, elle n’avait pas l’habitude de suivre un programme et heureusement pour elle, Vikkye non plus. Lors d’une halte au alentour d’une ville, l’argonienne demanda :
- Ma belle au yeux de rubis, depuis quand ne t’es tu pas nourri?
- Hmm depuis quelques jours juste avant de tomber sur toi, j’étais tellement excitée de te retrouver que j’en ai oublié ma faim haha.
- Hum nous ferions bien peut-être de te trouver un festin…
- Tu es sur ? Je peux tenir encore un peu ne t’en fais pas et puis me blottir dans tes bras me suffit pour le moment ma belle écailleuse.
Les crêtes de Tourbe-Moirée s’agitèrent et ses narines se dilatèrent. Elle voulait chasser et elle aurait aimé le faire avec la vampire. Ce qu’elle proposait était toutefois si tentant. Elle resta silencieuse. Observant le comportement de Tourbe, Vikkye demanda :
- Sinon nous pouvons chasser puis s'étreindre qu’en pense tu ?
Tourbe-Moirée dévisagea l’adolescente, qui d’elle prenait soin de l’autre? N’est-il pas censé en être autrement? Elle ne voulait pas qu’on ménage ses sentiments, elle n’en avait pas besoin. Et elle pouvait faire ses choix.
- Attends ici si tu le souhaite, l’adrénaline de la traque m’appelle autant que le besoin de chair tendre. Je suis las des viandes cuites des humains.
- Non, je viens avec toi ! Je sens que ça va être amusant !
Elles avaient croisé pendant la journée des antilopes beiges rayées de blancs et l’argonienne rêvait d’en faire son repas. Elle se lève, s'étire et quand elle se penche pour toucher ses pieds, sa colonne craque. Sous les yeux ébahis de Vikkye, une épine dorsale se hérisse. Bientôt des petits picots se dressent sur ses épaules et ses bras, la vampire ne s’y trompe pas: ce sont des aiguillons empoisonnés. L’argonienne se débarrasse de ses chaussures, de ses effets pour ne rester vêtue que d’un justaucorps sombre.
Elle s’agenouille au sol et prononce en Jel une prière pour la bonne chasse et le respect de la vie. Avec le sable, elle se couvre les écailles, les imprègnent de l’odeur du désert. Vikkye observe l’argonienne dans son étrange rituel et reste immobile. Finalement, elles se mettent en chasse.
Griffes avides mordent la terre, mordent la chair
Pupilles infaillible transpercent la distance
Ondule le reptile comme l’onde et la pluie
Glisse le serpent entre les rochers avec la souplesse du vent
Qu’il coule en toi ou sur toi, désir de tuer, pulsion meurtrière.
Odeur de sang, chaleur animal,
à mains nues tu prends la vie
à main nues tu te nourris.
Vikkye suivait l'argonienne utilisant ses facultés vampiriques. Elle devint une ombre suivant sa sauvage compagne. Une antilope jeune mais vigoureuse se trouvait devant, elle n’eut pas le temps de bouger que deux prédateurs avides de sang se jetèrent sur elle. Tourbe lui lacéra le flanc, l’antilope essaya de fuir en sens opposé mais une jeune rouquine sortit des ombres et lui déchira les jambes avants, les tendons sectionnés, la bête s'écroula sous son poids. Tourbe fonça et acheva la bête en plantant sa main dans son cou.
Tourbe-Moirée plongea sa tête dans la bête pour manger sans vergogne. Elle laissa cependant les abats de côté, si Vikkye n'en voulait pas… ca ferait de très bonne offrande pour exercer sa magie noire. Finalement satisfaite et repus elle abandonna le cadavre et se mit à lecher ses griffes. Il y avait bien une autre créature qu'elle aurait dévorer mais cela attendrait.
Mais Vikkye ne voyait pas les choses comme cela. Après la chasse, elle se jeta sur Tourbe et les deux femmes finirent entre les tripes et le reste de l’antilope. Couvertes de sang, la vampire et l’argonnienne s’enlacèrent jusqu’à l’orgasme. La chasse en tout cas avait rendu à l'argonienne une humeur des plus radieuses et elle purent continuer jusqu'à chez le baron dans une ambiance de colonie de vacances.
Elles arrivèrent devant une imposante bâtisse aux détours d’une falaise. Le manoir avait été construit à flanc de montagne et avait quelques éléments de défenses. Les deux femmes se présentèrent à un garde qui les reluquait sans s’en cacher.
- Que puis-je pour vous, beautés ?
Son ton laissait sous-entendre toute l’envie salace qu’il avait entre les jambes. Vikkye pris les devants :
- Oh mais bien sûr ! Nous cherchons le Baron Poutre-à-chaton !
- Oh vous êtes venu pour voir l'énorme baron ! Encore des nouveau venus pour le baron, vous pouvez entrer mais faites la queue comme tout le monde.
- Avec grand plaisir mon mignon.
Les deux femmes passèrent le garde et entrèrent dans la propriété. Dans les jardins, peu de gardes patrouillent et quelques visiteurs indécis discutaient ici et là.
- Ca m’a l’air bien vivant ici… se dit Tourbe.
- Un peu trop même, répondit Vikkye un sourire sadique et plein d’envi sur le visage.
- Ma queue fouette le sol.
Entre les mets de qualités, les spiritueux qui coulaient à flots, les fumoirs bondés, les salons dansants et les mètres-carrés des literies ininterrompus, la demeure du baron semblait belle et bien être la maison du plaisir. Et pourtant bien qu’on trouve partout des gens débauchés, le malaise grandissait alors qu’elles s’enfonçaient dans la propriété. C’était étrangement creux. On croisait souvent des petits groupes surexcité qui échangeaient avec de petits cris leur expérience, pourquoi cette impression que tout était si… ternes? Elles entrèrent dans le grand bâtiment au fond du jardin. Une file de personnes attendaient devant les portes d’une antichambre avec de grands rideaux rouges.
- Oh regarde ma belle enfant, des encensoirs !
- Tu penses que c’est pour couvrir certaines odeurs ?
- Je ne sais pas, les humains ont des coutumes biens étranges parfois.
- Oh j’ai une idée, attends moi la.
La jeune vampire utilisa ses dons de la nuit pour aller à chaque encensoir et revenir comme si de rien n'était.
- Mmm qu’a tu fais ?
- Oh presque rien, je trouve que pour un lieu qui doit respirer l’orgasme, la tête des gens ont l'air d’une tristesse, ça va simplement les aider. Tu verras dans quelques temps, hehe.
La jeune femme joyeuse pris le bras de sa belle écaillese et décida qu’attendre n’était pas fais pour elles. Elles passèrent devant tout le monde sans aucune forme de respect. Dès qu’une protestation allait venir, un délicieux battements de cils de la vampire les éteignit aussitôt. Tourbe-Moirée elle ne pouvait pas ignorait l’ambiance malsaine et le regard éteint des convives. Malgré leur rire, leur ivresse, ils avaient tous une odeur de maladie qui répugnaient la femme lézard. Après quelques secondes devant les portes, celle-ci s’ouvrir pour laisser passer les 2 femmes, puis se referment derrière elles. Une voix se fit entendre dans cette pièce à l’ambiance tamisée et parfumée d’encens.
- Bienvenue à vous mes délicieuses créatures ! Si vous voulez connaître le plaisir suprême, vous êtes au bon endroit.
En s’approchant plus, les 2 demoiselles trouvèrent un Khajiit plus qu’obèse sur un canapé en hauteur. Ses poils luisants empestaient les parfums autant que ses vêtements. Il avait dans sa main un objet étrange. Une sorte de tube légèrement flexible et arrondi au deux extrémités.
- Oh est-ce la fameuse relique qui vous fait transporter dans le bonheur de la passion charnelle ?
- Je vois que vous êtes bien renseigné, c’est celle-la même ! Approchez et venez toucher !
Vikkye curieuse s’approcha et empoigna l’objet à pleine main…… Elle ne ressent rien, pas une once d’énergie ou de magie provenant de l’objet à la surface lisse. Voilà qui était plus que curieux. Sur le visage du baron qui les regardait graveleusement se dessina un sourire vicieux:
- Mettez vous à l’aise et venez ! Nous allons l’essayer tous ensemble. Qu’en pensez vous? Regardez donc mes hôtes? Ne semblent-ils pas à l’aise? Ne sont-ils pas ravis?
- Une vraie maison des plaisirs, bien qu’un peu tristounette, admit Vikkye
Tourbe-Moirée observa les alentours. La pièce spacieuse était ouverte sur nombres de couloirs et d'alcôve. Dedans on pouvait voir des mâles et des femelles de toute race et de tout horizon ronronner de plaisir, décadente foule anonyme perdue dans les plaisirs de l’ivresse. Les apparences sont parfois trompeuses. Elle pouvait sentir l’odeur de la tromperie, de la détresse. Peu importe ce que prétendait le baron, ses gens n’étaient pas la de leur plein gré et certainement pas heureux de l’être. Ils empestaient la peur, la soumission et la faiblesse.
- Baron, le sarcasme n’a jamais été le fort des saxhleels laisser moi soupçonné le mensonges. Dans votre relique et votre maison je n’ai guère confiance.
- Mais… voyons, de quoi vous parler? Vous êtes mes invités, délassez vous donc un peu, vous semblez venir de loin. Je suis sûre que c’est la fatigue qui parle, nous sommes la pour nous amusez! Posez vous un instant et vous verrez, tout vos soucis… disparaîtrons!
Son sourire s’élargit tandis qu’il tapotait son ventre en jouant avec la relique. N’ayant nullement l’envie de se faire le chat, mais voulant même tester la relique, Vikkye échangea un regard entendu avec Tourbe. Elle sentait aussi à présent ce léger contraste entre ce que devrait être l’endroit et ce qu’il était vraiment. La vampire se tourna vers le baron.
- Alors amusons-nous !
La jeune fille avait non seulement le sens du timing mais aussi du spectacle. Elle enfonça profondément sa main dans le torse du marionnettiste qui droguait des innocents pour les maintenir sous son emprise. “Je vais vous prendre ça” annonce-telle gaiment en prenant la relique de son autre main. De ses ongles acérés, elle sectionna le moindre lambeau de chair qui pouvait retenir son cœur et le sortit de sa poitrine. Et comme Vikkye rayonnait, couverte d'éclaboussures du sang de sa victime, la poudre qu’elle avait innocemment ajouté dans plusieurs encensoir eut assez brûlée pour faire effet.
Pour l’argonienne qui voyait les odeurs comme certain voit les couleurs ce fut un spectacle délectable de réaliser que la senteur violacé de l’encens était devenu une traînée rose teinté de paillettes rouge qui à chaque respiration formaient des volutes autour des innocentes créature dépravée qui erraient ici. Et enfin elle eut la joie d’en découvrir les effets.
Chacun se redressa les muscles tétanisés, les yeux écarquillés. Ils dodelinaient de la tête quand un premier se leva. Sans ménagement le kahjit d’une trentaine d’année plaqua un autre plus jeune au sol. Il passa ses mains sur son torse puis empoigna sa crinière pour l’attirer à lui et… l’embrasser. Une brétonne au long cheveux ondulés dans l’angle opposé fit tomber sa robe au sol en murmurant: “viens toi, oh oui et toi, viens, prends moi!”. L’altmer à l’allure autoritaire qui ignorait tout le monde depuis l’arrivé de Tourbe et Vikkye pris la femme par le bras et la tira à lui sans ménagement. Il commençait déjà à malaxer la poitrine de sa proie quand un autre homme tout proche le lui disputa en le repoussant. Alors qu’ils semblaient sur le point d’en venir au mains, la brétonne sourit en écartant les jambes, invitant l’un à y plonger son nez tandis qu’elle attirait l’autre à ses lèvres supérieures.
Et autour des deux compagnes, chacun cédait à ses pulsions. Certains baisaient comme des bêtes primitives, d'autres se noyaient d’un un érotisme insolent pendant que certains depuis longtemps s’étaient laissé déborder par la luxure. Le plus amusant c’est que cela semblait se répandre comme une maladie, contagieuse au contacte plus rapidement que l’air ne se diffusait. Tourbe-Moirée pivota lentement sur elle-même pour observer ce spectacle étourdissant dont elles seules semblaient être épargnées.
- Contenu à caractère sexuel ou pornographique:
- Une main audacieuse caressa la taille puis les hanches de Tourbe-Moirée qui frémit. La voix douloureusement excitante de l’adolescente taquine chuchota à son oreille:
- Alors, ça te plait?”.
La femme lézard ne pris pas la peine de répondre, elle avait promis du divertissement et elle aussi avait envie de se divertir. Elle jubilait quand elle dit:- C’est encore un peu trop… vivant tu ne penses pas?
Elle ne pouvait voir la vampire mais elle sentit ses bras l’enlacer plus fort, ses mains se crisper, l’excitation se répandre. Joie morbide. Plaisir létal. Tourbe-Moirée fait volte-face, saisit le cœur et le dévore. La colère combat le désir chez Vikkye pour qui cela ne fait pas de différence. Elle aurait voulu frapper le reptile, le faire souffrir, autant que lui donner du plaisir. L’argonienne roule des hanches, descend l’allée quand les premiers gardes constatent enfin que leur maître à été sauvagement agressé. Elle ne bouge pas d’un cil quand on la menace, elle ne ralentit pas, c’est inutile, et elle consomme les précieux abats en marchant lentement. Dans son dos, l’odeur du sang embaume l’air d’une délicieuse pointe métallique. La mort s’abat, frappe tous ceux qui empêchent Vikkye de ratrapper son écailleuse. Cette dernière ne ralentit pas et prend un malin plaisir à lui compliquer la tâche. La délectation de savoir qu’elle frustre l’adolescente la rend fébrile.Alors que la nécromancienne se fait encercler par trois gardes armés, Tourbe tombe sur un beau mâle argonien au couleur vive et à la crête dressée. Elle se love entre ses bras, lui permet toutes les manœuvres. Vikkye frappe habilement ses adversaires, bondit comme un félin et plonge un rapace, elle se prend un coup de lame puis plusieurs égratignures. Elle grogne. Elle est trop occupée à tenter de ne pas perdre l’argonienne de vue pour combattre comme il se doit. D’ailleurs la voilà qui laisse un inconnu lui mordre le coup, lui lécher les seins. Est-ce qu’il la met à genoux?! La femme reptile obéit docilement alors que l’argonien la saisit sans vergogne par derrière pour se plonger en elle.La vampire voit rouge, ses pouvoirs commencent à devenir difficilement contrôlables. Elle devient plus rapide, plus vive, plus mortelle. Elle décapite un garde et plonge ses crocs dans la fontaine de son corps sans tête. Le poison merveilleux du nectar la rend euphorique. Elle oublie un instant sa position, c’est une lance figée dans sa cuisse qui le lui rappelle. Elle jete un regard contrarié à l’homme, tellement paniqué qu’il semble prêt à s’excuser. Elle repousse le cadavre de son collègue avant d’enfin s’en prendre à lui. Elle le frappe violemment à plusieurs reprises et il tombe.Elle l’étrangle mais il ne se défend pas. Non bien sûre que non, car la brume a enfin fait son effet sur lui et maintenant il plane comme les autres dans la perversion et le sexe. Se faire surmonter par la magnifique créature démoniaque qui a assassiné son maître le fait bander, se faire étrangler par celle qui vient de faire de son camarade un cocktail le mène à l’orgasme. Dommage qu’il ne puisse pas en profiter, il mourra avant d’en finir. La vampire bondit sur ses pieds prête à achever le dernier mais à vrai dire il semble plus préoccupé par les trois femmes qui se masturbent dans une fontaine toute proches que par Vikkye.Elle cherche sa compagne des yeux là où elle l’avait vu sans la trouver. Elle ouvre alors la bouche pour respirer l’air et suivre son odeur couverte par celle du baron. Au cœur du tumulte, elle la voit. A présent, elle est dans la grande salle de bal, au centre d’une cohue. Elle a utilisé ses phéromones et tous les argoniens présents semblent s’être agglutinés là. Tiraillé entre les hormones et l’encens trafiqué, ils sont pris entre leurs pulsions sexuelles et le désir primitif de s’accoupler. Ils se battent, le sang gicle quand ils utilisent leurs mâchoires puissantes ou leurs griffes. Tourbe-Moirée est au centre à quatre pattes. Un mâle derrière elle fait de va et viens compulsif, tandis qu’elle gâte généreusement celui devant elle qui lui présente son sexe. De tant à autre, elle le délaisse pour embrasser une argonienne sous elle qui se tortille de plaisir en frottant son entrejambe sur sa queue.A moitié en sang, Vikkye oublie ses blessures et, plus jalouse et frustrée que jamais, s’approche des Argoniens. Bien que Tourbe était au milieu, les autres ne restaient pas sans rien faire. La vampire s’approcha silencieusement de deux mâles nu qui se frottaient sensuellement. Elle vint à leurs oreille et leur susurra :- Prenez moi…. d’une voix tellement chargée d’envie.
Les deux lézards la regardèrent et succombèrent sous son regard. Ils la prirent entre eux et commencèrent à la dévêtir. Ils passèrent leur langue dans sa nuque, son dos, sur ses lèvres, ses seins. Sa robe tomba sur le sol. Les hommes voulant montrer leur force, ils prirent la dame, la soulevèrent et entrèrent en elle, un devant et un derrière. S’alternant pour les va et viens, la vampire avait de plus en plus de mal a contrôler ses pulsions. Avec le plaisir montant, les deux Argoniens virent-ils la demoiselle grandir ? Elle grandit, grandit et grandit encore au rythme de ses cris de plaisir. Sa peau prit une teinte verdâtre, des cornes sortirent de son front, ses crocs poussèrent. Son corps tout entier se mua en une créature puissante et incontestée, respirant la force et la puissance. Elle s’était transformée en seigneur vampire.Les deux hommes ne purent rien faire, drogué comme ils l’étaient ils ne remarquèrent pas les lacérations et les marques de croc sur leur corps. Leurs genoux plièrent jusqu'à toucher le sol. La mort vint frapper avec un cri d’orgasme et tous deux tombèrent inertes, leur verge toujours dans la jeune fille. Ce fut le début d’un fléau terrible pour ceux qui avaient osé rêver d’approcher l’argonienne que Vikkye avait fait sienne. Cette transformation bien qu'éphémère était des plus dangereuse. Elle fit un carnage. Pas de survivant parmi les écailleux. Un ballet unstoppable de coups qui ne visait qu’à faire mal ou blesser. Finalement ses pas la mènent prêt de la créature qui hantent ses fantasmes. Elle attrape violemment Tourbe-Moirée pour imposer son désir.Bien que l’argonienne apprécie la fougue de sa compagne, elle en connaissait aussi les risques. Seigneur vampire n’est point une plaisanterie, elle l’avait vu venir. Sa voix est dénué de toute gentillesse ou douceur:- Belle de nuit, ne me force pas à te faire du mal. Lâche moi immédiatement.
La voie changé par la transformation était plus rauque :- Oh oui fais moi mal…
Même si elle avait dit cela, l'étreinte de la vampire se fit plus douce, la voie de Tourbe la rendit plus docile mais son désir restait ardent. Cependant ce n’était pas uffisant pour que la femme lézar ce sente rassuré, Vikkye mesurait facilement deux mètre cinquante, elle aurait pu lui arraché le bras d’un simple mouvement. Tourbe montra les crocs en grognant, son instinct de survie plus fort que tout:- Lâche moi. Immédiatement.
- Sinon quoi ?
- Je n'hésiterais pas une seconde à te prouver que je n’ai pas besoin d’être un vampire pour en tuer un, répondit-elle froidement.
- Tu n’as pas besoin de me le prouver je connais ta force, elle dit ses mots avec un ton plus doux et sa voix semblait revenir.
La vampire commençait à rétrécir, le temps de la transformation était fini. Elle retrouva bien vite sa taille normale, toujours enlaçant Tourbe et nue. Cela ne suffisait pas cependant à calmer l’argonienne. Elle n’était pas un proie que l’on réconforte, une conquête que l’on amadoue. Elle était forte et n’apprécia pas que Vikkye puisse l’ignorer. Elle aussi était un prédateur. Son grognement s'amplifiant occupant toute sa cage thoracique. Des éclairs crépitèrent sur ses doigts et remontèrent le longs de ses bras. La vampire sentit la magie bien avant de la voir mais Tourbe ne s’attaquait pas à un ennemi. Elle cramponne ses doigts dans les clavicules de Vikkye avant de lancer la décharge.L’effet fut plus puissant que prévu et l’adolescente hurla de surprise en se faisant projeter en arrière et dégringolant sur les cadavres. Tandis que Tourbe lisse sa robe du revers de la main, la vampire furibonde se remet sur pieds. Elle reprend son souffle et à Tourbe de dire:- Tu m’en veux, petite démone? Je t’avais prévenu pourtant.
- Tu as intérêt à te surpasser, là je suis très excité !
- Crois tu seulement que je te laisse me toucher? ajouta l’argonienne se vouant provocatrice
- Et bien nous verrons cela….
La jeune fille se mit à avancer lentement d’un déhanché plus qu’évocateur. La lumière jouait sur ses courbes révélées au grand jour. Elle s'arrêta devant un cadavre. se baissa et le retourna. Elle y insuffla sa magie et il prie vie ! Manipulant le revenant, elle le fit bander comme un jeune coq et se mit à le chevaucher. Elle prenait du plaisir sous les yeux de Tourbe. Le cadavre fit courir ses mains sur les hanches puis les seins de la vampire. D’un mouvement de main, elle releva 1 à 1 les autres. Le plus proche s’approcha et tout en regardant Tourbe dans les yeux, elle se mit à lecher le sexe de l’argonnien avant de le mettre dans sa bouche.Tourbe-Moirée savait, elle avait toujours su ce que Vikkye faisait à ses victimes et ses pantins. La nécromancienne ne l’avait jamais caché. Mais le voir, en être témoin, était une autre affaire. Elle ne su absolument pas comment réagir. Au début, ce fut la répulsion, le dégoût. Puis une irrépressible curiosité qui devint vite de la fascination. Les pouvoirs de nécromancie, l’avait toujours rendu béate, quelque part entre peur et envie. Et c’est pour cela que Vikkye la passionnait autant, elle était la modernité de la nécromancie. Pas cette vision ancienne et arriéré de vieillard à moitié fou enfermé dans un sous-sol qui faisait des expérimentations malsaines sur des corps en décomposition. Non, c’était autre chose, de splendide, de merveilleux et d’unique. Quand elle se fut totalement détaché du concept de la mort, il ne resta que cette femme baigné de sang en train de se noyer dans le plaisir charnel. Tourbe-Moirée voyait les victimes dans la faiblesse et la soumission la plus extrême, esclave impuissant des pulsions de la prédatrice.L’argonienne avança un instant vers l’autre mais buta dans un objet froid qui roula en faisant *cling*. En baissant son regard elle pu voir la relique qui les avait amené ici. Vikkye avait dû la lâcher pendant sa transformation. Elle la ramassa pour l’observer sans lui trouver quoique ce soit de particulier. Elle élève la voix pour être sûre que Vikkye entende:- Tu as oublié quelque chose belle de nuit… Ne souhaitais tu pas tester la puissance de cet objet?
La bouche pleine, la vampire écarta l’argonien pour pouvoir parler :- Oh c’est vrai, viens ma belle écailleuse essayons cet objet.
Elle se releva et s’approcha de Tourbe, nue et avec du sang sur sa peau. Les revenants la suivaient, prêt à répondre au moindre de ses désirs.- Oh, ils t’écouteront aussi, si tu as besoin d’eux pour une envie particulière.
- Je n’ai pas besoin d’eux si tu es là. Mais je t’avoue que ça manque un peu de chaleur cet endroit, pourquoi ne pas nous offrir un bal dans ce lieu royal et enchanté ses lieux d’une douceur macabre? Penses-tu pouvoir m’offrir cela, délice au croc d’ivoire?
- Bien sûr, aller on se remue !
La lumière azure de la magie nécromantique sautilla dans la pièce, comme un feu follet voleta de corps en corps. Les pantins réanimés se mirent à se mouvoir autour d’eux, d’autres arrivèrent dans la salle pour animer la scène. Tourbe-Moirée tourna lentement sur elle-même pour voir un ballet de cadavres en piteux état se lever et se mettre par deux pour tournoyer. Certains prirent maladroitement des instruments et à sa grande surprise émirent un air audible qui sonnait moins faux qu’elle s’y attendait.- Comme cela ma chère ?
L’argonien ronronna de plaisir, son cœur une fois de plus tordu entre fascination et dégoût, entre satisfaction et rejet. Elle dansa vers l’adolescente pour caresser le sommet de son crâne: “Mon petit monstre merveilleux." Elles échangèrent l’un de ses baisers au goût de souffre et de fer. Au milieu de ce ballet macabre, elles ne seraient plus interrompues. Chaire contre chaire, elles utilisèrent la relique pour leur plus grand plaisir. Offrant l’une à l’autre ce délice sauvage que nul autre n’aurait su leur donner. Si la vampire ne se formalisait pas des griffes qui venait écorcher ses cuisses, la femme lézard ne s’insurgeait pas plus de crocs qui se refermaient sur ses muscles ou ses tendons. Et chaque fois que l’une grognait pour signifier à l’autre qu’elle ne se laisserait pas faire, l’autre redoublait de passion et de rage.
C’était un combat de chaque instant et chacune pensait : oui voilà une conquête à mon image, une proie, un prédateur, un jouet qui ne cessera pas de fonctionner, un amusement qui jamais ne se brisera.
Dans leur délire abominable, leur passion grotesque, leurs fantasmes inqualifiables, elles s’étaient trouvé un reflet, un semblable.
Quelqu’un qui comprend et partage, quelqu’un qui ne se noie pas dans la folie mais danse avec l’absurde. Quelqu’un pour qui les frasques de la vie sont plus qu’un crime pendable qui vous condamne à une sentence irrévocable. Quelqu’un à l’esprit agile qui ignore la barrière des mœurs raisonnable et le chemin des mentalités figées. Quelqu’un qui vous accepte sans chercher à vous comprendre. Quelqu’un comme nul autre.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|