Pensées Intimes

Kar-Jeenar, 

Par où commencer ?... à dire vrai, j'aurais tellement de choses à écrire à votre sujet, je vais commencer par le début. 

Ce fameux jour où, toute fraîchement arrivée chez les compagnons de l'aube, vous demandiez de l'aide, ma première mission, et elle me tenait à cœur, l’occasion pour moi de faire mes premiers pas, rencontrer mes compagnons de route et montrer à notre Dux qu'il ne se trompait pas en me faisant confiance, Alors je me lance avec eux, dans cette quête que vous nous aviez confié, déterminer à la réussir, déterminer à prouver et à faire mes premières preuves. 

Je me souviens bien de ce jour, arrivé au lieu de rendez-vous, j’étais en retrait silencieuse et à l’écoute, cacher par mes camarades, j’écoutais vos explications avec Ghorthul. Quand je passe la tête pour vous voir je me souviens mettre dit ceci : Quel personnage étrange et intriguant. 

Oui, vous m'intriguiez, vous piquez ma curiosité, avec votre allure, élégante, vos gestes souple, pleins de grâce et vos mots, bien choisis, poétiques et baladeurs, alors j’écoute et je regarde, j'analyse et mon premier reflex reste la méfiance. Puis votre regard se pose sur moi, je lève la tête, ils se croisent, et vous ouvrez la bouche, je me souviens de vos mots de cette phrase ; "belle dame", Vous disiez, charmeur, vous étiez et froide, je restais. Vos paroles rebondissent sur moi comme sur un mur de pierre, la mission, c’est tout ce qui compter, alors je m’applique à vous surveiller. Quand contre votre gré tous dérape, je me méfie, encore plus et j'ouvre la bouche à mon tour : Kar-Jeenar, si vous nous trompez encore je jure de vous découper la queue et de la manger en ragoût. 

Ses mots étaient froids et sec et bien sûr sur le moment je pensais chacun de ses mots, vos yeux parler beaucoup presque autant que votre bouche qui ne cesser de caqueter, vous vous déverser d’excuses auprès de mes camarades et moi-même jusqu’à la fin de la mission, une réussite malgré la perte de vos compagnons. 

J’étais assez triste pour vous, triste de la perte de vos camarades, mais je me forçais de dissimulé cette empathie incontrôlée, vous me paraissez soudainement moins malveillant, je baisse les armes un instant et vous laisse m’aborder vos douces paroles raisonne, il est vrai que je vous trouve charmant, mais je ne cède pas et vous reconduit en souriant, et je vous découvre non seulement charmant, mais également d’ôter d’un sens de l’humour. 

Une deuxième mission, vous êtes retenu captif, j’avoue éprouver de l’inquiétude, mais je reste de marbre je n’exclus pas dans un coin de ma tête là possibilité que cette mission est un fin funeste, alors je me lance avec mes camarades à votre recherche ne perdant pas espoir que vous soyez en vie. 

Et nous vous retrouvons captif, mais sain et sauf, et j'en suis heureuse, et c’est encore une ribambelle d’éloges et de compliments que j’essuie d'un geste de la main, mais vous ne lâcher rien, non ! Vous avez persisté encore et encore jusqu’à ce que vos mots m’atteigne, et j’écoute, attentive, je vous découvre obstiné et têtu et cela me plaît, je l'avoue, alors je sourie, vous laissant une brèche dans cette carapace encore fine que j’avais commencé à créer, intelligent et observateur que vous êtes, cette brèche n’est pas passer inaperçu. 

Je me souviens vous avoir dit : Kar-Jeenar si vous cessez d’être insupportable j’acceptais peut-être un verre !. Ces mots ne sont pas passés inaperçu et vous les aviez pris au pied de la lettre à ma grande surprise, j’apprécie l’idée et vous apprécie étrangement de plus en plus. 

Viens le jour de notre premier rendez-vous, assis dans le coin de la taverne nous discutions pendant des heures, je m’attendris de votre histoire et j'observe vos traits le plus discrètement possible, comment avais-je pu louper votre regard ?, cette fois, je mis attarder un peu plus, non pas sur la couleur, non mais sur leur profondeur, je mis plonger pour mis perdre et des frissons me parcourait le corps toute entier, quelle étrange sensation que celle d'avoir peur de se perdre dans la profondeur de votre âme, et je sue que vous étiez bon, votre gentillesse, et vos attentions me touche et de nouveaux frissons surgissent, alors je m'ouvre également et raconte, après des récits et des éclats de rires je vous quitte, heureuse de cette agréable moment. 

Les jours passent et je pense à vous, charmeur ensorceleur, m’avez-vous jeté un sort ? Hypnotisé ? Ces sentiments que je ne connaissais pas me hantent, je me surprends à frissonner en repensant à votre regard qui croise le mien, à votre voix douce et chaleureuse qui appuie des mots délicieusement prononcés. 

Je bourdonne, mon cerveau divague, je fais force d'un grand effort pour ne pas penser à vous et je reçois votre invitation… 

Rendez-vous à Rimmen sur le marché. Vous danser entre les passants, me faisant découvrir une ville que je ne connaissais pas, mes yeux brille d’émerveillement devant temps de beauté, et nous nous installons pour manger un plat local et la musique est douce, le moment et agréable à présent, la méfiance à totalement disparue et n’est qu'un mauvais souvenir. 

Nous voilà surpris par la pluie, et je ne souhaite pas cesser ce moment, pour aucune raison, alors je me lève et danse entre les passants, vous me surprenez en me rejoignant, et nous rions à gorges déployées. La pluie se déverser sur nous et la chaleur était tous de même pesante, alors nous nous dirigeons vers une petite crique de la ville à l’abri des regards et nous jetons a l'eau, nous nageons et jouons, je m’accroche à vous comme un aimant, dans vos efforts pour me mettre sous l'eau nos corps se rapproche et je frissonne encore, mes mains s’accroche à vous et mon estomac papillonne.
J’observe les gouttes d'eau ruisselant sur votre doux pelage et je ne peux résister à l'envie de vous toucher, alors je pose ma main sur votre joue et nos regards se croisent encore, vos yeux me transperce et me touche en plein cœur alors je perds contenance, je rougis et baisse ma garde, et vous poser votre main sur mon visage après avoir remis une mèche de mes cheveux et je fonds encore un peu plus et vos lèvres se pause sur les miennes, je me surprends à en vouloir plus, alors je surenchéris à votre grande surprise et nous rentrons dans ce jeu de séduction, presque malsain, mais, délicieusement malsain. 
Je le savais, bien avant ce baiser bien avant tous ça dès notre première rencontre, mais j’y avais mis un voile qui grâce à votre persévérance, votre compréhension et votre cœur, c’est envolé. 

Mon tendre Kar-jeenar, je remercie les dieux de vous avoir mis sur ma route, merci de faire de chaque moment à vos côtés un délice de douceur et de joie.