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Le Destin au Fer Rouge Empty Le Destin au Fer Rouge

Mer 6 Jan - 14:23
Il y a peu, la Citadelle de l'Aube  fût assiégée par des troupes armées du Pacte de Cœurébène sous le joug véhément du commandement d’Irnskar, le fils légitime et héritier du Roi-scalde Jorunn. Avec un soutien logistique et martial de la part de corps d’armées de l’Alliance de Daguefilante, leur offensive a vaillamment été repoussé vigoureusement par nos trébuchets armés de chair pestiférées de maladies et nos balistes de flammes. Le relief géomorphologique de l’emplacement notre Citadelle nous donna l’avantage topographique et stratégique, qui nous permit d’avoir un angle d’attaque supérieur et aérien quant à détruire leurs armes de siège. Leurs infanteries quant à eux, ont été ardemment bénis de nos huiles bouillantes, dont des lambeaux de chairs ébouillantées demeurent du long de nos parois défensives.
Parmi un tas de décombres fumants et de carcasses putrides, un seul survivant eut réussi à résister à la Mort ; le Prince Irnskar en personne. 
Le droit du sol stipule que tout ce qui se trouve sur nos terres, notre propriété qui plus est, nous appartient.

Il semblerait cette fois ci que le preux Lion Royal eut dominé le freux Dragon Écarlate.

Après le ravage de l’escarmouche nous offrîmes, malgré la rivalité idéologique, respect et hospitalité à notre prisonnier de guerre à sa juste valeur, pendant plusieurs longs mois dans la Citadelle de l’Aube. (C’est dire, l’incarcérer dans les catacombes de la Citadelle sera un manque de distinction pour un prisonnier de son échelon).
D’un côté, l’Alliance cherche à mettre la main sur ce jeune louveteau tombé trop tôt. Nos traités respectifs ne peuvent tolérer de rixe ou de mutinerie entre l’Alliance et notre Guilde par conflit diplomatique. De l’autre, le Grand Moot du Pacte, éhonté, consent à devoir négocier la vie du fils du Roi-scalde avec notre Guilde, organisation indépendante et non-officielle indirectement rattaché à l’Alliance par allégeance.

Premier choix :
Vous rendre au château d’Haltevoie, honorer votre foi et dévotion envers l’Alliance de Daguefilante et de remettre le Prince Irnskar au Haut-Roi Emeric, l'envoyer paitre dans les cachots et le torturer afin de lui soutirer des informations politiques. Par cet acte, vous apporterez le mérite de la Guilde, et une place de renom au sein du Conseil Viairhaltais vous y sera accordé.


Second choix :

Vous rendre au château de Vendeaume, de remettre au Roi-scalde Jorunn son fils. Vous devrez imposer une condition de taille au profit de la Guilde. En guise de gratitude, le Roi-scalde vous offrira une faveur, et la Citadelle ne sera plus en danger. Vous vous rendrez en Cyrodiil, **rencontrer le Seigneur de Guerre de Dortène** afin de signer un pacte de non-agression envers la Citadelle de l’Aube pour que justice soit rendue.

L'Alliance ou la Guilde. Ferez-vous passer en avant les intérêts de l'Honneur ou de la Famille ?

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Le Destin au Fer Rouge Empty Re: Le Destin au Fer Rouge

Mer 13 Jan - 12:15
De Phèbe Valtergi

Je n’étais pas préparé à devoir me battre sur les terres de la Guilde. C’était mon refuge, ma maison, mon sanctuaire. Je m’y sentais intouchable. Quand des troupes vinrent le profaner sans vergogne, ce fut un douche froide. Après ce qui sembla une éternité de souffrance, le siège fut levé et les troupes ennemis réduites au néant. J’entendis dire que nous avions gagner le gros lot: un prisonnier de guerre d’une valeur inestimable. L’idée originale était bien sûr de remettre de l’ordre dans la guilde puis de transférer notre ennemi dans les geôles de l’Alliance. Mais bientôt, il s’avéra que le Pacte de Coeurébène été prêt à tout pour récupérer le captif. C’était en réalité un Prince de la faction nordique.

« Si nous remettons le prisonnier à l’Alliance, qu’adviendra-t-il de la Citadelle? Le Pacte ne laissera pas passer ça et la guilde.... elle ne supportera pas des assauts plus violents. »

Je ne me souviens pas de qui leva cette objection, seulement de l’effet qu’elle eu. Ce fut comme un ras-de-marée qui emporta toutes nos certitudes sur son passage. Notre Dux était pour sûr tourmenté, il garda toutefois une façade inébranlable. Je ne fus pas celle qui rassembla les survivants ni celle qui dus s’occuper de notre prisonnier de guerre, le Prince Irnskar. Mais bientôt sa présence devint la préoccupation de tous et personne ne pu ignorer plus longtemps le problème qu’elle posait: Devions nous servir l’Alliance au détriment de la Guilde?

Que Stendarr me vienne en aide et me guide! Il n’y a nul Justice dans cette décision puisque la guerre ne connaît qu’une loi: celle du vainqueur.
J’avais déjà laissé tomber les miens une fois et je le regretterai jusqu’à mon dernier souffle. Je ne referai pas la même erreur. Jamais je ne ferais un choix dont la conclusion évidente était notre mort. Cependant pour cette guerre, j’avais déjà fais des sacrifices. N’avais-je pas déjà trahis mes principes dans d’abjectes manœuvres? N’avais-je déjà pas déjà abandonner mon besoin de vengeance au profit de cette cause? De plus, où seriez-vous en sécurité si nous trahissions Daguefillante?

Selon moi, cette situation n’était pas sans issue. Il y avait un moyen de protéger l’honneur de la Guilde et en même temps de s’assurer sa pérennité. Si j’enlevais le Prince pour le remettre au Pacte, je pourrais m’assurer leur protection. Ensuite, il me faudrait gagner leur confiance peut-être même leur prêter allégeance. Et alors il ne serait pas difficile d’espionner pour le compte de l'Alliance. Je pouvais jouer sur les deux tableaux: berner l’un pour servir l’autre, sacrifier mon intégrité pour assurer la vôtre.

Cela faisait-il de moi une parjure? Certainement. Si cela me donnait une chance de vous épargnez un choix inacceptable, qu’importe, je serais parjure. Si je devais porter à moi seule toute les responsabilités pour que vous n’ayez pas à choisir entre vos camarade et votre devoir, qu’il en soit ainsi. Je serais la renégate, la sombre manipulatrice, la fourbe taupe .

Oh, oui notre réputation au yeux du peuple sera terrible: Nous serons des traîtres au yeux des uns et des opportunistes au yeux des autres. Mais nous n’aurons pas trahis l’Alliance et nous n’aurons pas sacrifier les nôtres.

Alors, traitez moi de traître, traquez moi à travers le monde, bannissez moi en Oblivion, rouez moi de coup ou lapidez moi, maudissez mon sang et anéantissez mon âme. Que m’importe, car votre vie est plus précieuse que tout ce que je pourrais perdre.

Mon choix est fait. 

Cette fois, je choisissais la famille. Coûte que coûte.
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